𝐀𝐧𝐢𝐞𝐥𝐥𝐚

- Maman je vais chez Méli !

- D'accord ma chérie, salut ta tante pour moi, répond t-elle depuis la cuisine.

- Ok.

C'est sur ces derniers mots que je sors.
Ne me demandez pas ce que je vais faire chez Méli, moi-même je sais pas.

Je vais lui demander de me suggérer un plan pour nuire à Danika.
Nuire là ça fait trop gros français et puis ça n'explique pas bien ce que je veux.

Je veux que Danika souffre mais comment m'y prendre bah je ne sais pas ! Et ça m'énerve.

Mes notes en SVT sont meilleures grâce à ce fichu prof d'EPS mais l'idiote à toujours de l'avance sur moi.
Et son couple de pacotille avec Philippe là, ils m'énervent tous.

Figurez-vous qu'en plus d'avoir Philippe bah l'idiote à aussi Ruan.
Alors qu'elle sait que je suis amoureuse de lui hein, mais il a fallut que cet idiot aussi l'aime.

Je dis qu'on va pas assumer la suite.
J'espère juste que Mélinda pourra m'aider à élaborer un plan digne de ce nom.

Justement je viens d'arriver chez elle et c'est sa mère qui m'ouvre.

- Bonsoir tata Bintou, lui offrant mon plus beau sourire.

Tchippe. La femme là elle m'énerve aussi. Genre c'est toujours elle qui aide les gens quoi pfff.

- Oh bonsoir ma chérie, ça va ? Wesh tu dates hein, me faisant un câlin.

Je roule bien des yeux mais reprend un masque de bonne fille lorsqu'elle se détache.

- Alors comment ça va à l'école ? J'ai appris que tu n'avais pas eu le bac anticipé mais ce n'est rien, tu vas tuer au vrai bac c'est ça non ? Dit-elle avec cette joie.

- Oui, avec un faux sourire.

Elle m'invite à entrer et je la suis en faisant des grimaces à l'intérieur de moi.

Elle a appelé Mélinda, on discutait lorsque descend les escaliers. Eh Jésus ! Le monsieur là est joli deh, il est trop frais même. Dommage qu'il soit fidèle comme un chien, et qu'il soit le mari à ma tante tsss. Même si en vrai il ne me résiste pas.

J'arrange tout de même mes vêtements, afin que qu'il puisse voir mes cuisses.

- Bonsoir tonton, lui offrant mon plus beau sourire.

Il me toise du haut vers le bas avant de tchipper.

- Bintou je t'ai pas dit je ne veux plus la voir ici ? Demande t-il à sa femme.

- Chéri tu ne vas pas recommencer avec ton affaire là, et puis elle est juste devant nous en plus, se plaint-elle.

- Elle est pkinfin devant nous, quand je parle là tu peux pas m'écouter ?

- Mais c'est ma nièce voyons, la fille de ma sœur, ta belle-sœur !

- J'ai dit le contraire ? Non. Je dis que je ne veux plus la voir ici c'est tout.

- Mais ahi ! Comment tu peux aimer ma sœur et pas sa fille ?

Je le vois me lancer un regard noir et ça me donne envie de jouer aussi.
Je me pince fortement pour faire monter les larmes et prend un visage triste.

- Euh tata... Je peux m'en aller hein, faut pas que tu te discute avec tonton par ma faute.

- Tchoor tu as trouvé, quitte ma maison, enfant à problème ! Répliqua ce dernier.

Ekiee moi enfant à problème ? Ce monsieur là hein.

- Adama j'aime pas ça, comment tu parle de ma nièce ! Ani, monte voir ta sœur.

- Je parle tu ne m'écoute pas ? Tu veux jouer la têtue non ? Tu vas assumer hein, la prévient son mari.

- Je vais assumer. Toujours tu parles de ma nièce là, aujourd'hui je vais voir c'est où elle envoie problème là. Aniella tu reste dormir aujourd'hui, je préviens ta mère, dit-elle fermement en partant à la cuisine.

