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Enfants menacés

On ne le dira jamais assez : RESTEZ CHEZ VOUS BON SANG !
Bisous bonne lecture ;) ♥


         La foule avait crié de stupeur, mais dorénavant, un silence plat régnait dans la cour des armes. Un silence qui fut bientôt brisé par les éclats de rire de Leeroy et Tarek devant l'absurdité de la scène. Les deux frères d'armes se jetèrent aussitôt sur Aïkida qui ne fut pas assez rapide pour éviter l'assaut, et la tirèrent dans l'eau avec eux. Les trois amis se mirent à rire, trempés jusqu'aux os, tandis que la foule autour d'eux les applaudissait et criait leurs noms avec admiration.

        La Fille Gelée se tourna alors en direction de Suron, et fut rassurée de ne pas avoir rêver. Le sourire protecteur qu'il lui offrit n'eut qu'un seul sens à ses yeux. Tout irait bien maintenant.


        Toute trace de magie fut précautionneusement effacée de la cour des armes, excepté le sol devenu trempé par la magie d'Aïkida, et les spectateurs se dispersèrent, n'ayant plus rien à voir. La jeune femme se précipita alors vers son mentor qui lui ouvrit son bras gauche, ayant le droit appuyé sur une canne, mais elle s'arrêta néanmoins au dernier moment, se rappelant que Suron avait été grièvement blessé. La dernière chose qu'elle souhaitait était de lui faire mal.

        Sans un mot, le maître d'arme comprit le désarroi de la jeune femme qui mourrait d'envie de l'enlacer. Même si son élève était trempée jusqu'aux os, il lui offrit un sourire et l'invita :

— Allez viens là.

Le visage de la jeune femme s'illumina et elle eut soudain l'impression de redevenir une petite fille. Tout en faisant attention à ne pas trop s'appuyer contre lui, elle s'empressa alors de prendre Suron dans ses bras, soulagée qu'il soit là, avec elle. À ses côtés.

        Aussitôt, elle se sentit plus légère, rassurée. Et bien qu'elle ne l'ait jamais vraiment été, Aïkida se sentit moins seule à présent qu'il était là.

— Je me suis inquiété quand j'ai appris ta disparition. Mais je n'ai jamais douté que tu t'en sortirais.

La voix de Suron lui sembla plus vieille, et lorsqu'elle releva la tête et lui fit face, son expression, bien qu'apaisée, lui fit froid dans le dos. Il avait vieilli. Terriblement vieilli. Sa peau semblait plus terne, ses traits plus marqués, soulignés par de nouvelles cicatrices encore roses. Elle n'osait pas imaginer tout ce qu'il avait dû subir, bien qu'Othar lui ait tout raconté en détails.

        Mais elle non plus n'avait jamais douté qu'il puisse s'en sortir. Et lorsqu'elle le lui dit, ils se sourirent tous les deux.

— Kida ?

La jeune femme libéra finalement son mentor de son étreinte et se retourna vers Leeroy qui avançait vers elle. Tarek, lui, s'éloignait en se tenant les poignets, et elle constata qu'il n'avait plus aucune blessure.

— Laisse moi voir, proposa-t-il gentiment.

Elle adressa un regard à Suron qui hocha la tête et qui s'éclipsa à son tour.

        Pour leur combat, les dragonniers avaient opté pour des tuniques aux manches courtes et ne s'étaient autorisé aucune armure. Malgré cela, le sang avait très peu coulé. Le blond saisit délicatement l'avant-bras de son amie pour le lever à sa hauteur, et le fit pivoter lentement en parcourant la peau de ses yeux bleu perçants. Quelques égratignures de ce côté, rien qui ne vaille la peine d'utiliser la magie. Il inspecta l'autre bras et aperçut la profonde entaille que lui avait causée Tarek. Comme la coupure était nette et que la chair était brûlée, la plaie ressemblait presque à une cicatrice, bien rougeoyante cependant, et entourée de sang séché.

        D'un geste doux et professionnel, il posa sa paume dessus, étirant une grimace à Aïkida, et laissa la magie opérer. Comme d'habitude, la jeune femme ressentit de légers picotements et la désagréable impression que sa peau bougeait toute seule, ce qui, soit-dit en passant, était le cas. Elle fronça soudainement les sourcils et regarda son autre bras, celui où Leeroy n'avait rien vu de suspect, mais se souvint alors très clairement qu'il l'avait atteinte ici avec son épée imbibée de poison.

        Le dragonnier perçu le regard de son amie et lui expliqua avec un sourire :

— J'ai fait exprès de ne mettre que très peu de poison dans les fumées noires qui entouraient ma lame, de sorte que si je vous touchais, le venin mortel ne soit pas assez concentré pour se propager dans votre corps et risquer de vous tuer. Et pour la plaie, elle a disparu en même temps que le poison.

Il haussa les épaules.

— Je sais pas pourquoi.

Aïkida rit et le gratifia d'un sourire.

        Il avait bien changé depuis leur première rencontre. Comme tous. Mais elle remarqua que Leeroy paraissait plus confiant. Plus sûr de lui. Peut-être était-ce dû à la maîtrise de cette nouvelle magie noire ? Si elle se souvenait bien, les premiers temps avaient été chaotiques et il s'était déjà fait surprendre plusieurs fois. Mais au fil du temps, il avait gagné sa bataille, son pari. Et Aïkida constatait les répercussions sur l'attitude de son ami. Il semblait plus sage, plus réfléchis, mais également dangereusement plus puissant.

        Aujourd'hui plus que jamais, la jeune femme ne voudrait pas être ennemie des deux frères d'armes, et se réjouissait d'avoir des alliés de taille dans son camp. Parce que la guerre était loin d'être finie, au contraire. C'était un jeu d'observation, de stratégie. Il fallait deviner le prochain coup de l'adversaire, l'anticiper. C'était pour cette raison que tous les combattants de la Vallée se préparaient à une attaque. Même si Layvin avait sous-entendu qu'il avait liquidé tous ses hommes de mains, il valait mieux ne pas se fier à son discours. Les dragonniers se préparaient eux aussi, s'entraînaient à la magie et aux combats, mêlant leurs pouvoirs avec le physique comme ils l'avaient fait cet après-midi.

        Mais ils ne pouvaient pas rester à attendre. Ils devaient jouer leurs cartes les premiers. C'est ce qui était ressorti des différents conseils de guerre qui avaient eu lieu depuis leur retour au château. Et à l'heure actuelle, la seule carte qu'ils avaient en main, c'était Emelï.

        La petite sœur d'Aïkida, bien que désormais dans leurs rangs, géographiquement, n'était qu'un moyen de pression à leur désavantage. Tant qu'elle était sous l'emprise de la magie noire, cela signifiait qu'elle pouvait être sous l'emprise de Layvin. Et il fallait absolument éviter une catastrophe le jour où les combats débuteraient. Il ne fallait surtout pas qu'Emelï se retourne contre eux.

        Alors la carte qu'ils allaient abattre était simple : délivrer Emelï de son Mal.

        Oui, la théorie était simple, mais la pratique en revanche s'annonçait plus compliquée.


        Plus tard dans la soirée, alors que les membres du conseil s'étaient réunis de nouveau à présent que Suron était parmi eux, Hyjuke lui, arpentait les couloirs. Il s'était au préalable assuré que Jayse soit bel et bien en train de boire un coup avec ses amis avant de passer à l'action. Le plus difficile consistait à trouver la jeune femme, et il espérait qu'elle serait dans les appartements de la Fille Gelée.

        Les yeux rivés vers le sol, il rasait les murs, une ombre parmi les ombres, cherchant à ne pas se faire remarquer. Il savait que des soupçons s'élevaient à son propos, il devait rester prudent. Après quelques minutes, il se retrouva dans le couloir désert qui menait à la porte qu'il cherchait. Hyjuke n'avait pas trente-six solutions, et Ambre ne lui faisait pas peur.

        Il se concentra, vérifia que sa dague était bien accrochée à sa ceinture, puis leva le poing et frappa contre le panneau de bois. Silence. Le jeune homme attendit de longues secondes avant d'entendre du bruit de l'autre côté. Il inspira profondément et se prépara.

        Ambre, méfiante, entrouvrit la porte pour savoir qui toquait chez son amie Aïkida et écarquilla de grands yeux effrayés lorsqu'elle reconnut le combattant aux yeux bleu nuit. Celui-ci n'attendit pas d'autorisation et força le passage avant de plaquer son épaisse main contre la bouche de la femme de chambre qui n'eut pas le temps de crier. Hyjuke la saisit fermement à l'épaule de son autre main, et s'avança jusqu'à pouvoir refermer la porte derrière eux d'un coup de talon.

        Ni vu, ni connu.

        Sans aucune douceur, il entraîna Ambre avec lui jusqu'à la table et la fit s'assoir sur une chaise. La future maman avait beau se débattre de toutes ses forces, elle ne faisait pas le poids face aux épais bras musclés de son assaillant. Ses pupilles dilatées de terreur ne tardèrent pas à se recouvrir d'un fin voile humide alors que de larmes perlaient déjà au coin de ses yeux. Ceux de Hyjuke, en revanche, avaient gagné en intensité.

        La jeune femme s'immobilisa sous ce regard terrifiant. Il en profita alors pour sortir sa dague et vit la panique gagner la jeune femme qui tentait, malgré tout, de hurler à travers sa paume moite. Il rapprocha la lame de son ventre rond et elle se tut immédiatement.

— Je n'ai pas envie de faire de mal à ta fille, alors ne m'y oblige pas, menaça-t-il d'une voix d'un calme.

Glaçante.

        Ambre fut parcouru de frissons et des sueurs froides vinrent bientôt s'ajouter à la nausée qui la menaçait déjà depuis une demi-heure. Elle se mit à pleurer à chaudes larmes et supplia Hyjuke du regard.

        Ce dernier déplia un long morceau de tissu qu'il avait prit soin d'amener avec lui dans l'une de ses poches, et le déchira en deux morceaux. Durant ce court laps de temps, alors qu'il avait cessé d'appuyer contre sa bouche Ambre le supplia sans même essayer de s'enfuir. Elle savait que toute tentative serait vaine, et pouvait au contraire aggraver son cas.

— S'il vous plait ! S'il vous plait ! Je ferai tout ce que vous voulez... Tout, mais épargnez-moi au moins jusqu'à la naissance de mon bébé ! S'il vous plaît, je promets que je ne dirais rien, je ferai tout ce que...

Hyjuke se servit du premier morceau pour la bâillonner d'un geste brusque, la forçant à se taire et à mordre le tissu. Il se servit du deuxième pour lui lier les poignets dans le dos. Sans la quitter du regard, il se recula enfin jusqu'à la porte pour pousser le loquer et s'assurer une relative tranquillité d'esprit avant de prendre une autre chaise et de s'assoir en face de la future maman.

        Dans sa terreur, cette dernière crut apercevoir des éclairs dans les iris du jeune homme. En réalité, il n'en était rien. Hyjuke n'avait ni envie d'être là, ni envie de faire ça. Mais il n'avait pas le choix.

        Il soupira bruyamment et se mit à jouer avec sa dague. Elle aussi semblait lancer des éclairs.

— Ni toi ni moi ne voulons qu'un regrettable évènement ait lieu, n'est-ce pas ?

Ambre hocha la tête un peu trop vite et elle sentit son estomac se retourner. Ce n'était pas le moment de vomir. Avec son bâillon, elle risquerait de s'étouffer. Le flot de larme inondait déjà le tissu rêche qui lui irritait les joues. Elle pria silencieusement pour que le conseil se termine plus tôt que prévu et qu'Aïkida rentre vite.

— Je vais t'expliquer ce que tu as à faire. Tu verras ce n'est pas compliqué.

La jeune femme sentit ses poils se hérisser.

        D'une voix lasse, il continua :

— Je vais te regarder dans les yeux pendant quelques minutes, rien de méchant. Ensuite, je prendrai un peu de ton sang. Presque rien. Juste une petite coupure sur le bout du doigt. Et enfin, je t'emmènerai ailleurs dans le château pour la soirée. Dès demain matin tu pourras reprendre tes activités habituelles.

Hyjuke fit crisser la chaise sur le sol alors qu'il s'approchait d'elle, ayant toujours sa dague à la main.

— Si tu détourne les yeux, si tu ne me suis pas docilement dans les couloirs, si tu tente quoi que ce soit, je tue ta gamine. N'essaie même pas d'appeler au secours lorsqu'on sera dehors. Si quelqu'un te parle pendant le trajet, tu agis normalement. Tu vas te trouver une jolie excuse pour ne pas passer la nuit avec le père de ta petite, sinon il ne la connaîtra jamais. Et lorsque tout sera fini, tu reprendras ta petite vie tranquille, et tu m'oublieras. Tu ne diras à personne ce qu'il se sera passé cette nuit.

La terreur dans les yeux de sa victime lui serra l'estomac, mais il ne laissa rien transparaître.

— Suis-je clair ?

Ambre hocha la tête en pleurant de plus belle.

        Les yeux de Hyjuke prirent alors une teinte plus sombre. La jeune femme eut brusquement l'impression que ses iris avaient disparu pour laisser place aux profondeurs abyssales d'un océan noir et mouvant dans lequel se reflétaient les étoiles d'un ciel plus noir encore. Les pupilles du combattant se fondirent dans le décor et plongèrent dans les prunelles larmoyantes de sa proie.

        Celle-ci ressentit un profond malaise à l'instant même où le regard de son assaillant s'intensifia. Elle fut soudainement prise de vertige alors que des points colorés apparaissaient peu à peu dans son champ de vision. Une fièvre dangereuse s'empara de son corps qui fut rapidement couvert de sueur. Ambre entendit des cris, des voix qui hurlaient dans ses oreilles, qui lui ordonnaient de se battre, de résister, de fuir... Elle entendait la voix de Jayse, ou le cri d'un nourrisson qui se confondait avec ses gémissements étouffés par le bâillon. Elle ne savait plus. Mais elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle détourne le regard. Il fallait résister. Subir.

        La chaleur était insupportable. Les murs bougeaient. Elle allait vomir.

        Ses propres yeux lui parurent brusquement secs, irrités. Elle avait mal. Ça lui brûlait. Elle voulait fermer les paupières, oublier se cauchemar. Mais une crampe d'estomac la rappela à l'ordre et elle tint bon. Elle tremblait. Elle ne savait plus où était le haut, où était le bas. Elle était en chute libre.

        La femme de chambre eut juste le temps de sentir la lame effleurer la peau de son pouce avant de tomber de la chaise. Elle sombra dans l'inconscience avant même que son crâne ne cogne le sol.


À quelques mètres de là...

— Je pense que le jeu en vaut la chandelle, déclara Suron d'une voix grave.

Le conseil accueillit cette réponse avec tout autant de gravité, et Nàmo hocha la tête.

— Je suis d'accord, dit-il. Cela fait maintenant plusieurs semaines qu'Emelï est parmi nous, sans parler de tout le temps qu'elle a passé en compagnie des Khyazgaars. Pourtant, son état n'évolue pas. Nous avons essayé les méthodes douces, je pense qu'il est temps d'employer la manière forte.

Aïkida tressaillit à ces mots et Othar posa une main rassurante sur son avant-bras.

        Leeroy avait le visage fermé, concentré. D'une voix déterminée, il ajouta :

— Je n'en serai pas capable tout seul, je vais avoir besoin de votre aide, et de celles de vos mages, adressa-t-il ensuite à l'adresse du Haut-Dragonnier.

Celui-ci acquiesça :

— Je leur enverrai une missive sitôt le conseil terminé.

Un silence prit place au sein de Salle de Conseil cachée entre les épais murs du château. Il faisait sombre, aussi sombre que dans tous les esprits réunis autour de cette table ronde.

— En revanche, reprit Nàmo en se caressant la barbe, je ne participerai pas.

Sa voix devint plus grave.

— Je souhaite de tout cœur que vous réussissiez et que tout le monde s'en sorte indemne, mais au vu des risques que représente cette opération, je ne peux pas me permettre de vous joindre. S'il devait arriver malheur, il faut qu'au moins un des dragonniers survive et dirige la Vallée. C'est déjà mon cas.

Cette annonce était lourde de sens. En acceptant de participer, ils risquaient tous leur vie.

        Aïkida tenta de se redonner un peu de contenance et annonça d'une voix qu'elle voulut autoritaire :

— Je ne force personne. Cependant, ceux qui veulent aider sont les bienvenus. J'irai également demander à Himanshu et Mihoko s'ils veulent bien se joindre à nous. Plus nous serons nombreux, plus nous avons de chances de réussir.

— Et ceux qui ne possèdent pas de magie ? demanda Othar à son amie à sa droite.

Ce fut Leeroy qui répondit à sa place :

— Nous aurons besoin de tout le monde. Ceux qui n'ont pas de pouvoirs pourront nous assister, surveiller que tout se déroule correctement, et éventuellement intervenir en cas de complications. Nous aurons certainement besoin de soins, donc ta connaissance en médecine elfique pourrait être utile Othar.

Celui-ci hocha la tête et un nouveau silence tomba sur les membres du conseil.

        Tout à coup, Tarek se racla la gorge avant de prendre la parole d'un ton sérieux :

— Je pense que Conrad devrait se joindre à nous.

— Pardon ?

— Quoi ?!

— Non mais ça va pas ?!

Aïkida, Leeroy et Othar s'étaient insurgés en même temps. Nàmo et Suron, eux, étaient restés silencieux mais avaient froncé les sourcils.

        Tarek continua :

— Ça fait des jours et des jours qu'il s'entraîne à la magie avec nous, il est bien plus puissant que nous n'osons l'admettre. De plus, il s'est lié d'amitié avec Emelï, et je pense qu'il serait une aide considérable. Certes la majeure partie de l'opération concernera la dangerosité de la magie noire qu'il faudra extraire, mais à mon avis le côté psychologique sera tout aussi important. Il faudra stimuler Emelï pour l'inciter à se battre avec nous, il faudra lui faire comprendre qu'on est là pour l'aider. Et puis, Conrad a la magie de Layvin dans le sang. Tout comme moi, il fait partie de cette sombre famille de dégénérés, et notre lien avec cette puissance obscure peut être un atout.

— Il en est hors de question, cingla Aïkida d'un ton cassant. On s'en tient à ce qu'on a dit, et rien d'autre. Fin du conseil.

Sans demander son reste, la jeune femme se leva brusquement en faisant racler sa chaise sur le sol. Elle tourna les talons avant de disparaître derrière le pan de mur qui servait de passage secret. Othar et Leeroy se levèrent à leur tour et prirent congés, laissant les trois autres dans un silence pesant.

        La cuisse de Tarek tressautait d'agacement alors qu'il triturait la bague à son doigt. Après de longues secondes, il frappa brusquement la table en poussant un juron et se leva à la poursuite des autres.

        Nàmo et Suron se regardèrent. Le Haut-Dragonnier haussa les épaules.

— Cet enfant a beau être le fils de Layvin, on peut lui faire confiance.

Le maître d'arme soupira.

— Il est si jeune... Je déteste l'idée de faire participer un enfant à ces horreurs. Mais Tarek n'a pas tout à fait tort, il pourrait nous aider.

Ils échangèrent finalement un regard entendu. L'enjeu était aussi grand que dangereux.

— Le petit devra décider de lui-même s'il veut se joindre à nous ou non. 

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