Chapitre 3
MAIMOUNA
Je me prélassais encore au lit car aujourd'hui c'est un jour assez spécial pour moi. Du coup je me suis réveillée de très bonne humeur avec une pèche d'enfer. Il se trouve aujourd'hui c'est notre anniversaire de mariage à mon homme et moi. Cela fait exactement deux ans qu'il partage ma vie et mes quotidiens, les deux les plus merveilleux de toute ma vie. Ce fût deux ans de pure bonheur, d'amour et de partage. Je ne dirai pas que la vie a été toujours rose, certes on a eu nos hauts et nos bas, mais on en reste fort. Ne dit-on pas que ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ? Bah c'est notre cas à nous, de par nos épreuves on en est sortis plus forts que jamais.
Je me levais pour concocter un excellent petit déjeuner à mon époux et ce soir j'organise un dîner c'est juste pour quatre personnes, mon mari, Birame , Cire et enfin moi.
Ce n'est pas que je joue a la maquerelle mais j'ai remarqué que Cire avait une sorte d'attirance pour mon beau frère et ce dernier n'arrête pas de me demander de ses nouvelles. Il m'a même demandé si cela ne me dérangerait pas qu'il l'appelle un de ces quatre et j'ai répondu par la négation car au fond de moi je n'espère que ça lol. Mais comme monsieur n'avait pas son numéro ça risquait de poser problème. Alors ce dîner tombe plus à pic je me dis vu que Cire sera là, donc ils auront l'occasion de s'échanger leurs numéros et de beaucoup faire connaissance .
Je m'attelais à la tâche parce que je devais amener les filles au monument de la renaissance car j'avais envie de passer une journée entre filles. Cire devait venir mais elle n'a pas pu , elle nous rejoindra plus tard à la maison.
J'appelai mon beau frère pour voir s'il vient toujours avec nous comme prévu.
Il décroche le téléphone après plusieurs tentative d'appels.
-Birame toi alors , portable c'est à porter.
-Lol je savais que c'est ce que tu allais me dire, excuse-moi j'étais sous la douche.
-Ok pas de souci. Alors tu es prêt ? On ne va pas tarder à y aller.
- Cire est là?
-Non finalement elle ne viendra pas avec nous mais elle nous rejoindra à la maison.
-Ok donc allez y sans moi , le temps que je règle certains détails.
-Hum toi là!
-Moi là quoi ? Tu sais quoi Mounas arrête tes sous-entendus et allez-y.
-Moi là je n'ai rien dit hein ! Bon on te laisse on va s'amuser nous.
-Cool ! Amusez-vous bien pour moi et faîtes pleines de photos ok, bisous.
-Compte sur nous ! Bisous à plus tard.
Je raccrochais avec l'esprit rempli de doutes. Il y a anguille sous roche vraiment, Cire ne vient pas donc monsieur ne viendra pas. Hum Wait and See.
Quelques temps après , on toqua à la porte, c'était Rama. Ça fait l'occasion elle pourra nous accompagner. Après les salutations et autres , on sortit a la recherche d'un taxi.
Quelques heures après
Notre sortie nous a fait beaucoup de bien, les filles étaient trop contentes. On a pris beaucoup de photos et vers les coups de 17h Cire daigna enfin se montrer. On dirait une star cette folle. Rama prit congés quelques temps après. Au retour on prépara le dîner. Au menu c'était de la viande grillée puis mis au four accompagnée de salade et de crudités avec de la sauce blanche.
Tout était enfin prêt, on devait sortir avec les hommes après le dîner pour aller prendre l'air.
Jusqu'à 21h , ils ne sont toujours pas arrivés alors je me décidais à les appeler. Pape Djibril ne décrocha pas. Cinq minutes après Birame m'appela pour me dire que leur voiture était en panne et que leur grand frère Mouhameth allait venir les récupérer. Je servis aux enfants pour qu'ils puissent aller au lit parce qu'il se faisait déjà tard pour eux.
Ah oui il faut qu'ils laissent la place aux adultes. Quelques temps après , ils arrivèrent suivis de près de leur grand frère. Je servis le dîner et reçus pleins de compliments au passage.