- La femme là aime cogner sa tête oh ! Se tournant vers moi, gare à toi si tu m'approche, je vais te frapper, ne me cherche pas deh, me menaça t-il.

Je souris avant de poser ma main sur son torse de manière sensuel.

- Vos menaces m'excitent encore plus que votre beauté, faisant un cercle sur son torse, j'espère que cette fois on pourra terminer ce qu'on a commencé.

Il déglutit avant de me pousser légèrement puis s'en aller.
Mdr, comme je l'ai dit tantôt ce monsieur est fidèle comme un chien mais il ne me résiste pas. La dernière fois j'ai bien failli l'avoir mais il a finalement été appelé d'urgence au travail, me laissant sur ma faim mais cette fois je ne le laisserai pas s'en aller. C'est très mal me connaître haha.

Je pars dans la chambre de Mélinda où celle-ci était étalée de tout son long, le visage tourné vers le plafond et la mine triste.

- Ya quoi ?

- J'ai rompu avec Imane.

Quartier libre pour moi youpiiii.

- Oh mais pourquoi ? Prenant un air triste.

- Il voulait qu'on couche ensemble et moi je voulais plus.

- Et pourquoi ?

- Bah c'est pas bien, c'est de l'impudicité. L'apôtre Paul a dit de fuir l'impudicité et c'est ce que je fais, en plus mon corps est le temple du Saint-Esprit et-...

- Eeeeeh chut ! L'ai-je coupé. Tu es le temple du Saint-Esprit comment ? Avec tous les gars avec qui tu as couché avant de te caser avec Imane là ? Tu n'es plus sainte hein, celle qui peut faire ça c'est Sasha pardon.

- 2 Corinthiens 5:17 Si quelqu'un est en Christ il est une nouvelle création, les choses anciennes sont passées et toutes choses sont devenues nouvelles. Je ne suis plus la même Mélinda s'il te plaît, je suis une nouvelle personne, le temple du Saint-Esprit que je suis a été purifié et il est hors de question que je le profane, répliqua t-elle.

- Eh !

Je la regarde dépassée. D'abord Jonas, maintenant Mélinda. Après ça sera qui ? Imane puis Ruan ? Tchiii.

- Donc tu es sérieuse dans ton affaire de Jésus là quoi ? La regardant de travers.

- Puisque je te le dis ! Tu sais tu devrais venir à Jésus toi aussi, ce désir de vengeance que tu nourris là te détruit à petit feu, si tu continues tu perdras tous ceux qui t'aiment réellement en plus de ton père, dit-elle avec un sérieux qui m'irrite.

- Wesh arrête de parler de Jésus mainon ah, je vais pas supporter Sasha toute la semaine pour venir t'entendre aussi le weekend tchrou, soufflais-je agacée.

- Dieu te pardonne.

- Tsss. Bon je voudrais que tu m'aide pour un bail là.

- Ça dépend du bail, et sur qui ? Fronçant les sourcils.

- Danika...

17 heures 20

𝐑𝐮𝐚𝐧

Je regarde les fesses d'une des servantes chez Philippe. Wesh on peut être en forme comme ça ? Elle me donne des idées pas très catholique là...

- Arrête de les regarder comme ça, c'est gênant, dit Philippe me sortant de mes pensées tordites.

- Qu'est-ce-que t'en sais ? T'es pas une meuf wesh.

- Parce que t'aimerai que quelqu'un regarde ainsi ta sœur et dise de telle vulgarité sur elle ?

- Il va passer par où ? Qu'elle me dise seulement, il va ravaler ses c****les.

- Ta bouche est trop sale toi.

- Philippe vient me brosser.

Il détache ses yeux de son ordi et me regarde les sourcils froncés.

- Ruan tu es sûr ?

- Concentre-toi sur la seconde guerre mondiale là au lieu de me menacer, répliquais-je aussitôt.

Il m'insulte avant de reporter son attention sur l'ordinateur. On a un exposé à faire pour le lundi. On avait un mois pour le faire hein, mais comme on est partisan de la procrastination, bah voici ça, c'est à deux jours on vient faire.

Nous même on est mieux, ya un groupe là même thème de leur exposé ils s'en souviennent plus. Le prof aussi dit lui il va pas leur rappeler, il est mauvais mdr. Eux aussi ça les a gor, vous voulez jouer les idiots partout, même avec monsieur Koudou, voilà. Même moi Ruan le plus grand bandit de l'école je reste tranquille devant lui c'est vous qui voulez pousser les limites, ok poussez mdr.

On continuait de faire des recherches, je voulais me concentrer aussi hein mais djo, les filles là elles peuvent pas porter boubou pour éviter qu'on voit leur formes là ?

- Philippe oh.

- Hum ?

- Comment tu arrives à te concentrer avec tous ces corps autour de toi ?

- Je pense juste à ma petite portugaise bété là.

Ça sera impossible de me concentrer si je mets à penser à Danika moi aussi.
Elle n'est pas assez en forme comme ces filles, mais elle a quand-même un petit fessier bien rebondie, et une poitrine pas trop généreuse mais wesh à force de toujours me discuter avec elle et me faire pincé et aussi lui rendre bah je me suis rendue compte que sa peau est assez ample quand-même.

En faite la petite elle va grossir et avec ce que je vois déjà je n'imagine pas après. D'ici trois quatre ans, tchi, un vraie go fraîche même.

Je m'imagine à la place de Philippe, la tenir dans mes bras et-... Euh attends, je parle quand-même de la meuf de mon pote là, mon frère sûr quand même.

Je secoue vivement la tête pour chasser ces pensées.

- Donc Philippe, t'as jamais eu envie de toucher une des meufs là ? Perso moi je me les serai bien taper, et plus d'une fois si tu vois ce que je veux dire, lui lançant un regard coquin.

- Tu as toujours le bandeau que Sasha prend pour te fermer la bouche ?

- Ouais il est dans mon sac, fouillant dans celui-ci. Voilà, pourquoi ?

- Donne-moi.

Je le fais et il se lève aussitôt, me fais un cadenas avec le bras.

- Mais wesh tu me fais mal ! M'écriais-je d'une voix aiguë.

Bon je pense que je dois revoir ma manière de crier moi aussi, on dirait une fille wesh. Mais attend là il me fait mal ahi.

- Philippe tu-...

- Tu, détachant le bandeau, va te taire, enroulant sur ma bouche, pour qu'on puisse travailler, enroulant une deuxième fois, sérieusement, enroulant une troisième fois, et arrêtez de mater les filles là !

Il me donne une tape sur la tête lorsqu'il finit avant de me tirer jusque devant l'ordinateur et me forcer à regarder.

J'ai les larmes aux yeux. Philippe il est trop méchant wesh.

- Hum hum hooum hoummm houmhoum, fis-je à cause du tissu sur mes lèvres.

Il me fait signe d'écrire, ce que je fais.
"Je vais dire à ma maman."

- Avec ton écriture on dirait mouche est tombé dans encre là.

Je lui arrache la feuille pour écrire autre chose avant de lui redonner.

- Je ne t'aime pas, lit-il avant de pouffer de rire. Je préfère l'amour de Danika toute façon.

Tchipppeeeeee.
L'amour de Danika fionton fionton, n'importe quoi tchrou.

19 heures 31
Rivera palmeraie 📍

𝐕𝐞́𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

- Safiatou tu vois ? Quand je te dis de bien éduquer tes enfants tu vois ? Voilà maintenant en plus de suivre ces gens dans leur folie, elle se fait baptiser !

- Maintenant pourquoi tu rejette la faute sur moi ? Ce n'est pas toi qui lui a privé de tout ? Comment veux-tu qu'elle voit tes dieux si tu es aussi dur avec elle hein ? Répliqua ma mère.

Et une gifle fusa et j'éclate en sanglots.
C'est pas possible ça. Pourquoi il la bat alors que c'est moi qui ai décidé de suivre Jésus hein ?

Je sors de ma chambre en titubant.
La peur de voir mon père en colère me donnait presque des crampes au bas-ventre.

- Combien de fois vais-je te dire que c'est moi l'homme ici et que tu n'as pas le droit de me répondre hein !? Lui criait-elle alors qu'elle pleurait.

- Je ne te reconnais plus Maurice, pleurant.

- Et c'est la faute à qui hein ? Tu pouvais pas bien l'éduquer ta fille hein !?

PAPA regarde ça, PAPA regarde... Jusqu'à quand hein, jusqu'à quand ?

Prépare-toi à partir.

Partir ? PAPA je vais partir maintenant ? Mais je ne veux pas les laisser, ce sont mes parents et-...

- Véronique ! Hurla presque mon père.

Mon cœur rate un battement lorsque je le vois s'approcher de ma direction.
C'est paniquée quee je quitte derrière la porte.

- P-papa... Balbutiais-je en l'approchant.

- Petite rebelle que tu sois ! J'ai passé toute ma vie à t'enseigner selon les paroles de nos ancêtres mais tu es entêtée à nous désobéir.

- Mais papa c'est-...

- Chuuuut, tu la fermes. Prends tes affaires et pars, quitte ma maison.

- Mais... Mais où veux-tu que j'aille ? Je-... Papa je suis ta fille... Ton unique... Tu peux pas me mettre dehors comme... comme ça... et l'école hein ? Qui va payer l'université hein ?

- Ton Dieu là payera, allez quitte ma maison rapidement.

- Mais papa, je suis ta...

- Orhhh Véronique la ferme ! Tu n'es pas ma fille ok ? Ma fille n'abandonnerait jamais la religion de ses ancêtres pour un Dieu des blancs, maintenant sort. Vite !

- Mais papa...

Je tentais de le raisonner mais rien.
Je suppliais même ma mère mais elle ne dit rien et le laisse faire.
Après des minutes à le supplier il finit par jeter mes affaires dehors et me pousser hors de la maison, avec la pluie qui a commencé à tomber.

- Et que je ne te revoyes pas ici à moins que tu aies retrouvé la raison et que tu veuilles t'excuser auprès des dieux ! Avait-il dit avant de claquer la porte.

Je reste assise par terre, mes larmes se mélangeant aux gouttes de la pluie.
Ils m'avaient dit que je serai persécutée mais pas à ce niveau là...

PAPA pourquoi moi hein ? Pourquoi ?

Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu.
J'ai un plan pour toi et il fallait que tu te détaches d'eux, je te l'avais dit n'est-ce-pas ?

Mais tu n'as pas dit qu'il me chasserai comme une vulgaire voleuse !

Parce que tu aurai accepté aussi facilement si je t'avais dit comment ça se passerait ?

Je...

Je montre les promesses que j'ai pour toi sans montrer le parcours là c'est pas pour rien, chaque chose en son temps. Le temps viendra où tu comprendras ce qui arrive.
Laisse-moi faire seulement.

Je... D'accord... Mais je dors où en attendant ? Je ne connais personne... Pensais-je en prenant mes affaires qui se sont éparpillés un peu partout.

- En plus il faut froid sous cette pluie, soufflais-je en grelottant légèrement.

Au même moment une voiture se gare de l'autre côté de la route. Je ne m'attarde pas plus sur et me lève pour partir chercher un abri où me mettre le temps que la pluie cesse.

Je devrais sûrement partir à l'église.
Mais quel taxi accepterait de me prendre aussi tremper, et comment irais-je là bas sans argent et sous cette pluie moi aussi...

PAPA...

La voiture qui s'était garée là roule à quelques mètres de moi. Je ne comprends pas, j'accélère les pas mais la voiture me suit toujours. PAPA je commence à avoir peur là.
Je m'apprêtais à courir quand j'entends une oox familière.

- Véronique attend non !

- Chacha ?

Oui c'est bien elle, et ses parents.

- Monte rapidement, me dit sa mère.

- Je suis trempée...

- Et puis ? Ces fauteuils là avaient besoin d'être lavé toute façon, il en profitera pour les laver, réplique t-elle.

- Sasha c'est devant toi hein, quand je vais prendre dans son argent pour partir au lavage là faut pas qu'elle se plaigne, dit son père.

- Eh, c'est pas le moment. Véronique monte, me dit-elle.

J'hésite mais le tonnerre qui a raisonné là me fait changer d'avis.

- Merci... Soufflais-je en grelottant.

- Papa allons vite chez papa Marius, faut pas qu'elle attrape un rhume là.

- D'accord chef.

Le trajet se fait dans le silence, à part Sasha qui essayait de me réchauffer avec son pull qui est désormais trempé.

Lorsque nous sommes arrivés, papa Marius m'a très mal regarder. Bon son regard était plutôt inquiet mais djo pour moi il m'a mal regardé.

Ils m'ont demander de prendre une bonne douche chaude . J'ai porté des vêtements de Mathilda vu que les miens sont mouillés puis je les ai rejoins.

- La voilà qui arrive, remarque Sasha alors qu'ils se tournent tous vers moi.

- Tu as exactement deux minutes pour m'expliquer ce que tu faisais dehors avec tes bagages sous la pluie à presque 20h, dit sérieusement papa Marius.

Les larmes me montent aux yeux et je baisse la tête.

- Véro ?

- Mon père m'a chassé... Il ne veut plus me voir tant que je ne renie pas Jésus pour revenir vers les dieux de nos ancêtres, expliquais-je la gorge nouée.

- C'est pour ça qu'il t'a mis dehors ? Fronçant les sourcils.

Je baisse encore plus la tête.

- Elle va casser son cou pour déposer là là.

- Toi Sasha ta bouche là PAPA va taper ça un de ces quatre, dit papa Marius.

- Ahi papa !

Ses parents et Mathilda rigolent pendant que moi je me demande ce que je vais bien pouvoir faire.
Il faudra que je me trouve un logement et de quoi manger aussi, puis je devrais trouver de l'argent pour payer mes études et tout.

Ah Papa intervient pardon...

- Véronique tu resteras avec nous, tu vas dormir dans la chambre avec Mathilda, elle te donnera les consignes et-...

- Je vais rester ici ?

- Oui.

- Mais non, je ne peux pas...

- Et tu comptes rester où alors ?

- Je... Je ne sais pas...

- Alors c'est ok, tu resteras ici. Pour l'université on verra ce qu'on peut faire. En tous cas je m'occupe de la scolarité du prochain semestre et-...

Il ne peut terminer ses paroles parce que je fonds en larmes comme un bébé.

- Hum vous aimez pleurer oh, souriant amusé.

- Mais, reniflant, merci beaucoup papa, vraiment merci, dis-je toujours en larmes.

Il se contente de sourire puis se tourne vers la petite famille Kouamé.
Mathilda vient me donner un mouchoir.

- On sera ensemble maintenant, sautant toute excitée, je me sentais seule, Dieu écoute vraiment les prières, continue t-elle.

- Ah donc c'est toi qui intercepte mes prières là ? Arquant les sourcils.

- Hein papa ? Onh onh.

- Si si, pendant que moi je prie pour que Danika revienne à la maison toi tu pries pour que d'autres gens viennent à la maison, et c'est toi que Dieu écoute, dit-il alors qu'on pouffe de rire.

- Pendant ce temps la og est là bas attendant que toi tu viennes la chercher parce que tu es celui qui l'a mis à la porte, tapant les mains en riant, j'aime ce qui se passe.

- Sasha on t'a demandé quelque chose ?

- Pardon oh.

Ils rient amusé tandis que je souris.
Si j'ai bien compris ce qu'ils m'ont conté à propos de Danika, elle est partit de la maison suite à une dispute avec papa Marius.

Comme la plupart des jeunes de l'église, j'aurai bien voulu être amie avec elle mais bon, le temps viendra.

- Sinon Louange, je peux avoir le repas que vous m'avez apporté ou bien ? Demande papa Marius.

- Bien-sûr, les filles mettez la table.

Elles acquiescent avant de se diriger vers une salle qui je suppose est la cuisine, je les suis aussi pour ne pas rester avec les adultes.

À suivre…

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Be blessed ❤️

Signé la fille que Jésus aime alias
la terre promise 🌹🤍✨