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Chapitre 2: Capitaine pas Papa

Law était assis à son bureau. Il prit sa tête entre ses mains pour remettre en place les informations qui couraient dans son cerveau. En résumé, une prostituée dont il se rappelait vaguement le caractère et le physique venait de réapparaître dans sa vie avec une gamine. Ladite gamine étant à parement la sienne. Malheureusement, la mère de la petite avait succombé à une balle dans le dos tirée par un soldat. Il se retrouvait donc seul avec une enfant qu'il ne connaissait pas mais qui, il devait bien l'admettre, lui ressemblait énormément.

Alors qu'il remettait ses idées en place et qu'il cherchait une solution à ce problème ardu, la petite orpheline faisait son possible pour sécher ses larmes et se contrôlé. Malheureusement, perdre la seul personne qu'elle aimait sincèrement et qui l'avait aimé en retour l'avait brisé. Elle se sentait déjà un poids pour son «père» et pressentait qu'il allait lui arriver malheur si elle ne se calmait pas quand il serait sorti de sa réflexion.

Avec de gros effort sur elle-même, elle parvint à reprendre une expression neutre. Des larmes continuaient encore de couler sur ses joues mais le gros du travail était là. Quand son «père» releva la tête, elle essuya ses larmes.

- Bon, soupira-t-il, qu'est-ce que ta mère t'a dit sur ton père?

- Qu'il était pirate et qu'il y avait de forte chance pour qu'il n'accepte pas de nous aider, elle et moi. Elle m'a aussi dit qu'il n'avait pas connaissance de mon existence.

Elle disait cela comme si il n'était pas en face d'elle.

- D'où lui ait venu à l'idée qu'il s'agissait de moi? En se prostituant, elle devait avoir l'embarras du choix. Et même si je le suis bien, pourquoi ne pas chercher quelqu'un de plus accessible qu'un pirate fortement recherché?

- Maman m'a dit qu'elle avait calculé approximativement le moment où elle est tombée enceinte, ce qui a dû réduire le nombre d'homme. Elle m'a aussi dit peu de temps avant qu'on commence à le chercher que mon visage et mon expression ne lui laissait pas de doutes quand à son identité. Pour répondre à votre deuxième question, je ne sais pas pourquoi elle c'est fait chier à aller jusque dans le nouveau monde pour vous trouver alors qu'il devait effectivement avoir des crétins plain aux as qui aurait gobé son histoire et qui lui aurait donné de l'argent pour qu'elle ne dise rien. Je suppose qu'elle devait être trop honnête.

Law soupira.

- Je vérifierais encore si je suis bien ton père ou non par un teste de paternité. On va faire ça juste après comme ça je serais peut-être quoi faire de toi.

Bien que son commentaire l'ai un minimum blessé, elle ne montra rien. Elle savait qu'elle n'était qu'un poids pour lui mais pensait quand même qu'il était un moyen plus où moins facile de survivre. Sa mère lui avait appris qu'il fallait saisir les occasions quand elles se présentaient, alors c'est ce qu'elle ferait.

- Voilà ce qu'il va se passer maintenant, expliqua-t-il. On va aller faire des analyses de sang. Puis, en fonction du résultat, je te présenterais ou non à mon équipage. Enfin, toujours en fonction de ce résultat, tu iras te laver.

- D'accord.

Elle n'avait de toute façon pas le choix, mais ne pas lui répondre aurait pu lui valoir des coups.

Il se leva et la conduisit jusqu'à son laboratoire. L'équipage n'étant pas encore au courant de la présence de la petite, il préféra éviter l'infirmerie.

En arrivant dans la salle un peu sombre, la petite se crispa, sa mère était étendue sur la table de métal au centre de la pièce. Bien que cela ne dérange pas le chirurgien de la mort, habitué aux cadavres, l'orpheline recommença à pleurer malgré elle.

En voyant qu'elle était comme déconnectée et qu'elle avait perdu son expression neutre, Law fit un peu plus attention à ce qu'il se passait. Il réalisa que malgré son calme apparent, elle venait quand même de perdre sa mère. La prenant un peu en pitié et ayant besoin de place, il décida de bouger de cadavre que ses hommes avaient amené ici sur son ordre.

- Viens t'asseoir ici, ordonna le pirate à l'enfant en désignant la table une fois le corps déplacé.

Sa voie grave la fit sortir de la contemplation du casier dans lequel était rangé sa mère. Elle prit une grande inspiration pour retrouver la maîtrise d'elle-même et obéit à son ordre. Elle monta agilement sur la haute table d'une manière qui surpris son père supposé. Pour autant, il ne fit pas de commentaire et resta concentrer sur son objectif premier.

- Donne-moi ton bras, ordonna-t-il en tendant sa main ganté.

Elle obéit sans faire d'histoire. Mais ne sachant pas où poser les yeux se tint et agit comme une poupée sans âme. Sa posture droite et son regard fixe ne firent ni chaud ni froid au chirurgien de la mort.

Une fois les prélèvement effectués sur elle et lui-même, il lança les analyses qu'il savait incroyablement longue. Il se trouva de l'occupation et laissa l'enfant assise à regarder dans le vide. Il lui lançait des petits regards de temps en temps mais constatait à chaque fois son immobilité.

En même temps, il lui avait ordonné de ne pas bouger et de ne pas le déranger jusqu'à la fin du test. Il ne put que constater qu'elle était très obéissante et perfectionniste.

***

Après près de deux heures à ne pas bouger, elle osa poser une question au pirate.

- Monsieur?

- Qu'est-ce qu'il y a?

- Est-ce que j'ai le droit d'avoir le collier de ma mère?

Il réfléchit quelques secondes. Même lorsqu'elle lui avait parlé, elle n'avait pas changer de posture ni même levé la tête vers lui. Il décida finalement de sortir le corps de la jeune femme.

- Tu peux prendre ce que tu veux sur son corps, lui accorda-t-il. Ça ne me servira de toute façon pas.

- Je vous remercie, répondit-elle en se levant.

Sans se précipité et avec la même agilité, elle s'assit à coté du corps de sa mère. Elle ne put retenir une larme de couler sur sa joue mais ne changea pas d'expression pour autant. Avec calme et sans trembler, elle retira le collier médaillon en argent et l'attacha autour de son propre cou.

Law l'avait observé faire. Elle avait pris son collier et maintenant elle observait le corps avec son éternel expression figée. La laissant chercher ce qu'elle voulait, il retourna à ses activités

En sentant enfin le regard du pirate s'enlever de sur elle, elle se coucha à coté de sa mère. Se moquant d'être salie ou plaine de sang, elle la serra dans ses bras en silence. Le pirate lui avait dit que ses analyses seraient longues donc elle en profita pour passer un dernier moment avec celle qui l'avait mise au monde.

N'entendant toujours pas plus de bruit de la part de la gamine, Law se tourna pour voir ce qu'elle faisait. Il ne fut qu'à moitié surpris en la voyant dormir en serrant contre elle le cadavre de sa mère comme on le ferait avec une peluche. Il soupira. Il ne pouvait laissé un corps exposer comme ça à l'humidité et la chaleur, bien que faible, de la pièce.

Il prit donc la petite sans la réveiller et la déposa sur la table. Il prit les derniers bijoux de la jeune femme et la fouilla pour s'assurer qu'elle ne cachait rien sur elle. Il récupéra quelques pistolets, des balles, un poignard et même une bombe. Maintenant dépouillée, il la remit dans le casier et mit toutes ses affaires dans un carton.

***

Quelques heures plus tard, il réveilla la gamine. Le verdict était tombé, il était bien le père de cette petite.

- D'après les testes que j'ai fais, expliqua-t-il, je suis bien ton père.

Elle hocha la tête avec indifférence.

- Qu'est-ce que vous allez faire de moi?

- Pour l'instant tu vas rester avec nous, décida-t-il. Mais tu serras traitée comme n'importe lequel des pirates dans ce navire. Ça veux dire que tu vas devoir te trouver une utilité quelconque et participer aux entraînements. Je ne veux pas que l'un de mes hommes soit blessé par ta faute et je ne veux pas non plus qu'ils aient à se plaindre de toi. Sinon c'est moi qui réglerait le problème. Est-ce claire?

- Très claire.

- Encore une chose, il n'y a pas de malpropre ici. Avant de t'emmener où que se soit, tu vas te laver.

- D'accord.

- Tu as des questions?

- Deux.

- Je t'écoute.

- Est-ce que vous avez d'autre vêtements et comment est-ce que je dois vous appeler?

- En ce qui concerne les vêtements, tu as de la chance, une des dernières machines de linge a été mal faite et les vêtements qu'elle contenait ont rétrécis. Ils devraient t'aller. Et concernant ta deuxième question, tu m'appelleras capitaine, comme les autres.

- Bien, capitaine.

Il l'emmena dans les douches commune et lui dit que la seule femme de l'équipage allait lui apporter des vêtements propre. Elle prit donc une douche chaude, chose qu'elle n'avait pas pu faire depuis longtemps. Si elle avait été plus émotive ou expressive elle en aurait même pleuré.

Même si sentir de l'eau chaude sur sa peau lui faisait du bien, elle se dépêcha de terminer de se laver. Avant que la pirate ne lui apporte des vêtements, elle eut le temps de se sécher et de s'asseoir contre un des murs de la salle.

Une bonne dizaine de minutes plus tard, une femme en combinaison blanche et aux cheveux brins frisés entra dans la salle. Elle se figea en croisant le regard vide de la petite. Elle eut un frisson en le rapprochant de celui de son capitaine mais se reprit assez vite.

- Alors c'est toi la petite nouvelle, sourit-elle.

Elle se contenta de hocher la tête.

- Et bah, elle est pas très bavarde, pensa-t-elle avant de reprendre à voie haute. Le capitaine m'a demandé de t'apporter des vêtements, les voilà.

Elle posa une pile de linge à coté d'elle.

- Merci.

- Tu peux prendre ce que tu veux dedans. Au faite, je m'appelle Ikkaku. Et toi comment est-ce que tu t'appelles?

- Grace, répondit-elle en cherchant des vêtements à sa taille.

- Dis-moi, Grace, demanda la jeune femme avec curiosité, pourquoi est-ce que le capitaine t'a pris dans l'équipage? Ce n'est pas contre toi, mais tu n'es qu'une petite fille et nous on est des pirates.

- Il faut croire que ma mère a su se montrer convaincante, répliqua-t-elle.

- Je vois...

Voyant qu'elle était prête et présentable, Ikkaku lui dit qu'elle allait ranger le reste des affaire dans sa cabine et qu'elle la laissait aller dans la cabine de son capitaine. Elle se proposa de l'accompagner, comme le lui avait ordonné son supérieur, mais la petite déclina la proposition en assurant qu'elle avait retenu le chemin.

***

La petite toqua à la porte de la cabine de son capitaine. Il donna la permission d'entrer.

- Ikkaku n'est pas avec toi?

- Non. Je ne voulais pas l'embêter alors que je me souvenais du chemin.

- Tu n'as pas besoin de t'asseoir, on va tout de suite aller au réfectoire pour que les autres sachent au moins à quoi tu ressembles.

Il avait dit cela avec une sorte d'exaspération contenu alors qu'elle n'avait pas bougé de devant la porte.

En obéissante petite fille, elle suivit son capitaine jusqu'à la cantine. Elle était obligée de marcher vite pour réussir à les suivre, lui et ses grands pas rapides. Arrivé devant la porte et avant qu'il n'entre, Grace s'accrocha au jeans de son père.

- Je peux savoir ce que tu fais? Demanda-t-il avant d'entré en la voyant accroché à sa jambe et à moitié caché derrière lui.

- Pardon, c'est une habitude quand il y a du monde que je ne connais pas.

- Et bien il va falloir la changer. Maintenant, lâche-moi.

- Désolé, s'excusa-t-elle encore en reculant d'un pas.

Il soupira et entra. Aussitôt les discutions cessèrent et tout les regards se tournèrent vers les nouveaux arrivants.

- Bonsoir, capitaine, lui dirent ses hommes.

- Je vais pas y aller pas quatre chemins, dit-il sans porter attention à leur salutation. La gamine derrière moi est ma fille.

Cette information suffit à leur faire ouvrir grand la bouche.

- Elle va rester avec nous le temps qu'elle ne se fait pas tuer. Vous la traiterez comme un membre de l'équipage. Mais si elle pose le moindre problème venez m'en informer tout de suite. Je m'en occuperais.

Ils étaient trop surpris pour répondre tout de suite mais finir par acquiescer. Le capitaine rejoint une place qui semblait être la sienne depuis toujours, laissant la petite nouvelle perdue à l'entrée.

- Vient t'asseoir, lui dit la seul femme, ils ne vont pas te manger.

- D'accord, se contenta-t-elle de répondre de sa voie aussi dépourvu d'émotion que son expression facial.

Assise à coté d'Ikkaku, elle fut vite harcelée par les questions des hommes. Ils lui demandaient des informations plus ou moins personnelles en se présentant. Elle retint surtout les prénoms de quelques énergumènes particulier comme Bepo, l'ours parlant, ou encore le duo Shachi et Penguin.

À la fin du repas, elle avait donné son nom, son âge, son île de naissance, son océan de naissance et un bon paquet d'information sur sa traversé en mer avec sa mère jusqu'à ce qu'elle trouve son père. Elle avait fait tout cela sans afficher la moindre expression particulière. Avant que le cuisinier ne fasse la vaisselle, le capitaine ordonna à la nouvelle de l'aider et lui indiqua qu'elle dormirait dans la chambre de Shachi, Penguin et Bepo.

***

- Dis-moi, Grace, qu'est-ce que tu t'es dit en voyant le capitaine pour la première fois? Demanda Shachi à la petite qui venait de s'installer sur le dernier lit in-occupé de leur chambre.

- Que je savais d'où me venais mes yeux, mes cheveux et mon expression facial.

- Ça je peux te le confirmer, tu lui ressembles très pour très, confirma Bepo.

- Grace, où est ta maman? Demanda Penguin. Tu nous as dit qu'elle t'avait emmené jusqu'ici mais rien de plus.

- Elle c'est faite tuer par un marin quand elle discutait avec le capitaine.

- Oh, je comprend mieux maintenant, dit Shachi avec compassion.

La petite avait juste serré son cousin contre elle en leur faisant dos. Ils ne voyaient pas ses épaules se secouer par des spasmes de pleur mais devinaient bien qu'elle pleurait. Ils le savaient car leur capitaine aussi se faisait discret pour exprimer sa tristesse. Bepo, habitué à être le confident de Law fut celui qui intervint un minimum. Il alla couvrir la petite en lui souhaitant de passer une bonne nuit.

***

Au milieux de la nuit, Grace se réveilla en sursaut. Elle venait de faire un cauchemar dans lequel le cadavre de sa mère l'empoignait au moment où elle lui retirait son collier pour se l'approprier. Une fois plus calme, elle regarda autour d'elle. Les trois autres pirates dormaient à point fermé. Ne voulant pas les déranger et sachant qu'elle ne pourrait pas se rendormir, elle décida d'aller faire un tour dans les couloirs.

Alors qu'elle marchait, son bras commença à la démanger à l'endroit où le cadavre de son cauchemar l'avait empoigné. Elle ne pouvait s'empêcher de se gratter. Elle ne pouvait s'arrêter de marcher. Mais tout à coup, elle entendit d'autre pas. Elle le sentait mal, dans tout les sens du terme. En effet, elle avait reconnu l'odeur caractéristique de son père et elle se doutait qu'il n'allait pas être content en sachant qu'elle se baladait de nuit. Mais le fait était qu'elle n'avait pas trouvé de meilleur moyen, sinon les bras de sa mère, pour se calmer.

Ce qui devait arriver arriva, l'un tomba sur l'autre.

- Qu'est-ce que tu fais dans les couloirs à cette heure? Gronda-t-il en fronçant les sourcilles.

- Les cauchemars, répondit-elle en ne cessant de se gratter tout en fixant le vide devant elle les yeux écarquillés.

Law comprit rapidement que la fatigue dissipait en partie son expression neutre. Il soupira sachant que lui aussi airait de nuit à cause de mauvais rêves. Il remarqua en suite qu'elle avait une partie du bras en sang. Il s'accroupit pour être à sa hauteur.

- Arrête ça, ordonna-t-il alors qu'elle regardait obstinément un point inexistant en direction du sol.

Elle fit non de la tête. Il prit donc les chose en main au sens propre du terme. Il empoigna ses deux bras et les écarta l'un de l'autre.

- T'y es pas aller avec le dos de la cuillère, constat-il.

Il soupira une énième fois et la souleva. Elle ne comprit pas pourquoi il l'emmenait à l'infirmerie. Puisqu'il ne la portait pas dans son cœur, il aurait aussi bien put la laisser se vider de son sang. Mais, non, il alla l'emmener en salle de soin pour lui bander le bras.

- Ta mère faisait ça aussi? Questionna-t-il en désinfectant la plais qu'elle s'était elle-même faite, une fois qu'elle fut assise sur un des lits.

- Oui, répondit-elle après avoir réfléchit un moment.

- Et bien, il ne faut pas que tu le fasses aussi.

- Mais je ne sais pas comment faire.

- Ça ne t'es jamais arrivé avant?

- Si, mais...

- Alors comment faisais-tu pour arrêter? J'imagine bien que ta mère ne te laissait pas te mutiler de la sorte.

Elle resta muette. Elle savait pertinemment comment arrêter les démangeaisons mais elle savait pertinemment qu'il allait la repousser.

- Si tu ne parles pas, je ne peux pas t'aider, conclu-t-il.

- Elle... elle me prenait dans ses bras pour que je pense à autre chose.

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