Chapitre 1 : Questions
...................................................................................................................
Saluuut !!! Voici la suite ( mais ça, je pense que vous vous en doutez) de mon histoire. Pour l'instant (02/07/19) je n'ai écrit que jusque là, mais comme c'est les vacances (OUAIIIIIIIIIIIIIIIS !!!) je pense que j'aurais le temps d'écrire la suite, si vous en voulez encore après ça... Bonne lecture !
.....................................................................................................................
Je pense qu'il s'agissait de la situation la plus bizarre de ma vie, et elle est longue, ma vie. Enfin, je crois. Je ne sais plus. Je pense avoir oublié quelques choses. Par exemple, ce que je faisais ici, ou pourquoi les gens me regardaient étrangement. Oh, une flaque d'eau. Et si je me regardais dedans, pour ce qui ne vas pas ? Oh oui, d'accord. Je comprends ce qui ne vas pas. C'est quoi cette tenue ? Je ne suis pas du tout habillé comme ces gens, là-bas. Ou ceux-là, en pantalon bleu et toge de couleur à manche courtes. Je comprends leur réaction, maintenant. Ils doivent se demander si je suis fou, avec ma toge noire, longue, jusqu'aux chevilles, et mes sandales. Je ressemble à... à quoi, d'ailleurs ? Oh, quelqu'un vient. OH ! il vient pour me parler !
- Ça va, mon garçon ?, demande le vieil homme.
- Euh, je ne sais pas. Où suis-je ?
- Eh bien, à Paris, la capitale !, s'étonne le vieil homme. Dis -moi, tu es perdu, mon petit ?
- Oui, je ne suis pas d'ici, et je ne sais plus pourquoi je suis là...
- Pauvre garçon. Tu veux que je t'amène vers l'école la plus proche ?
- Hm... oui, d'accord. Je...je crois que je devais aller dans une école ... et... il y a une fille...
- Hm-hm. Dis-moi, comment t'appelles-tu ?
C'est à ce moment là que je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas. Je ne sais plus comment je m'appelle ! il me semble qu'il y a Nat, dedans. Nat...Nath... Nathan ? Nathaniel ? Oui, c'est ça. Je m'appelle Nathan. Je pense. Mais, comment est-ce seulement possible que je ne me souvienne plus de mon nom ?
Je pense que le vieil homme voyait à quel point j'étais perdu. Il me donna une tape dans le dos et me dit que tout ira bien. Je me forçais à le croire. Tandis que je le suivais tranquillement, je me dis qu'observer le fonctionnement de cette cité me serais d'une grande utilité. Après tout, n'importe quoi pourrait me rendre la mémoire, non ? Tandis que je me perdais de nouveau dans mon esprit à la recherche de souvenirs profondément enfouis, le vieil homme s'adressa à moi.
- Dis-moi, Thana... euh, Nathan, tu t'appelles bien Nathan, c'est ça ? Oui, donc, Nathan, dis-moi, tu n'es pas du tout d'ici, pas vrai ?
- Je ne pense pas... Pourquoi pensez-vous cela ?
Je commençais à penser que ce vieil homme me connaît. Je ne lui avais pas dit comment je m'appelais. Et il devinait mon nom, comme ça ! D'ailleurs, il me semblait l'avoir déjà vu quelque part. Sa barbe blanche foisonnante me faisait penser à quelqu'un. Et ces yeux, d'un bleu électrique... Tiens ! Bleus, comme les miens ! Sauf que les miens sont bleus glace... Et puis, à quoi je pensait, de toute façon ? Il ne pouvait pas être de ma famille ! Nous n'avons pas la même couleur de cheveux ! Il a les cheveux blancs, tandis que les miens sont noirs comme ceux d'un corbeau.
-Eh bien, reprit le vieil homme, déjà, tes habits ressemblent aux toges des grecs de l'Antiquité. Et, chose étrange, ta toge est noire. Ce qui signifiait chez les grecs que soit tu es en deuil, soit tu es maudit.
Un frisson me parcourt tout le corps. Maudit ? Moi ?
- Comment savez-vous toutes ces choses-là ?
- Eh bien, vois-tu, me dit-il avec un grand sourire, je suis professeur d'histoire au lycée où je t'emmène. Et aussi, ajoute-t-il, je suis un passionné de mythologies.
- De mythologies ? Il y a plusieurs mythologies ? Hors de grecs et romains, je veux dire.
- Oui, bien sûr que oui, me dit-il avec le plus grand sérieux. Il y a les deux mythologies que tu viens de me citer, mais chaque civilisation possède ses propres croyances. On peut retrouver la mythologie nordique, la croyance égyptienne, les légendes des Indiens d'Amérique du Nord, celles des Mayas, Aztèques, Incas, mais aussi la mythologie des Japonais, qui est différente de celle des Chinois, ou des Hindous... Il y a tellement d'anciennes croyances différentes qu'il en devient difficile de toutes les nommer !
Ses yeux brillaient d'excitation au moment où il me parlait de sa grande passion. Cette fois, je n'avais pas l'impression qu'il me cachait quoique ce soit.
- Et, quelle mythologie est votre préférée ?
- Hmm... Je suis obligé de dire la mythologie grecque, bien entendu, car, sinon,...
Et il s'arrêta comme ça, en plein milieu de sa phrase. Il regarda furtivement autour de lui, d'un air inquiet, comme s'il avait dit quelque chose qu'il ne fallait surtout pas prononcer, ou que quelque chose lui avait intima de ne pas en dire plus. Il resta aux aguets pendant deux bonnes minutes, puis me dit d'une voix presque inaudible de se dépêcher, pour ne pas louper l'ouverture du lycée. Durant tout le trajet, qui dura une dizaine de minutes, j'ai pu compter que le vieux professeur avait sursauté quatre ou cinq fois. A cause d'un chat qui passait, d'un oiseau qui sifflait, ou même du bruit d'une feuille dans le vent.
En chemin, quelques bribes de souvenirs me revenaient. Je me rappelais maintenant que c'est un homme qui m'avait envoyé ici, mais je n'arrivais pas à me souvenir de son visage, ni de la raison précise pour laquelle il m'avait amené ici. Je me souvenait seulement que je devais voir une fille. Le problème, c'est que des filles, il y en a beaucoup. Je me décidais alors à laisser faire le destin, ou la chance, peu importe. Après tout, je ne savais rien de ce monde, alors autant me laisser porter par le courant. Ma tête me faisait mal. Devrai-je en parler au vieil homme ? D'ailleurs, je ne savais même pas son nom ! il fallait que je le lui demande.
- Excusez-moi, mais vous ne m'avez pas dit votre nom.
- Oh, mais tu as raison ! Quel empoté je suis ! Fostus Astrapí, pour vous servir, dit-il avec son grand sourire habituel.
- Votre nom vous va bien, je fais remarquer.
- Oui, tu as raison. L'électricité, c'est ma deuxième grande passion !, me confirma-t-il avec un clin d'œil. Ah, nous y voilà, le Lycée Maurice-Ravel !
J'ai dû passer beaucoup de temps à réfléchir sur la différence de taille entre ce lycée et certains bâtiments non loin de l'école, car le professeur me regarda avec une petite moue.
- Bon, c'est un peu petit par rapport aux immeubles, je te l'accorde, mais c'est un charmant petit édifice, tu ne trouves pas ?
- Oui, mais ça ne vaut pas grand-chose comparé au temple d'Artémis d'Ephèse...
Je pense que le professeur est aussi surpris que moi de m'avoir entendu dire ça...
- M-Mais, qu'est-ce que tu me dit ? Ce temple a été détruit il y a environ deux mille cinq cent ans !, me réponds alors Fostus.
Il se remet alors à regarder autour de lui avec son air bizarre... Mais pourquoi change-t-il aussi brusquement de comportement ?
- Hmm... Professeur ? Pourquoi avez-vous cet air lorsque vous me parlez ?
- Comment ? De quel air parles-tu ? Je ne vois pas de quoi tu parles...Je n'ai aucun air...Aller, entre, !,me dit-il avec une voix nerveuse.
Il me poussa doucement et je remarquais alors qu'il portait une chaîne avec un pendentif éclair. Mr.Astrapí m'amena dans le bureau du principal du collège. C'était un homme robuste, avec des cheveux gris et une barbe hipsters, et des lunettes à la Jamy Gourmaud. Il n'avait pas l'air sévère, avec son t-shirt DC sous sa veste, et ses baskets grunge, mais quand on le voyait, son charisme naturel imposait le respect. Lorsque je croisais son regard – des yeux d'un profond bleu océan -, un nouveau frisson me parcourut le corps. Je l'ai déjà rencontré. Il avait l'air d'avoir la même pensée que moi, car il m'observa avec anxiété et il jeta un regard accusateur au professeur Astrapí. Il lui demanda de nous laisser. Lorsque Le professeur fut parti, le principal soupira, puis me demanda :
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je...
- Et puis non, ne me dis rien, me coupa-t-il. Tu as sûrement une autre bonne raison, comme la dernière fois. Si tu viens encore au sujet du Titanic, sache que je n'ai toujours pas changé d'avis ! Ils n'iront pas à l'Elysée. C'est de leur faute si ils se sont pris MON iceberg, ils n'avaient pas à aller autant au sud !
- Ecoutez, je ne vois pas de quoi de vous parlez...
- Oh, enfin ! ça fait combien de temps qu'on se connaît ? Tu peux me tutoyer. Surtout toi...
- Je ne me souviens pas de vous.
- Quoi ?!
- En fait, je ne me souviens pas de grand-chose...
- Oh, par Rhéa ! Il t'a fait utiliser les pierres de saut... Je lui ai déjà dit qu'elles sont trop risquées à utiliser...
