Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

💧Livin'on a prayer💧

Anabeth sentait son souffle la quitter. Le corset lui serrait le corps. Elle s'agrippait au dossier de sa chaise pour trouver appui. Elle suffoquait, mais elle n'avait pas le droit de se plaindre. Une Lady devait faire des sacrifices pour rester belle. Anabeth avait eu de la chance jusqu'à ce jour. Elle ne s'était jamais évanouie dû au manque d'oxygène.

- Tout va bien mademoiselle ?

Dans l'incapacité de prononcer une phrase, Anabeth se contenta d'hocher la tête vigoureusement et de mettre une main sur son ventre.

- Je crois qu'il est trop serré. Voulez-vous...

- Non tout va bien, je vous l'assure, coupa Anabeth.

Elle tenta de cacher son inconfort. Bien évidemment qu'il était trop serré, mais une femme n'avait pas le droit de se plaindre ! Anabeth était déjà choyée. Grâce à son statut de haut rang, elle s'interdisait de s'apitoyer sur son sort. Plein de jeunes filles auraient aimé être à sa place.

- Préférez-vous la robe bleue ou la robe blanche ?

- Laquelle me recommandez-vous ?

- La bleue s'accorde bien avec vos yeux.

- Alors j'opte pour celle-ci !

*•*•*

Guillaume faisait les cent pas devant la porte d'entrée, regardant à tous les cinq minutes sa montre de poche. Son frère attendait, tel un soldat à côté de l'entrée et son père faisait de même.

- Pourquoi cela prend autant de temps ?

- C'est une femme, il y a plein de choses à faire.

Guillaume lança un regard froid à son frère qui venait de lui répondre. Edmund ravala sa salive et ouvrit grand les yeux. Son frère aîné avait toujours été impatient.

- Qu'elle s'habille en homme ! injuria Guillaume.

- Plait-il ? demanda le Duc outré.

Cette idée, de voir une femme habillée en homme, lui était inconcevable. Charles grimaça à cette pensée venu tout droit des enfers. Dieu avait créé les femmes pour qu'elle porte des robes pas des pantalons. Sinon les hommes verraient comment est fait le corps de la femme. Le Duc chassa cette image de sa tête et détourna le regard.

- Je ne vois pas où est le problème de voir une femme en pantalon, fit Guillaume.

Il arrêta subitement de faire des aller-retours et il regarda le haut de l'escalier. Il n'y avait personne. Il grogna d'impatience.

- Je vais aller la chercher moi-même ! tambourina-t-il.

Il rangea sa montre da sa poche et déposa un pied sur la première marche, mais c'est à ce moment qu'il l'aperçu. Elle, en haut des escaliers, Anabeth affichait un léger. Guillaume se surprit à avoir la bouche entrouverte, il la referma de si tôt. Les manches de sa robe glissait sur ses épaules dénudés. Ses cheveux blonds ondulaient le long de son visage et tombait sur ses omoplates. Guillaume oublia son impatience et tendit sa main à la jeune femme pour l'aider à descendre.

- Je n'avais jamais vu un ange de mes yeux, murmura-t-il à son oreille.

Anabeth sourit de toutes ses dents, sentant son visage rougir. C'était la première fois qu'elle recevait un compliment de la part d'un homme.

- Je ne savais pas que le diable pouvait être séduisant. Je sais que vous avez eu une maîtresse l'année dernière.

Guillaume sentit son cœur arrêter de battre. Il savait que cette liaison qu'il entretenait avec sa maîtresse lui couperait un jour les ailes. Il y a une semaine, si Anabeth l'avait appris ça ne lui aurait pas dérangé. Guillaume voulait la faire fuir, il ne voulait aucunement se marier avec elle. Mais ses sentiments commençaient à se mélanger à son égard. Le fait qu'il la connaissait mieux l'aidait davantage, peut-être aussi l'idée de devoir se marier à la Marquise de Beausapin ne le réjouissait guère. Le jeune homme ne le savait pas. Une question lui tournait en tête.

- Vous savez de qui il s'agit ?

- Non, mais j'espère pour vous que vous ne la voyez plus. J'ai horreur de l'infidélité.

En arrivant en bas de l'escalier, les fiancés commencèrent à rire pour enlever tout soupçon sur leur conversation précédente. Le Duc ouvrit la porte et sortit en compagnie de son plus jeune fils.

- Je vous promet que ça ne se reproduira pas.

- J'aimerais vous croire. Alors je vais vous croire. Je ne veux pas connaître l'identité de cette personne, mais j'ai des doutes.

Sur ces mots, elle sortit de la maison et entra dans la calèche qu'elle partageait avec la famille Hilton. Anabeth s'assit aux côtés d'Edmund. Il lui accorda un léger sourire avant que son frère entre à son tour dans le véhicule.

*•*•*

Devant le château, il y avait tout les carrosses des personnes riches d'Hilton. Plusieurs hommes de haut rang gravissait les multiples escaliers en compagnie de leur femme. Le Cochet ouvrit la porte du véhicule. Le Duc et Edmund sortirent en premier. Le Cochet de la famille referma la porte, connaissant le vouloir de Guillaume qui voulait sortir tout seul.

Le jeune homme sortit du compartiment et tendit sa main à la Lady qui hésitait à la prendre. Pouvait-elle faire preuve d'autonomie elle aussi ? Guillaume compris sa réflexion, un sourire apparut sur ses lèvres et il lui fit signe de descendre. Il était qui pour priver une femme de sa liberté ? Anabeth sourit et pour la première fois de sa vie, elle descendit du carrosse sans l'aide de personnes.

- Ça s'appelle la liberté, dit-il.

- Je sais ce que c'est. Je n'avais simplement jamais eu l'occasion de le faire.

Guillaume lui tendit son bras qu'elle prit dans un geste naturel. Il la conduisit aux escaliers comme tous les autres.

- Je veux que vous soyez ma cavalière pour cette soirée. Votre carnet est vide ?

- Il l'est. Je n'ai danser avec personne cette saison.

- Personne ne vous le demande ? demanda Guillaume surpris.

- Non, je refuse toujours. Je ne veux pas danser avec n'importe qui.

Sur ces mots, elle plongea son regard azur dans les prunelles de Guillaume. Il se sentit privilégié. Il avait été cruel avec elle, mais à présent, il avait envie de la connaître.

- On va nous présenter, averti Guillaume.

Le duo s'arrêta devant un valet qui se tenait droit, en haut de l'escalier menant à la salle de bal.

- Lord Hilton et Lady Crawford !

En descendant l'escalier, Anabeth put voir Edmund parler avec le prince. Ils semblaient très proches. La musique emplissait la salle. Guillaume lui sourit et déposa une main sur son dos pour commencer une valse. Ce qui n'était pas supposé se produire arriva. Les autres couples qui dansaient quittèrent la piste de danse et entourèrent les fiancés. Anabeth sentit son visage rougir. Pourquoi devaient-ils être le centre de l'attention ?

- Savez-vous ce que je fais lorsque j'ai peur ? susurra Guillaume. Je ferme les yeux et je pense à vous.

Anabeth soutenait son regard, sentant son cœur battre au rythme de la musique. Elle ferma les yeux et déposa sa tête sur le torse du jeune homme. Elle se laissa guider par les pas de Guillaume. Elle pouvait entendre le cœur de son fiancé battre et l'apaiser. La musique cessa Anabeth ouvrit les yeux et regarda Guillaume, lui accordant un léger sourire.

- Anabeth, j'aurais aimé que ce soit moi qui vous demande...

- Lord Hilton, le roi requiert votre présence, dit Edmund qui venait d'apparaître.

Guillaume afficha une mine sombre et fit un regard désolé à la jeune femme. Il se prit au passage une coupe de champagne et se dirigea vers le trône. Edmund invita Anabeth à attendre Guillaume dans le jardin.

- Pourquoi devrais-je attendre à l'extérieur ?

- Vous ne semblez pas aller bien. Prendre de l'air vous aidera.

- Je vais parfaitement bien !

- Vous êtes rouge, on dirait que vous manquez d'air.

Anabeth hocha la tête. Il avait raison ce corset commençait à être de plus en plus serré et l'étouffait. Il écouta Edmund et sortit à l'extérieur. Pendant ce temps Guillaume se faisait amener dans le bureau consacré aux effectifs militaires. Le roi déverrouilla la porte et laissa Guillaume entrer.

- On vous a remis votre médaille de bravoure Lord Hilton ?

- Non votre grâce. Enfin on me la proposé, mais je l'ai refusé.

- Après sept ans dans mon armé vous avez refusé tous les médailles que je voulais vous offrir.

- J'estime que ce sont les hommes morts au combat qui la mérite plus que moi.

Le roi haussa les sourcils et passa sa main dans sa longue barbe brune. Il déposa son chandelier près de la carte et fit signe au jeune homme de s'approcher.

- J'ai le pressentiment qu'une nouvelle guerre se prépare et j'ai besoin d'un maréchal. Un homme tel que vous mérite ce poste.

- Je me marie bientôt votre grâce.

- Il n'est pas certain qu'il y ait une guerre. Ce n'est qu'au cas où.

Guillaume baissa la tête. Il pensait en avoir fini, mais on lui proposait le poste de maréchal. Il ne serait jamais à la maison s'il accepte. C'est donc pour cela que George voulait parler à Charles.

- Laissez-moi y réfléchir. Bientôt je serai Duc et les citoyens auront besoin de moi.

- Je comprends. Vous pouvez disposer.

Le roi lui fit un signe de main. Guillaume baissa la tête et sortit de la pièce. Il n'avait qu'une envie : retrouver Anabeth. En arrivant dans la salle de bal, il fit le tour de la pièce, mais la trouva point. Une main agrippa son poignet et l'entraina sur le balcon. Il n'eut pas le temps de voir de qui il s'en retournait qu'il était déjà assis sur un banc. Il tourna la tête et vit une jeune femme.

- Marie ?

- Tu ne veux pas de se mariage avoues !

Guillaume fronça les sourcils ne comprenant pas où elle voulait en venir.

- Je vous ai vu danser. L'aimes-tu réellement ? Tu m'avais promis que... tu m'avais promis d'aimer personne d'autre que moi. Tu ne peux pas la marier ! Je refuse.

- Je suis désolé... je ne veux plus.

Il arrêta sa tentative de lui expliquer c'est sentiment réciproque. Il ne voulait plus aimer une maîtresse, mais une femme qu'il l'aimait vraiment pour ce qu'il était.

- Tu ne m'aimes plus ?

- Je... C'est compliqué ! C'est soit elle, soit la Marquise de Beausapin. Marie, je... je ne... où est Anabeth ?

Guillaume se leva faisant les cent pas sur le balcon. Il put l'apercevoir, Anabeth rodant près des fleurs, tentant de s'aérer avec son éventail.

- Marie, je l'aime et pas juste pour le sexe.

- Moi aussi, je t'aime pas juste pour le sexe. Je peux être ta femme !

- Non. Ne te ravises plus d'essayer de m'attirer vers le péché. C'est elle ma femme.

Il pointa Anabeth qui eut le temps de voir s'effondrer au sol.

- Anabeth ! cria-t-il.

Sans plus attendre, il sauta du balcon pour accourir à son secours. Il porta une main sur son ventre, comprenant que son corset l'empêchait de respirer convenablement. Il ne savait pas trop ce qu'il devait faire. Ce n'était pas convenable de détacher sa robe et ce qui la torturait. Il n'avait pas le choix. Il détacha le lacet de sa robe et desserra le corset. En apercevant son dos, il se sentit mal alaise. Il devait la recouvrir. Il enleva son veston et lui tendit. Elle se leva déconcertée et agrippa ce que lui tendait Guillaume. Elle prit de grande bouffée d'air maladroite et se serra contre Guillaume qui lui avait sauvé la vie. Guillaume déposa une main dans ses cheveux et l'autre sur son dos, tentant de profiter de ce moment.

Son regard croisa celui de Marie qui semblait à être prête à faire tout ce qui était à son pouvoir pour leur pourrir la vie.

_____________________

Qu'avez-vous pensez de ce neuvième chapitre plus long que les autres ? Qu'a-t-il à modifier ? Comment penser vous que tout cela va se terminer ? Arrivez-vous à imaginer les personnages ? Quelles descriptions je devrais retravailler ? Quelles actions je devrais retravailler ? Quelles émotions je devrais retravailler et comment ?

______________________

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro