Pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi je l'ai amenée aux Enfers ! Et sa meilleure amie avec, en plus ! Mais qu'est-ce qui m'a pris ?

- Qu-qu'est-ce qui s'est passé, se mit à gémir Mynthia.

- Euh... Je peux tout expliquer, dis-je en essayant d'avoir l'air rassurant.

- Nathan, me dit alors Eli, on est aux Enfers ?

Je la regardai alors droit dans les yeux. Comment sait-elle ça ? Je lui posais la question.

- J-Je... C'est parce qu'il fait chaud ici ! oulàlà qu'est-ce que j'ai chaud, s'écria-t-elle soudainement.

- Mouais...

- Euh, Nathan, t-tu peux nous expliquer, me dit alors la rousse.

Sa peau mate était brusquement devenue pâle comme la Mort.

- Je vous ai peut-être caché deux ou trois petites choses, avouais-je.

- Ah et quoi donc, firent les deux meilleures amies

- Premièrement, je ne m'appelle pas Nathan. Mon vrai nom est Thanatos, et je suis... La Mort. Le dieu de la mort.

- Tu te fous de nous ? s'écria Eli.

Mynthia était maintenant toute tremblante.

- Tu as dit « premièrement », fit-elle. Que nous cachais-tu d'autre ?

- Tu... Tu n'es pas ... comment dire... Tu n'es pas humaine... Enfin, pas entièrement...

- COMMENT CA ?

- Hé bien, ton père... est...

- Moi, l'interrompit une voix.

Nous fîmes volte-face et nous retrouvâmes nez-à-nez avec ...

- Mon roi, fis-je aussitôt en me prosternant.

- C'est qui celui-là, chuchota alors Mynthia à l'oreille de son amie.

- Celui-là, fit Hadès avec un ton sévère, c'est ton père.

Il y eu un grand silence qui semblait durer une éternité, silence dans lequel Mynthia lançait un regard surpris au roi des Enfers.

- C'est-c'est vous qui m'avez envoyé la lettre et...

- Le collier. Oui, c'est bien moi. D'ailleurs, où est le collier ? s'inquiéta alors son père

- Il est chez moi, pourquoi cette question ?

- Thanatos, il faut immédiatement aller chercher le collier. C'est impératif.

- Bien, mon roi.

- N'oublie pas d'y aller avec Mynthia et son amie, me rappela-t-il.

- J'y vais de ce pas.

Je pris les deux filles par la main, puis me fondit dans les ombres, direction la maison de Mynthia.

C'était une assez grande maison à la périphérie de Paris. L'entrée y était plutôt accueillante, et aménagée comme une serre tropicale. Un chat nous attendait. Un bobtail. Dites-moi que ce n'est pas vrai !

- Surtout, ne vous approchez pas de ce chat, soufflais-je aux deux amies.

- Mais pourquoi ? c'est mon chat ! répliqua Mynthia

- Ton... oh, ça explique tout. Il le savait depuis le début.

- Qui, son chat ? rigola l'asiatique

- Mynthia, dis-je en feignant d'ignorer Eli, est-ce que ce « chat » était avec toi quand tu as déballé le collier ?

Deux autres chats, deux bobtails, rejoignirent le premier.

- Euh, oui, il me semble. Pourquoi ?

- D'accord... Alors, ton chat n'en est pas vraiment un.

- Quoi ? qu'est-ce que tu veux dire ?

Une deuxième queue poussa sur chaque chat.

- Qu'est-ce qu'il se passe encore, marmonna Mynthia, tandis que ce fut au tour d'Eli de pâlir.

- Reculez, calmement, leur ordonnais-je.

Soudain, le premier chat, le plus grand, se transforma. Ses griffes se rétractèrent, les poils au niveau de sa tête s'allongeaient, tandis que ceux tout au long de son corps se métamorphosaient en vêtements. Un tee-shirt, un pantalon arraché. Un jeune garçon baraqué aux traits asiatiques se tenait devant nous.

