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L'étranger de l'Ouest

               Leeroy soupira et secoua sa tête de droite à gauche, désolé. La lueur bleue disparut peu à peu de ses mains qui étaient posées sur le côté gauche du cou d'Athkor. Ce dernier respirait difficilement, et échappait de profonds grondements lorsque la douleur s'intensifiait à intervalle régulier. Le dragon noir était grossièrement allongé sur le sol, sur le côté, alors que son aile droite était coincée sous son corps. Cela faisait trois heures qu'il avait chuté et qu'Aïkida avait disparu, mais il n'avait pas eu la force de bouger une écaille. Son imposant corps était traversé de violents frissons alors que sa gueule le brûlait atrocement, menaçant de s'enflammer à tout instant.

        Cela faisait également trois heures que Leeroy et Tarek se relayaient à son côté pour tenter d'apaiser son mal intérieur, en vain.

Il faut que je réessaye de le faire s'allonger sur le ventre, déclara Luaj à son dragonnier. Son aile droite est sérieusement blessée, et j'ai peur que si nous attendions plus longtemps, elle devienne inutilisable par la suite.

Ils avaient déjà essayé deux heures plus tôt de dégager Athkor, mais le moindre mouvement le faisait rugir à la mort tant la douleur lui était intolérable. Mais Leeroy savait que sa dragonne avait raison, il fallait le faire bouger s'il voulait revoler un jour.

        D'une voix grave, le jeune blond fit part de la décision de Luaj à Tarek en se tournant vers lui tandis que ce dernier faisait les cent pas.

— Il ne supportera pas la douleur, avertit-il.

— Nous n'avons pas le choix.

Le jeune brun hocha la tête, le visage fermé, et se recula, imité par Leeroy.

        Ils observèrent Luaj se rapprocher de son ami mal en point. La terre était retournée tout autour de son corps, témoin de la chute qu'il avait subie lors de l'enlèvement de sa protégée. La dragonne aux écailles bleu pastel se positionna derrière Athkor, sur sa droite, et posa doucement son museau contre son cou, tentant de lui apporter un peu de réconfort.

        Puis, elle se redressa lentement et étendit gracieusement ses ailes pour la maintenir en équilibre. Elle se releva alors sur ses pattes arrière, aidée par les battements de ses fines membranes, et posa ses pattes avant sur le flanc d'Athkor avant de pousser de toutes ses forces.

        Le dragon noir rugit si fort que Leeroy et Tarek se retinrent de se boucher les oreilles, et que Conrad frissonna de peur. Le petit garçon s'était réfugié derrière les deux combattants qui observaient difficilement la scène.

        Luaj peinait à faire pivoter le corps de son ami souffrant alors que celui-ci n'avait plus aucune force. La douleur irradiait la moindre de ses écailles, de ses muscles, de ses os. Sa gorge s'enflamma soudainement et un puissant jet de feu jaillit de ses naseaux et de sa gueule faiblement entrouverte, se dispersant en dizaines de flammèches entre les grandes dents aiguisées. La dragonne s'aidait de ses ailes pour se maintenir sur ses pattes arrière et pour assurer plus de forces à celles de devant, mais son ami pesait beaucoup plus lourd qu'elle.

        Tarek se mordait la pulpe au bout de ses doigts, les yeux fixés sur la scène qui se déroulait devant eux, concentré, alors que Leeroy encourageait Luaj mentalement. Les deux combattants se sentaient terriblement impuissants mais ne pouvaient rien faire hormis faire confiance à leur amie ailée. Conrad lui, avait les yeux écarquillés et maintenait ses deux mains devant sa bouche grande ouverte.

        Cette démonstration de puissance était aussi sublime que terrifiante.

        Finalement, après de longues minutes qui parurent interminables, la dragonne bleue réussit enfin à mettre Athkor sur le ventre. Ce dernier échappa un dernier râle rauque avant de sombrer dans l'inconscience, son aile droite repliée dans un angle peu rassurant.

        Leeroy se précipita alors vers Luaj qui s'allongea à son tour, épuisée de l'effort qu'elle avait dû fournir.

Tu es géniale, merci beaucoup ma belle.

Un doux grondement lui répondit alors qu'elle repliait ses ailes le long de son corps.

        Après s'être assurée qu'elle allait bien, le dragonnier se tourna vers celui dont l'état était le plus critique. Il fut cependant soulagé de constater que la membrane droite n'avait pas été déchirée, bien qu'irritée et griffée par les écailles contre lesquelles elle avait été appuyée. En revanche, son armature osseuse semblait fracturée.

        Imité par Conrad, Tarek observa alors son frère de combat poser ses mains guérisseuses sur l'aile droite d'Athkor alors qu'elles redevenaient bleues. Fermant les yeux, il se concentra pour faire appel à sa magie blanche, et non pas au poison. Bien que depuis les cinq derniers mois il avait eu l'occasion de s'entraîner à refouler les envies meurtrières de la magie noire qu'il possédait, il prêtait toujours attention à la garder à distance lorsqu'il utilisait ses pouvoirs.

        Il sentit le flux de magie arriver jusqu'à ses paumes qui s'échauffèrent légèrement, et imagina un liquide transparent sortir entre ses doigts pour pénétrer la chair et les os meurtris d'Athkor. Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir que cela fonctionnait, et redoubla de concentration pour replacer correctement le squelette du dragon avant de le souder sommairement. Il n'avait plus assez d'énergie pour le guérir entièrement, et doutait que Tarek en soit capable, ce dernier ne s'étant jamais réellement intéressé à la magie de guérison. Athkor devrait donc se contenter de ces premiers soins en attendant que le dragonnier se repose et recouvre son énergie.

        Leeroy rouvrit les yeux et constata que l'aile avait repris un angle correct. Il se releva ensuite, mais le monde se mit à tourner autour de lui, et il tangua dangereusement en arrière en reculant. Tarek se précipita à ses côtés, mais son frère de combat leva une main devant lui, lui signifiant qu'il gérait. Il attendit quelques instants que ses vertiges se dissipent en adressant tout de même un regard reconnaissant au le jeune brun, et se rapprocha de sa dragonne pour s'assoir doucement contre son flanc en soupirant.

        Tarek, lui, souffla bruyamment en passant ses mains dans ses cheveux longs détachés. Il se remit ensuite à faire les cent pas en grattant sa barbe qu'il n'avait pas eu le temps de tailler ce matin-là. En moins de vingt-quatre heures, les deux filles Ar-Feiniel avaient été kidnappées.

— Merde ! jura-t-il en donna un violent coup de pied dans une motte de terre qui se trouvait devant lui.

Conrad ne bougeait pas, les yeux rivés vers Athkor. Il s'approcha doucement, presque sur la pointe des pieds, de peur de le réveiller. Il n'avait jamais eu peur de cette immense créature, mais dorénavant, il savait que son comportement était totalement imprévisible. Mais il avait également besoin de se rassurer.

        Les reflets du soleil se reflétaient dans les mèches rousses du petit garçon alors qu'il s'avançait. Il s'arrêta finalement à côté du long coup du dragon, et posa une main timide sur les écailles noires, ressentant leurs bords tranchants. Conrad ferma les yeux en se concentrant sur sa paume de main et sur ce qu'il pouvait ressentir. Une vague de soulagement le submergea alors qu'un sourire s'étirait sur ses fines lèvres, dévoilant sa jeune dentition. Il sentait la respiration du dragon, ainsi que ses battements de cœur.

        Il se tourna ensuite fièrement vers les deux jeunes hommes et s'exclama :

— Si Athkor est vivant, alors Kida l'est aussi !

Tarek mordit son poing avec rage, se retenant de toutes ses forces pour ne pas prendre le petit par le col et l'envoyer valser contre un arbre.

        Un sourire triste apparut cependant sur le visage de Leeroy alors qu'une grande partie de ses forces l'avait quitté. Il fit un signe au garçon pour lui dire de s'approcher. Conrad s'exécuta, retrouvant son expression inquiète en voyant la pâleur du dragonnier.

— Tu vas vomir ? demanda-t-il innocemment.

Leeroy se mit à rire et le rassura d'un signe de tête négatif.

        Le garçon était à la fois jeune et vieux pour ses dix ans. Il avait parfois des réflexions qu'aurait un enfant de cinq ou six ans, mais faisait également preuve d'une certaine maturité pour son âge. L'enfance qu'il avait dû vivre l'avait forgé comme elle l'avait détruit.

        Le jeune blond soupira et lui annonça d'une voix grave :

— Aïkida a été enlevée, je pense que tu l'as compris. Tarek et moi, nous allons faire notre maximum pour la retrouver le plus vite possible, mais nous allons avoir besoin de toi. Les prochains jours vont certainement être durs, longs et fatigants, et je compte sur toi pour suivre le rythme. Chaque seconde qui passe est une seconde précieuse et dangereuse. Il va falloir que tu sois fort.

Conrad acquiesça vivement alors que ses grands yeux verts étaient plongés avec détermination dans ceux de Leeroy.

        Cependant, un rire amer retentit derrière lui et le fit se retourner. Ils fixèrent alors Tarek qui riait d'un air mauvais.

— « Chaque seconde est précieuse » hein ? Alors qu'est-ce que tu fais allongé ?! Ça fait au moins trois heures qu'Aïkida a disparu et on est toujours ici en train de se lamenter !

Leeroy se doutait d'une telle réaction de la part de son frère de combat et répliqua calmement :

— Tu sais très bien qu'on ne pouvait pas laisser Athkor comme ça.

— Ah parce que maintenant on peut peut-être ? Maintenant qu'il est sur le ventre, mais inconscient, on s'autorise à partir et à le laisser là ? On est coincés ici alors qu'Aïkida est en danger quelque part dans ce monde ou dans un autre !

Leeroy soupira alors que Tarek serrait les poings. Ils se sentaient terriblement impuissants. Ils n'avaient aucune idée de quoi faire.

On ne peut pas abandonner Athkor ici, encore moins dans cet état, déclara fermement Luaj.

Le jeune blond fixa son frère de combat qui ne cessait de tourner en rond, et lui proposa d'une voix fatiguée :

— On peut se reposer jusqu'à ce soir, le temps que je reprenne des forces et de voir si l'état d'Athkor s'améliore. Lorsque le soleil tombera nous prendrons une décision.

— Mais il n'est même pas midi ! explosa Tarek. Tout ce temps perdu, c'est du temps qui nous éloigne d'Aïkida !

Leeroy passa une main dans sa masse de cheveux blonds et répondit d'un ton ferme :

— Tu sais aussi bien que moi que celui qui a enlevé Kida n'était ni à pied ni à cheval. Ce n'est pas comme si un simple vol de dragon pouvait rattraper le ravisseur et la sauver. Il n'est plus dans les parages. Il ne l'a été que durant quelques secondes. J'ai besoin de reprendre des forces avant d'avoir l'esprit clair pour établir une stratégie, et Athkor a besoin de repos. Toi aussi tu as utilisé beaucoup de magie, tu devrais te reposer un peu. On n'est pas en état de partir, nous pourrions commettre une erreur qui, pour le coup, nous ferait perdre beaucoup plus de temps, et diminuerait nos chances de retrouver Aïkida. Attendons de récupérer des forces avant de se plonger corps et âme à sa recherche. Tu sais que j'ai raison.

Tarek jura une nouvelle fois en lançant brusquement son couteau contre l'écorce d'un arbre à une dizaine de mètres de lui. Il tourna un regard noir de haine vers son frère d'armes et déclara sombrement :

— Je te laisse jusqu'au milieu de l'après-midi. Pas plus.

Leeroy hocha la tête, reconnaissant, et s'allongea au sol. S'il voulait recouvrer ses forces au plus vite, il devait dormir.

