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3

La maison du père d'Edouard était immense, un véritable château dans la capitale. La grille avait été ouverte pour laisser passer les invités, accompagnée de deux gardiens pour chaque côté. Ce fut de même pour la porte d'entrée vitrée, où les portiers vérifiaient la présence des noms des invités sur une interminable liste. A l'intérieur, tout était blanc cassé du sol au plafond et les grosses colonnes qui soutenaient la maison était de marbre rouge. Une véritable splendeur, qui valait une fortune.

On vint à Eleanor afin de la débarrasser de son trench beige et de le poser parmi un vertigineux nombre de cintres dans le vestibule, suivit d'une proposition de petits fours, que l'un des employés lui tendait sur un plateau. Elle s'était vêtue d'une robe blanche avec des franges argentées à partir de ses hanches, de longs gants blancs, plusieurs sautoir de perles et un diadème de la même couleur que ses franges, surmonté d'une plume blanche, pas trop grande.

En passant son regard sur la pièce, elle fut impressionné du monde fou qui fut convié à ce fameux gala de charité, que tous le monde savait hypocrite, de la part du père d'Edouard. Si tout le monde savait que le fils était vicieux, alors il fallait savoir que le père était le démon incarné. Toute l'élite parisienne était là, c'était le moment ou jamais, il fallait qu'elle fasse bonne figure.

- Eleanor ! Toujours une joie de te revoir !

- Moi de même Monique et je constate que vous êtes fort en beauté ce soir !

Monique Durand était la mère de Christianne, une magnifique femme au cheveux de jais, qu'elle avait coiffé en les attachant en chignon sur le côté avec une racine gondolante. Elle ne manquait jamais de montrer sa beauté toujours d'actualité lors de ce genre de soirée, frivole, comme sa fille et n'ayant jamais véritablement aimée son mari malheureusement. Son verre de champagne à la main, elle continua de parler à la jeune femme, comme elle l'avait toujours fait, chaleureuse et le sourire aux lèvres.

- Christie m'a dit que tu continuais le théâtre alors ! Je trouve ça vraiment merveilleux.

- Oui c'est vrai, j'y prends beaucoup de plaisir, j'ai besoin de divertissement, vous comprenez... - elle avait baissé les yeux, sous-entendant la récente mort du seul parent qu'il me restait - Mais au faite, où est monsieur Durand ?

- Ho ! Henri ne devrait pas tarder. Oh j'oubliais, Ed te cherche partout, tu devrais aller le voir. Mais ! Attention Mademoiselle Dubois ! - elle avait prit un air sévère pour donner son avertissement - Je sais comment tu es avec le fils Vasseur. Quand vous vous retrouvez tous les deux, ce n'est jamais bon signe - Elle bue une gorgée de sa coupe - J'aimerais que vous murissiez tous les deux, vous êtes adultes maintenant.

- Je vous remercie de vôtre inlassable amabilité Monique.

Eleanor la laissa sur ces mots pour s'aventurer dans la foule de la réception, un gratin de personnalités de renom : hommes d'affaires, juges, avocats, créateurs...ect. Enfin, elle tomba sur un visage familier, Georges, le mari de Christianne.

- Ha Eleanor tu n'aurais pas vue Christie, je la cherche partout ! C'est infernal tout ce monde !

- Heu... non. Désolé.

Il y eut un silence, il devait avoir sentit qu'Eleanor savait où était passée sa femme, seulement elle ne voulut pas être la personne qui apprendrait au mari de sa meilleure amie, qu'elle était sûrement dans un lit, à l'étage, couchant avec le premier beau garçon venue. Sans oublier qu'il fallait, par conséquent lui avouer, qu'elle ne l'avait jamais aimé, bien qu'il eut toujours fait de considérables efforts, et que l'homme de ses rêves était Simon. Georges avait toujours été fou amoureux de Christianne, elle le savait, il lui montrait de l'affection, l'entretenait, la traitait comme il se devait. Mais ce fut exactement pour cela qu'elle l'épousa, elle savait qu'il ne laisserait pas tombé et elle préférait être l'infidèle plutôt que la victime d'infidélité.

- Ah Simon te voilà !

Il fut surprit de voir son amie si soulagée de son apparition, comme-ci elle n'attendait que lui. Elle le prit par le bras et marcha à ses côtés, s'éloignant le plus possible de Georges.

- Qu'il y a t-il ?

- Rien t'es super !

- Mais... Attends !

Elle était déjà repartie se fondre dans la foule, cherchant Edouard du regard, mais rien ne vint... Introuvable.

- Bonsoir à toutes et à tous ! Je suis fière de l'organisation de cet évènement, je dois dire que je ne m'en serais jamais sentit capable. Une chose m'a été bénéfique jusqu'à aujourd'hui, qui m'aide encore dans la vie de tous les jours et qui m'aide à tenir le coup, même avec la disparition de ma femme.

Eleanor savait que tout ce qu'André Vasseur pouvait dire, sortaient comme du venin de sa bouche. Pas un mot n'était sincère : fière de cet évènement, parce qu'il ne s'en sentait pas capable ? Effectivement si l'on partait du point de vue où André ne faisait rien sans intérêt, ce fut assez inattendue comme évènement. Seulement elle, elle connaissait bien trop Vasseur pour se laisser duper et laisser tomber sa bouche comme tous ces gens sans jugeote, qui pensaient qu'en suivant l'homme de pouvoir, ils en auraient. Elle, on ambition était de prendre tout ces biens, pas de devenir l'un de ces nombreux sbires. Et sa femme... elle avait disparue, il y a 2 ans, du jour au lendemain, elle n'avait plus donné aucune nouvelle, rien. Depuis cette période, Eleanor vit Edouard devenir beaucoup plus fermé aux autres.

