Durant la préparation minutieuse de notre plan d'attaque comme j'aime l'appeler, nous avons fait la connaissance de nombreuses personne, ces personnes s'avéraient, tout comme nous, être des clandestins.

- Tsuyu ! Dit à Hikaru d'arrêter de jouer avec le matos, ça fait 1 heure qu'on lui dit mais elle continue !

- Et pourquoi vous me le dites que maintenant ?! les sermonnais-je en m'approchant d'Hikaru, Lâche ça ou je t'assomme.

- Roh ça va , y'a pas mort d'homme !

- Non, mais il risque d'avoir une tentative de meurtre si tu ne te dépêche pas de poser ça !

- Mais qu'est-ce que tu peux être rabat-joie !

- Ouais, ça doit être ça.

- Bref, on est presque prêts.

- Très bien, on finalise le tout, et demain on passe à l'action.

Le reste de la soirée se déroula plutôt normalement et la nuit ne fut étrangement pas trop agitée. Le lendemain, je croyais me lever avant tout le monde comme toujours, mais pas cette fois, Hikaru était dos à moi et se changeait.

- Salut...

- Bien dormi ?

- Pas trop mal.

- Change toi. Je vais réveiller les autres, il faut qu'on se dépêche de terminer tout ça.

- Oui, je sais. Bon, va lever les autres espèce de sale perverse voyeuse !

- C'est vraiment très méchant.

La journée passa, jusqu'au moment de passer à l'action, on installa notre prototype et la cité royale ici bas explosa, je tomba inconsciente, la dernière chose dont je parvint à me souvenir est Hikaru. Elle s'était approchée de moi et m'avait langoureusement embrassée, et je lui avait rendu son baiser. Lorsque je me réveillai enfin, Hikaru et moi étions allongées au sol, près du lac où je l'avait rencontrée pour la première fois, habillée des vêtement de Lycéenne que j'avais aperçus ce jour-là.

- C'était donc toi qui m'avait sauvée. chuchotais-je avec un sourire rassurant

Mais ce que je n'avait pas remarqué avant de m'approcher d'elle, c'était la couleur anormale de son teint. Elle était très pâle, et lorsque je touchai son visage, ce dernier était gelé.

- Hikaru ? Hikaru !

Je hurlais son nom, mais rien à faire, puis son corps commença à scintiller et à parlir et lambeaux, comme si elle se décomposait. Hikaru ouvrit les yeux peu de temps ensuite et me regarda quelques secondes.

- Je t'aime Tsuyu.

- Alors reste ici ! Tu dois lutter ! Reste avec moi Hikaru !

Je clignai des yeux, puis en les ouvrant à nouveau, elle était là, étendue au sol. J'étais soulagée. Du moins, jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle n'était plus qu'un cadavre. Je ne pris pas le temps de réfléchir, je sortis la dague qui était dans mon sac et me transperçai le coeur, tombant au sol, inerte.