Chapitre 13
SOUADOU MBODJ
QUELQUES JOURS PLUS TARD
Je n'en reviens toujours pas que les choses se soient passées comme ça, je discute toujours avec Birame mais ce n'est plus comme avant, on échange juste deux à trois messages et puis c'est tout.
Récemment, j'ai revu Karim, un de mes ex, on est sorti ensemble pendant trois ans, il m'a appelé une ou deux fois avant de m'inviter à sortir, on devrait se voir ce soir.
Je ne sais pas comment réagir face à cela, ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, il était hors du pays depuis un bon bout de temps mais je vais quand même y aller pour savoir ce qu'il me veut réellement, eh oui, je sens qu'il se cache quelque chose derrière cette invitation.
C'est presque l'heure de la descente ; je m'active pour avoir le temps de me préparer, hum qui va se négliger ?
Karim devrait arriver d'une minute à l'autre je suis déjà prête, je n'attends que lui, je me demande pourquoi il fait tant de mystère sur l'endroit où nous allons, après tout, j'ai le droit de savoir où il compte m'amener non.
En parlant de lui, je l'attends qui salue ma mère au salon, je ferai mieux de sortir parce que je n'aime pas trop trainer dehors, plus on partira plutôt, plus on rentrera tôt.
-Salut, on peut y aller ?
-Oui, on y va, maman ce fut un plaisir de t'avoir revu, et ne t'inquiète pas, je la ramènerai dans peu de temps inchallah, je dois juste lui parler.
-Plaisir partagé mon fils, salue ta mère pour moi.
-Je n'y manquerai pas. Au revoir.
Nous nous sommes installés dans sa voiture direction l'inconnu.
Après dix minutes de trajet, il se gara devant chez lui, je le sais pour y être allée des multitudes de fois dans le passé, d'ailleurs je m'entends super bien avec sa famille, mais je ne comprends toujours pas ce que l'on fait ici.
-Pourrais-je savoir ce qu'on fait chez toi ?
-Patience ma jolie, tu le sauras bientôt, on rentre ?
-Oui, on y va.
A l'intérieur, toute sa famille était présente excepté son père, qui est de tour chez sa seconde épouse.
On passa un bon moment avec sa maman, ses frères et sœurs.
Karim demanda à nous parler à sa mère et à moi, nous nous sommes isolés au salon pour être plus tranquille et avoir de l'intimité.
Il prit aussitôt la parole.
-Maman, si j'ai fait venir Souadou aujourd'hui c'est pour évoquer un sujet qui me tient vraiment à cœur, tu sais déjà qu'on est sorti ensemble dans le passé, et laisse-moi te dire que je n'ai jamais réussi à l'oublier, l'amour que je ressens pour elle, s'il n'a pas augmenté alors je doute qu'il ait diminué d'un iota, j'aimerai faire d'elle ma femme, la mère de mes enfants, celle qui me complète et je viens pour que vous me donniez votre approbation et bénédiction.
-Alhamdoulilah, je ne pouvais pas rêver mieux, rien ne me ferai plus plaisir que d'avoir Souadou comme belle fille, car en plus d'être respectueuse, elle est pieuse, bien éduquée et aimable, tu as tout mon soutien et ma bénédiction, maintenant il faut que j'en parle à ton père c'est lui notre Kilifeu (chef de famille), mais laissez-moi vous dire d'avance qu'il sera d'accord, il s'organisera pour venir chez toi demander ta main et choisir une date par la même occasion, je suis fière de toi mon fils parce que tu as fait le bon choix, ça ne m'étonne même pas, telle mère telle fille, je suis vraiment contente pour vous.
Mais qu'est ce qui vient de se passer là ?
A quel moment Karim et moi avons parlé de mariage ?
J'ai raté un épisode ou quoi ?
Cela fait si longtemps qu'on a rompu, c'est vraiment un mec extraordinaire qui a toujours œuvré pour mon bonheur, il était présent au moindre souci et sa famille m'aimait bien. On a rompu à cause d'une fille qui avait le béguin pour lui.
En effet, sa sœur organisait sa fête d'anniversaire et elle avait été invitée, mais elle a du se sentir mis à l'écart alors elle s'est mise à pleurer toute les larmes de son corps, j'avais mal pour elle et j'ai essayé de la consoler tant bien que mal, je ne savais plus quoi faire tellement j'étais mal à l'aise à l'idée de savoir que j'avais cause de la peine à quelqu'un d'autre.
Je ne sais plus ce qu'il s'est passé par la suite mais je me rappelle m'être dispute avec Karim lui reprochant d'avoir donné de l'espoir à cette pauvre fille aussi infime soit-il, je suis rentrée chez moi remontée contre lui, il a essayé de me joindre mais je n'ai jamais pris ses appels ni répondu à ses messages.
Ma colère persistant et l'immaturité aidant, je n'ai pas cherché à le recontacter et entre temps il a voyagé, ce n'est que récemment qu'on a renoué le contact.
-Tout va bien ma fille ?
La maman de Karim venait de me sortir de mes profondes réflexions.
-Oui maman tout va bien, juste que la journée a été longue.
-Ah je vois, comme je l'ai dit à Karim, on viendra bientôt voir tes parents, il se fait tard Karim raccompagne la chez elle, elle a l'air épuisée, ma chérie tu passera le bonjour à tes parents de ma part.
-Je ne manquerai pas, bonne nuit maman.
Je pris aussi congés de ses frères et sœurs avant de me diriger vers la voiture.
Une fois que Karim a démarré, j'ai pété les plombs.
-Karim Diop qu'est ce qui t'a pris ? Pourquoi m'avoir mis devant le fait accompli ? A quel moment avons-nous parlé de mariage ? Explique-moi parce que j'aimerai bien comprendre.
-Calme toi ma jolie, je t'aime et j'aimerai faire les choses biens.
-Ah et tu crois que c'est la bonne méthode ? M'amener chez toi devant ta mère pour m'apprendre que tu veux ou plutôt tu vas m'épouser, je croyais que cette décision se prenait à deux car le mariage est sacré et c'est pour toute la vie, je ne me souviens pas avoir donné mon accord.
Il a aussitôt garé la voiture sur le côté, et a enlevé sa ceinture de sécurité pour me faire face.
-Tu as raison sur toute la ligne, je suis tellement désolé, j'aurais dû d'abord t'en parler avant qui que ce soit mais comprends moi, j'ai peur de te perdre encore une fois, je voudrai bien faire les choses avec toi alors recommençons, Souadou Mbodj acceptes tu de m'épouser, moi avec mon sale caractère, mes qualités et mes défauts.
-Je ne sais pas Karim, je trouve que c'est trop tôt.
-Je te promets que tu ne le regretteras pas, je te promets de te rendre heureuse et ce jusqu'à la fin de nos vies.
-Je préfère qu'on apprenne à mieux nous connaitre et en plus je v...
Karim ne m'a même pas laissé terminer ma phrase qu'il a capturé mes lèvres. Je suis restée cinq secondes sans réagir, le moment de béatitude passé, je voulais me dérober de ses bras, mettre fin à ce baiser mais il a resserré son étreinte et il a force la barrière de mes lèvres, instinctivement, j'ai répondu à son baiser, on s'est arrêté que lorsque le souffle commençait à nous manquer.
-Je sais qu'il existe toujours ce lien fort entre nous, cette braise intense, si tu nous donnais encore une chance, je t'assure que tu vivras les plus beaux moments de ta vie.
Je m'étais emmuré dans un silence éloquent, j'avais honte d'avoir si facilement cédé,mais à quoi bon se mentir, j'avais aimé me retrouver dans ses bras, aimé sentir ses lèvres sur les miennes, j'avais tout simplement aimé son baiser...
Devrais-je accepter ce mariage ?
Ressentirai-je toujours quelque chose pour Karim ?
Et Birame dans tout ça, l'ai-je vraiment aimé ou c'était juste passager ?
Mille et une questions se bousculaient dans ma petite tête et je n'avais aucune réponse à portée de main.
-Je te laisse réfléchir à tout cela, tu m'as l'air chamboulée et c'est tout à fait normal.
Après cette phrase, il a redémarré la voiture et aucun de nous deux n'a parlé jusqu'à ce qu'il se gare de nouveau devant chez moi.
Et si ce mariage était ma seule chance de trouver le bonheur ? Je sais que ce n'est pas une fin en soi mais je prends de l'âge aussi, et avec Birame c'est mort, et c'est le chaos alors que Karim m'offre la sécurité, le confort et surtout le plus important l'amour. Je vais accepter de me marier et réapprendre à l'aimer.
-Tu préfère rentrer seule ou que je descende.
-J'accepte de t'épouser Karim.
-Sérieux ? Merci mon cœur, je te jure que tu ne le regretteras pas, allons à l'intérieur que je parle à tes parents une bonne fois pour toute.
Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté ce mariage, j'espère seulement avoir fait le bon choix, on fond de moi, quelque chose me dit que Karim me rendra heureuse et fera mon bonheur, j'espère seulement ne pas me tromper.
Il est entré et a discuté de ses intentions avec mes parents et j'ai cru lire de la fierté dans le regard de ces derniers, ceci m'a plus réconforté dans l'idée que j'ai pris la bonne décision.
Tard dans la nuit, j'ai reçu un message de Karim me disant que ses oncles viendront dans deux jours pour les pourparlers du mariage, je lui ai demandé ce qu'il en était de son père, il m'a répondu que c'était déjà réglé et qu'on avait son approbation.
On s'est souhaité bonne nuit, avant de me coucher je reçois un message qui disait ceci :
«COUCOU MA BEAUTÉ, J'ESPÈRE QUE TU ES CONTENTE DE MON CADEAU, TU CROYAIS QUE J'ALLAIS TE LAISSER BATIFOLER AVEC MON FRÈRE ALORS QUE TU MAS REJETÉ COMME UN MAL PROPRE ALORS LÀ C'EST MAL ME CONNAITRE. TU NE SAIS PAS LE PLAISIR QUE JE RESSENS EN CE MOMENT SACHANT QUE MON FRÈRE TE VOIT D'UN AUTRE ŒIL, IL A TELLEMENT LE SENS DE LA FAMILLE QU'IL LES FERA TOUJOURS PASSER EN PREMIER. BONNE NUIT MA BEAUTÉ, PRENDS SOIN DE TOI.
Il ne fallait pas être devin pour savoir de qui émanait ce message, je crois que Bamba a un problème existentiel, il devrait se faire soigner, je ne vais même pas m'amuser à lui répondre parce que c'est le cadet de mes soucis, j'ai des choses beaucoup plus importante à faire.
TROIS JOURS PLUS TARD
Hier nuit, la famille de Karim était venu pour parler de mariage et choisir une date, je n'étais pas présente lors de la discussion, c'est ma mère qui m'a fait un compte rendu de toute la situation et d'un commun accord, ils ont choisi une date.
Vous vous rendez compte, je me marie dans exactement un mois, je suis stressée à bloc, je me demande si je serai une bonne épouse.
J'ai envie de rire et de pleurer en même temps. Il faut que j'appelle Mounass, elle tombera des nues à l'annonce de la nouvelle, j'espère juste qu'elle ne me jugera pas parce que son opinion, sa façon de voir les choses et son soutien comptent beaucoup pour moi.
CIRÉ BAH
Je me sens très fatiguée et particulièrement aujourd'hui. J'ai les nerfs à fleur de peau, cela fait deux jours que je n'ai pas parlé à Pape Birame parce qu'on s'est disputé. Figurez-vous que le Monsieur ne voulait pas que je fasse des cours du soir parce que d'après lui c'est dangereux et blablabla et moi je ne me suis pas gênée pour lui rappeler qu'il n'était personne pour m'interdire quoi que ce soit, il l'a très mal prit et depuis lors silence radio.
Je me connecte tous les jours pourtant mais aucun signe de sa part, s'il s'attend à ce que je fasse le premier pas, il va moisir là-bas, c'est à lui de faire des efforts pour me mériter, ce n'est pas de l'orgueil loin de là, mais à un moment donné il faut l'éduquer ce Pape Birame n'est-ce pas ?
Ma petite sœur a encore fait irruption dans ma chambre avec sa manie de ne pas toquer à la porte, un jour elle aura une de ses surprises avec cette fâcheuse habitude.
-Ne me regarde pas comme si jetais un cas désespéré. Il y'a quelqu'un qui te cherche en bas.
-Tu es un cas désespéré je te signale, qui me cherche ?
-Tu verras par toi-même quand tu descendras.
Elle est partie comme elle était venue, je vais la gifler un de ces jours pour lui apprendre le respect, qui peut bien être en bas à m'attendre ? Il n'y a que Mounass qui ose débarquer chez .moi sans avertir, et si c'était elle, elle aurait déjà débarquée dans ma chambre telle une furie.
J'ai troqué mon sous-fesse contre un pantalon et je suis descendue.
Arrivée à la dernière marche des escaliers, j'ai perçu une voix qui m'était très familière, non ça ne pouvait pas être lui, il n'a quand même pas osé venir chez moi khana.
Je déboulais au salon prête à en découdre avec lui et le foutre dehors mais ma mère était là, donc obligée de prendre mon mal en patience, si elle apprend que j'ai l'intention de chasser ce crétin, ça va chauffer pour moi.
-Ah tu es là, tu as vu qui est venu nous rendre visite ? C'est une sacré surprise n'est-ce pas, ça fait des années qu'on ne l'avait pas vu par ici.
Pour dire vrai, ma mère appréciait beaucoup Gaytan et elle n'était pas au courant de tout ce qu'il m'a fait subir mais je compte lui en parler plus tard, pour l'instant, il faut que je réfléchisse à comment faire sortir cet homme de chez moi
-Tu es devenue muette dit donc, je vous gêne à ce point ? Je vais vous laisser discuter, mon fils ça m'a fait plaisir de te revoir
-Plaisir partagé maman
Enfin, ma mère nous a laissé seuls, on s'affronta du regard et il fut le premier à dire quelque chose
-Tu es toujours aussi belle, par contre tu as maigri
-Qu'est-ce que tu en sais ? Cela fait des années qu'on ne s'est pas vu, en plus comment ne pas maigrir à cause des personne de ton genre, bref dit moi plutôt ce que tu fais là ; en plus tu oses te pointer sans m'aviser, tu te prends pour qui ?
-Pour ton futur mari.
-Pardon ?
-Tu m'as bien entendu maman, je...
-Ne m'appelle plus jamais comme ça.
-Soit, pourrais-tu te focaliser sur l'essentiel s'il te plait, merci, je suis venu parce que j'ai l'intention de demander ta main.
-Hahaha (rires), tu es bien culotté ma foi, tu te prends pour qui ? Tu romps notre relation sans raison pour revenir des années plus tard la bouche en cœur pour me dire que tu veux m'épouser, tu as cru que j'avais mis ma vie sur pause ou quoi ?
-Je n'ai pas rompu sans raisons, je vais aujourd'hui te dire le pourquoi du comment.
-Je ne veux surtout pas d'explications, garde tes raisons, j'en ai absolument rien à faire
-Je vais quand même te le dire, mon ami Junior m'a dit que vous discutiez beaucoup et qu'au fil du temps vous avez commencé à sortir ensemble, que tu lui aurais dit de garder votre relation secrète jusqu'à ce que tu puisses régulariser notre situation.
-Oui je vois le genre, lui l'ami fidèle, il t'en a parlé et toi comme un imbécile tu y as cru.
-Je ne te permets pas.
-Je me fiche totalement de ce que tu me permets ou pas.
-J'étais jaloux bon sang, j'étais séparé de toi par des milliers de kilomètres, donc je me suis dit que tu pouvais faire tout et n'importe quoi.
- Pour qui me prends-tu au fait ? T'ai-je une fois montré que je faisais tout et n'importe quoi ? Quant à Junior, pour ta gouverne, c'est lui qui m'a dragué et d'ailleurs il insiste toujours, mais ça n'a plus d'importance, on est plus ensemble donc je n'ai aucune explication à te donner, aucun compte à te rendre, j'ai refait ma vie et je suppose que toi aussi, maintenant aurais tu l'amabilité de partir, je dois réviser mes cours.
-Non je ne partirai pas, tout cela a de l'importance pour moi parce que je t'aime toujours et je veux faire de toi ma femme, s'il te plait (en me prenant les mains). Donne-moi une seconde chance et accepte ma demande.
-Je suis désolée mais non, j'ai déjà quelqu'un dans ma vie et il me rend heureuse.
-Je ne te crois pas, (me saisissant le bras à m'en faire mal), ose me regarder dans les yeux et dis-moi que tu ne m'aime plus.
J'ai levé la tête jusqu'à ce que nos yeux se croisent et je lui ai dit
-Lâche moi, tu as perdu le droit d'être jaloux le jour où tu as rompu, Gaytan Fall, le temps où jetais raide dingue de toi est révolu, maintenant je suis en couple avec un homme merveilleux qui m'aime et m'apprécie à ma juste valeur, un homme qui me laisse le bénéfice du doute et surtout qui a confiance en moi.
Je l'ai vu tiquer et son visage se décomposer, j'avais pitié de lui mais il fallait qu'il sache qu'il n'a plus d'emprise sur moi, qu'il ne représente plus rien à mes yeux, que je ne suis plus amoureuse de lui.
Je sais que je n'aurai pas du mentir sur ma prétendue vie de couple mais je pense que c'était la meilleur chose à faire.
-Je vois que tu m'as vite oublié.
-A qui la faute ? Tu voulais peut être que je me morfonde toute ma vie, et ben non LIFE GOES ON (la vie continue).
-J'aurai aimé voir ne serait-ce qu'une once d'amour dans ton regard mais je n'y vois que de l'indifférence et cela me fait mal.
-Je suis désolée très cher mais c'est comme ça.
-Laisse-moi te montrer que tu m'aimes encore et qu'on peut être heureux.
-N'insiste pas, notre histoire appartient au passé.
-Je vois, mais sache que je n'abandonnerai pas, je lutterai pour nous, pour toi, pourrait on garder le contact au moins ?
-Je n'en vois pas l'utilité, il vaut mieux que chacun fasse sa vie de son coté, j'espère que tu trouveras la femme de ta vie, et que tu seras très heureux, moi je compte l'être, maintenant, il est temps que tu t'en ailles.
-Ok, comme tu veux mais je ne lâcherai pas prise, prend soin de toi.
Il s'est avancé tout près de moi, il était si près de moi que je pouvais sentir son souffle me caresser le visage.
-Qu'est ce qui nous est arrivé maman, on était si bien.
- Pose-toi la question à toi-même, eloi...
Je n'ai même pas pu terminer ma phrase que sa bouche s'écrasa contre la mienne, d'un mouvement rapide je me suis dégagée de son emprise et la paume de ma main a pris contact avec sa joue, eh oui j'ai osé gifler Gaytan.
-ne t'avise plus jamais de t'approcher de moi, encore moins de m'embrasser est ce clair ? Tu me dégouttes.
-Tu as osé me gifler ? Crois-moi quand je te dis que tu vas me le payer très cher.
-Qu'est-ce que tu vas me faire, ah oui je suppose que tu vas me battre dans ma propre maison ?
-Non, rassure toi, je ne vais rien te faire aujourd'hui, ce que je prévois de te faire est bien pire que tout ce que tu peux imaginer.
-Je t'attendrai de pied ferme, maintenant hors de chez moi et que ça saute.
-J'y vais mais je t'aurai prévenu, attend toi au pire, je serai comme ton ombre.
Il s'en est allé me laissant toute tremblante et désemparée, j'ai perçu du sérieux dans ses menaces, non je me fais sûrement des films, il est juste en colère et veut m'intimider, en tout cas, il ne me fait pas peur.
Voilà un chapitre de ma vie qui vient de se fermer, maintenant, il faut que je m'occupe de mon avenir, de ma vie.
A nous deux Pape Birame Faye.
Hello enfin voilà votre suite, le destin s'est acharné pour que je ne la poste pas, entre la petite qui ne me laisse aucun répit et un invité qui avait supprimé la partie je ne savais plus où donner la tête.
On dirait bien que c'est le retour des ex?
Wa yen Gaytan mi qu'est ce qui lui prend?
Que pensez vous du mariage de Souadou?
J'attends vos avis et commentaires.
Des bisous en pagaille.
Je vous aime.
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