Après le dîner on discuta de tout et de rien jusqu'à ce que Mouhameth demande à rentrer. Birame et Pape Djibril en profitèrent pour le raccompagner mais aussi pour que Birame puisse se changer.
Plus de deux heures passées, et ils n'étaient toujours pas revenus, alors j'ai envoyé un message a mon mari qui me répondit trente minutes après, qu'ils étaient aux Almadies et que Mouhameth avait trop insisté pour qu'ils y aillent, j'étais un peu déçue et Cire aussi d'ailleurs.
On se mit au lit en discutant de tout et de rien, tout à coup Amina arriva en pleurs, elle disait qu'elle voulait son père, j'essayais de la calmer mais je crois que mes paroles ne faisaient qu'accroître ses pleurs, alors Cire pris les choses en mains, elle la coucha tout contre elle, et commença à lui caresser la tête, ça a eu l'effet escompté parce qu'elle s'est rendormie en un rien de temps.
Je la ramenai au lit, peu de temps après Papy arriva, il était tellement désolé du changement de plan, on lui dit que ce n'était pas grave, Birame appela pour dire qu'il voulait revenir mais qu'il avait un peu honte parce qu'il se faisait tard.
On continua de discuter jusque tard dans la nuit.
Le lendemain à la première heure, Amina réclamait encore son père, alors on l'appela à partir du numéro de Cire mais il ne répondit pas, on passa une journée tranquille, vers 17h Cire rentra chez elle.
Mon beau père vint nous prendre pour qu'on aille chez Mouhameth.
On était entrain de discuter quand mon beau frère s'approcha de moi et me dit
-il y'a un numéro qui m'a appelé ce matin mais j'ai pas pu répondre, alors je lui ai envoyé un message et il parait que c'est ta copine Cire, on a échangée quelques messages, ça ne te dérangerait pas que je l'appelle
-oui effectivement c'est moi qui avais essayé de t'appeler parce que je n'avais plus de crédit et ta fille te réclamait, non ça ne me dérange nullement
-tu es sure? parce que c'est ta meilleure amie et je suis ton beau frère, donc je ne voudrai pas te manquer de respect
-Birame colle moi la paix, toi et moi savons que tu es un grand bandit, alors épargne moi ton charabia, baratineur va, lol, je n'y vois aucun inconvénient
-il fallait que tu me dises tout cela, cheut qu'ai je fait pour mériter une belle sœur pareille, merci quand même
-malheureusement pour toi, je t'en prie
-vous deux là qu'est ce que vous mijoter encore?
C'était Papy mon mari qui venait de nous parler, trop curieux cet homme
-qui nous ? bah rien
-hum, arrêtez vos messes basses et venez vous joindre à nous.
on se joignit à la discussion, ce soir là on est rentré très tard à la maison, mais ça en valait la peine parce qu'on s'est beaucoup amusé, c'est bien de se retrouver en famille des fois.
Amina voulait dormir avec son père donc je l'ai laissé rentrer avec lui, cela pouvait se comprendre elle ne connaissait que lui.
Quelques jours après
Je me prépare pour aller prendre Ciré, je dois demander la permission à sa mère pour qu'elle puisse passer chez moi, parce qu'elle a rendez-vous avec mon beau frère.
Hum ces deux là ne se quittent plus depuis qu'ils ont échangé de numéro.
Ils se sont revus deux fois toujours chez moi, mon beau frère passait presque toutes ses journées chez moi.
On était déjà à la maison mais point de Birame, alors qu'il m'a dit qu'il sera là au environ de 18h .
Je me décidai à l'appeler il me dit qu'il arrivait, qu'il devait passer à Colobane mais qu'il sera là dans pas longtemps.
Trente minutes encore il n'était toujours pas là, alors Ciré me dit qu'elle allait rentrer , je lui envoyai un message pour voir sa position
" tu es ou? Ciré veut rentrer, elle dit qu'il se fait tard"
Il me répondit aussitôt
"retiens la encore quelques temps, je suis presque en bas de chez toi, j'étais aussi passé pour dire au revoir à ma grande soeur Zahra"
"ok mais fait vite alors à tout a l'heure"
-tu écris à qui toi?
-qui moi? non à personne, je regardais mes notifications sur Facebook
-ok des que tu as fini , tu m'accompagnes, je dois rentrer il commence à se faire tard
-ok des que je finis
Quelques temps après Birame est arrivé, je lui ouvris la porte et en profitais pour dire bonjour au chauffeur, mon beau frère dit avoir peur de conduire au Sénégal.
Après les salutations d'usage effectuées, je m'éclipse un peu dans ma chambre, au moment de revenir , j'entendis Birame dire à Ciré:
"On dirait que tu es timide, je ne mords pas tu sais, allons faire un tour dehors"
Donc c'est arrivé jusque là bas? Mieux je ne dis rien.
Je rentrai dans la salon et ils prirent congé et partirent, Papy arriva en ce moment et me dit qu'il avait croisé Ciré et Birame au niveau de la porte.
Deux tours d'horloge, et ils ne sont toujours pas revenus, qu'est ce que je ne donnerai pas pour être avec eux en ce moment pour entendre leur conversation?
Eh ben vous croyez que c'est vous seulement qui voulez savoir, ah oui moi aussi je veux savoir deh.
Enfin les voilà, ils ne sont pas revenus avec les mains vides, mais avec deux boites de pizza, je vais faire honneur à la nourriture après je m'occuperai du congossa (commérage), gourmande et fière ça se passe de commentaire, c'est de la pizza quand même.
Après avoir mangé on discuta encore quelques temps avant que Cire n'émit le vœu de rentrer.
-tu ne pourrais pas appeler chez toi pour dire que tu passes la nuit, on pourrait sortir ou faire autre chose, je ne sais pas moi
Non mais je rêve ou c'est vraiment Birame qui venait de dire ça
-merci mais j'avais juste demandé la permission pour passer un peu de temps, une prochaine fois peut être
-ok vraiment dommage une prochaine fois lol
Je me levai pour l'accompagner quand subitement Birame se leva pour la raccompagner aussi, mais depuis quand celui là accompagnait-il mes invités?
-Birame depuis quand accompagnes-tu mes invités?
-c'est pas possible cette fille là ne peut jamais se taire, sors et ne t'occupe pas de moi
-ok ok pas la peine de t'énerver je demandais seulement, on n'a même plus le droit de poser des questions
-non mais ce qu'elle peut être casse pied ma belle sœur, ta langue te perdra un jour
-je ne dis plus rien
-voilà qui est mieux, maintenant allons-y
on raccompagna Cire jusqu'à la route, Birame sortit un billet de cinq mille francs et le lui tendit
-c'est pourquoi cet argent?
-bah pour que tu prennes un taxi, il se fait tard
-mais c'est pas grave j'ai de quoi prendre un taxi
-j'y tiens s'il te plaît ce n'est rien, fait moi plaisir
- je regrette mais non, je ne peux pas
-ok comme tu veux, belle sœur tu peux marchander le taxi pour elle
-avec plaisir
Je marchandai le taxi et me mis d'accord avec le conducteur , au moment de me tourner pour dire à Cire d'entrer, je le vis dans les bras de Birame, il l'a serrée très fort dans ses bras, eh ben on dirait que j'ai raté un épisode ou toute la saison devrais je dire.
Cire entra dans le taxi et Birame lui lança l'argent,elle a encore râlé mais ne pouvait rien faire puisque le taxi démarra.
On discuta de tout au retour sauf de ce qui venait de se passer, mais une fois à la maison , je ne me suis pas gênée pour faire un commentaire
-Bébé, t'aurais du voir Cire, elle a fait un gros câlin à Birame
-ah oui?
- arrête de raconter n'importe quoi belle sœur, en fait c'est moi qui lui ai fait un gros câlin, maintenant change de sujet et arrête de me fatiguer.
Une heure plus tard je le raccompagnais pour qu'il rentre, une fois seule j'essayais de joindre Cire pour qu'elle me donne des détails parce que la curiosité allait juste me tuer, mais cette bonne demoiselle était en communication, non mais il y'a quoi ? On dirait qu'ils se sont tous ligués contre moi, de toute façon j'ai largement le temps, je resterai éveillée jusqu'à ce qu'elle finisse quitte à veiller toute la nuit.
