Chapitre 7 : Retrouvailles
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH JE SUIS SUPER EN RETARD DESOLEEEEEE
Mais, en fait je veux faire deux chapitres du point de vue de Nathan, deux du point de vue de Mynthia. Mais c'est super compliquée d'écrire du point de vue de Mynthia !!! (j'ai trop l'habitude d'être ironique, Nathan me va mieuuux ^^)
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Cela faisait seulement quelques minutes que j'étais dans ma chambre, fouillant fébrilement dans toute la pièce à la recherche du collier. J'étais absolument terrifiée, et j'entendais les pas réguliers de Chikao dans l'escalier, se rapprochant lentement...
Je ne sais pas pourquoi, mais je m'inquiétais beaucoup plus pour Nat...Thanatos, que je ne connaissais que depuis deux jours, que pour ma meilleure amie... Je ne sais pas, peut-être que comme je la connaissais mieux, j'avais plus confiance en elle ?
Je secouais la tête pour chasser mes pensées. Pour le moment, je ne devais songer qu'à retrouver le collier... mais où avais-je bien pu le mettre ! J'entendis les pas du bakeneko s'arrêter, puis il se mit à crier quelque chose à Thanatos. Ceci m'effraya au plus au point et je cherchais alors plus vite que jamais.
Je le trouvais enfin, dans sa boîte, caché sous mon lit... De l'autre côté de la porte, j'entendis un hurlement, puis plus rien. J'ouvrai la porte en tremblant, et craignant le pire. Je fus immédiatement rassurée en entendant la voix de Thanatos qui me demandait si j'allais bien. Je lui répondais d'un signe de tête affirmatif, tout en regardant ses mains avec inquiétude.
- Qu'est-il arrivé à tes mains ?
- Oh, euh, rien du tout, me dit-il en les cachant rapidement dans les poches de son jean.
Ses mains étaient devenues noires. Noires, comme le charbon. Comme un corbeau. Voyant que je les regardais, il les cacha précipitamment dans les poches de son jean.
- Bon, tu as le collier ?
- Oh, oui, bien sûr...
- Parfait. Allons retrouver Eli. J'espère qu'elle a réussi à éloigner les bakeneko...
- Et qu'elle a survécu, aussi ! C'est notre amie, quand même !
- Hmm, oui, tu as raison.
Nous nous dépêchâmes de retourner dans le jardin, devant ma maison, enfin ce qui restait du devant de ma maison. Tout était ravagé par les flammes. Tout, excepté... Eli. Les deux bakeneko avaient disparu. Comment avait-elle fait ?
- Tout va bien ? , nous demanda-t-elle
- C'est à toi qu'on devrait demander ça ! Où sont les monstres, demandais-je.
- Je... je les fait partir...
- Ah oui, et comment, la questionna Thanatos
- Je n'en sais rien moi ! Quand je les ai touchés ils se sont évaporés...
Il y avait quelque chose, dans son regard plutôt fuyant, qui indiquait qu'elle omettait de nous dire toute la vérité. Nathan se mit alors à rajuster son bonnet quelque peu brûlé, et regarda autour de lui.
- Qu'est-ce qu'il se passe, Nathan ... euh, Thanatos ?
- Je regarde un peu, un des yokai est peut-être encore ici, à nous espionner...
Il n'avait même pas dit ça que nous vîmes une silhouette paniquée arriver vers nous en courant. Thanatos se mit alors en position de combat, tandis que Eli s'avançait, la main sur son collier, une sorte de boule blanche légèrement luisante attachée à un fil noir d'encre. Quant à moi, n'ayant aucune expérience de combat, je restais courageusement en retrait. La personne se mit alors à parler -enfin, à crier- des mots en franspagnol (français et espagnol).
- Mis dioses, Thanatos ! Que s'est-il passé ! ¿Porque todo esta en fuego ?
- M..monsieur Néro ?? bégayais-je
- Si ! qu'y-a-t-il ?
- Qu'est-ce que tu fais là ? cria Thanatos
- Bah... On le voit de loin, l'incendie... et vos auras aussi...
- Si même toi, tu as réussi à détecter nos auras, toutes les créatures de Paris nous sont déjà en route depuis longtemps pour nous tuer..., souffla Thanatos.
- Mais, dit alors Eli, tu es un dieu, non ? tu ne peux pas nous téléporter ailleurs ?
- J'ai... utilisé presque toute ma force tout à l'heure, en éliminant Chikao...
- D'accord... on fait quoi, alors ? On marche ? Pour aller où ?
- J'ai peut-être une idée, dit alors Monsieur Néro.
- On t'écoute, marmonna Thanatos.
- Allons d'abord au lycée, je vous expliquerais tout une fois là-bas.
Nous étions alors partis, direction le lycée. Notre groupe devait faire peur à voir. Un emo qui ressemblais un peu trop à un mort, une otaku, un professeur geek, et une bohémienne dont les vêtements étaient brûlés par endroits.
- Mynthia, me chuchota Thanatos, j'aurais une question à te poser.
- Oui, vas-y.
- Ton amie, Eli. Tu la connais depuis combien de temps ?
- Euh... On s'est rencontrées au début du collège, donc en sixième, je crois. Pourquoi ?
- Et bien, tu ne trouves pas qu'il y a quelque chose de bizarre chez elle ?
- Comment ça, bizarre ?
- Je ne sais pas, son regard, sa façon d'éviter les conversations... Et j'ai l'impression qu'elle nous cache quelque chose...
- Bon, si tu as des soupçons à ce point, je peux aller lui demander !
- Je pense que l'on devrait attendre un peu, le temps qu'on soit en sécurité...
- Ok, pas de problème...
Une fois arrivés au lycée, monsieur Néro nous amena dans son bureau afin de mettre la situation au clair. La pièce n'avait pas l'apparence de bureau de principal. C'était un peu un mix entre un salon de geek et un bateau. Il y avait surtout des figurines pop et des posters sur le thème de « The Flash », mais on ne pouvait pas louper les coquillages qui parsemaient tous les meubles. Il flottait une légère odeur de marée dans la pièce, mais on pouvait également déceler les récentes effluves d'une pizza méditerranéenne, supplément ananas.
- Bon, tu vas nous dire ce que tu veux, s'écria Thanatos. On n'a pas toute la journée !
- Mais ne t'inquiètes donc pas, ce n'est pas ici que les monstres iraient, crois-moi, rigola alors le principal.
- Pourquoi ça, demandais-je ?
- Ah oui, c'est vrai, tu n'es pas au courant, dit alors Thanatos. Le proviseur de notre le lycée est le graaaaaand Poséidon, maître des océans, des tremblements de terre, et, par conséquent, mon... cousin au seizième degré du côté de la cousine de ma tante, je crois ?
- Oui, quelque chose comme ça...
Poséidon se figea quelques instants pour y réfléchir. Leur arbre généalogique devait être très compliqué...
- Donc, dis-je alors, Vous êtes aussi un dieu ?
- Exactement, m'assura-t-il avec un sourire.
- Ce qui veut dire que seule Eli est entièrement humaine dans cette pièce...
- Ahah, oui, c'est vrai, fit l'asiatique avec un rire nerveux.
Poséidon et Thanatos regardèrent longuement Eli, comme si quelque chose leur échappait, puis se murmurèrent quelque chose que ni moi ni mon amie avons pu entendre.
- Aloooors, commençais-je, on fait quoi, maintenant ?
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