𝑅𝐻𝑚𝑖

DANIKA

Je me regarde une dernière fois dans le miroir puis quitte la chambre.
Moi qui espérais trouver personne, j'ai la mauvaise surprise de tous les trouver au salon.

C'est dans maison de Monsieur Da Costa seulement tu vas venir trouver des adultes assis en pleine journée au salon en train de discuter comme des chômeurs.

Au moins ils ne sont que "comme". Toi tu es chômeuse, m'accuse cette mauvaise voix.

Je m'en fous ! De base j'ai été créé pour adorer Dieu oh. Petit commerce je fais là me rapporte une bonne somme, c'est déjà ça.

Puis eh, faut que je trouve un moyen d'étouffer cette voix. Faut pas qu'elle me crée des problèmes à la longue.

- Salut la compagnie !

- Rhaaaan! Danika tu frappes le style de jeune femme responsable dernier temps là dèh ! S'étonne Mathilda.

- C'est normal, une jeune dame de son rang doit être soigneusement habillée, confirme maman Anaya avec douceur.

- Au moins elle ne sort plus ses grosses culottes de sport du collège là sur sous-corps avec tapette bonjour bonsoir, remarque Elijah.

- De me saper pour rester à la maison pour quoi même ? Demandais-je aussitôt.

- Pas te saper, respecter le minimum de style ! Tu peux rester à la maison et être bien habillée ahi !

- Orh laisse-moi.

Vous voyez le genre de personnes qui est toujours endimanché à croire qu'il part pour un entretien d'embauche là ? C'est le genre d'Elijah. Pourtant moi c'est tout le contraire. Les outfits que je frappe pour rester dans la maison ci ?

Dans mon appartement en France – oui, je me suis pris un appartement, maman Joëlle a chassé tout le monde. Je passe une nuit sur sept là bas, histoire de la fatiguer et de l'aider également. Donc, dans mon appartement je suis toujours en tenue simple, très décontractée. Je reste généralement en t-shirt cinq fois plus grand que moi et un cycliste, mais là je suis dans la maison des gens, je ne peux donc me permettre de me promener en tenue légère de la sorte.

Je n'aime pas laver habit, et puis de porter son joli même pour rester à la maison ? Quel gâchis.

- Si c'est pour t'habiller on dirait une villageoise dans la maison là je plains ton mari sincèrement, finit-il par dire.

Je ne sais pas pourquoi mais sa phrase me pique de ouf. Je le regarde très mal avant de partir taper à la porte de mon père. J'entends à peine le "qui est là" que je suis déjà rentrée.

- Danika donc tu changes pas quoi ? Ahi ? Mon Bureau là c'est pour nous deux ? Dit-il en me regardant surpris.

- Elijah a dit que je m'habillais mal !

- Toi-même tu sais que j'ai raison !

- Papa !

- Bon de dire quoi là là ? Tu ne vois pas les styles que tu nous sors dans la maison ici ?

- Donc tu vas t'y mettre ? Fronçant les sourcils.

- Bah maintenant qu'on aborde le sujet je crois que oui. Tu sais ma chérie, prenant une voix rassurante, tu entres bientôt dans le mariage, il faut que tu abandonnes définitivement ces mauvaises habitudes.

- Quoi ? M'offusquais-je.

- Ta tenue pour rester à la maison par exemple. Oui tu restes à la maison, mais ne pas sortir ne signifie pas ne pas être présentable.

- Tu insinues donc que je ne suis pas présentable ?

- Ce que tu portes les jeudis là tu peux prendre pour sortir ?

- Oui keh.

- Bon c'est vrai que tu en es capable.

Je croise les bras tandis qu'il essaie de m'expliquer son point de vue. Il me donne même maman et maman Anaya en exemple, mais non je ne suis pas d'accord.

Quand tu vas finir de conjuguer on va discuter de tes habitudes vestimentaires.

Tu ne vas quand-même pas t'y mettre.

Si. Pars voir Mélinda maintenant, son père doit partir au travail.

