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L'effondrement

         Aïkida porta une main devant sa bouche et son menton se mit à trembler. Esméralda gisait devant eux, ou du moins, c'est ce que renvoyait l'image magique, dans une flaque de sang. Tarek avait pâli et ses jointures étaient blanches tant il serrait les poings, la mâchoire plus contractée que jamais. Ses yeux brillants fixaient la femme ensanglantée qu'était sa mère alors que ses muscles tressautaient tant ils étaient raidis.

        Soudain le jeune dragonnier se mit à hurler de rage, et en moins de quelques secondes, ses yeux devinrent miroir. Il leva les mains vers le ciel, et en un geste violent, il envoya une puissante vague de magie contre le mur. La jeune fille ressentit le déplacement d'air avec force et aurait presque pu voir les ondes surnaturelles virer dans la pièce. La magie se déplaça effroyablement vite pour aller s'écraser contre le mur et l'inscription maléfique. La puissance du choc provoqua une énorme détonation et le mur se fissura, faisant trembler la maison jusque dans les fondations. L'explosion avait fait un terrible vacarme et les deux dragonniers eurent l'impression que leur tête allait exploser.

        Mais Tarek ne contenait plus sa rage et laissait aller sa magie, frôlant dangereusement les limites de l'obscurité. Le sort qui affichait le corps de sa mère avait été détruit par la puissance du coup, et il n'y avait plus aucune trace du cadavre.

        Le jeune homme était comme fou. Il criait vengeance et faisait passer sa rage sur les meubles alentour, les envoyant valser et les brisant par la force de ses membres, aidé par un puissant vent magique qu'il venait de créer. Il pleurait de rage et ne se contenait plus. Ses yeux de miroirs reflétaient de plus en plus le monde extérieur tandis que le jeune dragonnier paraissait, lui aussi, de plus en plus terrifiant.

        Aïkida, elle, tentait tant bien que mal de rester debout et de résister aux violentes bourrasques qui arrachaient les cadres de la bâtisse. Le jeune brun se moquait de sa présence et détruisait tout sur son chemin. La Fille Gelée dut à plusieurs reprises s'accroupir pour éviter les projectiles du dragonnier, qui à cet instant-là, lui faisait peur. Elle regardait autour d'elle, la pièce n'était que chaos. Tout était brisé, renversé, et le mur plus fissuré que jamais. Cette dernière observation inquiéta la jeune fille, et elle remarqua également avec effroi que le plafond dégageait de lourds nuages de poussière par à-coups, se fissurant à son tour.

— Tarek ! hurla la Fille Gelée, paniquée.

Mais le jeune homme ne l'écoutait pas, c'était à peine s'il était conscient de ses actes, possédé par la rage.

— Tarek calmes-toi ! Il faut sortir d'ici ! Tarek ! criait la jeune fille en tremblant.

Qu'est-ce qu'il se passe ?! demanda alors Athkor, ressentant la panique de sa femme dragonnier.

Tarek ne se contrôle plus !

Elle avait peur, elle était horrifiée par l'état du dragonnier et déchirée par son chagrin. Mais elle devait agir. Vite. Ils devaient sortir d'ici avant que la maison ne s'écroule.

        Aïkida, qui était restée dans un coin de la pièce, impuissante face à la colère du dragonnier, n'avait plus le choix. Elle s'avança faiblement vers le jeune homme, paniquant un peu plus à chaque fois qu'une fissure apparaissait au-dessus de leur tête. La Fille Gelée se mit alors à tousser tandis que la poussière lui emplissait les poumons et l'empêchait de voir correctement. Mais elle continua son chemin vers le jeune brun en furie, tout en enjambant les restes de meubles et en évitant les nouveaux projectiles, luttant contre le vent. Ses muscles tremblaient, elle ne tiendrait pas debout longtemps. Vite.

