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La Fille Poussière

    Demain, je rentre chez moi, et tout reviendra à la normale. Plus d'opérations, plus de médicaments, plus d'hôpital. Après ces quatre longues années d'hospitalisation, moi, Margaux, 16 ans et des poussières peux enfin rentrer chez moi. Demain, dans 24 heures, je serai officiellement libre. Plus que quelques heures. 

    Dehors, les sirènes rugissent, des gens hurlent, certains pleurent. Je suis habituée à tout ça. C'est le chaos habituel que l'on retrouve à l'hôpital de Montpellier, dans le service des hospitalisations à longues durées.

    Demain, je n'aurai plus à le supporter. Demain, demain. Ne penser qu'à ce jour. Demain.

- Toc-Toc-Toc, fais quelqu'un à ma porte, me sortant de mes pensées.
- Oui entrez.
C'est une chose habituelle ici. Que ce soient les infirmiers où les autres malades, tout le monde connaît le code ; 3 tocs pour ma porte. 2 pour celle de Line, 1 grand coup pour celle de Jean, etc. 
- Salut Margaux, j'ai appris la nouvelle, c'est Line, ma meilleure amie, qui vient d'entrer. Tu pars demain...

    Nous nous connaissons depuis son arrivé à l'hôpital de Montpellier, il y a 2 ans. Depuis, nous sommes inséparables. C'est pourquoi, ses yeux sont brouillés par les larmes, et sa voix si clair et confidente d'habitude, est troublée par les sanglots.
- Désolé, je sais que je devrais être heureuse pour toi, c'est juste que te voir partir, alors que moi, je vais sûrement rester encore plusieurs années, voir pour toujours, ça me fait bizarre.
- Je sais Line, je sais.
Je la pris dans mes bras, essayant de la réconforter tant bien que mal.

    Rompant le silence gênant qui commence à s'installer, elle lance nonchalamment :
- Ce soir, apparemment, il y a une nouvelle fille qui vient. Et devine quoi ? Elle est dans ta chambre.
- Quoi ?! Mais pourquoi on ne me l'a pas dit plus tôt ?! 
- Ce n'est pas officiel, je l'ai juste entendu lorsque Mr. Pierre parlait au téléphone. 
- Ah... Ok, je vois. Tu peux m'aider à ranger ce bazar s'il te plaît.
Nous nous mettons toute les deux à genoux, et essayions tant bien que mal de ranger mon bazar. Une fois cette tache finie, Line s'en va, me laissant seule dans cette chambre avec qui j'ai vécu tant d'épreuves, et que je vais quitter.

    Certes, je n'ai pas toujours été seule ici, il y a eu Tim, pendant 1 an, puis il est parti. Après, Line est arrivée, mais nous avons fait le mur une nuit, donc elle a été transféré à côté. Et enfin il y a eu Fanny, pendant 6 mois. Puis elle est morte. Pourtant, je considère cette chambre comme la mienne. C'est celle où j'ai appris que j'étais malade, à 12 ans. Puis c'est là que j'ai rencontré mes amis. Et c'est là, que l'on m'a enfin annoncé la nouvelle ; demain, je serai libre. Enfin.

    Ce sont les trois coups familiers à ma porte qui interrompent mes souvenirs.
- Entrez. 
C'est Maya, une des infirmières qui entre, tenant de la main droite une petite fille des plus étranges. Ses yeux sont dorés, et ses cheveux gris, pourtant, son visage, lui est tout à fait normal.
- Salut Margaux, je te présente Byeol. Elle a 10 ans, et est atteinte d'une nouvelle maladie.
La petite, elle, murmure faiblement : "Je ne devrais pas être ici. Il faut que je parte. C'est trop dangereux."

    Pour la rassurer, je lui chuchote :
- Ne t'inquiète pas. Ici, tout le monde va bien s'occuper de toi, et tu seras rétablie en un rien de temps.
- Mais je ne suis pas malade. Le ton qu'elle emploie, et celui de l'évidence, comme si elle était bien plus âgée que moi.
- Euh... Désolée. Je ne comprends pas. Tu es dans un hôpital, service des hospitalisations à longues durées. 
- C'était une erreur tout ça. 
- Ne t'inquiète pas, je suis sûre que tu comprendrais mieux demain. Au début, ça fait toujours bizarre, mais après, on s'y fait. Allez, maintenant, couche toi et bonne nuit.
- Bonne nuit.

    La petite va s'allonger dans le lit d'à côté, et s'endort en un rien de temps. Moi, je scrute les étoiles, me répétant que c'est la dernière nuit que je passe ici. Nostalgie ou excitations ? Je ne sais pas. Un mélange des deux, j'imagine.

    Soudain, à ma droite, je vois de la lumière blanche émaner des mains de Byeol. Elle dort confortablement, ignorant la luminosité émanant d'elle, puis s'envole au-dessus de son lit, l'air de rien. Je l'entends murmurer dans son sommeil une langue incompréhensible. Ce n'est pas réel Margaux, dort. Ça ne peut pas être réel. Même si Byeol a l'air bizarre, elle n'est sûrement pas magique. La magie n'existe pas Margaux.

    Pensant halluciner à cause de la fatigue, je ferme les yeux, les paupières lourdes, et repense à demain. Un jour libre, enfin. 
Le matin, je me réveille avec une sensation nouvelle, celle d'être enfin libre. Je me remémore alors la nuit dernière, et tourne la tête vers la droite, où se trouve Byeol. Elle dort encore, paisible, et soudain, un éclair gris transperce la pièce, se dirigeant droit vers elle. Alors qu'il la touche, je ferme les yeux, de peur qu'elle ne meurt pas sous le choc. Pourtant, après que la lumière l'ait touché, elle l'enveloppa, comme pour la réconforter.

    La petite sourit ayant l'air satisfaite dans son sommeil. Moi, je n'y comprends rien. C'est de la sorcellerie. Cette petite est magique ?! Les pensées affluent dans ma tête ; des hypothèses, des possibilités, et toujours la même question ; QUE SE PASSE-T-IL ?! Je ne comprends rien. J'aperçois les paupières de Byeol bouger, puis s'ouvrir complètement. Son regard jaune est plus impressionnant que jamais. 

- Salut, bien dormi ? Lui demanda ai je, tentant de me calmer en vain.
- Qu'est-ce que je fais ici ? Je devrais être chez moi ! 
- Non, je te l'ai déjà expliqué Byeol, tu es à l'hôpital, tu es atteinte d'une malade étrange. Cette nuit, tu as volé... Je dis ça d'un ton naturel, comme si de rien n'était, pourtant à l'intérieur, je suis en ébullition.
- Tu m'as vu ?! Elle a l'air plus éffrayé que surprise.
- Oui. Explique-moi, je ne comprends plus rien. Tu voles ? Des éclairs viennent te voir dans ton sommeil ? Tu fais de la lumière ?
- Je ne peux rien te dire.
Je fais mine d'appuyer sur le bouton d'appel d'urgence.

- Non ! NON ! Attends, s'il-te-plaît. Je vais tout te dire. Mais promets moi une chose ; tu vas me croire et ne rien dire à personne.
- D'accord.
- Promais.
- Promis.

- Très bien, alors je me lance : je ne suis pas humaine. Je suis une fille poussière. C'est-à-dire que je ne suis faite que de poussière. Ma famille est morte dans un aspirateur, moi, j'ai réussi à me cacher. Seulement, après ça, les humains m'ont trouvée et m'ont emmené à l'hôpital, me croyant malade. Je ne suis pas malade, enfin avant je ne l'étais pas.

    Je me retient de crier à chacune de ces révélations. PAS HUMAINE ?! J'ai beaucoup de mal à la croire, pourtant dans sonrécit je se´s une telle sincérité. Je me décide qua´d même à lui dire :
- Wow, euh... Je ne sais pas quoi dire. Tu rigoles ?! Tu t'es trompé de section ma pauvre. Le psychiatrique, c'est au boulevard des Alpes. 
- Si tu ne me crois pas, alors demande toi ; comment ais, je pus voler ? 
- Je, très bien d'accord. Tu es magique. J'ai compris.
- Tu es la seule à savoir.
- Je comprends. Je suis désolée de m'être montré, aussi douteuse. Mais comprends-moi ; TU VOLES !

- Et ce n'est pas tout. En apparence, je n'est que 10 ans, mais nous, les êtres de la poussière vivons 10 fois plus longtemps que les humains.
- TU AS 100 ANS ?!
- Chuut, mais oui. Aujourd'hui, mes jours sont compté, je vais mourir.
- Quoi ?! Pourquoi ?!
- Eh bien, en m'amènant ici, les humains m'ont condamnés, je ne peux pas vivre plus d'une heure sans poussière. Cet endroit est si propre, dans moins de 10 jours je serais morte. Ça ne sert à rien d'essayer de partir, les effets et la propreté ont déjà commencés. Regarde moi ; Mes cheveux blondissent, mes yeux noircices et mes lèvres rougissent. Je prends des couleurs.
- Je suis désolée.

   Je lui fis un sourire compatissant, qu'elle me rendit. 3 tocs interrompirent notre conversation, et je lui dis, non sans perdre mon sourire.
- Bon, on dirait qu'il faut que j'y aille, je te promets de revenir tout les jours.
- Aurevoir Margaux. 
Je la prends dans mes bras, et essuye une petite larme qui menace de couleur. Car, bien que nous ne nous connaissons que depuis une nuit, nous nous sommes attaché l'une à l'autre. Elle m'a livré son plus grand et incroyable secret. 
- Aurevoir.

    Dehors, se trouvait Line, sans surprise, en larmes.
- Tu vas me manquer. Ne m'oublie pas s'il-te-plaît.
- Jamais.
Après ce petite moment touchant, je fis une chose que j'avais toujours rêvé faire depuis le début des 4 longues années que j'ais passé à l'hôpital ; franchir la porte de sortie. 

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