Par une nuit noire au ciel nuageux et sans étoiles, je rentrais tard chez moi au volant de ma vielle R5 à qui il manquait un phare. Mon patron m'avait demandé de terminer un petit dossier que j'avais commencé dans l'après midi. Je voulais me dépêcher car le ne comptais pas me coucher trop tard, la nuit dernière avait été affreuse ayant été malade toute la nuit je n'avais fait que de me lever. Ce matin, je ne me sentais toujours pas mieux mais j'avais un rendez vous important et avait été contrainte de me lever. Je me concentrais sur la route désertée de tout automobiliste, mais cela était de plus en plus difficile et pour cause, le brouillard épais qui me faisait barrage et m'effrayait au plus haut point. Conduire dans de telles conditions était pour moi quelque chose d'affreux, le brouillard m'oppressait et la fièvre commençait à me reprendre. Il ne fallait surtout pas que le m'endorme, et pour se faire je voulu écouter la radio mais en pleine forêt on ne captait strictement rien.

Ayant la sinistre impression que plus j'avançais moins je voyais le bout de cette route lugubre, je commençais à désespérer de tout.

Soudain je vis une forme, une sorte de silhouette à travers le brouillard, juste éclairé par mon unique phare. Je cru un instant délirer, qui irait se promener au bord d'une route aussi dangereuse dans ces conditions? Je continuai donc mon trajet lorsque je réapperçu cette silhouette juste devant moi. Pour éviter de renverser cette personne je fit un écart qui faillit me coûter cher, puisque j'avais manqué de m'encastrer dans un arbre. Je tournai la tête pour m'assurer qu'il n'y avait plus personne derrière moi et me mit à reculer, peut être que cette silhouette n'était finalement que le fruit de mon imagination.

Une fois de nouveau dans l'axe de la route je m'apprêtais à repartir lorsque je vis devant moi, très peu éclairée et un peu floutée par le brouillard, la plus magnifique de toutes les créatures que je n'avais jamais vu. Cette personne si s'en était une était très peu visible, pourtant une telle beautée ne pourrait certainement pas être irréelle. Ni homme, ni femme. Ni toute blanche, ni tout noir. Ni ange ni démon. Cette chose qui me faisait face avait quelque chose d'envoûtant. D'un pas qui le semblait peu assuré, cette ange déchus s'approcha de mon auto. Je n'était pas sûre de ce que je voyais mais j'avais l'impression qu'ielle changeait de visage, très subtilement. Que sa beautée n'était pas unique et elle m'attirait, son charme m'hypnotisait. Cette sitène terrestre voulut entrer dans ma voiture et contre mon grès ma main se dirigea jusqu'au loquet  pour lui permettre l'accès. Ma divinité se place sur le siège passager. J'allumai la lumière et à côté de moi, tout près de moi, cette magnificence paraissait presque humaine. Ielle m'attirait comme un aimant, ses yeux, sa bouche, tout son corps m'appelait, me demandant grâce de lui offrir le miens. Plus je la regardai et plus cette "personne" me rappelait quelqu'un, quelque chose. Mais peu importait, tout se qui se passait était surréaliste et n'avait que très peu l'air réel. Pourtant en face de moi se trouvait la plus belle créature au monde.

Sans me prévenir, cette beautée mortelle agrippa ses mains dans les cheveux noirs et colla ses lèvres aux miennes. Ses mains, ses lèvres, son corps étaient contre ma peau, mes yeux ne la quittait pas, tout comme son baiser ne s'arrêtait pas. On tournoyait. Ses lèvres étaient incroyable, je croyais voler, étais-je morte? Car si ce n'était pas déjà le cas, je crois bien que la décharge électrique que sa peau contre la mienne m'a procuré aurait dû me tuer. Je ne savais plus où j'étais, je ne savais plus distinguer le réel de l'imaginaire.

Soudain je me souvint, ces lèvres, ce parfum, cette beautée et ce visage changeant. "C'était l'inconnu(e) de mes rêves... la femme sans visage... l'homme sans corps..." Après cette pensée, ces baisers, ces caresses et ce sentiment incompréhensible et qui se rapprochait terriblement de la peur mais aussi du désir, j'ouvris les yeux qui s'étaient fermés instinctivement. Mais mon regard se pose sur vide d'un mur blanc le faisant face. Tout en me demandant ou j'étais je touchais mes lèvres du bout des doigts, ressentant encore milles frissons de ces baisers. Puis une femme en blanc entra.

-" Bonjour mademoiselle, bien reposée?

- Oui parfait, mais pouvez-vous m'expliquer comment je me suis retrouvée à l'hôpital? Demandais-je à la jeune femme perplexe.

- Et bien quelqu'un a appelé les urgences dans la nuit, on vous a retrouvé endormi, dévêtue et mal en point dans votre auto au milieu de la route, serrant le vide dans vos bras avec des traces de rouge à lèvres et un suçon dans votre cou. Expliqua l'infirmière inquiète. Nous avons pensez au viol mais avons vite éloigné cette hypothèse grâce aux témoignages de votre amie.

- Mon amie? Mais j'étais seule... dis-je peu sûre de moi.

- Pourtant le femme que j'ai eu au téléphone m'a assuré que vous n'étiez pas seule dans la voiture quand on vous a retrouvé, vous ayant vu au loin. Ensuite lorsqu'elle a ouvert la portière elle vous a retrouvé dans la position que je vous ai décrite tantôt, elle a appelé les urgences et est partie travailler. Me dit elle. Ah oui et quelqu'un est passé à l'entrée déposer ça pour vous. Me dit elle en le tendant un enveloppe. "

Je l'avais remercié puis ouvert l'enveloppe. Je lu à voix basse. L'écriture ressemblait fortement à la mienne pourtant je ne me souvenais pas avoir écrit ça. Ce mot d'amour me fit pleurer, j'étais très touchée mais j'avais aussi peur. Je ne savais plus quoi penser de tout ça.

*FIN*

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Salut tout le monde, aujourd'hui je me décide enfin à poster ceci ^^

A la base c'était un devoir de français et j'ai pensé que ça serai chouette que je le poste ici. C'est assez différent de ce que je fait habituellement mais j'aime bien, n'hésitez surtout pas pas à le dire ce que vous en pensez ça le ferai super plaisir.

Bye bye ciao! :3

Bibi