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Chapitre 73 : Le choix d'une vie : l'orphelinat des sorcière (partie 2)

- Alors c'est là qu'on va vivre ? Avec des enfants ?

- Je crois que je t'ai rarement vu aussi déçu, Echidna, s'amusa Veia.

- Je m'attendais à quelque chose de plus... adapté.

- Il faut juste rénover le bâtiment, buter les quelques types qui vient dans ce village crasseux, élargir le port...

- Beaucoup trop de chose...

- Tu peux enlever les tuer. C'est déjà fait.

- Ah, Célaéno ! Te voilà, sourit Véia. Tu as fait le ménage.

- Me prend pas pour ta bonne.

- Je te prends pour ce que tu es. Une tueuse en herbe.

- Vous êtes sûres que vous allez vous entendre toutes les deux ? Vos disputes se répètent beaucoup en ce moment.

Les deux femmes levèrent la tête vers Echidna. Le temps qu'elles parlassent, elle était montée sur le toit de l'établissement en toute discrétion.

- Qu'est-ce que tu fiches là-haut ?! s'écria Veia.

En quelques coups d'ailes, Célaéno l'avait rejoint avec un sourire amusé. Taper sur les nerfs du cerveau de leur trio était rapidement devenu son activité favorite.

- Pas toi aussi ! Vous savez très bien que je peux pas vous rejoindre en un claquement de doigts !

Alors qu'elle s'énervait, ses joues devenaient rouges. De leur perchoir, les deux autres rirent.

- Oh, Veia, cesse de râler ! lui cria la harpie. Y a un navire qui se ramène, c'est celui que tu attendais ?

- Probablement, répondit-elle en retrouvant son sérieux.

Grâce aux contacte de sa grand-mère, elle avait réussi à employer de la main d'œuvre. Il y avait pas mal de travaux à réaliser pour que l'île devienne une plaque tournante du trafic de jeunes humains. En échange de réductions très avantageuses sur leurs premiers achats, des chefs de la pègre avaient accepter d'investir dans ce nouvel établissement.

***

- Veia, tu t'es enfin décidée ?

La harpie s'impatientait. Cela faisait plus d'un mois qu'elle attendait de pouvoir partir à la recherche de marchandise, mais son associée ne lui avait pas encore dit si elle s'était décidée entre de l'élevage et des enlèvements.

- J'en ai assez de rester ici à ne rien faire ! Ça convient peut-être à Echidna, mais pas à moi ! Dis-moi ce que je dois ramener, et je te le ramènerais !

- Ce n'est pas si simple, bougonna la jeune femme. Et tu ne pourras pas nous approvisionner en permanence en enfant. Il faudrait un système plus pérenne.

- La production n'est pas assez rapide et la chasse n'est pas au point ?! Alors trouve une solution !

- Ce n'est pas si simple, grogna Veia.

La minute d'après, elle se retrouva contre le mur le plus proche, le souffle coupé. Elle recommença difficilement à respirer.

- N'ose plus prendre ce ton avec moi si tu n'es pas capable de me battre ! Si tu n'arrives pas à prendre de décision, je vais le faire pour toi !

***

- Elle n'est toujours pas revenue ?

- Nan...

Echidna observa son amie. Elle avait le regard sombre depuis que sa collaboratrice était partie. Une bonne semaine qu'elle s'était envolée ailleurs et qu'elles n'avaient plus de nouvelle. Veia ne savait pas si elle s'était faite tuée, capturée ou si elle avait trouvé une offre plus alléchante ailleurs. Dans tous les cas, si elle se décidait à revenir, elle devait avoir trouvé une solution à leur problème d'approvisionnement. Chose compliquée à mettre en place, puisqu'elle n'avait pas encore réussi avec succès.

Des cris résonants du ciel avaient fait sortir Veia et Echidna de l'intérieur du bâtiment maintenant rénové. Toutes les deux furent sous le choque de voir leur camarade descendre en piquée vers elles, une enfant dans chaque serre. Elle les lâcha à un mètre du sol et se retransforma sous sa forme humaine.

- Mais qu'est-ce que tu as foutu ?! s'énerva Veia. Et pourquoi ses enfants sont dans cet état !?

- Trouve une meilleure solution alors, parce que je n'en ai pas d'autres. Maintenant casse-toi de mon chemin, j'ai la dalle.

Elle ne la laissa passer que parce qu'Echidna l'appela en lui indiquant des blessures grave sur l'une des nouveaux venus.

***

- Alors, tu es d'accord ?

L'homme bedonnant tremblait de peur face à la jeune femme devant lui.

Finalement, Veia avait réussi à monter son réseau. Il avait fallu que Célaéno lui apporte deux nouvelles séries d'enfant blessé pour qu'elle se décide à lui taper sur les doigts. C'est en se reprenant les coups en pleine poire qu'elle avait eut une idée lumineuse. Elle s'était désintéressée de la tueuse, pour se jeter sur un classeur, donné par sa grand-mère, comprenant différentes informations sur des trafiquants dans tout le nouveau monde. Elle en avait montré quelques-uns à la harpie et lui avait demandé de les lui ramener vivants.

Elle les avait ramenés un par un. Elles leur avaient parlé ensemble pour les convaincre d'une manière ou d'une autre de leur rendre des comptes. Celui à qui elles parlaient cette fois-ci, s'était montrer bien plus coopératif qu'elles ne l'auraient imaginé.

- Quelle déception, soupira Célaéno, je lui aurais bien brisé quelques os comme aux autres.

- Enfin, ne dis pas ça, sourit Veia. Charon va être la plaque tournante de notre commerce. Ne l'effraye pas avec ta mauvaise langue.

Elle leva les yeux au ciel, le temps que Veia se retournait vers l'homme agenouillé devant elle. Il lui avait promis beaucoup quelques minutes plus tôt, jusqu'à ce qu'il ne possédât pas encore.

- Par contre, cher nouvel associé, fit-elle en s'accroupissant devant lui, si tu ne me donnes pas satisfaction je te laisse corps et âme à mon amie juste là.

Pour prouver sa bonne fois, il lui apporta quelques jours plus tard, en plus que quelques marmots, un fruit du démon.

***

- Ça marche de mieux en mieux ! Regarde les chiffres Echidna ! On aura bientôt de l'argent à ne plus savoir qu'en faire !

Elle calma sa joie en voyant la mine déconfite de sa plus ancienne amie.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Un enfant te fait des misères ?

- Nan, nan... depuis que tu as ton nouveau pouvoir, ils sont tous sages comme des images...

- Qu'est-ce qui ne va pas alors ?

- C'est Célaéno... rien que d'y repense j'ai envie de vomir...

Intriguée, la femme-serpent s'assit à côté d'elle.

- Je l'ai pourtant mis au pas depuis que j'ai mes pouvoirs.

Si son amie n'avait pas l'air aussi mal en point, elle aurait bien jubilé une nouvelle fois de sa victoire écrasante sur la harpie.

- Il manquait le plus jeune des enfants, commença-t-elle à pleurer. Je l'ai cherché... je l'ai trouvé... en train de se faire manger ! Veia ! Ne la laisse pas recommencer !

Elle observa le plafond pensivement.

- Je ne pense pas que je pourrais l'en empêcher...

- Mais pourquoi ?! Ce qu'elle fait, c'est horrible !

- Echidna... tu n'aimes pas non plus ce que je fais avec mes favoris, mais tu ne m'as jamais fait de reproche. Laisse-là faire de même avec les siens.

- Veia...

- C'est crade à regarder, je suis d'accord. Mais c'est la seule chose qu'elle m'a demandé en échange de son aide ici. Et on a besoin d'elle, tu comprends ?

***

- Célaéno ! Tu vas arrêter de bouffer les enfants !

- Alors c'est pour ça que tu me tournes autour depuis quelques jours...

La harpie expira de la fumée.

- Tu as attendu que Veia doive partir pour les affaires pour venir me taper sur les doigts. Tu avais peur qu'elle s'interpose ? Qu'elle ne prenne pas ta défense ?

- On s'en fiche de Veia ! C'est toi le problème ici !

- Je vois...

Elle expira une nouvelle fois de la fumée et jeta sa cigarette.

- Viens me faire entendre raison puisque tu veux tellement que j'arrête de consommer mon plat préféré.

Quelques gouttes de sueur perlèrent sur le visage de la femme-vipère alors que Célaéno se transformait partiellement en harpie.

***

Elles avaient fini blessées toutes les deux. L'assassin était la seul à tenir encore debout. Couchée au sol, saignant, Echidna reprenait son souffle. Elle savait dès le départ qu'elle allait perdre. Mais elle se devait d'avoir essayé.

- Maintenant que t'as fini de faire mumuse, haleta Célaéno, tu vas me foutre la paix avec ça.

Elle serra les dents et les poings.

- Pourquoi tu fais ça, Célaéno ?

Elle s'alluma une cigarette sans répondre et commença à prendre la direction de l'orphelinat.

- Répond, Célaéno !

- Si je te dis que je ne peux pas m'en empêcher, tu me ficheras enfin la paix ? grogna-t-elle.

***

Les deux femmes s'étaient retrouvées sur le toit du bâtiment qu'elles devaient garder et observaient le soleil descendre vers la mer.

- Quand... quand est-ce que tu as commencé à faire ça ?

- Quand j'ai quitté mon île natale pour la dernière fois. Je me suis vite retrouvé sans nourriture. Je n'arrivais à aller que de cailloux en cailloux sans réussir à me repérer. Je suis allez au-delà de là où j'avais l'habitude d'être envoyée. J'étais pommée... et putain que j'avais faim...

Elle tira quelques fois sur sa cigarette avant de continuer.

- J'allais crever de faim... quand mon fruit du démon, mon instinct de harpie a guidé mes ailes jusqu'à une zone habité. Y a des gosses qui étaient sortit en pleine nuit dans une forêt. Y sont jamais rentrés chez eux. Je n'ai réalisé ce qu'il s'était passé qu'en me réveillant le ventre enfin plein. Et depuis, c'est un besoin plus qu'une envie.

Elle se leva après son explication.

- Maintenant si t'arrives pas à me voir faire, je m'en fiche. T'as qu'à pas regarder, face de vipère.

***

- Vous vous êtes battues ? Vous vous êtes battues ?!

Veia était rouge de colère et ses deux associées devant elle n'en menaient pas large. Elle venait de rentrer, ne voulait que se coucher et elle découvrait par les enfants étant venu la rejoindre qu'ils avaient été délaissés toute la journée.

- Ça va... c'est pas comme si ils allaient se barrer, bougonna Célaéno, bien consciente de sa faute mais n'aimant pas être disputé.

Maintenant qu'elle n'était plus la plus forte, elle évitait de se prendre la tête avec Veia et préférait faire profil bas lorsqu'elle lui reprochait quelque chose. Pour le coup, elle essayait de relativiser les choses. Lamentable échec, puisqu'elle et Echidna, s'étant pourtant platement excusé, se prirent un autre coup sur la tête.

- Ssssss... pourquoi tu me frappes encore... ? J'ai déjà dit pardon...

- Mais vous vous foutez de moi ! Les enfants étaient sans surveillance toute la journée ! Ils auraient pu se blesser ou quelqu'un aurait pu les enlever ! Ça vous arrive de réfléchir deux secondes !? Et je t'avais déjà dit de laisser Célaéno tranquille, Echidna !

- Je recommencerais plus...

- Y a intérêt !

Après les avoir grondés pendant près d'une heure à l'extérieur du bâtiment, Veia s'était enfin décidée à rentrer avec l'adorable gamine l'attendant près de la porte et lui ayant rapporté le comportement des deux femmes.

- Bon... je m'attendais à pire, soupira Célaéno en prenant une cigarette. Son arrangement c'est certainement passé comme elle l'entendait.

Echidna se contenta de hocher la tête.

L'intuition de la harpie s'avéra exacte. Lorsqu'elle fut enfin débarrassée de sa colère à l'égard des deux femme, Veia leur expliqua son entretien avec les chefs des différents groupes de trafiquants de l'île de Sénet. Elle leur indiqua que l'accord qu'ils avaient réussi à passer leur assurait le plus gros de leur marchandise. A partir de là, leurs affaires devinrent florissantes et tranquille pour de nombreuses années.

***

- Le nouvel arrivage à du retard, soupira Célaéno. Pourtant, le navire n'était pas en retard. Tu veux que j'aille voir ce qu'il se passe, Veia ?

- Hummm...

La femme serpent allait répondre par la positive, quand le groupe tant attendu arriva enfin. Les deux femmes échangèrent un regard incertain en les voyant blessés. Elles rejoignirent ensemble les quelques adultes faisant avancer un petit groupe d'enfant.

- Et bien, qui vous est-il arrivé ? demanda la supérieur, les bras croisés.

- Ah, madame Veia... c'est à cause de cette petite teigne, là. Elle a essayé de s'échapper avec les autres.

- C'est une enfant qui vous a fait ça ? comprit-elle, dubitative.

- Oui, avouèrent-ils, honteux.

Célaéno observa les nouveaux arrivant en même temps que Veia parlait avec les subalternes de leur passeur. Ils avaient tous les mains attachées. Tous les petits baissèrent la tête devant le regard mauvais se posant sur eux, tous sauf une.

A sa vue, la harpie sourit en coin et la sortit du lot en la prenant au cou. Les yeux gris de la gamine ne se soumirent pas.

- Célaéno...

- Madame Célaéno, faites attention, lui conseilla un des hommes, coupant la parole à Veia. C'est elle qui...

- Je l'ai vu tout de suite, sombre imbécile. C'est une petite rebelle, je vais la faire filer droit, moi, vous allez voir.

Presque immédiatement, elle se prit un coup de pied emplie de fluide en plein ventre. Sous la surprise et n'ayant pas l'habitude qu'un enfant se montre à ce point violent, elle lâcha prise. La petite ne se fit pas prier et commença à courir dans la forêt. Elle s'était prit quelques coups plus tôt, mais n'avait pas dit son dernier mot. Elle ne se laisserait pas esclavager sans se battre.

Elle n'eut pas fait cent mètres que la harpie réapparut sur son côté à une vitesse folle.

- En un seul morceau, Célaéno, s'il te plaît, lui demanda Veia de loin.

En moins de temps qu'il n'en aurait fallu pour le dire, la fugitive se retrouva projetée dans la clairière. L'adulte lui avait renvoyé la pareille pour son coup. Le sifflement d'une langue de serpent lui fit lever la tête, mais il était déjà trop tard pour elle. Le corps écailleux d'un python géant la tenait déjà à la taille.

Pour éviter que Célaéno ne la roue de coup ou qu'elle tente de nouveau de s'enfuir. Veia avait pris les choses en main, faisant trembler et les nouveaux enfants et ses employés.

- Sssssssssss... maintenant, fini de jouer, ma grande. Il n'y a qu'une seule règle ici. Rien au monde n'est plus important que l'amour de ma mère. Répète la règle.

- Va crever !

Veia recommença à lui redemander de répéter jusqu'à ce que le corps de l'enfant cesse de se débattre et qu'elle récite enfin la formule. Ceci fait, la femme la relâcha et reprit forme humaine pour lui caresser la tête.

- Je suis ta mère. Qu'y a-t-il de plus important ?

- Rien au monde n'est plus important que l'amour de ma mère...

- C'est ça, ma grande, sourit l'hypnotiseuse.

Elle la porta dans ses bras et commença à marcher vers le bâtiment. Célaéno y avait déjà emmené les autres en voyant qu'elle n'allait pas pouvoir se défouler sur cette gamine.

- Dis-moi, ma grande, puisque tu es enfin calmée, tu peux me dire comment tu t'appelles.

- Mère... Je m'appelle Grace...



Petite note pour vous dire que mes publications ont très largement rattrapés l'avance que j'avais. Pour éviter qu'il n'y aie une très longe absence de ma part tout en me permettant de rattraper du terrain, je vais espacer les chapitres.

Il y aura maintenant 2 semaines entres chacun d'eux.

Éventuellement, durant les semaines creuses, je vais publier une autre histoire, courte et n'attendant que d'être publiée et lu.

Je vous dis donc à dans deux semaines pour un retour au présent 😁😉

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