Chapitre 22
Après une heure de vol, Peter commençait à avoir mal aux bras à force de porter Elfy. Nous nous posions pour nous reposer, mangions quelque chose et buvions un verre d'eau chacun pour prendre des forces.
« - Ca va aller pour la suite ?, demandais-je à Peter.
- Oui je pense !
- Tu en es sûr ?
- Oui oui ne t'inquiète pas !, essayait-il de me rassurer. »
Après quelques minutes de réflexion, j'eus une idée pour que Peter ne fatigue plus. Il essaya de me demander de lui dire mais il n'avait pas eu le temps de finir sa phrase que je m'étais déjà un peu éloignée. Je me concentrais sur ce que je voulais faire apparaître devant moi, je tendis les bras, fermais les yeux pour voir l'image dans ma tête de ce que je voulais faire apparaître. Je sentis la magie bouillonner en moi, et le senti sortir de mes doigts. Je rouvris les yeux, j'avais réussis.
« -C'est un drap !, disait-il d'un air choqué.
- Oui pourquoi ?
- Un drap ?
- Bin oui, "un drap", l'imitais-je.
- Hé ! Je n'ai pas une voix comme ça !
- "Je n'ai pas une voix comme ça ", dis-je en essayant de le ré-imiter.
- Arrête ça ! Tu es pathétique !, rigolait-il.
- C'est toi qui es pathétique ! T'es fou toi de me dire ça ! Tu cherches bagarre ou quoi ?
- Non merci ça va aller !, dit-il en rigolant. Alors dit moi ce que tu comptes faire avec ce drap ?
- Je t'explique. On le prend chacun d'un côté et on met Elfy dessus, au moins on est à deux à le porter et on se fatiguera moins.
- Bonne idée ! Bravo fillette !
- Je ne suis pas une fillette !
- Si tu es une fillette !
- Non !
- Si !
- Non !
- Si !
- Bon c'est finit les amoureux, on doit reprendre la route, nous interrompit Amélie.
-On n'est pas amoureux ! , soufflions nous ensemble.
- Ouais, ouais c'est ce qu'on dit, c'est ce qu'on dit ! Aller on y va !, reprit-elle. »
On étala le drap à terre et dit à Elfy de s'assoir dessus. Peter prit le côté droit du drap et moi le côté gauche. Et on s'envola dans les airs, Peter me regarda et me dit que c'était plus facile comme ça.
Après 4h de vol sans pause, nous voyions le village des elfes au loin.
« - Notre village est enfin là !, triomphait Amélie.
- Oui Amélie, allons-nous poser !, lui dis-je. »
Nous nous posions en douceur pour ne pas faire mal à Elfy. Il n'y avait personne, c'était bizarre, c'était trop calme. Je levais la tête pour voir dans les arbres tous les elfes qui attendaient notre retour et quand ils virent que je les avais vus, ils volèrent tous vers nous comme des papillons, ils venaient nous remercier pour ce que nous avions fait pour l'arbre enchanté et criaient nos noms.
Arrivée devant les deux grands arbres avant le chemin blanc qui conduit au château, Amandine, ma mère arriva entre ces deux arbres accompagnée par Laurent. Elle accouru vers moi, pour me prendre dans ses bras.
« - Ma fille, ma petite fille, tu es saine et sauve ! Bravo pour l'arbre, tu as eu un grand courage !, me félicita-t-elle.
- Merci maman, nous allons tous bien ! Enfin, sans mes amis je n'y serais jamais arrivé !, disais-je reconnaissante. »
Elle enleva ses bras de mes épaules et se tourna vers mes amis et les remercia. Laurent nous remercia aussi d'ailleurs. Puis ma mère nous invita à rentrer pour discuter de notre aventure autour d'un bon café, ce que nous acceptions avec grande joie. On prit le chemin du château et nous installâmes au salon pendant que ma mère nous ramenait le café. On prit une tasse et je racontais tout à ma mère: les sorcières, la tour avec Peter, l'arbre enchanté, la forêt des ombres, la transformation de Peter et notre retour avec Elfy et le drap.
« - Bravo à vous tous, je vous félicite, vous êtes très courageux !, commença ma mère.
- Merci, répondons-nous tous ensemble.
- Bon je vais vous laissez je vais rentrer chez moi voir papa. Il doit être très inquiet.
- Oui bien-sûr ! Vas-y ma fille !
- Maman je peux te parler ?
- Oui ma puce vas-y !
- Et bien en privé, s'il te plait, dis-je toute gênée. »
Ma mère me prit et m'emmena dans une pièce à côté.
- Oui ?, attendait-elle inquiète.
- Je voudrais te demander quelque chose.
- Vas-y!
- Aurais-tu une chambre ?
- Oui pourquoi ?, demandait-elle.
- Pour héberger Peter, il n'a plus de famille, ses parents sont morts et sa sœur est partie, et comme il était à la tour, il n'a pas de maison, rien.
- Mais bien-sûr !, accepta ma mère soulagée qu'il n'y a rien de grave. »
On revint dans le salon, ma mère dit à Peter de la suivre et nous montions à l'étage, on s'arrêta devant une porte et ma mère lui présenta sa nouvelle chambre :
« - Voilà ta nouvelle chambre !
- Oh !c'est gentil mais je ne veux surtout pas déranger, disait-il tout gêné.
- Mais tu ne déranges pas, maintenant tu fais comme parti de la famille, lui disait ma mère.
- Et bien merci ! Dit-il tout embarrassé.
- Ce n'est rien ! Aller je vous laisse, je redescends voir Amélie et Elfy.
- Oui à toute à l'heure maman.
- Encore merci, c'est très généreux de votre part, me dit-il se tournant vers ma mère.
- De rien, c'est normal, répondit-elle. »
Elle descendit rejoindre les autres pendant que je l'invitais à ouvrir la porte pour découvrir la chambre. Il ouvrit la porte et découvrit une chambre neutre, murs blancs, lit avec une parure bleue, un bureau et une autre porte à notre gauche. Cette autre porte amenait sur une petite salle de bain, la douche était noire, le lavabo blanc, les meubles étaient bleus foncés et il y avait des WC.
« - Bon ça manque un peu de déco, lui fis-je remarquer. La salle de bain ça va mais la chambre c'est bof, bof !
- Oui ce n'est pas top mais la salle de bain est vraiment très belle.
- Bon je vais arranger ça !, le rassurais-je. »
Je le regardais de haut en bas pour mieux étudier son look et faire une chambre dans son style. J'avais une idée, j'imaginais sa nouvelle chambre dans ma tête et mît mes bras devant moi et transforma la chambre neutre en chambre de son style.
Le bureau en bois était devenu du bois noir, le lit en métal était devenu noir aussi, sa parure bleue était toujours bleue, les murs blancs étaient devenu gris clair et l'armoire que je n'avais pas remarqué était en bois noir comme le bureau. Un peu style gothique comme lui.
« - C'est magnifique merci Lexie !, s'écria-t-il. »
Il me fit un bisou sur la joue pour me remercier et je rougis.
« - Va falloir trouver un sort pour arrêter de rougir par contre, se moquait-il.
- Moque toi vas-y ! »
Il me prit dans ses bras et dit:
« - Mais non tu es mignonne quand tu rougis.
- Merci comme ça je vais encore plus rougir ! »
Et il rigola décidément il avait un rire magnifique, à faire tomber et faire craquer toutes les filles. Je lui dis au revoir et le laissais dans sa nouvelle chambre car je devais aller voir mon père.
« - Ha attend !, m'exclamais-je. »
Je fis un geste vers l'armoire, qui projeta des paillettes vers celle-ci.
« - Voilà tu pourras te changer ! »
Peter se dirigea vers l'armoire et l'ouvrit, un tas de vêtement était placé, bien rangé et bien plié.
Peter me remercia et je partis vers chez moi en faisant attention à ne pas me faire remarquer, avec mes ailes. Et j'arrivais à la maison sans que l'on me voit. Mon père à mon arrivée me sauta dans les bras et je lui racontais toutes mes aventures.
La nuit passa, je déjeunais, me préparais, c'est à dire jean slim bleu foncé, débardeur noir, gilet gris et noir et basket montante grise, et mon père m'appela et me dis que quelqu'un me demandait à la porte. Je descendis les escaliers et vit que Peter m'attendait sur le paillasson de mon entrée. Il était beau, magnifique même, il était habillé d'un jean un peu troué, un t-shirt à courte manche blanc qui laissait apparaître légèrement ses muscles, une veste en cuir noir, une chaîne autour du coup, et des baskets noirs. Je m'approchais de lui et lui fit un bisou sur la joue qu'il me rendit. Puis il me dit que ma mère me demandait. Je dis au revoir à mon père qui me fit un clin d'œil, je le regardais d'un air interrogateur et il me montra du regard Peter et je levais les yeux au ciel et sortis. Nous entrions dans la forêt et nous nous dirigions vers le château où ma mère m'attendait.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro