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Guérison miracle

Bonjour tout le monde ! Voici encore de sublimes dessins que j'ai reçu, je vous laisse les apprécier ! 
Bonne Lecture ! :) 

Ps : le chapitre est un peu court, non pas que j'ai manqué d'inspiration, mais plutôt parce que je voulais couper à cet endroit précis :)

Un autre de tac-cat-02

Deux de TeePew !

Un de inazuma1111 !


         Aïkida marchait dans la nuit, savourant le moindre pas posé au sol, redécouvrant les capacités de ses jambes sans la moindre douleur. La Fille Gelée savait qu'elle appartenait à ce monde dorénavant, et qu'elle ne pourrait plus fermer les yeux, car lorsqu'elle avait posé le pied à terre après avoir bu la boisson miracle, sa première pensée avait était qu'elle pourrait de nouveau se battre correctement.

        Après tout ce qu'elle avait vécu, elle aurait pu détester les combats. Elle aurait pu poser les armes pour ne plus jamais les reprendre, elle aurait pu tout quitter et rejoindre son oncle, elle pouvait toujours le faire maintenant qu'elle avait retrouvé sa sœur. Mais si les souvenirs sanglants prenaient une place importante dans sa mémoire, ils n'égalaient pas le plaisir qu'elle ressentait en tenant une arme. Elle n'était pas une dangereuse psychopathe qui aimait le sang, elle aimait juste la sensation que lui procuraient les combats, qu'ils soient amicaux ou non. Cette excitation mêlée au stress et à l'adrénaline la rendait puissante et sûre d'elle.

        Et par-dessus tout, maintenant qu'elle n'était plus affaiblie par sa blessure, elle pourrait recommencer à utiliser ses pouvoirs et à les maîtriser.

        Aïkida avait demandé son chemin à deux Khyazgaars qu'elle avait croisés, et se dirigeait désormais vers une petite maison au toit de chaume, dans laquelle elle apercevait de la lumière à travers les fenêtres.

        Lorsqu'elle poussa la porte en bois, elle déboucha directement sur une sorte de petit salon dans lequel étaient réunis Leeroy, Conrad et Tarek, tous trois assis sur des chaises.

— Kida ! s'écria le petit garçon en se levant d'un bond.

Il se précipita à sa rencontre, étirant un sourire à la jeune fille.

— C'est vrai que c'est ton anniversaire aujourd'hui ?

La Fille Gelée se mit à rire et répondit :

— Oui, j'ai dix-huit ans il paraît.

Conrad afficha une mine boudeuse et croisa les bras, mais ses yeux brillants trahissaient son excitation :

— Pourquoi tu nous l'as pas dit ?

Aïkida sourit en ébouriffant les cheveux roux du garçonnet avant de répondre simplement :

— Je ne m'en souvenais plus.

Un silence s'installa dans la pièce alors que Conrad semblait peser le pour et le contre de cette réponse.

        Finalement, Leeroy se leva et s'avança pour poser une main sur l'épaule du garçon en conseillant :

— Tu devrais aller te coucher, il est tard et tu as bien besoin de repos.

— Mais... commença-t-il à protester.

— Allez file, ordonna gentiment le jeune blond en resserrant doucement son emprise sur son épaule.

Conrad se rembrunit alors et tourna les talons sans dire un mot de plus. Il disparut derrière le coin qui menait à un escalier.

        Aïkida et Leeroy soupirèrent avant de se sourire. Tarek, lui, n'avait pas daigné lever le regard de son couteau avec lequel il jouait.

— Tu as pu récupérer tes armes ? s'étonna la jeune Ilewite.

Le dragonnier leva enfin ses yeux verts dans sa direction avant de répondre le ton rieur :

— Un combattant digne de ce nom doit toujours garder une arme sur lui.

En réponse à son frère d'arme, Leeroy s'accroupit et d'un geste vif, sortit un poignard de sa botte droite, un sourire sur les lèvres.

        Aïkida sourit à son tour. Elle aussi avait réussi à garder cachées quelques armes, celles qu'elles s'étaient procurée à la Vallée, chez le forgeron Kuiro. Mais elle se garda bien de leur dire, non pas par manque de confiance, mais plutôt par stratégie. Lors des prochains jours, elle allait pouvoir reprendre les entraînements au combat, et avoir un terrain d'avance n'était pas plus mal.

— Comment va ta jambe ? demanda Leeroy en rangeant sa lame secrète.

— Je n'ai jamais été aussi bien ! Je n'ai plus mal du tout !

Les deux jeunes hommes fixaient en effet la cuisse apparente de la Fille Gelée, et constatèrent que les cicatrices, bien que voyantes, n'étaient plus noires et prenaient une teinte normalement blanche.

        Aïkida s'assit sur la chaise laissée libre par Conrad tandis que Leeroy se rasseyait lui aussi. Le salon était on ne peut plus neutre, avec une bibliothèque et une table pour seuls meubles sur le parquet grinçant. Les trois dragonniers étaient réunis autour de cette même table rectangulaire, et un silence s'installait sur la pièce. Mais ce n'était pas un silence pesant.

        Les moments où ils se retrouvaient tous les trois étaient rares, mais une certaine complicité que peu de gens pourraient comprendre s'étaient installée entre eux malgré tout.

— Tu penses que la Phase Troublante de ta sœur durera combien de temps ? demanda Leeroy en brisant le silence de la nuit.

L'estomac de la jeune fille se serra légèrement lorsqu'elle soupira :

— Je n'en ai aucune idée. Mais le fait que je sois ici, avec elle, l'aidera peut-être à lutter contre la magie noire.

À ces mots, Tarek arrêta de jouer avec son couteau et lui lança un regard qu'elle seule pouvait comprendre. Il était au courant pour ses cauchemars à propos d'Emelï, et ses yeux verts reflétaient une certaine méfiance.

        Leeroy hocha la tête et baissa la voix :

— Je ne sais pas si nous pouvons faire confiance à qui que ce soit ici. Soyons prudents d'ici notre départ.

Aïkida fronça les sourcils et défendit :

— Nous pouvons compter sur Alex.

Tarek échappa un petit rire qui fit lever un sourcil à la jeune fille. Leeroy soupira et corrigea :

Tu peux compter sur Alex. Pas nous.

— C'est grâce à lui que vous êtes ici. S'il n'avait pas juré vous faire confiance, vous seriez déjà sur le chemin du retour, répliqua-t-elle. Et peut-être pas entiers.

— Certainement pas, marmonna Tarek dans sa barbe.

La Fille Gelée l'ignora et le jeune blond répondit :

— Il nous a laissé avec toi parce qu'il sait que cela t'aurait déplu. Il tient à toi et ne voulait pas créer de problèmes, pas se prendre la tête. Je peux t'assurer qu'Alex nous descendra dès qu'il en aura l'occasion, déjà tout à l'heure, ils ont failli se battre avec Tarek.

Elle arqua un sourcil, étonnée.

— Comment-ça ?

— Il n'a pas apprécié que j'insulte Wanda, et ensuite sa copine la tigresse la rejoint. Je lui ai simplement fait comprendre que ce n'était pas parce qu'on était chez lui qu'on se laisserait faire.

Aïkida soupira avant de demander :

— La tigresse ? Celle qui est allée voir Athkor et Luaj ?

Tarek hocha la tête avant d'afficher un petit sourire en coin et de donner un coup de coude à Leeroy.

— Elle est pas si mal que ça d'ailleurs hein ?

Les deux frères d'armes se mirent à rire, complices, alors que la Fille Gelée levait les yeux au ciel en souriant légèrement.


        Plus d'une heure plus tard, malgré la fatigue et le confort du lit, Aïkida n'arrivait pas à dormir. La maison ne comportait pas de chambre, seulement une sorte de petit dortoir avec cinq lits. Ainsi, les trois dragonniers et Conrad dormaient tous dans la même pièce. La jeune fille pouvait entendre les respirations calmes de ses camarades endormis.

Toi non plus tu ne dors pas ? demanda-t-elle à son dragon qu'elle sentait éveillé.

Celui-ci répondit par un grondement affirmatif.

J'ai hâte d'être à demain pour vraiment pouvoir parler à Emelï.

— Tu ne m'avais pas dit que c'était ton anniversaire ! Petite cachotière.

Aïkida rit intérieurement.

Avec tout ça, j'avais complètement oubliée.

— Bon anniversaire Kida, souhaita-t-il d'une voix calme et reposante.

— Merci Athkor !

Elle aurait pu détester cet anniversaire passé sans sa famille, mais elle n'avait plus envie de ça. Bien sûr, elle n'oubliait et n'oublierai jamais sa famille, mais bien que ce soit dur, elle devait aller de l'avant. Se lamenter ne les feraient pas revenir, et si ses parents étaient là, avec elle, ils lui diraient de continuer de vivre et de prendre soin d'Emelï. Et c'est bien ce qu'elle comptait faire.

Je suis fier de toi.

La Fille Gelée sourit, observant le plafond dans l'obscurité.

Au fait Athkor ! Comment se fait-il que Luaj et toi sachiez nager ? Vous êtes des créatures de feu, pas des poissons !

Le rire chaleureux de son dragon l'apaisa instantanément

— Tu as raison. Nous, les dragons, sommes des créatures de feu, nous ne pourrions pas survivre sous l'eau très longtemps. Mais de la même manière que les tigres savent nager le temps de traverser une rivière, nous savons plonger et nous déplacer sous l'eau. Nos pattes et notre queue sont efficaces pour avancer rapidement, c'est ce qui nous a permis d'atteindre la grande arche dans l'océan tout à l'heure.

— Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureuse d'être la toute première femme dragonnier. Côtoyer des créatures de légendes comme toi est un pur bonheur. Les dragons sont épatants.

Athkor gronda sous la flatterie, ce qui fit sourire la jeune fille.

        Cette dernière, n'arrivant toujours pas à s'endormir, décida d'aller faire un tour dehors pour prendre l'air. Saisissant sa cape noire, elle sortit de la chambre en tentant de faire grincer le moins possible le parquet et la porte.

        Une fois dehors, elle inspira profondément l'air frais de la nuit et s'assit par terre, le dos contre la pierre froide. La tête en l'air, elle se mit à observer les étoiles. Une fine brise vint lui caresser le cou tandis qu'elle s'imprégnait des différentes odeurs qui l'entouraient, et des différents sons. Les oiseaux nocturnes ululaient, accompagnés de concerts par les grillons et quelques miaulements au loin tandis que l'odeur de printemps qu'apportait l'herbe fraîche baignait la nuit dans une ambiance calme.

        Alors qu'elle fermait les yeuxet profitait de l'instant, la porte s'ouvrit dans un lent grincement.     

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