        Conrad s'assit dans l'herbe à ses côtés, et s'appuya même contre les écailles bleues de Luaj, la tête en l'air, observant les quelques nuages qui tachaient le ciel. Tarek ravala sa haine et alla récupérer son couteau qu'il s'empressa de ranger dans son fourreau d'un geste rageur. Il s'allongea ensuite dans l'herbe, sur le dos, en se tenant les mains qu'il posa sur son front plissé.

        Grinçant des dents, il n'arriva pas à se calmer de la journée, tournant et virant. Il lui était impossible de rester en place alors qu'il était le seul éveillé. Il guettait le soleil avec impatience, observant son long chemin dans le ciel, bien trop lent à son goût, mais pourtant bien trop rapide.

        Ambre était entourée de ses amies, à la laverie derrière le château. Le soleil était haut dans le ciel et l'humeur était joyeuse. Les quatre autres femmes qui l'accompagnaient discutaient gaiement tout en frottant avec force les grands draps blancs qu'elles avaient pour mission de nettoyer. Elles étaient toutes devenues amies depuis de longs mois, et étaient heureuses d'avoir été choisies toutes ensembles pour s'occuper du linge cet après-midi-là. Elles étaient toutes assises sur de petits tabourets autour de l'immense fontaine qui découlait d'un ruisseau plus haut dans les Montagnes. Les bords de cette structure en pierre avaient été taillés de manière à faciliter le travail des femmes pour laver les vêtements et tout autres types de textiles.

        Les clapotis de l'eau et les frottements des brosses en poils de sanglier contre le tissu mouillé formaient un joyeux bruit de fond qui accompagnait les commérages de la journée. Chacune d'entre elles racontait leurs aventures avec certains combattants, certaines exprimaient leur gaieté et leur espièglerie tandis que d'autres déversaient des noms d'oiseaux à l'intentions de quelques hommes.

        Ambre écoutait ses amies en souriant, mais ses pensées étaient ailleurs. Elle pensait à son homme, Jayse, qui ne savait même pas qu'il allait bientôt être papa. Son ventre arrondi n'était plus un secret pour personne, hormis pour le principal intéressé. Elle priait tous les dieux pour qu'il aille bien.

        La jeune femme avait le teint halé et portait ses cheveux en une épaisse tresse courte dans sa nuque alors que ses mèches brunes de devant étaient retenues par un fin bandeau blanc. Ses yeux verts et songeurs étaient plongés sur ses mains immergées qui frottaient une épaisse tâche sur le tissu clair.

        Les cinq femmes étaient âgées entre vingt ans pour la plus jeune et trente-sept pour la plus âgée. La fontaine étant à l'ombre du château, elles n'avaient pas le soleil dans les yeux, et appréciaient la fine brise de printemps qui venait chatouiller leurs avant-bras découverts et mouillés. Si les températures n'étaient pas encore très chaudes, les femmes n'avaient pas froid en se battant ainsi avec le linge et en dépensant une majeure partie de leur énergie en palabrant avec de grands gestes, interrompant sans cesse leur travail de l'après-midi.

        La laverie était une des rares structures à l'arrière du château, accompagnée des écuries et d'un bâtiment sous lequel se trouvait tout un tas d'objets plus vieux les uns que les autres. Elles n'étaient donc jamais dérangées, car mêmes les cris des combattants qui se battaient dans la cour des armes non loin de là ne parvenaient pas jusqu'à elles. Le château étant au pied des Montagnes du Nord, il n'y avait plus que de la végétation derrière la fontaine, parmi laquelle une des portes de la Vallée était dissimulée à l'Ouest, celle qui s'ouvrait vers les royaumes innocents qui ignoraient l'existence de la magie.

        Ambre s'était souvent demandé comment les habitants les plus proches n'avaient-ils jamais pu entendre ne serait-ce qu'un rugissement de dragon. Elle soupçonna Nàmo d'y être pour quelque chose, car même si les Montagnes les isolaient complètement, l'écho était assez prononcé dans la Vallée, et sans intervention magique, elle doutait que personne n'ait jamais rien entendu.

        La porte Ouest était bien éloignée de la fontaine, pourtant, une agitation réussit à arracher les cinq femmes à leurs commérages. Elles tournèrent leur tête et aperçurent trois cavaliers sortir au galop des Montagnes alors que des soldats s'agitaient dans l'ouverture de la roche.

— Que se passe-t-il ? s'inquiéta la plus jeune d'entre-elles.

Mais personne ne lui répondit. Elles avaient toutes le regard rivé vers la grande porte de bois, tentant de percevoir quoi que ce soit qui puisse les éclairer sur la situation. Certaines se levèrent même et grimpèrent en équilibre sur le bord de pierre de la fontaine, en vain.

        Les trois cavaliers arrêtèrent leurs montures devant les grandes portes de château et sautèrent presque de leurs selles devant les airs étonnés des combattants qui passaient par là. Certains les questionnèrent, mais ils ne prirent pas la peine de leur répondre et coururent vers la Salle du Trône où ils supposaient que le Haut-Dragonnier se trouvait.

        Ce dernier était en effet en train de discuter avec deux autres hommes lorsque les gardes ouvrirent les portent aux trois cavaliers. Il n'eut cependant pas le temps de poser de question puisque le plus costaud annonça d'un ton sérieux :

— Un étranger de l'Ouest a trouvé la porte jusqu'à nous. Il refuse de parler à quiconque et veut vous voir.

Nàmo fronça les sourcils.

— Comment me connaît-il ?

Un deuxième cavalier compléta :

— Il n'a pas cité votre nom, mais ne veut s'adresser qu'au « patron ».

Le Haut-Dragonnier gratta sa barbe, visiblement irrité. Qui avait bien pu trouver l'entrée jusqu'à la Vallée ? Et pourquoi vouloir lui parler ?

        Il fit un signe aux deux hommes avec qui il avait été coupé dans sa conversation pour leur indiquer qu'ils pouvaient disposer, et demanda d'un ton autoritaire :

— Amenez-moi à lui.

Il lut de l'hésitation dans les yeux de ses soldats, mais confirma :

— Le tunnel est rempli de combattants, vous le savez. Je serai suffisamment protégé en cas de conflit.

        Quelques minutes plus tard, Nàmo descendit de cheval à l'intérieur du tunnel auquel menait la porte Ouest. Il n'avait nul besoin de lumière pour avancer dans l'obscurité, mais ses compagnons eux, récupérèrent une torche alors qu'ils s'avançaient vers leurs confrères qui gardaient l'étranger.

        Ce dernier était à genoux, les mains attachées dans le dos et une pointe d'épée sur la gorge. Visiblement âgé d'une cinquantaine d'année, l'homme était chauve, mais possédait cependant une barbe grise bien fournie sur ses joues tombantes. Il était impossible d'estimer sa taille puisqu'il était à genoux, mais Nàmo constata qu'il était plutôt costaud, avec des bras fermes mais un ventre gras. Ses yeux foncés ne reflétaient aucune animosité, et son visage semblait presque montrer un certain soulagement devant le Haut-Dragonnier qui s'approchait.

        Celui-ci garda une expression sévère sur le visage, et lui demanda sèchement :

— Qui êtes-vous ? Comment nous avez-vous trouvés ?

L'homme ne se démonta pas et répondit d'une vois assurée :

— Ça fait cinq mois que je cherche sans fin. Je savais que je parviendrais à trouver un passage. J'étais persuadé que les Combattants Secrets logeaient ici.

Nàmo se crispa et redemanda d'une voix plus froide en haussant le ton :

— Qui êtes-vous ?

L'homme planta un regard plein d'espoir dans les yeux grisés du Haut-Dragonnier.

— Je suis Galdor Ar-Tondyel, et je cherche ma nièce Aïkida Ar-Feiniel. 

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