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⭐ Nouvelle de Oakleaf3 ⭐

CHAPITRE 1 :


« Et surtout, fais bien attention à toi et ne touche à rien ! s'aventurer dans le passé est très dangereux pour le présent ! » Dit une dernière fois la mère de Mia en la déposant devant son école. L'école en question n'était pas un établissement classique : en plus d'enseigner le français, les mathématiques et toutes les autres matières que l'on trouve dans le programme normal, elle était spécialisée dans l'écoulement du temps et les voyages temporels.

« Allez, file » ajouta-t-elle « ce serait dommage d'être en retard en ce grand jour ! »

En effet, aujourd'hui était un jour important pour la jeune fille. Du haut de ses 14 ans, elle allait entreprendre dans le cadre scolaire son premier voyage dans le passé. Elle salua sa mère et pénétra dans le bâtiment où l'attendait le directeur. Ce dernier la guida dans le dédale de couloirs constituant le collège jusqu'à une lourde porte en métal renforcée de trois cadenas.

« derrière cette porte que tu vois se trouve la machine qui t'enverra dans le passé » expliqua le proviseur « mes collègues et moi l'avons réglé au 25 Octobre 1995, car tu avais demandé à voir les tensions présentes avant la grève mémorable de cette année, c'est bien ça ?

-Oui monsieur. » Répondit l'adolescente, peinant à contenir son excitation.

« Bien. Quelques petites informations avant que je te laisse entrer : tu passeras trois jours entiers dans le passé, et les personnes de l'époque ne pourrons ni te voir ni te toucher ni t'entendre ; ainsi tu ne risques pas d'influencer le cours du temps. Si néanmoins quelque chose qui n'est pas inscrit dans le cours du temps se produit, il faudra une semaine pour que le présent bascule.

-C'est-à-dire ? Je ne suis pas sûre de bien comprendre le dernier point.

-Imagine que jacques Chirac meure pendant ton dernier de séjour en 1995, Ce qui, historiquement, n'est pas sensé se produire. Quand tu reviendras ici, tout sera comme avant... au début. Mais au bout d'environ une semaine, les conséquences apparaitront.

-D'accord. Et au fait, pourquoi une semaine ?

-Aucune idée, c'est ce que les experts ont calculé par rapport à la distorsion de l'espace-temps. Tu en poses des questions ! Ne t'inquiète pas, il n'y a aucune raison que cela se produise ! Bon, tu es prête ?

-OUIIIIIIIIIIIi eu, je veux dire, oui monsieur. » se reprit Mia, honteuse.

« Super ! » répondit son interlocuteur en riant « je vois que tu es enthousiaste ! Allez, suis-moi »

La jeune fille emboîta le pas à son supérieur qui ouvrit la porte et l'amena à une machine qui ressemblait énormément à une télécabine. Il lui expliqua rapidement son fonctionnement et l'invita à s'asseoir à bord. Elle obtempéra et l'engin se mit en marche. Les vitres se couvrirent de buée et l'air sembla se charger d'électricité. La salle autour que Mia semblait devenir de plus en plus floue, lorsqu'elle vit soudainement s'allumer devant elle une lumière rouge clignotante. Affolée, elle regarda les chiffres et les lettres défiler sur le panneau de contrôle sans comprendre à quoi ils correspondaient. « AU SECOURS ! QUE SE PASSE-T-IL ? » Hurla-t-elle au directeur, qui semblait aussi paniqué qu'elle.

« La machine dysfonctionne, ta couverture n'est plus garantie ! » répondit ce dernier en criant pour couvrir le vacarme produit par ladite machine. « Je ne peux plus l'arrêter à présent, c'est trop tard ! Tu vas être envoyée dans le passé pendant trois jours comme prévu, sauf que tu seras visible ! TES ACTIONS AURONT UN IMPACT ! Surtout, fait attention à........ »

La fin de sa phrase se perdit dans le vrombissement assourdissant que produisit la machine lorsqu'elle téléporta une Mia terrifiée 29 ans dans le passé.



CHAPITRE 2 :

« Encore cinq minutes maman » marmonna Mia, réveillée par les rayons du soleil. Sa mère avait déjà ouvert les rideaux ? La matinée devait être très avancée... « J'ai gaspillé tellement de temps de ma journée » pensa la jeune fille. « Tellement de temps .... De TEMPS ! Le voyage temporel ! » réalisa-t-elle en ouvrant brusquement les yeux, à présent totalement éveillée. Plissant les paupières pour s'accoutumer à la luminosité, elle observa le lieu dans lequel elle se trouvait et qui n'était définitivement pas sa chambre. Elle distingua les murs sombres et rapprochés d'une étroite ruelle qui, heureusement, était vide. Elle se redressa sur ses coudes, se leva, et, par réflexe, sortit de sa poche son smartphone pour se géolocaliser avant de se rappeler que ce dernier n'était pas encore sensé exister en 1995. Elle poussa un long soupir puis se morigéna : elle avait choisi ce voyage, elle avait choisi cette année, c'était à elle de s'adapter ! « J'ai voyagé dans le temps, mais pas dans l'espace... » murmura-t-elle pour elle-même. « Donc je suis toujours à Paris. Il me faut donc localiser et rejoindre la tour Eiffel pour être en terrain connu ! » Toujours avec cet objectif en tête, elle s'engagea dans le dédale de rues qui s'ouvrait devant elle.

***

Deux heures plus tard, elle n'était pas plus avancée : elle errait toujours dans le labyrinthe inextricable de [ruelles] dans lequel elle avait été téléportée. Le soleil commençait à se coucher et les ombres s'allongeaient, projetant des silhouettes menaçantes autour d'elle. Le vent se faufilait dans chaque interstice, apportant dans un étrange murmure les miasmes nauséabonds des faubourgs. Commençant à paniquer, Mia se mit à courir à toutes jambes, tournant au hasard à chaque croisement. Au bout de quelques minutes, désespérée, essoufflée et à bout de forces, elle se laissa tomber le long d'un mur et se mit à pleurer.

« Psssst ! Par ici ! » Entendit-elle quelques instants plus tard. Tournant la tête, elle aperçut une jeune fille qui devait avoir à peu près son âge. Elle portait un chemisier blanc très légèrement décolleté, une jupe longue orange flamboyant et des converses blanches. Mia trouvait la jupe magnifique. Elle admirait les délicates broderies qui s'étalaient sur le bord inférieur lorsque l'adolescente qui l'avait interpellée la sortit de sa contemplation en ajoutant : « allez, viens ! »

Elle obtempéra et suivit sa nouvelle guide sans vraiment savoir où celle-ci la menait.

Cette dernière lui demanda ce qu'elle faisait toute seule dans les coupe-gorges à cette heure-ci, interloquée par tant d'imprudence.

« Je me suis perdue » avoua Mia, honteuse et reconnaissante envers sa sauveuse, qui lui avait peut-être évité un énorme danger. « Eh bien, tu as eu de la chance que je te trouve ! Cet endroit est très mal famé, une fois la nuit tombée !" Répondit cette dernière.

« tu as besoin que je t'aide à retrouver ton chemin ? je peux te raccompagner chez toi si tu veux, je connais bien ce coin. » Ajouta-t-elle, soucieuse. "Euuuuu" improvisa l'intéressée « Je ne peux pas retourner chez moi, c'est dangereux ! Mais peux-tu m'aider à retrouver la Tour Eiffel ?

- Oh, tu as fugué ? Ta famille est violente ? Mince, c'est vrai que dans ces conditions tu ne peux pas rentrer chez toi.... et Tour Eiffel est vraiment loin d'ici.... tu veux venir chez moi pour cette nuit ?

-eu, d'accord"

***

"Super, merci papa !" S'exclama la jeune fille - qui, Mia l'avait appris entre temps, s'appelait Marie - en embrassant son père.
"Tu peux dormir ici !" Ajouta-t-elle à l'attention de sa nouvelle amie.

Cette dernière, soulagée d'avoir un toit pour la nuit, accompagna son hôte et l'aida à installer un lit de camps dans sa chambre. Les deux jeunes filles discutèrent longuement, leurs voix emplissant l'air de la salle à manger durant le repas et l'espace de la petite chambre qu'elles partageaient. Elles se comprenaient entièrement et avaient l'impression de se connaître depuis toujours. Leur discussion dériva tellement qu'elles ne parvenaient plus à se souvenir ou elle avait commencé. Elles finirent par s'endormir, un grand sourire aux lèvres et une nouvelle amie dans le cœur.

Le lendemain matin, Marie débarqua dans la chambre avec une expression triomphante sur le visage et deux paires de rollers dans les mains. Se rappelant qu'elle était venue pour vivre les tensions du peuple, sur le terrain, et non pas faire du patin à roulettes, Mia s'apprêtait à décliner cette invitation muette lorsqu'elle se ravisa au dernier moment : après ces trois jours, elle ne verrait plus jamais son amie, autant en profiter ! Elle passa donc toute la matinée et une partie de l'après-midi à patiner avec sa camarade, qui avait pour ceci troqué sa jupe contre un jean délavé. Marie jouait le rôle de la guide touristique dans les rues du Paris de 1995, décrivant chaque bâtiment avec force de ragots.

"Et ici, mon lieu préféré !" S'exclama-t-elle en passant devant un vidéoclub. "Oh, j'ai une idée !" Ajouta-t-elle. "Ça te dirait qu'on loue une cassette pour ce soir ? Mon père est d'accord pour sue tu restes une nuit de plus !"

"Carrément !" Répondit Mia, contaminée par l'enthousiasme communicatif de sa comparse.

Elles s'engouffrèrent alors dans la boutique de location à la recherche d'un film à regarder. Mia s'amusa de voir des films anciens pour elle figurer dans les "nouveautés". Elle observait les cassettes lorsque Marie poussa un cri de joie. "mon film préféré est disponible ! Je veux trop te le montrer !" Dit-elle, tout excitée.

"Eu, d'accord !" Accepta la jeune fille du 21ème siècle en regardant le film en question de plus près. Il s'intitulait "retour vers le futur" et présentait une jaquette colorée. Voulant faire plaisir à son amie, elle accepta son choix et elles rentrèrent. Elles passèrent donc la soirée à regarder ce film, qui s'avérait parler de voyage dans le temps. Marie ne cessait de faire des commentaires sur l'impossibilité des voyages temporels et l'amusement que cela devait représenter de retourner dans le passé, sans remarquer l'inconfort de sa camarade. Éreintées par leur journée, elles finirent toutes les deux par s'endormir devant la télévision.

Durant son deuxième et avant-dernier-jour en 1995-son voyage dans le temps se terminant le lendemain matin, à l'heure à laquelle il avait commencé, c'est-à-dire environ 10 heures- Mia eu l'occasion de discuter avec le père de Marie. Il lui expliqua que l'école de sa fille était déjà en grève et que lui-même quittait régulièrement son travail pour aller manifester. La jeune fille ne s'était même pas rendue compte de l'absence d'école pour son amie en plein milieu de la période scolaire. Résistant à l'envie de prendre des notes, de peur de paraître suspecte, elle buvait les paroles de l'homme et tentait d'en mémoriser le plus possible. Il lui fit part de ses craintes quant aux nouvelles mesures économiques, puis elle se lança avec Marie dans une discussion passionnée autour de la musique, et plus particulièrement sur le groupe Nirvana. Le temps passa tellement vite que personne ne vit la journée s'écouler, et tous furent surpris par l'arrivée du soir.

Les deux jeunes filles regagnèrent la chambre et Mia s'apprêtait à s'endormir lorsqu'elle se rappela soudainement quelque chose : elle devait rejoindre l'endroit exact où elle avait atterri deux jours auparavant avant le lendemain matin 10h pour être renvoyée au bon endroit dans le présent. Se redressant sur son oreiller, elle demanda à sa camarade si celle-ci se souvenait du lieu précis où elle l'avait trouvée. Cette dernière la rassura en lui affirmant que oui et lui promis de l'aider à retrouver la zone en question.




CHAPITRE 3 :

Les deux jeunes filles se levèrent de bonne heure le lendemain et se mirent en route vers la localisation cherchée par la voyageuse temporelle, non sans avoir promis au père de l'adolescente de 1994 qu'elles seraient prudentes dans les ruelles mal famées.

« Au fait, pourquoi dois-tu être là-bas avant 10h ? » demanda Marie, intriguée,

« Ah eu, c'est une longue histoire... Tu es sûre d'être sur le bon chemin ? » esquiva son amie.

« Oui, bien sûr ! Je connais ce coin comme ma poche ! D'ailleurs, on est arrivées ! »

En effet, Mia reconnaissait le lieu où elle s'était effondrée contre un mur. Ce n'était pas
exactement là où elle avait été téléportée, bien sûr, car elle avait longuement erré dans les rues avant de s'asseoir, mais elle ne doutait pas de sa capacité à retrouver son chemin dans le quartier de son école une fois de retour en 2024. Il ne restait plus qu'une demi-douzaine de minutes avant 10h lorsqu'elle avisa un paquet à demi caché dans le dos de son amie.

« Qu'est-ce que c'est ? » l'interrogea-t-elle.

« Oh, c'est... un cadeau pour toi » répondit-elle, gênée, en le lui tendant.

L'intéressée s'apprêtait à la remercier quand un ricanement se fit entendre derrière elles.

Un homme sortit de l'ombre, un couteau à la main. Sa bouche à demi édentée esquissait un rictus menaçant, renforcé par la lueur malsaine qui brillait dans ses yeux.

« COURS ! » hurla Marie, épouvantée. Pétrifiée par la peur, Mia mit quelques secondes à réagir, et ce furent les quelques secondes qui leur manquèrent : bien qu'elles prirent leurs jambes à leur cou le plus vite qu'elles le pouvaient, l'homme parvint à les coincer dans une impasse. Alors qu'il s'approchait, la jeune fille du 20e siècle se jeta sur lui et tenta de le frapper. Il réagit avec une vitesse déconcertante et lui envoya son poing dans le visage avant de lui balancer un coup de couteau dans la nuque. Elle s'effondra au sol et ne se releva pas. Il se tourna ensuite vers la seconde jeune femme, qui recula instinctivement jusqu'à ce que son dos soit collé au mur. Le voyou leva son arme et fendit l'air en direction de son cœur. Elle ferma les yeux, se préparant à la douleur, mais rien ne vint. Elle rouvrit doucement les paupières et vit avec étonnement qu'elle était de retour dans le présent. Encore trop choquée par ce qui venait de se passer pour réfléchir rationnellement, elle marcha machinalement jusqu'à son collège.

Son directeur et sa mère l'accueillirent avec un soulagement non feint. Cette dernière lui expliqua qu'elle était morte de peur depuis qu'elle avait été prévenue que sa fille avait été lâchée, seule, en 1995. Elle lui demanda ensuite ce qu'était le paquet qu'elle tenait dans ses bras, et Mia fondit en larmes. Entre deux sanglots, elle raconta les trois jours qui venaient de s'écouler.

A la fin de son récit, elle eu enfin le courage d'ouvrir son cadeau. Il s'agissait de la splendide jupe orange de Marie qu'elle avait admirée lors de leur première rencontre. Dès que sa mère vit le vêtement, elle plaqua ses deux mains sur sa bouche.

« Mais... » Souffla-t-elle d'une voix blanche « c'est la jupe que je portais en permanence quand j'avais 14 ans ! »

Mon avis :

Waw. Ta chute est splendide, je ne m'attendais pas du tout à ce que l'histoire finisse sur ça, bravo ! L'histoire est très bien trouvée, le thème particulièrement original, merci de ta participation, ça m'a fait plaisir de te lire ! J'avoue que ton utilisation des guillemets àa française m'a surprise car peu le font, prends garde à toujours mettre les mêmes : il t'arrive de varier entre "" et «», mais ce n'est pas très grave dans la lecture. Je t'accorde la note de 17,5/20 ! Dès que ce chapitre est publié, tu peux le publier sur ton profil !

Luxy ★

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