- Hmm... Excusez-moi, mais de qui parlez-vous ?
- Oui, c'est vrai, tu as dû oublier ça aussi... C'est difficile à expliquer. Et si je te rappelais tout ?
- Vous pourriez ?, demandais-je plein d'espoir.
Il m'adressa un sourire, qui ressemblait beaucoup à celui du professeur Astrapí, mais en plus sadique. Il s'avança vers moi, les mains tendues vers mon visage.
- Attendez !, fis-je avec un mouvement de recul.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Avant, je veux savoir votre nom.
- Oh, c'est tout ! Poséidon, pour te servir.
- D-d'accord...
- Allez, ven aquí, que je te guérisse.
Il s'avança de nouveau vers moi, et cette fois, je ne reculais pas. Il posa ses mains sur mes tempes, puis ferma les yeux. Je fis de même. Au début, il ne se passa rien. Je me dis qu'il était fou, jusqu'à ce que quelque chose se passe dans mon esprit. Celui-ci, qui était plutôt brouillé, devint alors aussi clair que le Soleil. Je me remémorais tous les moments de ma longue vie, de ma "naissance" à ma discussion avec le roi, qui datait seulement de quelques heures. Tout ce qui manquait dans ma mémoire était revenu. Ma mission, mon identité, et, (malheureusement) l'identité de l'homme que j'avais juste en face de moi.
- Pourquoi m'as-tu guéri ? Tu ne me devais rien !, lui dis-je en le repoussant.
Je suis d'accord avec vous, ma réaction n'était pas très polie, mais si vous saviez comment il m'avait traité par le passé, vous auriez fait comme moi, voire pire. Je suis un dieu clément, après tout !
- OH ! Et c'est comme ça que tu me remercies, fit-il avec un air faussement choqué.
- Ne fait pas l'innocent ! Qu'est-ce que tu as derrière la tête, cette fois ?, l'accusais-je.
- Pour qui me prends- tu ? Je ne suis pas comme ça, enfin !
- Passons... Je suppose que tu connais la vraie raison de ma venue, lui dis-je.
- Eh bien, en fait, je n'en sais absolument rien, m'avoua-t-il avec un air gêné.
- C'est ton frère qui m'envoie. Le roi, ajoutais-je.
- Attends, il se fait appeler le « roi » ?,gloussa-t-il. Que veut-il, cette fois ?
- Pour commencer, rétorquais-je, son statut de roi lui convient tout à fait. Ensuite, je suis envoyé ici en mission de surveillance.
- Pour combien de temps ?
- Autant de temps que nécessaire, lui répondis-je.
- Et, qui devras-tu surveiller ?
- L'héritière des Enfers, lui dis-je sèchement.
En réalité, je ne supportais pas que l'on doive l'appeler « l'Héritière », car, si elle n'existait pas, ce serait moi, l'Héritier ! Même si je ne suis pas de sa descendance directe, je suis la seule personne de sa famille (et elle est grande !) à ne pas avoir essayé de l'exiler, de le torturer, ou d'autres choses comme ça (C'est un réel exploit, Hadès peut parfois être terriblement insupportable!).
- Sa... Sa fille est ici, dans mon collège ?
- Ne fais pas comme si tu ne le savais pas, lui reprochais-je.
- Mais, je ne le savais vraiment pas... Mis dioses ! Comment ai-je fait, moi, pour ne pas ressentir l'aura d'une enfant d'Hadès !, dit-il avec un air faussement catastrophé.
- Oh, je ne sais pas, peut-être que Hadès a camouflé son aura pour qu'on ne la détecte pas ! ironisais-je.
- Ooooooh, c'est donc ça ! Hm, passons, veux-tu. Dis-moi, comment comptes-tu t'infiltrer dans mon collège ? En jouant les professeurs ?
- Presque, fis-je avec un sourire, je vais me faire passer pour un élève. Mais pour ça, je vais devoir te demander de m'aider.
- Deux fois dans la même journée ! Mais c'est qu'il en profite, celui-là !,fit-il en riant. C'est d'accord, chico, me dit-il, mais par contre je vais te demander une chose.
- Quoi donc ?
Le vieux dieu essayait de prendre un air sérieux, mais on voyait qu'il était sur le point d'éclater de rire.
- Le temps que tu resteras dans mon collège, si jamais tu piques une crise ou quoique ce soit de ce genre, ne tue personne, por favor !
........................................................................................................................
Re-salut ! alors euh :
N.D.A. : Astrapí signifie foudre en prononciation grecque (αστραπή quand c'est écrit), je n'étais pas sûre que tout le monde le sache, donc je me suis dit "il faudrait quand même que tu l'expliques !" Donc, voilà, c'est fait ! ^^
La suite est déjà en cours d'écriture, et j'essaye de la faire un peu plus mouvementée que le début, mais Clio, Thalia et Calliope refusent de m'aider pour l'instant(je devrais peut-être les attirer avec des muffins ^^)
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro