Mais ce ne fut pas que sa famille qui lui donna l envie de vivre plus longtemps que ce qu elle avait prévu. Ce fut un téléphone, une petite fille et un garçon. Le téléphone intervint très vite après sa décision de ne pas quitter ce monde avant que ce soit vraiment l heure de mourir. Et la petite fille, eh bien c est elle qui appela Alice . Elle lui manquait. La petite Marie n avait pas arrêter de pensée à la fille du parc et pour être sûr que celle ci soit encore en vie comme elle l'avait promis, elle l'appela. Grande fut la surprise de Alice quand elle comprit qui était à l autre bout du fil et lui demandait si elle vivait encore. Les larmes coulerent, comme la pluie. Elle sanglotait puis elle dit:
"Je vis."
Alors c est une autre voix qui résonna de l autre côté du combiné:
" Alors si tu vis, est ce que tu pourrais venir ici s il te plait?je crois que tu manques à Marie."
Puis la voix l aissa leur adresse.
Alice enfila chaussures et veste, l hiver approchait.
Quand elle sortit les feuilles mortes se froisserent encore plus qu elles ne l étaient déjà et le vent fit voler ses cheveux et son écharpe fut emporté. Elle couru pour la rattraper mais ne la trouva pas.
"Elle t appartiens?"
Alice se retourna pour voir un des plus beaux garçons qu elle n'avait vu.
Grand, musclé juste comme il le faut, des cheveux noir et des yeux d un bleu, un bleu tellement profond que l on avait peur de s y perdre.
Alice ne répondit pas tout de suite tellement elle fut envoûté par l apparition de ce prince. Alors il répéta sa question. Et cette fois Louise répondit.
"Oui"
Alors le bel inconnu lui tendu l écharpe et leurs doigts se toucherent pendant une fraction de secondes et Alice eu l'impression  d être foudroyée, parcourue par une charge électrique qui fit tambourine son coeur dans sa poitrine.
"Au fait je m appel Julien."
"A-alice."
Alors Julien s approcha et lui chuchota à l oreille
"A une autre fois si le destin le veut bien"
Et lui déposa un doux bisous sur la joue. Pis il parti d une démarche nonchalante.
Alice le suivit du regard jusqu'à ce qu il disparut. Et elle resta 5 bonnes minutes debout à fixer la direction ou Julien venait de disparaître. D une main elle tenait son écharpe et son autre main touchait sa joue comme pour se remémorer la sensation du bisous de son Roméo.