- Je vous présente : Edouard Vasseur, fils et futur héritier de cette firme ! - elle fut statufiée quand accompagnée de ces paroles Ed entra en scène, tout sourire en costume crème et une cravate rose clair - Un travail de toute une vie, dont je serais encore plus fière s'il restait dans le cercle familial restreint. A Edouard !

Le publique leva légèrement sa coupe de champagne, montrant ainsi, un certain respect. Mais Eleanor se demandait seulement ce que faisait Ed aux côtés de son père ? C'était si ironique et hypocrite à la fois. Ed héritier ? Elle trouva ça ridicule, le père de Ed dénigrait trop son propre fils pour lui confier ce travail. Et même si ceci arrivait, pourquoi avoir accepté ? Elle sentait l'amertume dans sa propre bouche, de voir Ed sourire comme toutes ces cruches de bourgeoises devant un Vasseur.

Quand toute l'agitation s'estompa et que la foule s'éparpilla une nouvelle fois, elle aperçut Christie, la coiffure toute défaite mais qui essayait de la reconstituer en remettant ses mèches tombés en arrière. Eleanor alla la voir, déterminée, quand elle la vit, elle fit comme-ci rien n'était.

- Oui ? Léa ? Tu as quelqu...

- Vas t'en Christie !

- Quoi ? Mais qu'es ce qu'il te prend ? - me répondit-elle, sincèrement étonnée.

- Christianne Marie Denise Thomas Durand, je vous conseil de rentrer immédiatement chez vous. Avant que quelqu'un ne voit vôtre état. Et encore une fois, ton mari est gentil, tu gâche tout.

- Je ne l'aime pas !

- Alors pourquoi l'avoir épouser ?

Eleanor vit très bien son visage qui commençait à se dépiter, cherchant sa réponse car le poids de vivre avec un homme qu'elle n'aimait pas était plus lourd que l'envie de réaliser un rêve, qu'elle avait oublié depuis.

- C'est facile pour toi ! Ta famille s'en fichait que tu sois mariée ou non ! La mienne il le fallait. J'ai toujours voulue épouser Simon, je l'ai toujours aimé. Mais... j'ai appris ses fiançailles à lui. Alors voilà.

Elles étaient restées toutes les deux immobiles, regardant sans vraiment voire un point, en face d'elles. Eleanor ne savais pas à qui ou quoi Christie pensait, en tout cas elle, elle se disait que peut-être que si elle s'étais mariée, l'argent de son père ne serait pas complètement allé à son frère. Malheureusement pour elle, ses rapports avec lui, étaient quelques peu compliqués.

- M'accorderiez vous cette danse ? - demanda t-elle à Christie, cherchant la réconciliation lorsqu'elle revint à elle.

- Non... Je vais y aller, t'avais raison - elle se retourna vers la sortie, laissant la belle blonde en plan.

- Dans ce cas, vous êtes libre pour moi Dubois.

Elle se retourna pour voir l'image de cette voix si familière. Plusieurs mètres les séparaient. Elle hocha la tête comme acquiescement du service qu'il lui avait demandé, il s'avança délicatement puis l'attira à lui pour poser une de ses mains sur son dos tandis que l'autre enlaçait ses doigts.

- L'héritier de la firme ?

- Mon père veut juste faire bonne figure.

- Pourquoi ce gala ? Je ne comprends pas.

- Moi non plus... Bon ! il est vrai que je prends du plaisir à danser avec toi Léa mais je t'ai demandé quelque chose.

Comme-ci tout était naturelle, elle se retira de lui pour sortir de la piste de danse et aller au vestibule. Ed la suivit et il demanda au majordome de s'en aller de la petite pièce pour qu'ils aient une certaine intimité. Elle sortit alors le dossier de l'intérieur de mon manteau et expliqua la chose glauque qu'elle avait découverte la veille au soir.

- Mais je ne comprends pas... - lui avait il avoué.

- Je pense qu'il est possible que mon père n'ai pas eut cette homme pour client. Regarde ! je lui tendis les papiers. Il n'a pas de dossier, il est cent fois plus sage que nous.

- Ou ton père l'a blanchie.

- Pourquoi blanchir un mort ?

- Peut-être qu'il ne l'est pas.

- Ou ! Lambert est mort mais mon père, a aidé cet homme à se créer une nouvelle identité, en prenant celle d'un mort.

- C'est complètement ridicule ton père ne ferait jamais ce genre de chose - il s'était quasiment moqué d'elle.

Elle le regarda, méprisante, tant il pouvait faire preuve d'aversion. Il continuait de regarder le dossier, sans voir son mécontentement, alors elle partit.

- Regarde les dossiers aux noms de Charles Lambert autre que celui d'un procureur. Et je te rappelle que maintenant tu m'en dois une.

Elle claqua la porte sur ces mots, n'adressant pas un regard à cet homme odieux qu'était Edouard Vasseur. Elle lui avait rendue un service, à lui de lui en rendre un.

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