À lire en écoutant war of heart de Ruelle

Je suis resté auprès de lui

Un jour

Une semaine

Un mois

Un an

Dix ans

J'étais comme pétrifié sur place. Figé dans ma douleur et incapable de bougé. Je m'étais assise sur mes mollets, le regard rivé sur ses yeux clos.

J'espérais qu'un jour il se réveillerais et me sourirais.

J'espérais qu'un jour je pourrais de nouveau entendre ses blagues qui me faisait tant rire.

Je voulais qu'il ressuscite.

J'espérais, j'espérais, j'espérais encore et encore. Cela me faisait penser à ses derniers mots

-Pour toujours et à jamais je t'aimerais Liara, murmurais-je pour moi-même.

Mes yeux pourront tombés

Mon coeur pourra se brisé

Mon âme pourra se fracasser

Je t'aimerais encore Choulo.

Soudain, ses yeux s'ouvrirent.

Mon coeur manqua un battement.

Il se leva et tous ceux qui étaient mort ressuscitèrent avec lui comme je l'avais lu dans les livre.

Il y avait cette énergie qui pesait dans l'air.

Et moi je ne respirais plus.

Puis ses frères posèrent leurs mains au sol et les arbres poussèrent. Une pluie salvatrice se mit à tomber.

Le monde autour de moi renaissait en même temps que le mien.

Il était vivant. C'était génial. Mes espoirs n'étaient pas vain.

Il se tourna vers moi.

Pdv de Choulo

Je la regardait. Elle m'avait tellement manqué. Ses grands yeux vert brillaient de tristesse et de joie. Elle avait l'air si fatigué, si faible. Ses vêtements étaient déchiré et taché de sang séché.

On aurait dit que ça faisait des lustres qu'elle n'avait pas dormi, ni pris un bon bain.

Elle restait belle.

-Choulo cria-t-elle en sautant dans mes bras. Je suis tellement heureuse de te revoir en vie.

Elle fondit en larme et je ne pus résister à l'envie de la prendre dans mes bras. Elle me rendit mon étreinte et je lui massa le dos délicatement, n'étant toujours pas habituer à toutes ces démonstration d'affection. Elle se détacha de moi et m'observa durant un long moment.

-Tu vas bien ? me demanda-t-elle

-J'ai connu des jours meilleurs. Et toi ça va ? Tu as l'air fatigué et affamé.

-Ah...euh je suis resté auprès de toi dix ans.

-Quoi ? Wow t'était vraiment déterminé. Pourquoi ?

-Parce que je t'aime choulo. J'ai voulu te haïr. J'ai souhaité ta mort. J'ai voulu que tu souffre,mais quand j'ai vu ce pieu traversé ta poitrine, mon monde s'est effondrée et je me suis rendu compte que je n'avais jamais cesser de t'aimer, me répondit-elle en me regardant droit dans les yeux.

Je n'avais pas de mot pour décrire ce que je ressentais. Elle m'aimait.

Puis elle m'attira vers elle et nous nous embrassames passionément.

-Tu peux pas savoir à quel point tu m'as manqué Choulo.

-Toi aussi. Par contre je voulais te poser une question.

- Vas-y je t'écoute.

- C'est toi qui a fait ça ?

Son regard s'assombrit et elle baissa la tête comme si elle avait honte.

Quand soudain, elle releva la tête, me regarda droit dans les yeux et déclara d'une voix forte:

- Oui j'ai tué tout ces gens Choulo, mais je n'étais plus moi même. J'avais si mal. Tu étais mort en emportant une partie de moi avec toi. S'il te plaît Choulo ne me rejette pas. La colère avait pris le dessus sur moi, se justifia-t-elle d'une voix pleine de douleur.

- Liara. Tu n'as pas besoin de te justifier parce que, crois moi, je suis très loin d'être saint et je sais ce que la douleur peut pousser à faire. Tout ça pour te dire que j'aurais fait la même chose si j'étais à ta place, voir pire.

- T'es sérieux ? Merci Choulo.

- De rien Liara.

- Quand tu dis que t'aurais fait pire c'est-à-dire ?

- Tu veux pas savoir.

- Choulo me gronda-t-elle.

- Qu'y a-t-il mademoiselle Aniéra ? demandais-je en prenant mon air le plus innocent.

- Je veux et exige une réponse.

- T'y a été un peu fort quand même.

- Cesse de changer de sujet et de la part de quelqu'un qui aurait probablement fait pire je trouve que c'est un peu déplacé.

- Mais je ne change pas de sujet, je ne fait que revenir au sujet principal.

- Choulo arrête de me prendre pour une imbécile et répond à mes questions.

- Quels sont-elles ?

- Qu'aurais tu fait de plus pire que moi ?

- Plein de chose.

-Tu m'énerves. Bon j'ai une dernière question et j'aimerais que tu me répondes le plus honnêtement possible. C'est très important.

-Je t'écoutes.

- Le jour de mon entraînement avec Massiéra. Étais-tu vraiment là ? Es tu vraiment apparu ce jour-là ?

- Non pourquoi ?

- Parce que c'est ce jour-là que tu m'as dit que tu m'aimais pour la première fois et ça m'as vraiment boulversé.

- Attends deux secondes. T'es en train de me dire que tu as cru me voir. Moi ? Sérieusement ? Mais c'est génial.

- Je te dis que ça m'as boulversé et que j'ai pas dormi pendant des jours et toi tu trouves ça génial. Ducon va. Imbécile. Ignar. Goujat.

J'éclata de rire.