Un enfant est une bénédiction de dieu, ce petit être qui devrait ensoleiller nos journées,celui pour qui nous sacrifirons notre vie pour son bonheur, mais était-ce ce que ressentait vraiment Diarra. Elle était lié à cet enfant qu'elle le veuille ou non, elle même elle le savait mais pourtant elle s'efforçait pour ne point y croire. Cet enfant, si la situation était tout autre elle l'aurait certainement gardé, mais pourra t-elle vivre et avancer en voyant le fruit de son erreur tout les jours, cet enfant qui lui rappellerai sa naïveté ainsi que la colère qu'elle éprouvait envers sa propre personne pour avoir cédé à la tentation malgré les avertissements de sa mère et de sa soeur qui essayer tant bien que mal de la mettre en garde.
Et que dirait elle à ce petit être s'il venait un jour à lui poser des questions sur l'identité de son géniteur? Sera t-elle en mesure de supporter tout cela. Non elle ne pouvait pas se disait elle.
Après les actes vient le regret, oui les regrets la rongeait, elle regrettait tout ce qu'il s'était passé. Le fait d'être tombé amoureuse de cet homme et d'être sortit avec lui qui lui a arraché sa joie de vivre ainsi que sa plus grande fierté, cet homme qu'elle aimer tant au point de lui avoir donné ce qu'elle a toujours refusé aux autres hommes. Mais finalement cela en valait il la peine? Elle regretter d'avoir caché tout cela à sa soeur, sa confidente, sa meilleure amie, pourtant elles s'étaient faite la promesse de ne jamais rien se cacher, elle venait inconsciemment de rompre cette promesse. Et voilà ou tout cela la conduit tout cela pour l'amour. A force de vouloir trop s'approcher du soleil on finit par se brûler. Elle avait compris la leçon à ses dépends. Elle avait changé par amour...Elle avait poussé des ailes par amour....Elle mentait à sa soeur......sortait en cachette......tout cela par amour. L'amour est un sentiment bien beau mais il ne faut pas trop s'y aventurer au risque d'en être prisonnière. Et sa mère? Qu' allait elle bien pouvoir lui dire? Elle qui lui parle de mariage, depuis l'instant ou son regard c'est posé sur demba elle nourrissait secrètement en elle le sentiment qu'un jour il lui mettrait la bague au doigt et voilà qu'elle se retrouve seule maintenant. Quelle ironie!!!

Cet enfant représentait un vrai obstacle dans sa course au bonheur. Que devrait elle faire? Elle ne le voulait pas. Non elle ne voulait pas s'en débarrasser mais que faire. Quoi que l'on puisse dire elle reste une mère et aucune mère ne souhaite le malheur de son enfant. Mais quelques fois on arrive à un stade de notre vie ou on se retrouve prise au piège, les circonstances nous poussent à prendre des décisions que l'on aurait certainement pas prises s'il y'avait une issue de secours.
Si seulement elle ne l'avait pas connu....si seulement se disait elle... mais le coup était déjà partit reste maintenant à chercher comment réparer son erreur. Elle avait besoin de se confier, ce secret pesait bien trop lourd mais à qui devrait elle en parlait? Sa soeur...non elle ne peut tout de même pas sachant le caractère de celle-ci. Soudain elle pensa à ndeye fatou la seule qui était au courant de sa situation.

C'est sur cette pensée qu'elle alla chez son amie ndeye fatou espérant y trouver refuge ou qui sait peut être avait elle la solution à son problème? Elle ne pouvait s'empêcher de sourire et de garder espoir sur cette pensée après tout ce n'est peut être pas la fin elle peut se relever et remédier à tout ça . Elle se le disait comme pour se convaincre elle même de ne pas retourner dans les entrailles de la réalité qui essayer de la tenir prisonnière. Ce cauchemar dont elle ne verrait sûrement pas la fin. Que ne donnerait elle pas pour se réveiller comme toujours au près de sa soeur sachant qu'il ne s'agissait que d'un très mauvais cauchemar. Revoir la complicité qu'elle partageait avec sa soeur. Leur sourire lorsqu'elles faisait le ménage ou chacun se disputer avec l'autre pour savoir qui allait faire la vaisselle. Ou encore le soir lorsqu'elle regardait un film d'horreur, qu'elle eteignait la télé ayant bien trop peur, ces soirées entre soeur qui se terminaient toujours par une bataille de polochon ahhh Que de beaux souvenirs!!

- WA Diarra tu es où ca fait plus de 30 minutes que je te parle et tu es dans ta bulle. Dit ndeye fatou en agitant sa main devant le visage de Diarra qui ne semblait pas vouloir se réveiller.
Mais la réalité nous rattrape toujours.

- euh excuse j'étais perdu dans mes pensées.

- ca je l'ai vu maintenant dit moi ce qui t'amène, et ta grossesse tu t'en sors?

Comme si elle venait de la poignarder elle éclata en sanglot. Sa grossesse? Ou son erreur?

Paniqué ndeye fatou la prise dans ses bras pour essayer de la calmer en vain après quelques larmes versées pour faire sortir toute sa douleur elle se calma enfin.

- ndeye fatou je ne veux pas de cet enfant tu comprend, il ne m'apportera que des malheurs, les gens vont me pointer du doigt et je serais la rusée de tout mon village. Et ma mère, je...Elle aura tellement honte de moi. Je t'en prie aide moi à m'en débarrasser je ferais tout ce que tu voudras mais s'il te plaît débarrasse moi de cette chose.

- dit astakhfiroula ayy Diarra cet enfant c'est dieu qui te l'a donné pourquoi t'en débarrasser? Sais tu combien de femme sont stériles et rêvent de tenir un bébé dans leur bras? Et toi dieu t'offre cette possibilité de procréer et tu la rejette ?

- mais tu ne comprend pas que cette enfant ne me causera que des problèmes crie Diarra hors d'elle.

Voyant que son amie gardait toujours le silence en semblant réfléchir elle repris.

- très bien libre à toi de ne pas m'aider mais je me debarrasserais de cet enfant avec ou sans ton aide.
Elle prit son sac pour partir mais fut arrêté par la voix de son amie.

- très bien si c'est vraiment ce que tu veux, tu es mon amie et je vais t'aider je connais un gynécologue qui pourra te faire avorter je vais te mettre en rapport avec lui.
Mais que cela soit bien clair je n'irais nul part je ne veux aucunement y être impliqué.

- d'accord je me debrouillerais.

Soulagé Diarra quitta les lieux en pensant à ce qu'elle allait faire mais c'était pour la bonne cause se disait elle.
Elle a finalement pris rendez vous avec le gynécologue.

Elle était très anxieuse à l'idée d'avorter et redouter le fait qu'il puisse y avoir des complications. Une fois encore elle mentit à sa soeur pour sortir.

- tu vas ou Diarra?

- ah binetou tu es réveillé eh bien, j'ai un rendez vous avec un ami qui aimerais collaborer avec nous.

- ah et pourquoi tu ne m'as rien dit?

- je veux d'abord vérifier s'il est compétent après on en reparlera.

- d'accord ne tarde pas.

Elle s'en alla de la maison presqu'en courant elle s'en voulait de lui mentir de la sorte mais elle n'avait pas le choix. C'était mieux qu'elle n'en sache rien la vérité lui ferais bien trop souffrir.
Avez vous déjà mentir à un être qui vous était chère sous la contrainte? Savez vous ce qu'on ressent qu'en la honte s'empare de notre être nous faisant culpabiliser? Le fait de baisser le regard devant une personne se sentant trop coupable pour oser la regarder dans les yeux? Sentir que vous avez trahi inconsciemment la confiance de quelqu'un qui a vous à soutenu et ne le méritait point? Non seule les personnes ayant vécu pareilles situations pour comprendre ce que ressentait Diarra à cet instant. Elle se maudissait intérieurement de ce qu'elles avait fait et ce qu'elle était sur le point de faire. Croyez le ou non mais ce n'est point une partie de plaisir que de tuer une partie de soi, l'empêcher de voir le jour, des premiers cris, l'eduquer, la conseiller, veiller sur elle , être là durant ses premiers pas, entendre ce fameux "maman" qui ferait battre son coeur à se rompre et le gonfler d'amour. Le métier de maman est la plus belle chose au monde. Mais malheureusement tout le monde n'a pas cette chance.
Diarra chassa toutes ces idées de sa tête voulant éviter une quelconque possibilité qu'elle revienne sur sa décision qu'elle disait être "pour le bien de tout le monde ".
Une fois à l'hôpital elle trouva les lieux déserts mais ne s'en fit pas cas. Elle s'assit sur un des bancs en attendant son fameux gynécologue qu'elle n'a au passage jamais vu.

Elle aperçu soudainement un groupe d'homme devancé par un homme avec une blouse blanche qui semblait être son gynécologue. Elle prit peur en voyant ces hommes avec leur tenue, a première vu ils semblaient être des policiers. Elle commença à transpirer lorsque la gyneco la pointa du doigt en disant ceci:

- c'est elle !!!

Alors là elle ne comprenait plus rien. Les questions fusaient de partout dans sa tête. Que font ils là? Et pourquoi ils me regardent? Serait ce la police?
Elle ne finit par comprendre que lorsqu'on lui mit les menottes.

- mademoiselle seck vous êtes en état d'arrestation pour avortement illicite. Vous avez le droit de garder le silence. Tout ce que vous direz pourra être retenue contre vous.....
Que se passait il encore?

Suite à ces mots ses larmes deferlaient sur son visage tel des vagues mélangés à un tourbillon d'émotions qu'elle avait accumulé ces derniers mois décidemment le malheur la suivait
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Suite comme promis mercii à toi grâce à elle vous lisez cette suite

Je suis bien portant grâce à vos commentaires merci à vous aussi

La suite est déjà prête wallahi mais je le posterais si une fois le nombre de votes sera égale ou prêt aux nombres de vus à vos garde

Diarra?

Vos impressions

Momo-chro❤