Chapitre 8 : Un refuge
Bonsoir ! Vous m'avez manqué ! Et j'ai enfin fini ce chapitre ! (plutôt court, il faut se l'avouer T^T)
MAIS ! Les deux prochains chapitres sont du point de vue de mon chéri Thanatos donc je vais les écrire super rapidement !!! ^^
Bonne lecture les cookies, et n'oubliez pas de donner vos avis ^^'
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- Oh, bonne question, je suppose que vous devez attendre que Thanatos reprenne des forces, pour retourner aux Enfers, suggéra Poséidon.
- Exactement, dit alors le dieu avec effort.
- Thanatos, est-ce que ça va ?
Il était... plus pâle que d'habitude, avait des cernes, et ses yeux étaient devenus orangés. Étrangement, son collier, dont le pendentif était un pentalpha, (aucun rapport avec Satan, ça représente la magie de l'esprit sur la matière) luisait de la même couleur orangée que ses yeux. Apparemment, il avait perdu plus de forces qu'il ne voulait le faire croire... je me doutait que ça avait quelque chose à voir avec ce que j'avais vu tout à l'heure, en sortant de ma chambre...
- Poséidon, dit-il, tu n'aurais pas un peu d'ambroisie en stock ?
- Je vais voir...
Il farfouilla dans ses tiroirs, plein à ras-bords de figurines toutes plus étranges les unes que les autres (j'appris plus tard qu'il s'agissait de miniaturisations de monstres des mers tels que des Umibôzu ou des Lyngbakr).
- Ah ! la voilà !
Poséidon sortit victorieusement d'un des tiroirs une bouteille en verre remplie d'un liquide ambré, légèrement luminescent. Il posa le récipient sur le bureau, retira le bouchon, puis remplit un verre de la mystérieuse boisson. Thanatos le pris et sirota longuement, et je remarquais qu'à chaque gorgée, son état s'améliorait, il n'avait presque plus l'air d'un cadavre ambulant.
Son collier avait brusquement arrêté de luire, et ses yeux avaient repris leur couleur bleue glace habituelle. Il n'avait plus besoin de s'appuyer sur moi (mon épaule est sauvée !). Poséidon le regarda longuement, avec un air légèrement inquiet.
- Alors, tu vas mieux, demanda-t-il.
- Oui, mieux que tout à l'heure en tout cas.
- Bien. Il va falloir que vous retourniez aux Enfers, si tu en as la force. Mon bureau peut nous protéger contre les monstres, mais nous n'allons pas rester éternellement ici ! Donc, est-ce que tu te sens capable de faire un voyage aux Enfers en emmenant deux personnes avec toi ?
- Trois.
- Comment ça, trois ?
- Tu viens avec nous, non ?
- A...Ah bon ?! Depuis quand ? Je dois m'occuper d'un lycée, moi !
- Oui, mais nous avons besoins de l'aide d'un autre dieu que moi pour protéger la flamme !
Les deux dieux se turent alors et se toisèrent du regard pendant plusieurs longues minutes. Une aura lumineuse émanait de leurs corps. Il ne se quittaient pas des yeux, et je devinais alors qu'ils se parlaient télépathiquement. Poséidon rompit le silence et soupira. Thanatos avait gagné.
- Bon, d'accord, mais ne compte pas sur moi pour être de bonne humeur...
- Aucun problème, tant que tu es là, ça me va, dit alors Thanatos avec un sourire.
Il... Il souriait ? Sans faire de sarcasme ? Qu'avait rajouté Poséidon dans l'ambroisie qu'il lui avait servie ? un philtre d'amour ?
- Non, c'est une légende, les philtres d'amour. Franchement, tu crois vraiment que les racines de l'herbe à chat auraient un effet sur les sentiments d'une personne ? Surtout que c'est de l'ambroisie, que je lui ai servi, pas de la valériane ! On ne parle pas de la même plante !
- Je... je n'ai rien dis, murmurais-je.
- Oh, je pense avoir oublié de t'informer des pouvoirs de notre ami ici présent, dit alors Thanatos. Je vais donc te les citer brièvement. Comme je te l'ai déjà dit, Poséidon est le dieu des océans, et des tremblements de terre. Ça signifie qu'il peut contrôler les tempêtes, les tsunamis, les tremblements de terre. Oh, et les glaciers, aussi, ajouta-t-il en regardant son ami avec un air de reproche
- Ne me relance pas sur ça, Thanatos ! Je t'ai déjà dit le fond de ma pensée sur cette histoire ! C'était m..
- Ton territoire... oui, je disais donc. Il est aussi télépathe.
- Ouiiii ! Et c'est super pratique en cas de mission discrète.
- Exactement. Mais du coup, si tu penses trop fort, il entend tes pensées. Et je pense que tu penses trop fort, ajouta-t-il dans un second sourire.
Thanatos avait beaucoup récupéré, depuis tout à l'heure. Il n'avait presque plus une trace de brûlures. Je repensais alors à ma maison, aux bakeneko. Pourquoi ces monstres voulaient-ils à ce point ce collier ? Qu'est-ce qu'il avait de si spécial ? Je posais la question aux dieux, qui en savaient sûrement plus que moi à ce sujet.
- Le collier ? comment t'expliquer... tous les dieux ont un pouvoir, et représentent quelque chose, n'est-ce pas ? Mais, quand un dieu naît, il ne maîtrise pas forcément tout de suite ses pouvoirs. Même en grandissant d'ailleurs, dit Poséidon.
- Oui, il nous arrive parfois de... perdre le contrôle, et souvent au mauvais moment. Donc, Héphaïstos... Tu connais Héphaïstos ?
- Tu me dis quoi si je te dis que non, demandais-je.
- Bon, soupira Thanatos. C'est le dieu des forges et du feu, fils de Héra. Donc Héphaïstos a eu l'idée de nous fabriquer un bijou qui nous aiderait à contenir notre pouvoir. On peut le porter ou non, mais il faut quand même le garder en sécurité, car sans bijou, plus de pouvoirs, et plus de pouvoirs signifie la fin de notre immortalité.
- Donc, chaque dieu porte un bijou, c'est ça ?
- Exactement. Pour ma part, j'ai ce pentagramme, me dit Thanatos en montrant son collier. Poséidon, lui, a un bracelet.
- D'accord, je comprends mieux. Mais pourquoi mon père m'a-t-il confié son coller ? Après tout je ne suis qu'une mortelle...
- Oui, mais n'oublie pas que tu es à moitié déesse, me rappela Poséidon.
- Pourquoi ne pas l'avoir confié à Thanatos ? C'est un dieu, il est immortel, il en sait plus que moi sur... tout ça, il saurait mieux que moi comment le protéger !
- Peut-être, mais ce n'est ni à moi ni à toi d'en décider, dit alors Thanatos. Même si on ne connait pas encore les raisons qui l'ont poussé à te confier le collier, il doit y avoir une explication à ce choix quelque peu étrange.
- Oui, tu as sûrement raison.
- D'accord ! c'est très bien tout ça, dit Poséidon, mais si je pars avec vous, il me faut désigner un remplaçant pour diriger ce lycée. Je reviens tout de suite, surtout ne sortez pas de cette pièce !
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