        Lorsque Tarek la vit arriver, cela ne lui fit ni chaud ni froid, il n'avait qu'une seule envie : tuer le Masque Noir de ses propres mains. Et personne ne l'en empêcherait. Mais Aïkida ne se découragea pas et attrapa fermement le bras du dragonnier. Celui-ci lui jeta alors un regard noir et les pupilles de la jeune fille se dilatèrent en apercevant son sombre reflet dans les iris argentés de Tarek. Ce dernier lui attrapa violemment les poignets, et l'envoya valser contre une armoire encore intacte.

        Aïkida heurta violemment le meuble et grimaça de douleur en s'écroulant sur le sol. Elle ne voyait presque plus rien à cause des nuages de poussière, mais également à cause de son faible état de santé. Des centaines de points de couleurs vinrent assombrir sa vision. Ses blessures et brûlures la faisaient terriblement souffrir et elle entendait son cœur battre dans sa gorge, prêt à s'en échapper. Mais elle ne pouvait pas rester là, ils devaient sortir avant que la maison ne les engloutisse.

        La Fille Gelée se releva alors péniblement et se dirigea vers le dragonnier, avec le peu de détermination qui lui restait. Il était de dos et elle en profita pour lui attraper fermement les deux bras et les tirer vers l'arrière, de façon à le bloquer un minimum. En une fraction de seconde, elle fit appel à la magie blanche et tenta de calmer le dragonnier. Le résultat fût immédiat. Une lueur bleue s'échappa des mains de la jeune fille pour pénétrer dans le corps de Tarek qui se détendit soudainement. Les yeux de ce dernier redevinrent aussitôt verts et ses muscles cessèrent de trembler.

        Le jeune brun se retourna, les yeux écarquillés par l'étonnement, et fixa Aïkida avec incompréhension. Mais ce fût de courte durée. Il regarda autour de lui et comprit qu'ils devaient faire vite pour ne pas finir écrasés par le plafond alors que de lourds craquements massacraient leurs tympans. Sans hésitation, il attrapa le bras de la jeune fille et s'élança vers le couloir où se trouvaient les escaliers.

— Cours !

Mais Aïkida en était incapable. Elle avait beaucoup de mal à avancer et ne voyait quasiment plus rien. Sa tête tambourinait alors que ses jambes menaçaient de céder à tout instant.

        Tarek n'eut pas le temps de lancer une remarque cynique, pressé par l'urgence de la situation. Il l'attrapa alors fermement dans ses bras et la porta jusqu'au rez-de-chaussée, au pas de course. Lorsqu'ils arrivèrent enfin à la porte d'entrée, ils entendirent une lourde détonation. Le jeune brun voulu ouvrir la porte, en vain.

— Tu avais fermé à clé, murmura faiblement la jeune fille.

Le dragonnier jura en se maudissant. La clé était au premier étage, ils n'avaient pas le temps d'y retourner sans risquer la mort. Il déposa alors la Fille Gelée sur les dalles de pierre et prit son élan dans le couloir. Il s'élança avec vitesse vers le panneau de bois et donna un violent coup de pied au niveau de la serrure. Le bois craqua violemment, mais il dût donner un second coup avant que la porte ne s'ouvre réellement, brisant les gonds.

        Sans perdre une minute, Tarek porta de nouveau Aïkida et se précipita à l'extérieur. Il ne s'arrêta qu'après avoir mis une large distance de sécurité entre eux et la bâtisse.

        Une fois certain de leur sureté, Tarek se retourna pour voir la maison de son enfance s'écrouler dans un fracas interminable.

        Le visage froid, la mâchoire serrée, il déposa alors doucement la jeune fille sur ses pieds, mais la tînt fermement par la taille pour éviter qu'elle ne s'écroule au sol. Cette dernière s'accrochait à l'épaule du jeune brun, tremblante.

        Devant eux, tombait en poussière la maison d'Esméralda et de Tarek.

        La Fille Gelée, tremblante, murmura :

— Finalement, tu auras réussi à démolir ta maison.

Elle rit jaune, faiblement, et Tarek afficha un sourire en coin à cette remarque.

        Mais ne se contenant plus, Aïkida fondit en larme et s'accrocha du mieux qu'elle pût au jeune homme. Ce dernier regarda une dernière fois l'endroit où il avait vécu une partie de son enfance, et prit la jeune fille dans ses bras, enfouissant sa tête dans les cheveux blancs et pleins de poussière de la Fille Gelée. À cet instant-là, plus rien ne comptait. Ils avaient laissé leur animosité de côté. Ils avaient failli mourir.

Aïkida ! Tout va bien ? s'inquiéta Athkor que la jeune fille entendit rugir au loin.

Mais elle n'eut pas la force de lui répondre. Elle ne tenait même plus débout, c'était maintenant Tarek qui la tenait presque totalement pour éviter qu'elle ne s'effondre, l'entourant de ses bras.

        Leeroy, Dukun, Szef et Ekzek arrivèrent en courant, alarmés, tandis que les trois dragons se posaient gracieusement dans le champ.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé !? s'écria Leeroy, le visage crispé.

Il se précipita vers eux et voulu soutenir Aïkida mais Tarek le stoppa d'une voix froide :

— C'est bon. Aide-moi à l'allonger.

Le jeune blond serra la mâchoire et cracha :

— Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un traitre. C'est de ta faute si elle est dans cet état.

Mais Athkor se mit à gronder, mécontent, tandis que la dragonne de Leeroy annonça à ce dernier par la pensée :

Athkor dit que Tarek lui a très certainement sauvé la vie avant l'effondrement.

Le jeune blond tenta alors de se calmer et préféra ignorer la présence de son frère d'arme. Il n'avait pas digéré le fait que son ami d'enfance puisse lui cacher des choses aussi graves que les circonstances de la mort d'Esmeralda.

        Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, Tarek avait déjà allongé la jeune fille dans l'herbe et le chaman s'occupait de son état. Quant à Ekzek et Szef, ils regardaient les ruines de la maison ainsi que les nuages de poussière. Les villageois commençaient à arriver et ils furent tous choqués devant ce sombre spectacle.

— Ce sont les étrangers !

— Tout est de leur faute !

— Ekzek aurait dû les tuer comme l'ordonne la loi !

Les remarques glaçantes fusaient.

        Leeroy se reprit et s'approcha d'Aïkida qui revenait à elle. Il s'accroupit auprès d'elle et lui prit délicatement la main en fermant les yeux. Le jeune blond fit usage de sa magie pour réchauffer le corps gelé de la jeune fille et pour guérir du mieux qu'il pouvait ses blessures encore fraîches.

        Aïkida lui adressa un faible sourire en guise de remerciement et s'assit avec difficulté pour boire le breuvage que Dukun lui tendait dans une gourde.

        La Fille Gelée tira une grimace en constatant l'affreuse amertume de la boisson, mais elle sentit immédiatement ses effets ; ses muscles se détendirent et elle commençait déjà à y voir plus clair. Après quelques minutes, la boisson miraculeuse de Dukun et la magie de Leeroy lui permirent de se relever. Elle-même eut du mal à y croire, c'était tout simplement digne des plus grandes légendes. Une simple boisson avait suffi à la remettre sur pieds. Il faudra que je lui demande la recette, c'est vraiment efficace et ça pourrait m'être utile.

        Le premier réflexe de la jeune fille fût de chercher Tarek du regard. Ce dernier était assis dans l'herbe, le dos appuyé contre les écailles rouge sang de Brusanth, et était plongé dans de sombres réflexions. La Fille Gelée s'avançait pour aller le voir quand une main attrapa son poignet.

— Tu n'as pas besoin d'y aller, déclara Leeroy, les yeux inquiets.

Aïkida soupira, jeta un coup d'œil à Tarek et retourna auprès des deux jeunes blonds pendant que Szef et Dukun insistait pour que les villageois rentrent chez eux, ce qui n'était pas chose facile car la foule était remontée contre le trio de dragonniers et était menaçante.

        Leeroy soupira et évacua toute la tension qu'il avait gardée depuis qu'ils avaient entendu le fracas de la maison. Il prit la jeune fille dans ses bras, soulagé qu'il n'y ait pas de blessé, et les deux amis restèrent un moment ainsi, perdus dans leurs pensées respectives.


        Ils étaient à nouveau tous réunis chez Ekzek. La tension était palpable et personne n'osait encore parler. Mais ce fût Leeroy qui prit froidement la parole :

— Tarek, est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'il s'est passé là-bas ?

Mais le jeune brun avait le regard vague, la mâchoire serrée, et ne montrait aucun signe de coopération. Le silence était pesant.

— Répond ! Pourquoi la maison s'est effondrée et pourquoi Aïkida était à moitié inconsciente !? Aies au moins le courage d'avouer tes fautes !

— Il n'a rien fait, coupa la Fille Gelée.

La mâchoire de Leeroy se serra :

— Pourquoi tu prends sa défense ?

Aïkida croisa les bras et s'appuya contre le dossier de sa chaise en marmonnant :

— Je déteste l'injustice.

Dukun posa alors une main amicale sur l'épaule du jeune blond et proposa d'une voix calme :

— Je pense qu'il s'est passé quelque chose dont Tarek ne veut pas parler. Peut-être qu'Aïkida serait plus apte à nous en informer ?

Tous les regards se tournèrent vers la jeune fille, mis à part celui du jeune brun. La Fille Gelée ne savait pas quoi répondre. Dois-je leur dire que Tarek a pété les plombs et qu'il était à deux doigts de basculer vers la Magie Noire ? Elle soupira et expliqua :

— Lorsque je suis allée rejoindre Tarek, il était assis sur les marches devant la porte. Quand il m'a vu, il m'a esquivé et est rentré avant de me fermer dehors. Je ne voulais pas abandonner immédiatement, alors j'ai escaladé la façade pour rentrer par une fenêtre. Lorsque je l'ai rejoint au premier étage, il fixait quelque chose sur le mur, j'ai regardé et j'ai découvert une inscription sanglante : M.N. Je pense qu'il s'agit du Masque Noir. Ensuite nous n'avons pas eu le temps de réagir que l'inscription a explosée et a fissuré le mur ainsi que le plafond. Nous avons couru jusqu'à la sortie, et vers la fin, Tarek m'a aidé car j'étais fatiguée. Rien de plus.

Tarek avait jeté un rapide regard à Aïkida que la jeune fille ne sut pas interpréter. Un mélange d'étonnement, d'énervement et peut-être de remerciement. Brusanth et Athkor avaient également tourné leur tête en direction de la Fille Gelée.

Pourquoi ne leur as-tu pas dit toute la vérité ? demanda le dragon noir.

Je ne sais pas, je n'ai pas pu. Ce n'était même pas une question de volonté, j'avais l'impression au plus profond de moi que je ne devais pas leur dire. Comme si quelque chose en moi m'en empêchait.

Elle entendit son dragon gronder :

Je n'aime pas ça, n'en parles à personne d'autres.

Leeroy regardait la Fille Gelée avec des yeux ronds, tout comme les trois autres hommes.

— Je suis désolée, s'excusa le jeune blond auprès de son frère d'arme. Je suis à cran en ce moment.

Mais ce dernier ne lui jeta même pas un regard en s'en alla sans dire un mot.

— Je pense que nous devrions reprendre cette discussion ce soir, quand les esprits se seront calmés, conseilla le chaman.

Tout le monde approuva et se dispersa.

        Aïkida se dirigea alors vers son dragon et s'assit contre son flanc, épuisée.

Nous sommes de l'autre côté des Montagnes n'est-ce pas ? C'est pour ça que personne n'est surpris de voir des dragons ?

— Oui, Dogum est à mi-chemin entre la Vallée et les frontières du Royaume de Vicini. De ce côté des Montagnes, tout le monde connaît l'existence de la magie.

La jeune fille resta silencieuse. Elle repensait à la conversation qu'elle avait eût avec Tarek.

Il a dit que j'étais la balance de la prophétie. Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

— Je ne veux pas émettre d'hypothèses trop rapidement, mais à priori, selon ce que tu m'as raconté sur la discussion entre Tarek et le Masque Noir, je dirais que tu as un choix à faire, et que tout dépend de ta décision.

Aïkida soupira et regarda au loin.

Tu sais, j'ai vraiment eu peur dans la maison. Ses yeux étaient devenus des miroirs, et on aurait dit qu'il ne se contrôlait plus. Je pense que la Magie Noire n'était pas loin de l'engloutir. Mais cette fois il ne luttait pas. Comme s'il s'y abandonnait. Et puis... ce regard qu'il m'a lancé. J'ai cru qu'il allait me tuer.

— Mais ta magie l'a calmé. C'est peut-être une sorte d'antidote, supposa Athkor.


        Tarek était perché dans un arbre, non loin du dragon noir et de la Fille Gelée. Dans sa main, il serrait sa dague à tel point que ses jointures blanchirent. Le jeune homme s'appuya alors sur une grosse branche devant lui pour se mettre en position. Il s'apprêtait à viser quand une voix grave retentit dans son crâne :

Ne fais pas ça Tarek.

Les muscles du jeune homme se tendirent alors qu'il soupira.

— Je n'ai pas le choix.

— Tu as toujours le choix ! rugit Brusanth.

Mais tu ne comprends donc pas ? Je pensais pouvoir me contrôler, je pensais y arriver et résister ! Mais combien de temps encore ? J'aurais pu la tuer tout à l'heure !

— Tu t'en veux d'avoir failli la tuer et c'est ce que tu t'apprêtes à faire ?! rétorqua le dragon.

Je m'en veux de ne pas avoir réussi à me contrôler ! Le Masque Noir connaît mes points faibles, il a failli m'avoir aujourd'hui, j'ai failli sombrer ! Nous savons tous les deux que je ne tiendrais pas, et puisque c'est notre destin, il faut empêcher Aïkida de te tuer ! s'exclama le jeune brun en pointant sa dague vers la jeune fille.

Tu n'y arriveras pas.

— Tu me connais mal.

— Au contraire, répliqua Brusanth. Je te connais mieux que personne. Si tu avais réellement voulu la tuer, tu l'aurais déjà fait depuis longtemps. Encore tout à l'heure, tu avais l'occasion de te débarrasser d'elle.

— Je tiens à toi Brusanth. Qu'elle soit en vie ou non m'importe peu.

— C'est ce que tu veux te faire croire. Regarde-toi, tu trembles de rage et d'hésitation. Tu n'es même pas capable de la tuer en la regardant dans les yeux, tout simplement parce que tu ne peux pas la tuer. Tu n'y arriveras pas.

Tarek ferma les yeux, tremblant, et fulmina en rangeant sa dague à son poignet, dans son brassard de cuir, d'un geste sec. Il s'assit à califourchon sur la branche et observa la jeune fille aux cheveux blancs.

Si je ne peux pas la tuer moi-même, je demanderais à quelqu'un de le faire à ma place.

Brusanth gronda dans son esprit avant de demander soudainement :

Tu as failli la tuer n'est-ce pas ?

— Oui, pourquoi ? s'étonna Tarek.

— Qu'est-ce qui t'a empêché de sombrer ?

Le jeune homme prit sa tête dans ses mains et se massa le crâne pour se souvenir.

J'étais en train de tout détruire quand Aïkida m'a attrapé les bras et...

Tarek s'arrêta. Il comprit.

— La Magie Blanche d'Ilewite m'a empêché de basculer !

— Donc ? Tu vas la tuer finalement ?

Tarek se frappa le front du plat de sa paume et s'exclama, une lueur d'espoir dans les yeux :

Je n'ai qu'à lui demander de m'aider ! Sa magie m'empêchera de sombrer !

— Ne te réjouis pas trop vite... Comme tu le disais, le Masque Noir connait tes points faibles. Rien ne dit qu'il ne réessayera pas de t'avoir avec Esméralda.

À cette pensée, le jeune brun soupira. L'image de sa mère ensanglantée hantait de nouveau son esprit, plus nette que jamais. Cette image qu'il avait tenté d'oublier pendant de longues années venait de rouvrir une plaie béante dans son cœur.

        Son moral étant à zéro, il décida d'aller faire un tour à la taverne de Dogum pour se changer les idées.

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