C'est toute énervée que je finis par m'en aller, non sans bousculer Elijah qui n'était même pas sur la route. On peut parler de tout, mais quand on touche à mes habitudes personnelles seulement là ça peut me tuer.

Ça va passer.

Kpaaa.

- Attends-moi Danika, ah ! M'appelle mon père.

C'est parce que j'ai pas transport je vais l'attendre hein.

Clinique NDI Riviera palmeraie 📍
11 heures 00

MARIUS

- À quel moment tu te bats avec un homme ? Demandais-je toujours aussi surpris.

- Il m'a cherchée, la mine serrée. J'ai pas dit qu'on se battrait ? J'ai tenu ma promesse.

- En attendant c'est toi qui est couchée dans un lit d'hôpital, lui fait remarquer Danika.

- Mais je me suis battue c'est l'essentiel. La prochaine fois c'est jusqu'à la mort.

Danika lui tape la bouche tandis que son père s'affale dans le fauteuil.

- Tu épuises réellement Mélinda.

- Orhh ça va, j'ai juste eu mal au ventre rien de bien grave, roulant des yeux. Quand je vous dis que ce monsieur est malade vous pensez que je rigole ? À quel moment tu te bats avec une femme hein ?

- Et toi donc Mélinda ! Te battre avec un homme !

- Quand ça va passer à la télé on me verra comme une femme forte qui défend ses droits alors que lui sera perçu comme un faiblard qui n'a aucune valeur et qui s'en prend à une femme, réplique-t-elle.

Alors là ! Mélinda est de loin la personne la plus étrange que je suis depuis seize ans dans le ministère.
Pendant qu'on aide d'autres à en finir avec l'impudicité, le vol, le mensonge ou d'autres problèmes plus courants bah elle on travaille sa colère.

Je croyais vraiment que Danika était la plus nerveuse mais j'ai maintenant la preuve que Mélinda c'est une autre dimension.

Nous passons quelques minutes de plus avec elle, et après avoir prié nous prenons congé.

- Moi j'aimerai bien rencontré ce monsieur Yao, dit Danika amusée.

- Ne pars pas chercher palabre aussi hein.

- Moi je me bats plus oh, j'ai changé de vie. Sinon toi-même tu sais que y'a longtemps j'ai frappé Mathilda, dit-elle avec fierté.

Il faudra qu'on m'explique pourquoi dans une famille il y a toujours des personnes calmes et d'autres qui sont extrêmement sanguins.
Favour et Estelle étaient très calmes. Danika a apparemment hérité de mon tempérament.

Après la visite à l'hôpital je me dépêche de partir pour l'église. J'ai trois entretiens aujourd'hui et les connaissant cela risque de finir très tard.

Comme le dit Daniel – un frère dans le ministère, je demande merci à Dieu pour la vie d'Anaya qui se charge désormais des femmes.

Faire tous les entretiens ce n'était vraiment pas affaire. Gloire à Dieu la formation avec les jeunes a été effective, de nouveaux pasteurs sont "in loading".

- Bonjour Louange, entrant à l'administration.

- Bonjour pasteur, Jeriel vous attend déjà.

- Veuillez excuser mon retard auprès des autres, j'ai dû partir à l'hôpital.

- Il y a un problème ?

- Juste Mélinda qui a fait une folie hier après-midi, elle me regarde inquiète, mais il y a eu plus de peur que de mal, la rassurais-je.

- Oh Dieu merci. Mais que s'est-il passé ?

- Elle s'est battue avec son patron.

- Ahi ?

Appartement de Jonas📍
14 heures 55

IMANE

Je frappe à la porte avec hésitation. Wesh, imagine je me suis encore trompé de maison... J'ai la mémoire si défectueuse ces derniers temps, ça devient grave. Je laisse échapper un soupir de soulagement lorsque la porte s'ouvre sur Jonas.

- Toi tu dors à 15h ? M'étonnais-je devant sa tronche.

- Les gens normaux font la sieste, réplique-t-il sèchement.

- Je n'ai jamais vu garçon qui aime dormir comme toi eh Jonas.

- Tu veux quoi ?

- Laisse-moi rentrer au moins non ?

Il me tchippe avant de laisser le passage. Je le remercie puis entre.
Je suis toujours émerveillé par la propreté de sa maison. Une belle habitude qu'il a gardé depuis l'enfance : l'ordre.

- Difficile de s'en défaire quand tu te faisais tabasser à cause d'une chaussette mal rangée dans ta chaussure, réplique-t-il.

Je m'excuse aussitôt en me rendant compte que j'avais pensé à voix haute.

- Fais comme chez toi sans salir bien-sûr, je ne suis pas ta Ima pour ranger derrière toi.

- Ouais, elle est plus belle d'ailleurs ma mère.

- Ma petite sœur est plus belle. Même ma belle-mère la drap, rétorque-t-il.

- Jonas faut pas parler de ma maman comme ça dèh.

- Chacun défend sahaman.

Après cinq minutes à nous regarder silencieusement il finit par reprendre la parole.

- Bon excuse-moi.

- Merci.

- Sinon Merveille la drap vraiment.

Je lui lance un coussin tandis qu'il éclate de rire. Façon je n'aime pas qu'on joue avec ma maman là c'est pas pour les enfants dèh.

- Tu parles de moi qui aime dormir, et toi le fils à maman ? Riant légèrement, je me demande où tu as même soulevé ton courage pour refuser toutes les jeunes femmes qu'elle te proposait à épouser.

Ça là seulement c'est Dieu. Sinon j'étais marié depuis déjà six ans, père de trois gosses tout ça.
Chez nous on dure pas pour avoir enfants oh, sinon pression ils vont mettre sur vous là ? Mdr. Heureusement ils ont coupé les ponts avec nous même. Faut pas kinkin va mettre pression sur mon épouse, je n'ai pas force donc j'allais pas pouvoir dire quelque chose.

  Nous discutons ensemble de plusieurs sujets tout en travaillant sur la prochaine stratégie d'évangélisation qu'on doit présenter au Conseil pastoral ce dimanche.
C'est quand-même incroyable. Dire que plus jeunes nous nous retrouvions que pour discuter de bêtises et de futilités, nous voir à ce niveau là je suis hyper reconnaissant.

- Depuis Méli t'a gbra là je t'ai plus vu avec une fille encore hein. Ou bien toi ta consécration là c'est pareil que Paul? Demande-t-il pour me taquiner.

- J'ai tellement pas le temps de réfléchir au mariage actuellement, les gars de la jeunesse là me fatiguent trop.

Sincèrement, des fois j'ai l'impression qu'ils oublient que je suis un être humain aussi. Surtout les filles qui passent tout leur temps à tomber amoureuse de Jonas là. Lui aussi, il est tellement gentil et attentionné avec elles toutes qu'elles finissent par tomber amoureuse. C'est si difficile de garder son cœur ? Et puis mon cher.

- Ça va aller. C'est comme ça respo Élie était à fond dans son service et puis un coup bim on nous a présenté sa fiancée. Continue de rechercher l'intérêt du Royaume, les choses pour ton bien-être viendront d'eux-mêmes au temps convenable, me rassura-t-il.

Je souris en reconnaissant la voix de mon ami dans ses paroles. Recherchez d'abord le royaume des cieux et sa justice, les autres choses vous seront données par dessus.

- Sinon, et-...

- Je peux te confier quelque chose de sérieux ? Me coupa-t-il.

Moi qui voulait lui poser une question sur Sasha, ma curiosité prend directement le dessus.

- Bien-sûr.

Il prend une profonde inspiration avant de retrousser la manche de son bras gauche.

- Jonas ! Tu avais promis de ne plus le faire ! M'exclamais-je.

RUAN

- J'ai lu le document que tu m'as envoyé et je suis extrêmement fier de toi. Les solutions que tu as proposé et les différents programmes pour les appliquer sont vraiment impressionnants, je suis honoré de t'avoir sous mon aile fiston, me félicite-t-il.

Merci Saint-Esprit.

- Je suis encore plus convaincu de te proposer comme ministre à mes collègues, dit-il subitement.

Je me retiens de le lorgner. Heureusement je n'ai que vint-cinq ans, je ne remplis pas de conditions légales.

- N'oublie pas que les lois et règlements sont en constant changement. N'est-ce-pas Dieu qui incline le cœur des rois ? S'il veut te placer dans le gouvernement à vingt-six ans il mettra les circonstances en place. Ne te souviens-tu pas comment Joseph a été nommé premier ministre d'Égypte de son époque ? Ne sais-tu pas comment il a placé Daniel de manière stratégique auprès des rois ? Me rappela-t-il.

- Je...

- Et de toute façon, me coupant, je crois au plan de Dieu. L'Église s'est réveillée et a pris conscience de son rôle dans ce monde, je ne crains donc rien.

Je me demande pourquoi sa foi est portée sur moi. Un jeune homme, un peu immature, nouveau dans la foi, et de surcroît en position physique délicate. J'ai à peine le temps de me rendre compte que je pensais à voix haute qu'il me répond :

- N'est-ce-pas que Dieu utilise les choses les plus folles pour confondre les sages ? Tu n'as rien pour attirer les regards, pourtant, tu portes un si grand trésor en toi.

Il prend une pause pour boire de l'eau puis me regarde à nouveau.

- Tu as un énorme potentiel fiston. Ne gâche pas ce que Dieu a mis en toi. Tu sais quoi, je vais te dire quelque chose, posant une main sur mon épaule, les esprits n'ont pas le droit d'interagir dans le monde physique sans un corps. Pour agir sur cette terre il leur faut un corps. Dans le monde spirituel les corps sont comme des maisons et la maison que tu habites devient le QG par lequel tu manifestes et mets en place la volonté du royaume auquel tu appartiens. Plusieurs ont été malheureusement des QG du monde des ténèbres, d'autres heureusement avait l'Esprit de Dieu en eux, mais contrairement à l'autre royaume où ta volonté n'a pas d'importance, le nôtre porte un grand intérêt à ce que nous voulons. Ainsi, avoir le Saint-Esprit en toi ne signifie pas qu'il se manifestera. Pour pouvoir t'utiliser il faut que tu acceptes de lui donner ton corps.

Je fronce les sourcils me demandant où il voulait en venir.

- Dans Ésaïe, la bible nous révèle que la voix de l'Eternel résonne, sa parole parcourt la terre à la recherche de quelqu'un. « Qui enverrai-je ? Qui parlera pour moi ? » demande-t-il continuellement. Tu as entendu cette voix, tu as rencontré cette parole, mais répondras-tu ? Diras-tu comme Marie « je suis le serviteur de l'Éternel, qu'il en soit fait selon sa volonté ? » Te positionneras-tu comme Ésaïe en disant « me voici, envoie-moi ? »

- Je... je ne sais pas.

Il m'offrit alors un simple sourire.

- La parole a été prononcée depuis. Si tu ne l'acceptes pas quelqu'un d'autre le fera. Souviens-toi que derrière chaque Saül soucieux de ce que diront les gens se cache un David soucieux de ce que dira Dieu. Derrière chaque Saül soucieux de son avenir se cache un David pour qui son avenir est Dieu.

Je le regarde alors complètement troublé. Pourquoi moi ? Genre je...

- P-pourquoi ? Ai-je balbutié.

- Qui pourrait comprendre le choix de Dieu ?

Deux semaines plus tard
18 heures 33
Église l'Amour en action 📍

SASHA

- Vous êtes partis voir Melinda ? Papa Marius nous a fait comprendre qu'elle s'est faite opérée, regardant discrètement autour d'elle, et tu sais pourquoi ?

- Non, tu le sais ?

- Elle s'est battue avec son ex-patron, marmone-t-elle.

- Non c'est faux.

- Ahi c'est faux comment, j'étais dans son quartier le soir où son père a appelé les urgences. J'ai vu son patron quitté la maison, il avait du sang sur les mains, insiste-t-elle.

- Oh Seigneur ! Posant les mains sur sa bouche.

- Offft, elle l'a bien cherché quand-même. Elle aime trop faire genre, levant les yeux au ciel.

- C'est quand-même triste qu'elle se soit battue au sang.

- Moi je ne suis pas surprise. Tous ceux qui fréquentent Danika et... Me lançant un regard méprisant, tu vois quoi.

Je ne la regarde plus mais je peux sentir la colère sur son visage. J'aurai bien répliqué quelque chose mais la voix de papa Marius résonne dans mon esprit :

« Cesse de répondre à leur provocation Sasha, tu es bien trop sage pour ainsi blesser volontairement les autres avec tes mots. »

Je me contente de continuer mon travail sur le programme de la prochaine retraite.

« – Je les blesse ? Eux ne le font-ils pas avec leur méchanceté mal placée ? Avais-je demandé amèrement.

– Christ n'a-t-il pas été victime de cette méchanceté mal placée ?

– Suis-je... Mais pourquoi ? Qu'ai-je bien pu leur faire ?

– Il n'y a pas d'excuse à la jalousie. Toi manifeste seulement le cœur de Christ et répond à leur méchanceté par l'amour. »

Répondre à leur méchanceté par l'amour. Je lève finalement les yeux vers elles.

- Si vous avez besoin d'aide pour la déco faites-moi signe, dis-je simplement, ça me ferait plaisir de vous aider.

Malgré toute ma sincérité elle trouve le moyen de me lorgner. Je ne peux m'empêcher de sourire. La go ils sont en train de parler d'elle là est sortit de l'hopital depuis et se promène dans Abidjan là.

Elles continuent leur travail lorsque la porte s'ouvre en fracas sur...

- Mélinda ?

- Coucouuuu la compagnieeeee !

Quand on parle du loup. Je suis surprise par l'hypocrisie des filles là. Vous étiez en train de la critiquer desuite là, dès qu'elle arrive vous demandez comment elle va. Eh ouaiye !

C'est ensuite au tour de Danika et quelques filles de la branche ado de rentrer dans la pièce, non sans ouvrir la pauvre baie vitrée comme si c'était du fer. Papa Marius va venir les trouver ici oh.

- Porte là vous voyez pas que c'est vitre ? Leur demande Danika.

Elles ne lui répondent pas et la tire jusqu'à mon niveau. Quelques personnes nous rejoignent sûrement alerté par le bruit fracassant de la baie vitrée.

- Voilà, tata Sasha est là, la poussant à mes côtés, faut nous parler maintenant.

Elle les regarde d'en haut en bas avant de me tchipper. Mais pourquoi c'est moi qu'elle tchippe ahi ?

- Kessia ? Finis-je par demander.

- Dans mon collège je suis amoureuse d'un gars là et il m'a demandé de sortir avec lui. Je veux bien accepter mais Zoé me dit que le copinage est un péché, m'explique-t-elle.

- Ah bon ? Et où est-ce écrit ? Demandais-je surprise.

- Bah, les moniteurs et même les parents nous disent que c'est un péché.

- Ah bon ? Iyo excusez-moi, mais selon moi c'en est pas un.

- Hein ?

- Donc je peux avoir un copain ???

- Oui, tu le peux.

- Youpiii.

- Ahi Sasha, dans quel coup ? S'étonne Mélinda.

- Hum Sasha c'est quoi tu es en train de montrer aux enfants là ? Intervient Danika.

Les filles de la déco qui suivaient la scène commence à rire.

- Voilà qu'elle commence à enseigner des hérésies.

- Comment peux-tu leur dire ça ? À un âge où on est si tête en l'air, elles vont aller dans les bêtises et finalement se retrouver enceinte comme certaines.

- Elles au moins n'avortent pas et ne jouent pas aux saintes devant tout le monde !

À suivre...

𝐿𝑌𝐺

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Yo !

Je n'ai rien à dire. Juste : JÉSUS VOUS AIME ❤

Bisous ❤