Chapitre 12
SOUADOU MBODJ
Je me suis réveillée avec une boule à la gorge; j’ai essayé de manger
mais je n’y arrivais pas. Mon estomac était noué, j’avais l’impression
que j’allais m’évanouir d’une minute à l’autre.
J’ai comme un mauvais pressentiment; je ressens une peur viscérale.
Il faut que je parle à Mounass mais je ne sais pas par où commencer.
Qu’est ce qui m’a pris de me taire pendant tout ce temps? Maintenant
je vais en payer les pots cassés, j’ai cru que ce jour n’arriverai
jamais, mais le passé nous rattrape toujours diton.
Qu’est-ce que je vais devenir sans lui? Qu’est ce qui m’q pris d’aller
parler à l’autre là ? Maintenant j’ai tout gâché.
Je suis vraiment perdue et j’ai vraiment peur de ce qui va suivre car
je sais que rien de bien ne découlera de cette histoire.
C’est dans cet état de fébrilité que j’ai passé ma journée, j’étais
incapable de me concentrer sur quoi que ça soit, c’est vraiment une
torture pour moi en plus il faut que je contacte Mounass, sinon je
vais devenir folle. C’est avec les mains tremblantes que j’ai
composé. Elle décrocha à la première sonnerie.
-Allo sama woudjou ça va?
-Allo Mounass.
-Souadou c’est toi ?
-Oui c’est moi.
-Mais je ne t’ai pas reconnu, tu as une drôle de voix là, tu as un
problème? Qu’est ce qui t’arrive ma belle?
Mes larmes se sont mises à couler abondamment, j’avais besoin
d’évacuer tout ce stress sinon je n’aurai pas la paix.
-Tu es là Souadou ?
-Oui je suis là, il faut que je te voix aujourd’hui, j’ai besoin de te
parler et c’est très urgent.
-Tu pleures là ? C’est si grave que cela ?
-C’est quelque chose que je ne peux pas te dire au téléphone, c’est
très grave Mounass alors s’il te plait, fait tout pour venir, je finis
à 18h, c’est pour cela que je ne pourrai pas venir
Je me suis remise à pleurer, pire je sanglotais et hoquetais,
heureusement que ma collègue est sortie sinon je ne saurai comment
expliquer mon état.
-Calme toi ma belle, d’abord arrête de pleurer, c’est d’accord, je
viendrai te voir à ma descente à 16h, t’inquiète pas, j’appellerai
Papy pour le prévenir.
-D’accord puce.
-Sache que quel que soit la gravité de la situation, on va réussir à
s’en sortir, tout va rentrer dans l’ordre inchallah, à tout à l’heure,
bisous.
-Merci, à tout à l’heure.
Si seulement Mounass savait ce qu’il se passe, elle ne serait pas si
confiante que ça. J’espère qu’elle ne se fâchera pas quand elle saura
qu’à elle aussi je lui ai menti.
Avec cette histoire, je vais en décevoir plus d’un et c’est ça qui me
fait le plus mal. Vivement qu’on soit 16h pour enfin en finir avec
toute cette histoire une bonne fois pour toute.
QUELQUES HEURES PLUS TARD
Il est presque 18h et Mounass n’est toujours pas là. J’espère qu’elle
ne s’est pas désistée à la dernière minute, il faut impérativement que
je lui parle avant qu’il ne soit trop tard.
Elle arrive à 18h tapantes, ouf c’était moins une.
-J’ai cru que tu ne viendrais plus.
-Tu connais Dakar avec ces interminables embouteillages, en plus avec
l’heure de la descente c’est infernal.
-J’imagine, on y va ? J’ai fini.
-On va chez toi ?
-Non surtout pas, ce que j’ai à te dire ne peux pas se dire chez moi,
allons plutôt à la place comme ce n’est pas loin d’ici.
-D’accord allons y.
On a marché pendant 15 bonnes minutes, toutes les deux, nous nous
étions emmurées dans notre silence, moi, pensant à comment aborder le
sujet et Mounass, à je ne sais quoi, mais c’était le cadet de mes
soucis en ce moment, j’étais très angoissée pour penser à déchiffrer
les pensées des autres.
Enfin, on est arrivée à destination, on a trouvé un endroit calme qui
faisait face à la mer et on s’est installée.
-Nous voilà enfin sur place, de quoi voulais-tu me parler ? Pourquoi
tant de mystère ?
-J’y viens, tu es bien curieuse.
-Ah, tu m’as fait peur ce matin à cause de tes pleurs donc c’est
légitime que je me pose des questions.
-Hum, tu te souviens que quand j’étais venue chez toi, tu m’avais
montré des photos des frères de Papy et que je t’avais dit que je
connaissais l’un d’entre eux ?
-Oui je m’en souviens, il y’a de cela un mois.
-Exactement, en fait lui et moi, on est sorti ensemble.
-Quoi ? Lui et toi ? Tu t’imagines ? Il est le frère de Birame.
-Oui pour ma défense, ce n’est que quand tu m’as montré les photos que
j’ai fait le rapprochement.
-Et tu as préféré garder ça pour toi ?
-Excuse-moi mais je ne savais pas quoi faire, j’étais déboussolée.
-Ok je vois, dans quelles circonstances l’as-tu rencontré et qu’est ce
qui s’est passé entre vous ?
-En fait, je pense qu’il était venu à l’école voir Papy et on s’est vu
là-bas, on a sympathisé, et par la suite j’ai reçu son invitation sur
Facebook, on a commencé à discuter et de fil en aiguille, on a
commencé à sortir ensemble. On s’est vu que deux fois, la première
fois, il était venu me récupérer à l’école et la deuxième fois, je
suis partie chez lui, on s’est embrassé rien de plus, voilà toute
l’histoire.
-Papy était au courant ?
-Non, il ne savait et ne sais rien du tout jusqu’à présent
-Tu en as parlé à Birame ?
-Non, je ne lui ai rien dit pour le moment, mais j’en ai parlé à Bamba.
-What ? Tu n’aurais jamais dû lui parler en premier, tu aurais d’abord
dû parler à Birame, qu’est-ce que tu as exactement dite à Bamba ?
-Je lui ai demandé si cela ne le dérangeait pas que je sorte avec une
personne de son entourage, il m’a répondu que non, mais il voulait
savoir de qui il s’agissait, je lui ai dit que c’était Birame, il m’a
dit que cela ne le dérangeait pas mais qu’il ne pourra pas regarder
son frère dans les yeux si jamais il m’épouse.
-Hum, si tu m’avais demandé mon avis, tu aurais parlé à Birame en
premier parce que connaissant Bamba comme je le connais, il va foutre
le bordel. Maintenant, appelle BIrame pour lui parler en premier parce
que si Bamba le fait avant toi, tu es foutue, j »espère seulement
qu’il n’est pas trop tard.
J’espère seulement que Bamba n’a pas encore parlé, comme il y’avait du
vent, Mounass m’a amené chez une de ses cousines qui habitait juste à
côté.
Une fois installée, j’ai lancé l’appel, mon cœur battait la chamade ;
mes mains tremblaient et je transpirais à grosses gouttes.
J’appréhendais l’issu de cette conversation.
-Allo.
-Allo Birame, ça va ?
-Ca va et toi ?
-Bien merci, en fait j’aimerai te parler, tu as le temps ?
-Oui vas-y.
-Je me suis rendu compte que je suis sortie avec ton frère Bamba, mais
je te jure qu’au début, je n’avais pas fait le rapprochement et en
plus notre relation n’a pas durée.
-Cela fait combien de temps que tu sais que Bamba est mon frère ?
-Depuis juste un mois, quand j’ai vu la photo de ce dernier chez Mounass.
-Papy et Mounass étaient au courant de cette relation ?
-Non, ils n’étaient pas au courant, je viens juste d’en parler à
Mounass et c’est elle qui m’a conseillée de t’en parler.
-Ok, je vois, on va en reparler plus tard, là, je suis en train de
repasser, à plus.
TIN….TIN….TIN….
Birame venait tout bonnement de me raccrocher au nez, je sais qu’il
est sous le choc mais il aurait quand même pu me laisser m’expliquer,
lui dire tout ce qu’il s’est passé entre son frère et moi.
Mes larmes ont recommencées à couler encore une fois. Je ne peux pas
me résoudre à l’idée de perdre Birame. Non. Ca je ne le pourrai tout
simplement pas.
C’est dans cet état que m’a trouvé Mounass, je lui ai rapporté ma
discussion avec BIrame, ça se voyait qu’elle était triste pour moi,
mais elle ne pouvait rien faire, c’était à moi de régler ce problème.
On s’est activée pour rentrer. Une fois à l’arrêt du bus, Mounass opta
pour un taxi parce que le bus était plein à craquer, quant à moi, ma
maison était juste à dix minutes de marche mais je ne voulais pas que
ma mère me voit dans cet état, j’avais aussi peur de me retrouver
seule et de pleurer à m’en rendre malade.
On a encore trainée à l’arrêt avant que Mounass ne prenne un taxi ;
elle avait un foyer à gérer, à mari à s’occuper et une fille à
dorloter, moi je n’avais rien, nada, que dalle, juste mes yeux pour
pleurer.
Quand je suis rentrée à la maison, j’ai rattrapé mes prières et je me
suis mise au lit. Je n’avais envie de rien, si ce n’était parler à
Birame pour lui expliquer les tenants et les aboutissants de toute
cette histoire.
Comme il est en ligne, j’en ai profité pour lui envoyer un message, je
vais défendre mon amour vaille que vaille et quoi qu’il m’en coute.
DEUX
HEURES PLUS TARD
Après une discussion houleuse, tout espoir m’avait déserté, j’ai perdu
Birame pour toujours et à jamais. Il m’a dit que jamais il ne pourrait
y avoir quelque chose entre lui et moi tout en sachant que je suis
sortie avec son frère. Ça me fait mal certes, mais le pire est que son
imbécile de frère a entaché ma réputation à tout jamais. Je veux bien
lâcher prise mais il faut que Birame sache que tout ce que lui a
raconté son frère n’est qu’un gros mensonge même si c’est la toute
dernière discussion que j’aurai avec lui.
MAIMOUNA
Quand Souadou m’a appelée, j’étais loin de m’imaginer qu’elle allait
me lâcher cette bombe. Non mais c’est hallucinant toute cette
histoire. Je me crois dans un mauvais rêve et que d’un moment à
l’autre je vais me réveiller. Quand je lui présentais les frères et
demi frères de Papy, j’étais loin de m’imaginer que cela créerait tant
de raffut. Souadou, la pauvre, elle a pleuré toutes les larmes de son
corps ; elle était inconsolable et moi je ne pouvais rien y faire.
Elle pouvait quand même m’en parler quand elle a su mais non, elle a
préféré tout garder pour elle, mais je ne lui en veux même pas, elle
avait peut-être ses raisons.
Que faire dans ce genre de situation ? J’avoue que même moi tout ceci
me dépasse et de loin.
Qui sait ce que Bamba a pu dire à Birame, c’est délicat comme situation.
J’ai laissé Souadou dans un sale état, mais je me devais de rentrer
pour m’occuper de ma petite famille, j’espère que ça ira pour elle, en
tout cas c’est tout le bien que je lui souhaite, mais connaissant
Birame comme je le connais, il en a fini avec toute cette histoire.
Je discute avec Ciré en ce moment mais le cœur n’y est pas, elle l’a
surement sentie parce qu’elle m’a demandé ce qui n’allait pas mais
j’ai esquivé sa question. Cela ne la regarde pas, il s’agit de la vie
privée de Souadou et je n’ai aucun droit de la divulguer à qui que ce
ne soit même pas à ma meilleure amie. Je ne voudrai pas qu’elle la
regarde d’une autre façon, elle l’a toujours respectée et je voudrai
que cela continue. Je reçois un message de Birame.
-Coucou belle-sœur, je discute avec Souadou
-Cool, j’espère qu’elle ira bien, ça ne me plait pas de la savoir comme ça.
-Ben ça ne risque pas trop d’aller mieux vu qu’elle me demande ce que
je pense. J’essaye de peser mes mots.
-Je suis tellement désolée, je sais que ce n’est pas facile pour toi
aussi, la pilule ne passe pas si facilement.
-Ca ne peut pas passer.
-Je comprends, que comptes-tu faire ?
-Les circonstances commandent la solution. Je ne compte rien faire
mais on est obligé de changer de direction.
-C’est chaud.
-Oui c’est dommage mais c’est la vie.
-Ça me rend triste en fait ; ça me prend de haut.
-Oui, je ne sais pas ce qu’elle attend de moi. Je ne jette pas la
pierre mais vu les circonstances, je ne suis pas libre dans ma
réaction. Je peux juste peser mes mots.
-Je ne sais vraiment pas quoi dire.
-T’inquiète, ça va aller, il y’a pire que ça dans la vie donc chacun
va gérer. Préserver les personnes est le plus important.
-Tu as raison, il n’y a que la vérité qui blesse.
-Ca va aller
-Tu crois ?
-Oui, il le faut, c’est une histoire de fou quand même lol.
-Inchallah, j’espère que la souffrance va s’atténuer, moi ça me
stresse. Quand je l’ai su, je me suis mise à trembler, on était face à
la mer.
-Relaxe, lol, carrément, tu as du halluciner.
-J’étais à dix mille lieux de me douter de ça sérieusement, quand elle
a vu la photo de Bamba, elle m’a juste dit qu’elle le connaissait rien
de plus, je me suis refusée à réfléchir à quoi que ce soit sur le
moment parce que pour moi c’était juste impossible.
-C’était quand ça ?
-Quoi ? Quand elle a vu la photo ?
-Oui, il y’a longtemps ?
-C’était début Mars, quand elle était venue à la maison pour m’aider
parce que j’avais des invitées.
-Elle est en train de m’expliquer ce qu’il s’est passé. Je sais que
parfois on oublie volontairement beaucoup de choses.
-Volontairement ou involontairement ?
-Volontairement.
-Je n’y comprends plus rien du tout.
-Lol ; parfois, les gens racontent soit disant les faits mais oublient
de te dire une grande partie de la vérité parce qu’ils ne veulent pas
que tu saches la vérité.
-Tu crois qu’elle ne te dit pas tout ?
-Je n’en sais rien, je laisse le doute subsister. D’expérience, c’est
mieux de ne pas avoir de certitude et souvent les femmes t’en disent
moins que ce qui s’est passé.
-Merci pour nous femmes (notez l’ironie).
-Je ne mets pas tout le monde dans un même sac mais je ne fais pas
trop confiance au récit.
-Oui tu as raison, il ne faut jurer de rien.
-C’est clair.
-C’est délicat.
-J’aime pas à avoir à entrer dans les détails. C’est de la vie privée.
C’est elle qui veut m’expliquer, mais avec ou sans explications ; ce
qui est fait est fait, ça ne changera rien du tout.
-Je ne sais même plus quoi dire.
-Toi à cours de réponse ? Ce n’est pas normal. Tu vas peut être
commencer à rire.
-Je suis dépassée, tu crois au destin toi ?
-Le destin c’est tout ce qui arrive, bon ou mauvais. Je ne comprends
pas Souadou, je lui demande pourquoi s’attacher à moi en sachant ce
qu’elle savait. Ca me dépasse.
-Moi aussi ça me dépasse, elle s’est attachée parce qu’elle t’aime.
-Bizarre tout ça.
-S’aurait été n’importe qui, ça aurait pu se régler.
-Elle me dit que les sentiments ne se contrôlent pas. J’hallucine.
- Il ne faut pas lui en vouloir aussi.
-Je lui ai dit qu’elle est très spéciale et c’est vrai.
-En quoi est-elle spéciale ?
-Me répondre que les sentiments ne se contrôlent pas. C’est surement
vrai mais parfois il vaut mieux les garder pour soi.
-Trop compliqué.
-Compliqué et incompréhensible, je crois qu’elle n’est peut-être pas
nette ta copine lol.
-Elle est nette, laisse ma copine tranquille.
-Avec tout ça, elle m’explique que les sentiments ne se contrôlent pas
et que c’est venu naturellement.
-Ça craint.
-Elle dit qu’il ne s’est pas passé grand-chose entre eux et que cela
n’a pas duré. Je lui ai demandé si elle sortirait avec quelqu’un qui
est déjà sorti avec sa sœur et elle a dit non. Je lui ai répondu que
c’est la réponse normale.
-J’espère seulement que vous resterez amis.
-On verra bien, moi je n’ai de problème avec personne.
-Tu ne vas quand même pas faire comme si elle n’avait jamais existée
dans ta vie.
-Je ne dirai pas ça mais je prends du recul.
-Je ne sais pas comment on en est arrivé là sérieusement.
-La rétention d’information ou l’oubli ou les deux.
-Papy est en train de discuter avec elle, et elle n’est pas bien.
-Personne n’est bien.
-Quand même je crois en Souadou parce que Bamba m’avait fait un coup
pareil. C’est ton frère mais il est comme un poison.
-Lol carrément, c’est ton beau-frère aussi, il t’avait fait quoi ?
-il avait une fille qui s’intéressait à Papy, du coup, elle est
devenue amie avec lui. Quand Papy partait en voyage, je passais
beaucoup de temps chez ma belle-mère, la mère de Bamba et je lui
disais ou était Papy. Derrière, je recevais toujours un message de la
fille me disant qu’elle était avec mon mari à tel endroit, J’ai cru
devenir folle mais quand J’ai compris que c’est Bamba qui était
derrière tout cela, j’ai arrêté de donner les informations et les
messages ont cessés aussitôt.
-Bamba aussi il faut qu’il arrête hein, c’est quoi son problème.
-Ce n’est pas tout, une semaine plus tard, je reçois un message de lui
me disant que mon mari était un coureur de jupons et qu’il avait
d’autres copines.
-Il a touché à la corde sensible, jalouse comme tu es, ça a dû être chaud.
-Cette fois ci, je n’ai pas fait d’histoire car je savais que leur but
c’était de me mettre en mal avec mon mari, j’ai dit ceci à ton frère
«Papy est un homme et il a droit à quatre femmes, donc s’il songe
prendre une deuxième épouse, il faut qu’il commence d’abord par la
fréquenter. Et je ne m’inquiète pas, il a beau avoir une ribambelle de
copines, chaque soir, c’est moi qui dort dans ses bras. Que ça soit la
première et la dernière fois que tu m’envoies ce genre de messages,
mêle toi de tes oignons et trouve toi une vie au lieu de pourrir celle
des autres ».
-Waouh tu y es allée fort quand même.
-Il le fallait. Depuis ce jour, on ne se dit que le stricte minimum,
c’est-à-dire bonjour, au revoir et merci. C’est ton frère mais c’est
un vrai manipulateur.
-Tu as raison, franchement je vois mal Souadou faire certaines choses.
Elle m’a l’air d’une fille bien et correcte.
-Rectification, c’est une fille bien et correcte.
-Certes, mais n’empêche, elle est sortie avec mon frère et il n’y a
plus de retour en arrière possible.
-C’est vrai aussi, bon il est l’heure d’aller au lit, bonne nuit cher
beau-frère, dort bien, bisous.
-Bonne nuit belle-sœur, bisous.
Ce Bamba n’est qu’un crétin, il aurait pu se limiter à raconter les
faits tels qu’ils se sont déroulés au lieu de rajoutés gratuitement
des mensonges, Souadou ne mérite pas cela, la seule erreur qu’elle a
commise c’est d’avoir caché la vérité mais que celui qui n’a jamais
péché lui jette la première pierre.
J’espère quelle s’en sortira la tête haute et plus forte que jamais.
Alhamdoulilah, j'ai pu enfin poster ce chapitre.
Bonne lecture.
Bonne nuit.
Excusez les fautes, tout et tout lol je suis k.o waalaay.
Bisous mes amours.♡♡♡♡
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