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Course poursuite

Bonjour tout le monde ! J'ai quelque chose à vous proposer : deux de mes amis qui me lisent détestent Tarek au plus au point et m'ont exposés leurs arguments (je respecte complètement) mais ont affirmé que "personne ne peut apprécier un gars comme lui" en le gratifiant de quelques adjectifs peu aimables. Je me suis donc dis qu'il pouvait être intéressant de faire une sorte de sondage ! Je vais poster un commentaire à la fin de ce chapitre, et si vous le voulez bien, il faudrait y répondre en me disant quel est votre personnage masculin préféré (en particulier entre Tarek, Leeroy, Othar et Alex, mais vous pouvez évidemment en citer d'autres) et surtout en me disant pourquoi selon vous, c'est le meilleur personnage. J'aimerais aussi que vous me disiez si vous êtes d'accord avec eux en ce qui concerne Tarek, ou au contraire vous n'êtes pas de cet avis. 
Voilà ! J'espère que beaucoup d'entre-vous jouerons le jeu, ça me donnera un petit aperçu de vos avis à propos de mes personnages ! Merci à tous ceux qui vont participer, et bonne lecture ! :)



         Une heure plus tard, les quatre combattants et le jeune garçon furent de nouveau réunis dans la même chambre. Tous propres, ils avaient également pu changer de vêtements, et l'apaisement que leur avait apporté ce confort se lisait sur leurs visages.

        Conrad, qui en arrivant était recouvert de terre, les cheveux sales et la peau crasseuse, était devenu un charmant petit garçon. La peau pâle, son visage rond était recouvert de tâches de rousseurs alors que ses cheveux d'un roux brillant tombaient légèrement devant ses yeux d'un vert émeraude. C'était un très bel enfant.

        Les combattants avaient également pu avaler quelque chose que l'aubergiste leur avait apporté sur des plateaux, et étaient désormais repus. Mais dorénavant, une question se posait :

— Qui dort avec qui ? demanda Aïkida. Nous n'avons que trois chambres pour cinq.

Conrad, qui n'avait toujours pas daigné parler, n'avait cependant pas quitter Leeroy une seule seconde, hormis lors du temps qu'ils avaient eu pour se laver. Le jeune blond en déduisit :

— Je suppose que Conrad va dormir avec moi, je suis le premier contact qu'il ait eu.

Aïkida et Alex hochèrent la tête alors que Tarek annonçait, un sourire narquois sur les lèvres :

— Je dors avec la p'tite gelée.

La mâchoire de cette dernière se décrocha alors que ses yeux exorbités fixaient le jeune brun. Voyant son air suffisant et satisfait, elle lui adressa un regard noir et répliqua sèchement :

— Dans tes rêves.

Mais sa réponse fut aussitôt couverte par Alex qui s'exclamait en souriant :

— Parfait ! J'ai une chambre pour moi tout seul !

— Quoi ?! Non !

Le regard mesquin que lui adressa le jeune brun, accompagné de son sourire en coin, eurent pour effet d'agacer la jeune Ilewite.

— C'est hors de question ! s'insurgea-t-elle. Alex, tu dors avec moi ! 

Le combattant aux cheveux dépareillés, coupé dans son élan, afficha néanmoins un sourire espiègle et répondit d'une voix faussement sensuelle :

— Je serais ravi de passer la nuit avec toi.

Ses yeux brillaient d'amusement et Leeroy éclata de rire devant l'air désespéré d'Aïkida qui soupirait en levant les yeux au ciel.

Tarek, cependant, s'était crispé imperceptiblement. D'une voix ferme, il contredit :

— Non, Alex tu dors avec moi.

Aïkida fronça les sourcils alors que ce dernier tournait un regard interrogateur vers le dragonnier, un sourcil arqué, avant d'ajouter en riant :

— Eh bien ! J'ai du succès aujourd'hui on dirait ! Désolé de te décevoir Tarek, mais je préfère les demoiselles.

Leeroy se mit à rire de nouveau, alors que le jeune brun levait à son tour les yeux au ciel :

— Détends-toi mon gars, j'ai juste pas confiance en toi. Comme ça je peux te surveiller.

Le jeune blond sourit, frappa dans ses mains et s'exclama en se levant :

— Alors c'est décidé ! Conrad et moi on prendra la chambre de droite, Tarek et Alex celle du milieu, et toi Aïkida tu n'as qu'à rester dans celle-ci.

Tout le monde hocha la tête, bien qu'Alex et Tarek ne furent pas enchantés de devoir partager la même pièce. Ils se séparent pour se rendre chacun dans leur chambre. Aïkida cependant, qui avait mal fais son bandage à la cuisse, dut retourner dans la salle d'eau.

        Les plaies étaient beaucoup moins visibles et la cicatrisation avançait rapidement. D'ici quelques jours, les pansements seraient inutiles puisque même à ce stade, la blessure ne saignait plus du tout et seule la couleur sombre de sa peau obligeait la jeune fille à continuer de mettre des bandages.

        Une fois le tissu bien serré autour de sa cuisse, Aïkida retourna en boitant dans sa chambre, mais s'immobilisa à l'entrée. La porte était grande ouverte, et sur son lit, étaient posé des affaires masculines.

— Qu'est-ce que...

— Eh oui !

Tarek surgit du coin du mur, faisant sursauter la Fille Gelée. Cette dernière lui adressa un regard noir et ordonna sèchement :

— Dégage. Je t'ai dit que je ne te voulais pas dans ma chambre.

Mais le petit rire vicieux du dragonnier lui fit froncer les sourcils.

— Le problème p'tite gelée, c'est que ce n'est plus ta chambre.

— Quoi ?!

Le sourire en coin de Tarek trahissait un amusement sans borne.

— Vois-tu, dit-il en s'avançant vers la jeune fille, ta chambre était plus grande que la nôtre, et vu que nous sommes deux, et que toi tu es toute seule, on a échangé.

Aïkida fixait le jeune brun avec un sourcil arqué et un regard exaspéré.

— Et ça aurait été trop demander de me prévenir ?

Tarek était désormais en face de la Fille Gelée. Il lui adressa un sourire provocateur et croisa les bras sur son torse en susurrant :

— Eh oui p'tite gelée, fallait dormir avec moi pour garder ta chambre.

Elle leva les yeux au ciel et le bouscula pour entrer dans la pièce.

— Mais tu as l'air d'insister dis-moi ! s'exclama-t-il en riant.

Il se retourna pour observer la jeune Ilewite qui s'accroupissait pour prendre son sac, et proposa en souriant :

— Si tu tiens tellement à rester dans cette chambre, on peut toujours s'arranger avec Alex pour qu'il laisse sa place. Après tout, je n'ai pas besoin de le surveiller si tu lui fais vraiment confiance.

Aïkida se redressa et se campa fermement en face du dragonnier, un sourire blanc d'une fausseté impeccable sur les lèvres.

— Ça aurait été avec plaisir Tarek, mais tu devrais être au courant que je fais assez de cauchemars comme ça pour m'infliger la vision de ta tête dès le réveil.

Le sourire insolent du jeune brun disparut immédiatement alors que celui de la jeune fille grandissait. Elle le dépassa la tête haute et une lueur d'amusement brilla dans ses yeux. Une lueur que le dragonnier ne put percevoir.

        Passant une main sur sa mâchoire serrée, celui-ci observa le jeune Khyazgaar, qui revenait du rez-de-chaussée entrer dans la chambre, et referma la porte derrière lui avant de s'allonger sur son lit. Mais malgré l'insolence insupportable de la Fille Gelée, il ne put retenir un sourire. La garce.


        Quelques heures plus tard, alors que le soleil perçait à travers les volets de bois, des gémissements tirèrent Leeroy du sommeil. Il passa ses mains sur son visage endormi alors que les froissements de draps à sa gauche brisaient le silence de la chambre. Le dragonnier fronça les sourcils et alluma le chandelier posé sur la table d'un simple mouvement de doigts.

        Ses yeux s'agrandirent lorsqu'il vit Conrad bouger dans tous les sens dans son lit, toujours endormi. Comme parcouru de spasmes, le garçon s'agitait dans son lit, les traits tirés et les paupières fermées avec forces. Des gémissements s'échappait de sa bouche tremblante alors qu'il transpirait.

        Leeroy se leva, les sourcils froncés, et se pencha sur le lit du garçonnet. Il tendit une main vers son front et constata une brûlante fièvre. Le dragonnier ferma les yeux et ses mains devinrent immédiatement bleu. Il eut cependant du mal à refouler le poison qui s'agitait dans ses veines, mais ce fut bel et bien une magie blanche qui illumina ses paumes.

        Mais alors qu'il allait apaiser Conrad, ce dernier se redressa brusquement, droit comme un « i », faisant sursauter le jeune blond. Ses yeux verts étaient grands ouverts et sa bouche n'émit qu'un bref chuchotement :

— Ils sont là.

Leeroy se crispa en observant le teint pâle du garçon.

— Qui ça ?

Conrad plongea un regard apeuré vers le dragonnier et chuchota dans un souffle :

— Les rodeurs.

Les sourcils blonds de Leeroy se froncèrent immédiatement.

— Lève-toi.

L'ordre sec eut pour effet de réveiller complètement le jeune garçon qui sauta sur ses pieds. Le combattant quant à lui, enfila sa ceinture d'un geste rapide et murmura :

— Va réveiller Tarek et Alex, dis-leur de rester dans leur chambre, j'arrive avec Aïkida.

Le petit bonhomme hocha la tête et se précipita à pas de loup dans le couloir.

        Leeroy prit sa besace et s'empressa à son tour d'aller réveiller la jeune fille. Se faisant le plus léger possible pour ne pas faire grincer le plancher, et ouvrant la porte le plus doucement possible, il rentra dans la sombre pièce dans laquelle était encore endormie la jeune Ilewite.

        Le dragonnier alluma le chandelier d'un geste rapide, ce qui provoqua un grognement chez Aïkida qui enfonça sa tête dans les couvertures. Leeroy s'avança vers le lit et posa une main sur l'épaule de la jeune fille en lui murmurant :

— C'est moi, ne dis rien et lève-toi immédiatement. Les rodeurs sont en bas.

Ces paroles eurent pour effet d'effacer toute trace de sommeil chez la jeune Ilewite qui se leva d'un bond. Chacun d'entre eux s'étaient couché dans leurs vêtements, elle n'eut ainsi pas besoin de se changer avant de récupérer son sac et de suivre le jeune blond à travers le couloir.

— Où sont-ils ?! hurlait un homme au rez-de-chaussée.

— Je... je ne sais pas de qui vous parlez... bégayait l'aubergiste.

Une agitation se faisait entendre en bas, et Leeroy pressa la jeune fille qui boitait. Dans la précipitation, elle n'avait pas pensé à prendre son bâton. Mais ils n'avaient plus le temps de retourner le chercher.

— Eh ! J'ai trouvé un escalier ici ! Tu les caches là-haut vieux fou ?

Aïkida pâlit en entra en trombe dans la chambre d'Alex et Tarek.

        Leeroy referma à clé derrière eux alors que le combattant aux cheveux dépareillés avait déjà ouvert les volets. Il pencha la tête et observa en bas. La rue était vide, et le soleil couchant leur permettait de voir à quelle hauteur se situait la fenêtre.

— C'est haut, Aïkida ta jambe ne supportera pas que tu sautes, déclara Alex en se retournant vers la concernée.

Mais elle ne lui répondit que par un ordre pressant :

— On s'en fou, dépêche-toi de descendre !

Leeroy, qui avait gardé une oreille collée à la porte, annonça d'une voix grave :

— Ils montent.

Conrad avait pâli alors que le Khyazgaar avait déjà disparu. Tarek s'approcha alors du garçon et le souleva par les aisselles. Sans un mot, il le fit s'assoir sur le rebord en pierre, puis lui attrapa les poignets et le suspendit le long du mur. Le jeune combattant déjà en bas attendait au sol, bras tendus pour rattraper le garçon.

        Une fois que Conrad fut descendu, ce fut au tour du jeune brun de sauter agilement par la fenêtre. Leeroy se tourna alors vers Aïkida et s'autorisa à parler à voix haute, sachant qu'ils étaient découverts :

— Je descends d'abord, tu sautes et je te rattrape en bas.

— Quoi ?! Mais...

Le dragonnier ne lui laissa pas finir sa phrase et sauta à son tour.

        Des coups se firent entendre contre la porte alors qu'une grosse voix ordonnait :

— Ouvrez la porte ! Vous ne nous échapperez pas !

Les coups se firent beaucoup plus forts et Aïkida observait le panneau de bois grincer dangereusement.

        Inspirant profondément, elle n'avait d'autre choix que de faire confiance au jeune blond. Elle s'assit rapidement sur le rebord en pierre et observa en bas. Leeroy l'attendait, la tête en l'air, le regard encourageant. Ce n'était pas tant la hauteur qui effrayait la jeune fille, elle avait déjà sauté de beaucoup plus haut lors des Jeux pour la Fête annuelle, mais plutôt le fait que ce soit le dragonnier qui la rattrape. Elle pouvait les blesser tous les deux dans sa chute.

        Mais le lourd craquement du bois derrière elle ne lui laissa pas le temps de réfléchir et elle sauta. Leeroy tendit les bras et la rattrapa, mais le poids et la vitesse de la chute le fit basculer au sol et ils tombèrent tous les deux. Cependant, le jeune blond sauta immédiatement sur ses jambes et tira la main de son amie pour la relever. Ils n'avaient pas le temps de traîner.

        L'entraînant dans sa course, les deux dragonniers foncèrent à travers les rues et rattrapèrent leurs compagnons. Mais la cuisse encore douloureuse de la jeune fille, ainsi que le garçon, les ralentissaient.

Courage Kida !

Les paroles de son dragon redonnèrent la force nécessaire à la jeune fille pour ignorer les brûlures que lui procurait sa jambe.

Nous sommes prêts, annonça Luaj à son dragonnier.

Leeroy la tirait par la main, l'encourageant lui aussi à aller plus vite. Quelques secondes plus tard, ils sortirent du village sous les yeux écarquillés des habitants qui s'arrêtèrent pour observer ces drôles de jeunes gens.

        Malheureusement, ils furent suivis. Les trois rodeurs les rattrapaient rapidement, une haine profonde sur le visage. Les combattants et le garçon aperçurent les dragons qui étaient sortis du bois, prêts au décollage.

— Montez sur Athkor ! hurla Leeroy à l'attention de la jeune fille et de Conrad.

Cette dernière répliqua :

— Je veux me battre avec vous !

Mais Leeroy ordonna fermement :

— Ils te veulent toi, protège le p'tit et va avec Athkor !

Aïkida se résigna et acquiesça.

        Lorsque Tarek, Alex et Leeroy stoppèrent leur course comme un seul homme, elle continua sa route et attrapa la main de Conrad. Quelques mètres plus loin, Athkor les attendait, et elle aida le garçon à grimper sur la selle avant de s'installer derrière lui. D'un geste protecteur, elle cacha les yeux du petit garçon, mais celui-ci murmura :

— J'ai déjà vu des gens mourir. Je peux regarder.

Aïkidafronça les sourcils, hésitante, mais préféra continuer de cacher la vue deConrad. Ce dernier n'insista pas. La gorge serrée, elle observa alors sescompagnons se battre. Sans elle. Pour elle.

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