- Chikao, cracha Eli. Qu'est-ce que tu fais ici ?

Eli n'avait pas le moins du monde l'air d'être étonnée de la transformation qui venait de se produire devant nos yeux, contrairement à Mynthia, qui tremblais de peur.

- Qu-Qu'est-ce qu'il v­-vient de se p-p-passer là ... O-Où est mon chat... Qu'est-ce qu'il fait là lui...

- Calme-toi, lui intimais-je, il ressent la peur. Tu viens d'assister à la transformation d'un bakeneko...

La pauvre n'eut pas le temps de répondre que Chikao l'interrompis en beuglant :

- THANATOS !

- Oui, c'est bien moi.

- Tu ne récupèreras plus jamais la flamme. Tu m'entends !

- Oui je t'entends je suis à cinq mètres de toi.

- L-la flamme, c'est le collier ? me questionna Mynthia

- Exactement, et il faut absolument qu'on le récupère... On doit trouver un moyen de passer.

- Il y a une autre entrée, de l'autre côté de la maison.

- Parfait. Il faut les distraire.

- Je m'en occupe, s'écria Eli

- Tu en est sûre ? Parce qu'une mortelle face à trois Bakeneko...

- Tu dois protéger mon amie.

- D'accord. Mais fait attention. Ils sont dangereux.

- Pas de problème, me dit-elle en souriant.

Quelque chose clochait, avec elle. Ses yeux argentés, peut-être ?

Bref. Je n'avais pas le temps de réfléchir. Il fallait agir vite. Je me précipitai vers l'autre entrée, accompagnée de Mynthia, qui avait l'air de retrouver tout son courage.

Les chats-fantômes se mirent à nous poursuivre, mais heureusement, Eli était là pour les distraire. Seulement, Chikao n'était pas de cet avis. Il ignora l'asiatique et se rua à notre poursuite.

- Mynthia, il faut courir plus vite !

- Je ne fais que ça !

- THANATOOOOS !

- Oh bon sang de bonsoir... Est-ce qu'on y est presque, au moins ?

- Oui, c'est juste l...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. La porte fut littéralement atomisée par...

- UNE BOULE DE FEU ! J'avais oublié que les bakeneko avaient cette capacité ...

- D'accord, mais comment fait-on pour entrer maintenant ? s'affola­-t-elle.

- ON FONCE !

Oui, je sais, c'est une idée complètement débile de foncer dans une porte enflammée. Mais on n'avait pas d'autres choix ! Et puis on a réussi à la traverser, cette porte !

Je suivais rapidement Mynthia qui courrait le plus rapidement possible vers sa chambre, et surtout, vers le collier !

Je m'arrêtai devant la porte de la chambre, pour surveiller si un de ces yokai ne viendrait pas nous importuner.

- Surtout, cherche vite !

- Oui !

J'entendais bien Mynthia fouiller frénétiquement sa chambre pour retrouver le collier, mais il y avait autre chose. Des pas. Lents et réguliers. Dans l'escalier. Chikao arrivait.

- Thanatooos ! J'arrive ! criait-il

- Oh mais laisse-nous, marmonnais-je

Je me préparais à l'éliminer. Il ne nous ralentira plus !

- Oh ! je suis là, fit-il avec un sourire sadique.

Je le voyais s'approcher, lentement. Je dois attendre le bon moment. Je l'ai déjà fait des milliards de fois...

........................................................................................................

Bon cette fois ce chapitre est de taille plutôt normale...

BONZOIR !!! Commene ça va ???

Désolée pour mon absence de publications sur ce livre, j'étais comme qui dirait en panne d'inspiration... MAIS MAINTENANT CA VA BEAUCOUP MIEUX HEIN !!!

Du coup j'espère que vous avez aimé ce chapitre, et que vous aimerez les autres qui arriveront prochainement !!! ^^ Bye les cookies !!