Crossover: Partie 3
- Où est passé la demi-portion? Demanda Ikkaku en entrant dans la cantine après avoir pris une douche.
Les hommes se regardèrent puis se tournèrent vers leur capitaine.
- Pas la peine de me regarder comme ça, grogna-t-il en tapant des doigts sur la table, je ne sais pas.
- Carène n'est pas là non plus, commenta Penguin.
- Ni l'une ni l'autre ne sont venues en cuisine pour préparer le dîné, ajouta Nusagi.
Leur capitaine exprima clairement son mécontentement et se leva pour chercher les deux enfants. Cette gamine n'était là que depuis trois jours, mais elle lui tapait déjà sur le système.
Il fini par les trouver toutes les deux dans la bibliothèque. L'une dormait sur un livre et l'autre contre un mur. Pour les réveiller, il tapa de son sabre contre le sol. Cela eut l'effet escompter sur Carène, qui sursauta, mais non sur Jeanne, toujours endormie sur son livre.
- Capitaine, se figea la plus âgée.
- Vous vous la coulez douce toutes les deux, gronda le chirurgien de la mort.
- Pas du tout, assura Carène, Jeanne avait envie de bosser sur le livre qu'elle avait arrêté chez elle. Heureusement, dans sa dimension, elle a la même bibliothèque, quoi qu'un peu plus fournie à ce que j'ai compris.
- C'est pour ça que vous dormiez toutes les deux?!
- Bah, la lecture m'ennuie mais elle a dû tomber de fatigue.
- Pour ne pas avoir aider en cuisine, vous ne mangerez pas.
- Mais c'est pas juste!
- Quoi, fit-il avec une aura démoniaque.
Elle fie la moue mais ne répondit plus rien de peur de se prendre une gifle. Mine de rien, il frappait fort.
- Hors d'ici, et que je ne vous revois plus avant demain.
- Oui, capitaine, grogna Carène avant d'emmener Jeanne sur son dos pour la coucher.
Elle détala comme un lapin après avoir murmuré un « tyran » trop sonore.
***
La petite Jeanne se réveilla encore une fois en plein milieux de la nuit à cause d'un mauvais rêve. Ses parents lui manquaient, surtout sa mère. Elle ne demandait rien d'autre qu'un peu d'affection, mais même Carène, pourtant la plus gentille avec elle, ne pouvait lui procurer un seul câlin. Son père ici était tellement froid qu'elle n'osait pas le regarder dans les yeux et qu'elle craignait tout contacte avec lui. Elle ne savait pas si le mieux était de se cacher et d'espérer retrouver sa place ou essayer de s'intégrer un minimum. Elle voulait retourner chez elle, là où les autres ne lui donnaient pas de frisson au moindre regard.
Repensant à tout ça, elle se retrouva de nouveau à fondre en larme. Réveillant Ikkaku, exaspérée par ces pleurs trop bruyantes depuis trois jours. La jeune femme se retourna et passa rageusement son coussin sur sa tête. Carène, dormant dans le lit qu'elle partageait d'habitude avec Grace, commençait aussi à en avoir assez, d'autant qu'elle la jugeait en parti responsable de leur absence de repas. À bout, elle sortit de sous sa couette pour se lever dans son lit et passer sa tête au dessus de celui du dessus.
- Pourquoi est-ce que tu pleures encore, Jeanne?
- Je veux ma maman...
- Ce n'est pas en pleurant qu'elle va apparaître. Dore au lieu de te fatiguer à pleurer. Comme ça, demain, tu pourras botter le cul à ton adversaire et le capitaine te fichera la paix.
- J'aime pas me battre, ça fait mal. Je veux pas avoir mal ni faire mal à quelqu'un.
- Qu'est-ce que tu fous sur un navire pirate dans ce cas, cria Ikkaku, à bout de nerf et fatiguée.
Cela n'eut pour seul effet que de la faire pleurer plus fort.
- J'en ai mare, s'énerva la mécanicienne, je vais le chercher!
- Ikkaku, il va la tuer si tu fais ça, intervint Carène.
- Je m'en fous, je veux pouvoir dormir tranquille et sans pleur de bébé. On a pas à supporter SA gamine.
- Mais...
La jeune femme ne l'écouta pas et sortit de leur cabine. Elle se dirigea d'un pas rageur vers celle de son capitaine. Arrivé devant, elle ne prit pas la peine de toquer et ouvrit la porte à l'en faire claquer. Ceci eut pour effet de réveiller le chirurgien de la mort. Le premier reflex de ce dernier après un son aussi fort, ayant certainement réveiller l'entièreté de son sous-marin, avait été de prendre son sabre et de le tourner, lame dehors, vers l'intruse. Il la baissa en reconnaissant la seul femme de son équipage.
- Ikkaku, qu'...
Il n'eut pas le temps de finir que la jeune femme s'approcha de lui et le souleva par le t-shirt qu'il portait pour la nuit. Le temps qu'il réalise qu'elle le tirait hors de sa cabine pour l'emmener il ne savait où, ils étaient déjà dans les couloirs et elle ne s'était toujours pas expliqué. Reprenant le pas sur la surprise, il la força à s'arrêter, le lâcher et la colla contre un mur.
- Ikkaku, s'énerva-t-il, qu'est-ce que tu fous?
- Je cherche un moyen de dormir, s'énerva-t-elle à son tour.
De son visage transparaissait clairement sa surprise.
- Dormir?
- Ça fait trois jours que votre demi-portion pleur la moitié de la nuit! C'est pas à moi de m'en occuper!
Comprenant enfin que d'où venait le problème, il lâcha la jeune femme et son visage se tinta de colère. Sans plus de discoure, il marcha à pas rapide vers la chambre des filles, en claqua la porte et chercha Jeanne du regard.
- C'est trop tard, maintenant, grogna Carène d'un ton fatigué, elle dore maintenant.
La jeune fille était assise dans le lit du dessus et Jeanne dormait, les yeux rouge et un de ses pouces dans la bouche, la tête reposée sur les jambes de son son aînée. Cette dernière lui caressait encore la tête pour l'apaiser.
- Ikkaku...
- Est en manque de sommeil, compléta l'escrimeuse. C'est vrai que Jeanne dort mal. Mais c'est compréhensible, vous savez, elle se retrouve toute seul du jour au lendemain. Elle veut juste sa maman.
Il grogna et tourna les talons.
- Je crois qu'Ikkaku a pris votre lit, ça ne sert à rien de l'en sortir, elle n'en sera que de plus mauvaise humeur demain matin.
- Tu crois que se serais dans un meilleur jour?
- Prenez son lit, vous pourrez dormir, vous au moins.
Il leva un sourcil interrogateur.
- Vous croyez qu'elle ne va pas se réveiller si je bouge?
Effectivement, le moindre mouvement pouvait faire remarcher cette machine à pleure. Il se résolut donc à prendre le lit de sa mécanicienne. Il se coucha, se couvrit, fit dos aux filles et ferma les yeux. Il allait avoir du mal à dormir avec le visage de la demi-portion en tête. Elle lui rappelait Grace lorsqu'elle venait juste d'arriver dans le sous-marin. Il se souvint aussi à quel point il avait été odieux avec elle et à quel point il s'en voulait à présent. Demain, si il en avait la foie, il essayerait peut-être d'être moins exigeant avec cette gamine. Après tout, les autres avaient certainement raison, elle avait moitié moins l'âge de sa fille.
***
- Jeanne!
Elle sursauta mais ne leva pas la tête, trop effrayé pour ça.
- Tu écoutes quand je te parle?
- Je suis désolée, excusa-t-elle en serrant son t-shirt.
- Je te demandais pourquoi tu ne te battais pas. Et ne me dis pas que tu ne sais pas comment faire je ne te croirais pas.
- J'ai peur de faire mal aux gens.
- Tu préfères te faire tuer?
- Je ne veux pas blesser les gens, persista-t-elle, les larmes aux yeux. Je peux pas faire ça.
- Pourtant tu as déjà été blessé.
Elle fut surprise qu'il l'ai deviné.
- Ne soit pas si étonnée, j'ai vue tes pieds. Ils portent encore des traces de brûlures. J'imagine que ce n'était pas quelque chose de volontaire de ta part. Si tu ne veux pas être blessé plus et devoir revivre des rééducation plus douloureuses, tu doit te défendre. Esquiver ne suffit pas.
- Je peux pas blesser des gens.
Law soupira, il aurait essayer un peu. Si la méthode douce ne passait pas, il allait devoir la forcer plus. Elle avait un excellant niveau d'esquive, il allait donc devoir l'entraîner lui-même.
- Tu vas te battre contre moi, expliqua-t-il. Si tu ne te défends pas, je te casse un bras. Si tu persistes ce sera un autre os. Et n'espère pas pouvoir fuir indéfiniment. Même si je ne t'attrape pas tout de suite, je le ferais lorsque tu tomberas de fatigue.
Elle osa lever la tête vers lui. Elle était surprise et effrayée. Elle pensait certainement qu'il n'était pas sérieux, mais son regard lui prouva qu'il irait jusqu'au bout si elle ne faisait pas ce qu'il demandait. Pourtant, elle était incapable de lever la main sur qui que se soit.
- En garde.
***
- Capitaine.
- Qu'est-ce qu'il y a, Carène?
- Où est Jeanne?
- C'est aussi ce que je me demande.
Ils venaient de se croiser dans les couloirs aux abord de l'infirmerie.
- Qu'est-ce que tu as à la main?
- Oh, ça? Dit-elle en regardant son membre bandé. J'étais en cuisine – corvée - je n'ai pas fais attention à ce que je faisais et je me suis coupée. Shiru m'a fait cinq point et Nusagi m'a dit de ne plus m'approcher des cuisines avant que «je n'aurais pas sorti ma tête des nuages».
- Pourquoi est-ce que tu cherches la clandestine?
- Je m'ennuie toute seul, répondit-elle en passant ses mains derrière sa tête.
- Si tu la trouves avant moi, amènes-là à mon bureau.
- Comme vous voulez, capitaine. J'ai le droit de savoir ce qu'elle a fait?
- C'est plutôt ce qu'elle n'a pas fait, soupira-t-il. Je l'ai poussé à s'entraîner, elle n'a pas riposté et a fini par s'enfuir. Ça fait une bonne heure que j'essaye de lui mettre le grappin dessus.
- La pauvre, murmura Carène.
- Tu as dit quelque chose? grogna son supérieur.
Elle était déjà partie avant qu'il ne tourne la tête. Elle aussi savant quand fuir son capitaine pour éviter de se faire tuer.
***
À force de s'ennuyer, Carène avait décidé de chercher la petite brune. Elle eut de la chance et tomba sur elle en moins d'un quart d'heure. Entendant des pleurs près de la salle aux trésors, elle y entra et trouva Jeanne derrière une grosse caisse de bois.
- Je t'ai trouvé, dit joyeusement la plus âgée en se couchant sur le contenant fermé.
La petite sursauta, essuya ses larmes pour identifier visuellement celle qui venait d'arriver, et commença à se replier sur elle-même en tremblant.
- T'inquiète pas, je dirais pas au capitaine où tu es. Il avait l'air remonté contre toi quand je l'ai vu. Pourquoi est-ce que tu as fuit son entraînement? Il est sévère mais d'habitude, c'est pas si terrible.
- Il a dit que si je ne l'attaquais pas, il me casserait le bras, pleura-t-elle, la tête dans les bras.
- Pourquoi tu l'as pas fait?
- Je veux pas blesser des gens.
- Si ça peut te rassurer, ce n'est pas avec ton poids plume que tu vas lui faire la moindre égratignure.
- Même. Je veux pas faire de mal aux gens.
- Même si tu es blessée après?
- Je veux pas avoir mal non plus.
- Je crois que je situ le problème. Tu es tellement faible que quand tu essayes de taper quelqu'un c'est toi qui a mal, c'est ça?
- Je comprend pas, renifla-t-elle, pourquoi tout le monde veut que je blesse des gens.
- J'en sais rien, moi. Ils ont déjà dû te l'expliquer, non?
- Oui, mais je ne comprend pas comment blesser des gens pourrait m'aider à me protéger.
Carène descendit de son perchoir pour s'asseoir en face d'elle.
- Tu réfléchis trop, c'est ça ton problème. Fait ce qu'il te dit et il ne t'arrivera rien. T'as pas envi de ne pas te faire casser le bras?
- Je te jure que j'ai déjà essayé de me forcer, mais j'y arrive pas. Je comprend pas pourquoi tout le monde trouve ça si simple. Faire du mal au gens, les faire souffrir, je ne peux même pas m'imaginer faire ça.
Elle recommença à pleurer. Pendant un moment, Carène la dévisagea. Elle ne comprenait pas comment elle pouvait être la fille du chirurgien de la mort et pensé des choses comme ça. D'un autre côté, elle ne savait pas si ce coté pleurnichard lui venait de sa mère. Et encore, comment son capitaine aurait-il bien pu s'enticher que quelqu'un qui s'épanche sans arrêt sachant qu'il ne supporte pas ça. Elle commençait aussi à trop réfléchir à la question, à tel point que sa très courte nuit de la veille la fit bailler.
- Je suis plus fatiguée que ce que je pensais, songea-t-elle avant de s'adresser à Jeanne. Tu ne peux pas rester cachée ici éternellement. Le capitaine va te trouver ou tu vas mourir de faim et de soif. Le mieux, c'est que tu ailles le trouver et que soit tu le frappes soit tu te laisses casser le bras.
- Comment tu peux dire des choses pareilles, pleura-t-elle de plus belle, complètement terrorisée.
- Et bah, heureusement que Grace n'est pas comme toi, sinon j'aurais une tête énorme chaque soir. Écoute, tu n'as que deux choix, lui obéir ou être punie. J'avoue que se faire casser le bras n'est pas cool, mais au moins, il te fichera la paix après. Je ne sais pas combien de temps tu vas encore rester avec nous, donc réfléchi vite et bien.
Suite à ces paroles, elle se leva et commença à partir.
- Où est-ce que tu vas? S'enquit la plus jeune en l'attrapant par une de ses manches.
- Si j'écoutais ma tête, j'irais dormir, mais là, c'est mon ventre qui me parle le plus fort. Je vais donc manger. Tu veux venir?
- Mais il...
- Il va pas sauter le repas. En plus, si tu viens, tout le monde te verra. Y aura bien une bonne poire pour aller cafter au capitaine si par chance pour toi il n'y était pas.
Jeanne la lâcha et sembla tirailler entre écouter aussi son ventre et suivre sa peur.
- Tu te décide? Demanda Carène en posant une main sur sa hanche. J'ai faim à en mourir. Et puis de toute façon, tu ne lui échappera pas. Autant aller le trouver maintenant. Donne-lui une bonne droit ou sacrifie ton bras tout de suite. Comme ça se sera fait et il te laissera peut-être manger avant ou après.
Elle secoua négativement la tête, les larmes aux yeux et se replia de nouveau sur elle-même. Carène la regarda en soupirant et partit vers la cuisine.
***
- T'es en retard pour manger, commenta Shachi.
- Je suis fatiguée, répondit Carène en se posant à sa place habituelle.
- Ça change, ricana le cuisinier en posant les plats sur la table, d'habitude tu meurs de faim.
- Ça aussi, assura la jeune fille.
- Tu étais avec la demi-portion? Lui demanda Bepo.
Elle releva la tête de son assiette et lui répondit la bouche plaine.
- Il n'y a que Grace pour comprendre ce qu'elle dit comme ça, pensèrent ses compagnons.
Elle ne laissa le temps à personne de lui poser d'avantage de question à la fin du repas. Lorsqu'elle fut repue, elle se dirigea directement vers sa chambre. Son capitaine la trouva endormie dans son lit, la peluche de sa fille dans les bras.
- Carène, l'appela-t-il en la secouant.
Elle fit une grimasse et fini par se frotter les yeux.
- Carène, tu sais où est Jeanne?
- Qui?
- La demi-portion.
- Quoi? Qu'est-ce qui a avec elle? Je veux dormir!
- Je te demande juste où elle est, après je te laisserais finir ta nuit.
- J'en sais rien, vous avez qu'à la chercher vous-même.
- Je l'ai déjà cherché toute l'après-midi.
- Mais c'est pas moi l'adulte ici, c'est pas ma faute, pas mes responsabilité et pas mon combat! S'énerva la jeune fille. Si vous ne la trouvez pas, démerdez-vous! Je veux juste dormir! DOR-MIR!
Elle plaqua son visage contre l'oreiller de Grace et le sien contre l'arrière de sa tête. Ne la voyant absolument pas coopérante et comprenant qu'elle avait véritablement besoin de se reposer, il la laissa. Il lui redemanderait le lendemain.
***
Pendant trois jours, personne ne vit la petite Jeanne. Les pirates en vinrent à croire qu'elle avait quitter le sous-marin lorsqu'elle fit de nouveau son apparition. Law donnait des ordres dans l'infirmerie quand Carène, vêtu d'un kimono vert entra dans la salle.
- Capitaine.
Il se tourna vers la jeune fille, et n'eut aucun expression dans les yeux en la voyant porter sur ses épaules la disparue.
- Ça fait trois jours qu'elle n'a pas manger ni bu, expliqua la sabreuse. Je l'ai trouvé inconsciente ce matin, j'ai pas réussi à la réveiller.
- Pose-là sur un lit, je m'occupe de ça, dit-il avant de soupirer. Je savais que tu savais où elle se planquait.
- Je vais manger, s'écria la brune en sortant avant de se faire disputer pour ne pas avoir balancer la petite plus tôt.
Lorsque Jeanne se réveilla elle avait un bras sous perfusion. Elle aurait espéré que ces quelques jours n'étaient qu'un mauvais rêve, qu'elle allait se réveiller au côté de ses parents. Malheureusement, la réalité fut difficile et douloureuse. À peine le chirurgien de la mort vit-il qu'elle s'était réveillée qu'il s'approcha d'elle, testa ses réflexes oculaire et lui brisa un bras. La petite en hurla, il n'y fit pas attention et ordonna à son second médecin de bord de s'occuper d'elle.
***
Elle était encore plus fatiguée et brisée qu'avant lorsque le chirurgien de la mort revint.
- Elle est encore shootée, expliqua Shiru, mais elle est réveillée.
- Je croyais avoir interdit les analgésiques.
- Elle se débattait trop à cause de la douleur. Et tout le monde n'a pas les nerfs aussi solide que vous, capitaine. Par respect pour les autres et pour nous facilité la vie, on lui en a donné assez pour qu'elle ne puisse plus aligner deux mots.
Il hocha la tête et exigea que la morphine soit retirée de ses perfusion. Si il l'avait blessé, c'était pour qu'elle se souvienne de la douleur et qu'elle se défende enfin, non par pur plaisir.
Lorsque ses sens se réveillèrent enfin, Jeanne fut attachée. Law allait lui imposer un ultimatum pour la contraindre à se défendre avant qu'il ne lui briser un autre membre, lorsque la porte de l'infirmerie s'ouvrit brusquement.
- Capitaine!
- Qu'est-ce qu'il se passe, Nusagi? Demanda-t-il en se retournant.
Le cuisinier portait Carène dans ses bras. Elle avait le visage marqué par la douleur et la main entouré dans une serviette maculée de sang.
- Cette petite idiote avait encore la tête dans les nuages, expliqua-t-il, elle c'est coupée et perd beaucoup de sang.
- Dépose la sur un lit, je m'en occupe.
Il obéit et se tint un peu à l'écart pour connaître l'étendu de la blessure de l'enfant.
Law prit un tabouret à roulette et vint s'asseoir en face de Carène. Il lui prit la main, en retira la serviette pour l'y remettre rapidement après.
- Shiru, apporte-moi un nécessaire de suture et donne-lui des antidouleurs.
Il se fit servir rapidement et la sabreuse fut vite reliée à une perfusion.
- Elle c'est entaillée le doigt jusqu'à l'os, pesta le médecin. Bon sang, Carène, comment est-ce que tu as fait ça?
- Je réfléchissais à quelque chose, expliqua-t-elle. Aïe! Nusagi m'a appelé et le couteau est parti tout seul. Vous me faites mal, capitaine.
- Il va te falloir des points, grogna le praticien en continuant à appliquer une pression forte sur l'indexe de sa patiente.
- La prochaine fois se sera son doigt entier qui partira, gronda le cuisinier. Capitaine, je ne la veux plus dans mes cuisines.
- Je lui trouverais autre chose à faire, promit-il.
Rassuré, Nusagi partit, laissant la chargée de corvée d'aide en cuisine se faire soigner par leur capitaine.
***
- Alors? Il t'a cassé le bras? Demanda Carène, couchée sur un lit avec l'interdiction de bougée pour évité de faire des dégâts.
- Pourquoi est-ce que tu m'as emmené ici? Demanda Jeanne en pleur.
- Tu préférais que je te laisse crever dans ta cachette?
Elle ne répondit pas et tourna la tête du coté opposé à son bras douloureux.
- Je veux juste être avec ma maman.
- Finalement, elles se ressemble plus que ce que je pensais, reconnut Carène.
Les jours suivants ne furent pas meilleurs pour la pauvre petite Jeanne. Il ne se passa rien de vraiment particulier, sauf son obligation de combattre. Son bras déjà douloureux n'aidant pas, elle se fit passé à tabac par son adversaire, Shachi. Excédé par sa résolution à ne pas se battre, Law décida finalement de la laisser croupir dans une cellule avec le minimum vitale d'eau.
Allez, la semaine prochaine, dernières parties du Crossover 😉😁
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