Chapitre III
Elle avait sûrement dû s'endormir, car lorsque ses yeux s'étaient ouverts, toute sa cellule était plongée dans le noir. Le froid que cette dernière ressentait dans ses membres lui indiquait qu'elle s'était sans aucun doute endormie sur le sol. Celle-ci prêtait l'oreille, cherchant à entendre le moindre bruit, mais rien. C'était silencieux, trop pour elle. La brune ne savait pas si cela était une bonne chose, ou si au contraire il fallait qu'elle s'en inquiète.
Parvenant à se redressée et à s'aider de ses mains, la jeune fille parvenue a se hissée de nouveau sur le lit en bois qui allait lui permettre de n'être plus en contact direct avec le sol glacé.
Il faisait assez froid, très froid même. Surtout lorsqu'on s'attardait sur la tenue que la Japonaise portait qui n'était autre que son uniforme scolaire qu'elle n'avait pas eu le temps de quitter puisqu'on l'avait agressée tout juste à la sortie de l'établissement. Une question s'imposa à son esprit, l'avait t'ont vu se faire kidnappé ? Si cela était le cas peut-être avait-elle une chance de s'en sortir ! La demoiselle se raccrochait à cet infime espoir.
Des murmures se firent entendre, ils étaient loin mais il semblait à la Japonaise qu'il s'agissait des deux hommes vu un peu plus tôt qui était en train de discuter. Se collant au mur, elle prêta l'oreille.
- Tu es sûre que c'est elle ? Franchement c'est qu'une gamine, elle ne me semble pas correspondre. - Peut-être qu'elle ne l'ai pas, mais notre patronne le suppose, on va gagner un bon paquet avec cette vente ! - Ça tu l'a dit !
Les voix s'étaient arrêtées, la jeune fille n'avait pu saisir qu'un morceau de leur conversation et avait eut beaucoup de mal à définir qui disait quoi. Ils semblaient parlés d'une personne, ils se questionnaient si oui ou non cette fille était la personne qu'ils recherchaient. Une profonde incertitude s'installa dans son esprit, mais de quoi pouvaient-ils bien parler ? Et à quelle vente faisaient-ils référence ? Une expression de drame s'installa sur son visage juvénile, ils allaient les vendre ? « C'est une vente, ils vendent des êtres humains ? Mais c'est horrible ! »
Elle poussa un petit cri qui fit écho dans toute la pièce. Les murmures qui avaient reprit s'arrêtèrent immédiatement tandis que le visage de la brune, bien que plonger dans l'ombre, avait pâli sur le coup. Ils l'avaient entendus !
Les bruits de pas résonnaient dans la tête de la Japonaise alors qu'ils se rapprochaient. Lentement et indéfiniment, ils s'approchaient. Le tintamarre des clés métalliques commençaient dès lors à raisonner. Les pas se stoppèrent, ils étaient devant sa porte. La demoiselle plaqua ses mains sur sa bouche, cherchant à faire le moins de bruit possible. Cependant les haillons de ses chaînes se mirent à tintés les uns contre les autres, créant un léger bruit de métal. « Mais quelle idiote ! »
La porte s'ouvrit dans le grincement habituel et les deux ravisseurs pénétrèrent dans la pièce. Akira s'était hâtée de s'allonger, mimant l'endormissement en espérant qu'ils partent. L'un d'eux, probablement le plus âgé vu la démarche, s'approcha de son lit tout en faisant claqué les clés contre son pantalon.
- Alors ma jolie, comme ça on écoute aux murs ? Déclara t-il en riant de sa propre blague. Tu sais que ce n'est pas bien de faire ce genre de choses, tu mérites une petite punition !
- Attention, tu vas te refaire mordre comme tout à l'heure !Renchérit l'autre
Cette phrase lancée par son camarade, le fit s'arrêter à quelques pas du lit de la jeune fille qui affabulait toujours l'endormissement. Il adhéra aux propos du brun tout en frottant nerveusement la main que la demoiselle lui avait mordue. Il détourna son visage vers le plus jeune et lui fit un sourire diabolique.
- Va chercher le fouet ! On va rire un petit peu !
Son interlocuteur, tout sourire, hocha sa tête avant de sortir d'un pas pressé. À peine quelques secondes plus tard, il était revenu en faisant claqué l'épaisse lanière de cuir sur le sol en béton. Ce bruit avait fait tressaillir Akira alors qu'elle avait légèrement entrouvert l'un de ses yeux pour observer ce qu'il se passait.
L'homme aux cheveux grisonnant était dos à elle, observant son collègue s'approcher en faisant danser le fouet dans la salle qui se heurtait aux murs et au sol dans un bruit assourdissant. Le stress montait dans le coeur de la jeune fille alors qu'elle le voyait s'approcher de son lit sous le regard enjoué du plus grand. Lorsqu'il fut a la hauteur du lit de la lycéenne, il claqua son fouet juste au-dessus de sa tête. Bien que la lanière ne l'avait pas touché, le bruit avait fait hurlé la demoiselle avant de se cacher le visage avec ses bras.
Elle tremblait de tout son corps et de tout son être tandis que les deux hommes s'étaient mit à rire. Cela semblait les amusés, ils rigolaient de la frayeur des autres. De nouveau la danse endiablée du fouet reprit, heurtant à chaque fois violemment le bois du lit qui se fissurait à mesure que les coups redoublaient. La brune était trop transie de peur pour faire le moindre mouvement, elle se contentait de faire la seule chose que bon nombre de personnes feraient en pareille situation : pleurer et hurler.
Ces hommes étaient des monstres, il n'y avait pas d'autres mots pour les qualifiés. Comment pouvaient-ils se voués à de pareille abominations ? Comment et pourquoi ? « Ces gens-là n'ont pas de coeur ! Mais qu'est-ce qu'ils me veulent à la fin ?! » Se répétait la jeune fille dont les larmes redoublaient à mesure que les bruits du fouet s'intensifiaient.
À un moment, un bruit semblable à un « crac » se fit entendre, puis, alors que la lanière de cuir venait de heurtée une énième fois le lit, celui-ci céda sous les coups répétés et se brisa.
Le corps frêle et glacé de la Japonaise s'effondra avec celui-ci, s'effondrant avec violence sur le sol. Elle gémissait mais sa voix semblait disparaître dans sa gorge tant cette dernière était étouffée par la terreur.
Sous ses yeux tiraillés par les sanglots, elle entraperçu le brun lever à nouveau le fouet dans les airs le sourire aux lèvres. La lanière de cuir allait une nouvelle fois s'abattre vers le sol, mais cette fois, c'était Akira la cible.
La lycéenne ferma ses yeux, ne voulant pas voir ce qui allait arrivé, jamais elle n'avait été fouetter mais la puissance avec laquelle chacun des coups avaient résonnés dans la pièce lui en disait suffisamment long pour que la peur enserre son cœur. Ses larmes glissèrent le long de ses joues alors que le fouet fendait l'air.
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Alors vos impressions ?
Aimez-vous cette mise en forme et ce style d'écriture ? ^^
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