SOUADOU MBODJ
Mon ancien professeur et ami Pape Djibril m'avait appelé pour que je donne quelques notions de comptabilité à son frère et aujourd'hui je devais les rencontrer.
Ils sont arrivés avec un peu d'avance. Pape Djibril fit les présentations et on se mit à apprendre.
A l'heure de la pause, on partit manger. Birame commanda une pizza de même que moi tandis que Pape Djibril opta pour le Yassa guinar.
On se sépara vers les coups de 17h, Birame voulait coûte que coûte me donner le transport chose que je refusais catégoriquement.
-Alors comment allez-vous rentrer alors ?
-Je vais marcher.
-Lol plus sérieusement, tenez ça et prenez un taxi.
-Non sans façon je vous remercie, on se dit à demain 10h.
-Merci bien. Je prendrais votre numéro chez mon frère pour vous appeler parce qu'il ne sera pas là demain, il a un rendez-vous important.
-Ok pas de souci, à demain inchallah.
Chacun rentra de son côté. Il m'avait fait bonne impression ce Birame. Pape Djibril m'avait un peu parlé de sa vie, le pauvre ça devait être compliqué pour lui.
Il m'appela le soir pour me demander si j'étais bien arrivée et si je n'avais pas eu de problème en route. Il me demanda aussi si notre rendez-vous était toujours d'actualité et après il me souhaita une très bonne fin de soirée.
J'avoue que son appel m'avait un peu chamboulée, il avait une très belle voix. J'adorais sa voix tout à coup alors que lorsqu'on était ensemble je n'y avais pas trop prêtée attention. Mais là au calme dans ma chambre, je songeais au timbre de sa voix. Elle était très douce et il parlait tout doucement.
Je m'endormis en passant à Birame plus qu'il ne le fallait.
Le lendemain
Je suis à la banque pour faire un retrait mais il y avait beaucoup de monde. J'allais rater mon rendez vous avec Birame , il était presque 10h et je n'avais toujours pas fini. La banque ne désemplissait pas tout à coup mon portable sonna. Quand on parle du loup, c'était Birame.
-Allô bonjour Birame ça va ?
-Bonjour Souadou, ça va bien merci et vous ?
-Je vais bien merci.
-En fait je voulais vous dire que je serai un peu en retard car j'ai un petit truc à régler.
-Ça tombe bien car moi aussi je suis à la banque et il y a beaucoup de monde.
-Dîtes-moi où vous êtes et on viendra vous récupérer, on est véhiculer.
-Non pas la peine de vous déranger, on se retrouve devant l'école tout à l'heure.
-D'accord comme vous voulez, à tout à l'heure.
Je durai encore un peu à la banque, je voulais vite arriver mais c'était sans compter sur les embouteillages. Alors je rappelais Birame pour le prévenir , il me fit comprendre qu'il n'y avait pas de soucis.
J'arrivais aux environs de 12h, je l'ai trouvé devant la porte en train de m'attendre. On s'est salué vite fait et on est rentré pour commencer à travailler.
On travailla jusqu'aux environs de 13h30, c'était le 31 décembre, alors tout le personnel était déjà parti. Il ne restait plus que lui, les gardiens, ceux qui réparaient l'électricité et moi.
On n'était dans le noir parce qu'il avait coupé l'électricité.
Ma collègue vint nous dire au revoir ,elle me souhaita prompt rétablissement et me taquina en me disant que d'ici février j'aurai un mari comme ça je me sentirai beaucoup mieux. Birame est entré dans la discussion lui disant que c'était trop tôt , on a rigolé et elle est partie.
Je voulais continuer le cours mais Birame me posa des questions sur ma vie. On dirait que j'attendais ce moment depuis le début, je me mis alors à lui raconter toute ma vie, ma déception, mon amertume, mes angoisses.
Quand je finis de lui parler, je lui demandai de me raconter la sienne. Il a commença d'abord par me parler de sa mère, sa défunte femme , sa fille, de sa vie en Angleterre. Il me fit savoir que bientôt qu'il devait rentrer et que depuis tout ce temps il ne était s'était pas remarié Les gens lui disaient qu'il devait songer à refaire sa vie mais bon ne se sentait pas encore prêt à le faire.
On parla encore de tout et de rien en général, jusqu'à 16h. On passa au supermarché et on attendit le chauffeur qui arrivait quelques minutes plus tard.
Il me raccompagna jusqu'à Colobane, et m'a demandée s'il pouvait me rappeler le soir. Je lui ai alors répondu que cela ne me poserait aucun problème.
Le soir on s'est échangé quelques messages vers 23h et il me demanda si je devais sortir. Je lui dis que je ne sortais jamais mais par contre lui devait sortir avec son frère Mouhameth aux Almadies donc je ne l'ai pas retenu, on s'est finalement souhaitée bonne nuit.
Une fois seule, comme la dernière fois mes pensées convergèrent vers lui. Je ne savais pas comment me l'expliquer mais je ressentais une sensation bizarre, il me manquait déjà alors que cela faisait juste deux jours que je le connaissais. Cet après midi j'ai découvert en lui un homme attentionné, gentil, toujours à l'écoute.
Se pourrait-il que je sois amoureuse ?
Non non était c'était quasi impossible, je venais juste de le rencontrer et je ne l'avais vu que deux fois donc je ne devais pas me faire des idées.
Je m'endormis en pensant plus qu'il ne le fallait à Birame.
CIRE BAH
Actuellement je suis avec Pape Birame, on est en train de marcher en discutant, il me demande de lui parler de moi, je ne sais pas par ou commencer, il me trouble beaucoup, face à lui , je perds mes moyens et ça ce n'est pas moi.
J'essaye tant bien que mal de lui parler de ma vie, tout en évitant soigneusement le sujet ¨GAYTAN¨, je ne suis pas encore en mesure de lui parler de ce pan de ma vie, c'est encore trop tôt pour que je me livre à lui, on apprend juste à se connaître alors c'est pas comme s'il m'avait demandé de sortir avec lui. Il me parla un peu de lui, de sa vie en Angleterre, mais rien de personnel, je vois que Monsieur n'est pas trop bavard en ce qui le concerne. Moi non plus je ne lui posais pas de questions indiscrètes parce que je respecte son jardin secret.
On parla encore plus de deux heures, il me donna les numéros ou je pourrai le joindre, il me parla aussi de son emploi du temps, et les horaires à lesquels on pourrait se joindre sur Viber et Messenger.
Avec lui je ne voyais pas le temps passer, on aurait cru qu'il s'était figé, on décida finalement de retourner sur nos pas, on passa à la brioche dorée pour acheter de la pizza.
Le regard que me lança Mounas en disait long sur son impatience de tout savoir dans les moindres détails, mais elle me connaît mal cette fille, plus curieuse qu'elle tu meurs, je la ferai languir encore longtemps.
On mangea dans la bonne humeur, et malheureusement l'heure de rentrer pour moi arriva, je n'avais aucune envie de le laisser mais hélas je n'avais pas le choix, il me manquait déjà alors que je ne l'ai même pas encore quitté.
Il se leva pour me raccompagner mais il a fallut que cette peste nous la ramène,elle ne peut pas fermer sa bouche plus d'une minute, c'est plus fort qu'elle en fait.
Ils se sont chamaillés Pape Birame et elle,et moi je souriais tout simplement.
Pape Birame, j'aimais bien ce nom, je n'arrive pas à l'appeler Birame tout court; ça fait trop populaire, trop court, bref; nous nous dirigions vers la route et il sortit un billet pour me le donner, chose que je refusai, après maintes négociations, il capitula, on moment ou je lui faisais la bise pour rentrer dans le taxi, il me serra très fort dans ses bras.
Oh mon Dieu! Un sentiment de plénitude, de joie, de paix naquit en moi, je me sentais à ma place dans ses bras, je profitai de la chaleur de ses bras, je ne voulais même pas le lâcher, mais il ne fallait pas exagérer non plus, donc je mis fin à notre accolade, quand je me suis retournée, je voyais Mounas nous regarder bouche bée.
Désolée très chère amie mais tu vas devoir prendre ton mal en patience, je m'engouffrai dans le taxi au moment de partir Pape Birame y jeta le billet, je ne pouvais rien faire car le taxi démarra aussitôt, je me sentais impuissante et ça me mettait mal à l'aise qu'il me donne de l'argent.
Même pas vingt minutes, j"étais chez moi, il n'y'avait pas beaucoup de trafic, je reçu un appel de Pape Birame, on papota pendant longtemps,je reçu en parallèle un appel de Mounass, cette fille est incorrigible, elle va souffrir ce soir, au lieu d'aller dormir, elle veut faire du commérage.
Je passai encore une demie heure avec Pape Birame au tel, avant qu'on ne se décide à raccrocher et continuer par message, je n'eus même pas le temps de poser le téléphone, qu'il se mit encore à sonner, j'avais déjà deviné qui c'était, je le laissai sonner encore et encore avant de décrocher, je n'eus le temps de dire allô qu'elle m'attaqua
-Ciré tu es folle ou tu es folle?
-non aucun des deux lol, qu'est ce que j'ai encore fait?
-tu te fous de moi j'espère mais bon on réglera notre cas plus tard, allé raconte, je veux tout savoir et dans les moindres détails
-non mais tu es folle, je tombe de sommeil, ne comptes pas sur moi pour parler maintenant
-s'il te plaît jumelle de moi
-non! Et non! C'est pas la peine d'essayer de me prendre par les sentiments, c'est non! Allé file te coucher
-méchante, wa dis moi comment ce fait il que vous vous fassiez un câlin?
-la curiosité est un vilain défaut,en fait je voulais lui faire un bisou, c'est lui qui m'a pris dans ses bras et j'en ai profité
-hum! c'était comment ?
-trop nekh ( bon) je n'avais même pas envie de le lâcher
-ah il y'a de l'amour dans l'air, alors votre longue promenade là, qu'est ce qui s'est passé?
-tu es trop folle toi, ne compte pas sur moi pour assouvir ta curiosité, il est tard va t'occuper de ton mari, bonne nuit jumelle, et bonne année love you
-mais atte.....
Je ne la laissais même pas terminer sa phrase,je lui avais raccroché au nez, elle m'envoya un message me traitant de tous les noms d'oiseaux.
Je reçu encore un message de Pape Birame
-¨ Merci c'était sympa, je suis sur que tu es quelqu'un de bien¨
-¨Pas plus que toi, tu es gentil¨
-¨Je crois que tu es très sensible, moi je suis assez spécial, inhabituel¨
-¨J'espère que je ne te dérange pas, avec toutes ces questions que je t'ai posé tout à l'heure¨
-¨non ça ne me dérange pas du tout. On aura l'occasion de faire plus ample connaissance inchallah¨
-¨Si tu le dis alors je te crois et j'ai confiance en toi¨
--¨Il n y'a pas de raison que ça ne soit pas le cas. Tu as des doutes? C'est en discutant qu'on fera plus connaissance¨
-¨Bonne année en passant, bon je te laisse tu m'avais dit que tu devais sortir, douce nuit à toi, et amuse toi bien, bisous¨
-¨Merci, bonne année à toi aussi, tu es gentille. De toute façon je t'appelle demain inchallah, bisous¨
Je déposais mon téléphone et fis mes prières, ensuite je me recouchai, en pensant a ce bel homme au regard ténébreux.
Je restais les yeux grand ouverts dans le noir, impossible de trouver le sommeil, mes pensées voyageaient trop souvent vers Pape Birame. Il me manquait encore, je sentais le besoin de lui parler, d'entendre sa voix.
Mais qu'est ce qui m'arrive à la fin?
¨Tu es amoureuse¨ Me souffla ma conscience
Non ça ne pouvait pas être ça, je viens à peine de le connaître, il ne faut pas que je me précipite, peut être qu'il a déjà quelqu'un dans sa vie.
A cette pensée, mon coeur se serra dans ma poitrine, je ne pouvais pas l'imaginer avec une autre.
Pleins de doutes jaillirent de mes pensées, s'il est avec quelqu'un, je me devais de canaliser ce que je ressentais, mais est ce que j'y arriverai? J'en doute parce qu'il m'attire comme un aimant.
Pape Birame! Qu'est ce que je ne donnerai pas pour être avec toi?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro