Chapitre 45: Nouvelle venue
Je suis désolée, désolée et encore désolée pour ce retard. Avec les vacances, les jours se ressembles et j'avais complètement oublié que hier était lundi! 😱😭😵
J'espère que le chapitre vous plaira.
Bonne lecture.
– Et voilà la chambre des amoureux!
Tout sourire, Anaïs venait d'ouvrir la double porte de l'appartement du premier groupe résistant. Les visiteurs regardaient avec de grands yeux la grande salle dominée par un lit à baldaquin très particulier.
– Ouah, fit Carène en mettant un pied sur la mousse du sol. J'ai jamais rien vu d'aussi beau.
– Cette pièce n'a pas été modifiée depuis que les amoureux l'ont imaginé. Elle se trouve en dessous de l'une des sortes d'arbre qui pousse dans la foret. Ils ne semblent pas impressionnant au premier regard, mais leurs racines sont incroyablement profondes et grandes comme vous pouvez le voir.
Aux quatre coins de la pièce, sur les murs et en son centre, les racines étaient partout et se mêlaient très harmonieusement avec le reste de la décoration.
Les pirates entrèrent donc dans la salle tapissée de mousse verte au sol et orange aux murs.
– Les lianes qui entourent les racines sont d'une variété qui n'existe plus que dans ce souterrain, poursuivit Anaïs. Lorsque les fleures qui les parcourent éclosent, elle prennent la taille de celles très grandes que vous voyez en haut et au dessous du lit.
– Pourquoi est-ce que tout brille comme ça? Demanda Shachi, intrigué en posant une main sur un mur.
– Ces plantes produisent de la lumière, celles qui éclaire le plus sont les grandes fleures, celles pas encore écloses sont largement moins lumineuse et celle produite par la mousse est très tamisée.
– On le remarque bien, assura Carène.
– Le tronc au dessus du lit est gravé, constata Jean Bart.
– Oui. Lapoudrée avait, à ce qu'on raconte, un petit talant pour la gravure.
– Alors ce sont eux, les amoureux de votre légende, commenta Carène. C'est splendide.
– Le lit est fait de lianes mortes. La stabilité de l'environnement permet de les garder solides. Toutefois, il ne faut pas monter dessus, c'est trop dangereux. Tout risque de se casser ou de partir en poussière. Le tissus utilisé pour les draps à lui par contre déjà été changé.
– Après des centaines d'année, ça ne m'étonne pas, assura Seiushi.
– Tout ces objets sont originaux? Demanda Penguin.
– Oui, il est interdit de les toucher tellement ils sont fragiles.
Il hocha la tête et regarda les antiquités dispersées un peu partout dans la salle. Que cela soit dans les étagères creusées dans les murs ou au niveau des racines, tout semblait très bien conservé.
Ils se mirent à trois pour retenir Carène lorsqu'elle voulut désobéir. Son comportement avait mit la jeune guide dans un état de stresse intense. Elle ne la quittait plus des yeux et restait très près d'elle. Cela au grand damne des garçons.
– Il n'y a pas d'autres salles? Questionna le géant.
La belle blonde se retourna en un saut vers lui.
– Non.
– Pourtant c'est leur appartement, non? Demanda Shachi. L'autre qu'on a visité plus tôt était bien plus vaste.
– On a marché tout ça juste pour une salle? Grommela Carène. D'accord, elle est belle mais quand même...
Un peu dépassée par tout ses commentaires négatifs ou déçus, la stagiaire s'excusa en agitant les mains devant elle. Les joues rouges, elle expliqua.
– Les amoureux étaient toujours très occupés, et ça depuis bien avant que le souterrain ne soit construit. Quand ils venaient dans leur chambre, c'était uniquement pour se reposer. Le plus claire de leur temps, ils le passaient dans les communs.
– Ah, et ils ne se lavaient jamais?
Incapable de répondre, elle commença à suer à grosses gouttes.
– Je suis désolée, s'excusa-t-elle platement. Je ne sais pas, il faudra demander ça à Colibri. Il sait tellement plus de choses que nous autre.
– Comment cela se fait-il? Demanda l'ancien capitaine alors que les autres, sauf la petite, essayaient de lui remonter le moral.
– Et bien, depuis qu'il est tout petit, il passe son temps dans les archives et avec grand-mère. Elle aussi elle sait beaucoup de chose, il profite de son savoir.
– Pas toi?
– Ma passion pour l'histoire de l'île est venue bien après lui, expliqua-t-elle en se frottant la tête. J'ai beaucoup de lacune à combler.
Ils lui sourirent devant son honnêteté. Beaucoup de monde à sa place aurait mentit ou inventé pour se couvrir.
– Et si nous rejoignions vos camarades, leur proposa-t-elle.
– Ils sont toujours dans la grande salle? Demanda Seiushi, ayant écouté la conversation qu'elle avait eu par escargophone avec son frère.
– Non, la petite fille n'allait vraiment pas bien, ils l'ont emmenée dans un appartement encore habitable. Si vous voulez bien me suivre.
Dans un geste mécanique, elle leur indiqua la sortie.
***
À peine la porte de l'appartement ouverte, Carène courut jusqu'à la chambre dans laquelle elle ressentait la présence de son capitaine. Ce dernier eut à peine le temps de lever la tête, que la jeune fille était déjà sur le lit à parler à sa meilleur amie de la salle absolument magnifique qu'elle venait de voir.
– Carène, grogna Law, ferme-là. La fièvre de Grace est tombée depuis peu. Elle a besoin de se reposer et non de t'entendre hurler.
Elle le regarda un moment, la bouche entre-ouverte. Il s'imaginait bien qu'elle allait répliquer ou du moins qu'elle en avait très envie. Si elle osait, il lui couperait la tête. Heureusement pour elle, son expression n'était liée qu'à son temps de réflexion. Elle jugea les paroles de son capitaine correcte et se coucha sans un mot de plus. Satisfait, Law retourna à son ouvrage, le livre médicale de l'ancêtre de Colibri.
– Excusez-moi de vous déranger, l'interrompit la stagiaire, où est mon frère?
– Il est retourné dans la salle principale au cas où l'un des abrutis de votre centre météo le rappel.
– Oh, je vois, merci. Vos hommes sont de retour. Ils se sont installés dans les chambres.
Il hocha la tête et elle sortit en expliquant qu'elle allait chercher des vivres. Elle se retrouva finalement accompagné par son groupe de base.
***
– Grand frère!
– Anaïs, tu as fini de faire visiter à ton groupe?
– Oui.
Elle s'approcha de lui en souriant. Il était en train d'essayer de recontacter la base météo pour avoir des informations. Les trois pirates qui ne la lâchaient plus entrèrent quelques minutes après dans la salle, ils n'avaient pas piqué un sprint comme la jeune femme.
– Oh, ils avaient des questions auxquels je ne pouvais pas répondre, déplora-t-elle.
Il sourit gentiment devant sa tête basse. Si les pirates tentèrent encore de la consoler, il se leva et passa sa main sur son bonnet.
– Tu devrais passer plus de temps avec grand-mère.
Elle hocha la tête et il se tourna vers les clients de sa cousine.
– Que puis-je faire pour satisfaire votre curiosité? Leur sourit-il.
Alors qu'il répondait joyeusement à leurs interrogations, Colibri fit un saut le faisant se tourner d'un quart. Les pirates ne comprirent pas tout de suite son comportement. Il avait un air sérieux et avait tiré Anaïs derrière lui, comme pour la protéger. Ce qui brillait dans ses yeux poussa les aventuriers à le considéré différemment qu'un joyeux natif.
Anaïs et le trio ne comprirent la raison de son changement de comportement que lorsque des pas résonnèrent de l'entrée principale du souterrain. Aussitôt, ils se mirent en position défensive. La tentions se clama lorsque qu'une jeune rousse grelottante arriva dans leur champs de vision. De sérieux, le guide passa à surpris. Avant qu'elle ne s'effondre, il alla la rattraper.
– Mademoiselle P, que faites-vous ici?
Elle ne répondit pas. Les autres s'approchèrent.
– Elle a perdu connaissance. Elle doit être épuisée, je vais l'emmener dans l'appartement occupable.
– Tu penses que c'est grave?
– Il faut juste qu'elle se réchauffe, assura-t-il en la mettant sur son dos. Même si elle a dû subir la neige givrante, si elle a pu marcher jusque là, elle devrait s'en sortir.
– Je vais rapporter des couvertures et de la nourriture, s'écria Anaïs en partant vers la réserve, vite suivit des trois pirates.
Il hocha la tête et partit à grandes foulées.
Lorsqu'il arriva dans l'appartement occupé par ses clients, le calme régnait. Law avait ordonné le silence à ses hommes pour que sa fille puisse se reposer convenablement. Il n'avait pas eu de mal à l'obtenir puisque Bepo et Carène dormaient. Jean Bart n'était pas de nature très bavarde. Alors quand il était entré de manière tonitruante, le géant, surveillant la porte de la chambre de son groupe, leva la tête vers le nouveau venu. Il leva un sourcil en voyant leur guide se diriger prestement vers une chambre inoccupée avec sa collègue rousse sur les épaules. Il en était vite sortit pour se précipiter dans la chambre des pirates.
– Tu en fais du bruit, commenta Law en le voyant se jeter sur les livres qu'il lui avait prêté. Que s'est-il passé?
– La charmante mademoiselle P. c'est faite surprendre par le mauvais temps, expliqua-t-il prestement en tournant les pages du manuscrit. Par miracle, elle est arrivée jusqu'ici.
Il sembla trouver rapidement ce qu'il cherchait, lut la page en suivant les lignes du doigt et lâcha l'ouvrage, qu'il avait semblé considérer comme très précieux quelques heures plus tôt, pour s'emparer vivement de l'herbier. Il fit rapidement défiler les pages et retira les herbes qui l'intéressait. Il sortit l'instant d'après pour faire sa préparation près de sa collègue.
Law le regarda partir en plissant les yeux. Il avait déchiffré les lignes avec une rapidité déconcertante. Il savait assurément ce qu'il cherchait et avait déjà utilisé le remède qui l'intéressait. Il cherchait certainement à s'assurer de la justesse de ses souvenirs. Enfin, il pensait que les manuscrits de ses ancêtres étaient plus précieux à ses yeux vu le monologue qu'il lui avait tenu pour insister sur leur fragilité. Il fini par lever les yeux au ciel et observer les enfants dormant à côté de lui. Il passa sa main sur le front de Grace. Sa fièvre n'était pas revenue.
***
Grace se réveilla tranquillement mais le ventre vide. Lorsqu'elle remarqua que son bras était plein de bave à cause de Carène, elle fit la grimace.
– Carène, t'es dégueux, sérieux.
– Heureusement que tu ne dores pas comme elle.
Elle se tourna vers son père, bouquinant contre Bepo un peu plus loin.
– On est où?
– Dans une des salles du souterrain. Cet endroit est une vrai fourmilière et on est coincé dedans jusqu'à ce que la tempête passe.
– Les autres vont bien?
– J'ai réussi à les contacter plus tôt. Ils sont soit au navire soit à l'abris dans l'une des villes. Le groupe de Shachi est dans la salle d'à côté.
– Ils étaient aussi dans la foret, comprit-elle.
– Oui, leur guide est une gamine de la famille de Colibri. Elle a eu le même réflexe.
Grace hocha la tête et se leva après s'être essuyé à son amie dormant toujours.
– Tu te sens mieux?
– Oui.
Avant qu'elle ne rajoute quoi que ce soit, son ventre cria famine, la faisant rougir jusqu'à la racine des cheveux.
– Il y a à manger à côté.
Elle hocha la tête alors qu'il affichait un sourire moqueur et sortit.
– Je suis heureux de voir que tu vas mieux, demoiselle, sourit le guide.
Elle hocha simplement la tête.
– Vous avez l'air fatigué...
– Je veille Mademoiselle P. depuis un moment.
– Votre collègue?
– Oui. Elle est arrivée très mal en point à cause de la neige givrante. Mais elle est forte, elle s'en tirera, je ne me fait pas trop de soucis.
Un nouvel arrivant les rejoignit dans la salle centrale de l'appartement.
– Hé, les gars, la petite Grace est enfin réveillée!
Les garçons lui firent coucou de la main. Elle répondit de la même manière. Rapidement, tous se joignirent au groupe. Les voyant entre eux, les guides allèrent surveiller leur camarade.
***
– Ce temps est vraiment une calamité, pesta Colibri en faisant les cent pas dans la chambre occupé par son amie. Et ces contrôleur météo...
Il ne continua pas à pester uniquement parce que la porte s'ouvrit.
– Besoin d'un renseignement? Demanda-t-il avec un grand sourire contrastant avec son expression contrariée de quelques instant plus tôt.
– Non, répondit le chirurgien de la mort. On t'entend râler depuis les autres pièces. C'est à cause de l'état de ta collègue ou du mauvais temps en général?
– Oh... Toutes mes excuses. Je ne voulais pas vous déranger.
Il tourna la tête vers la rousse.
– Elle dore toujours, mais les remèdes des anciens sont efficaces et je la sais de bonne constitution. Je ne m'en fais pas trop pour elle. Ce qui est plus contraignant est l'absence de réponse de la base météo. Anaïs et moi avons déjà essayé de les contacter, mais ils ne répondent pas. Sans eux, pas moyen de savoir si le temps est de nouveau bon ou si il se prolonge anormalement longtemps.
– On ne peut pas sortir pour voir par nous-même?
– La neige givrante qui tombe par moment est très dangereuse. C'est certainement elle qui à rendu votre demoiselle malade, Mademoiselle P. aussi.
– Tu as des remèdes pourtant.
– Plus maintenant. J'ai utilisé les dernières plantes utiles de l'herbier. Lorsque le temps sera enfin plus profitable, je devrais le remplir.
– Ces plantes se trouvent ici?
– Oui. L'île est pleine de plantes tueuses, mais aussi soignantes. Il faut un moment pour en sécher certaines, mais elles font un travail merveilleux pour soigner certains mots typiquement d'ici.
Il hocha la tête.
– Puis-je vous proposer une visite plus approfondit des sous-terrain par Anaïs?
– Oh, oui! Crièrent les garçons de la salle commune.
– Sans façon, déclina Law.
– Pas cool, capitaine!
– Y a-t-il des moyens de communiquer avec tout les couloirs d'ici?
– Avant, sans problèmes. Des escargophones étaient placés partout pour pouvoir lancer des alertes. Mais ils ont été emmenés avec les derniers occupants.
– C'est ennuyeux.
Il soupira et sortit.
– Vous pouvez bouger, mais par groupe uniquement et toujours avec un escargophone.
– Il n'y a pas grand chose à redouter ici, capitaine. Pourquoi tant de précautions? Demanda Seiuchi.
– On ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus. Si un seul de vous ne respecte pas cette règle, ça va mal se passer.
Ils hochèrent tous la tête devant son air menaçant. Le discoure du capitaine terminé, Carène empoigna Grace par le bras.
– Tu viens, on va voir la salle d'avant. Elle brillait de partout c'était trop beau!
Grace haussa les épaules et la suivit, ou plutôt fut tirée avec vigueur vers le but de la sabreuse.
***
Plus tard, lorsqu'Anaïs sortit de la chambre de l'alitée pour chercher à manger. Elle remarqua la disparition des enfants.
– Les petites sont allées se coucher?
– Non, belle Anaïs, répondit Penguin. Elles sont allées voir la salle du couple amoureux.
– Oh, je vois.
Elle observa tout les hommes présent. Il n'en manquait pas un. Ce détail la perturba.
– Elles y sont allées seules?
Tous hochèrent la tête. Elle devint toute pâle, lâcha ce qu'elle avait dans les mains et se précipita vers la sortie en hurlant des «Non, non, non!». Ces cris attirèrent son aîné.
– J'ai crue entendre Anaïs crier, fit-il en ouvrant la porte.
– Elle est allée à la poursuite de Grace et Carènes, expliqua Jean Bart.
– Pourquoi donc?
– Elles voulaient voir la salle des amoureux.
– Oh, je comprend.
– Vraiment? Demanda Penguin.
– Oui. Dans cette salle le mobilier est très fragile. Savoir que la demoiselle la plus énergique à manqué de causer de lourds dommages n'est pas pour rassuré si elle y est allée sans surveillance.
– Dans ce cas il faut espérer qu'elle arrive à temps.
Il hocha la tête et retourna veiller sa camarade.
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