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The stranger

   Ses yeux océan perdus dans le ciel encré, la lune ne parvenait pas à apparaître dans cette obscurité opaque. Des nuages orageux la cachaient et pleuraient sur les terres d'Hilton. De fines particules d'eau frappaient le verre et glissaient sur celui-ci, en effectuant toujours le même trajet. Anabeth jouait avec l'une de ses mèches de cheveux blonds et regardait le mauvais temps, trouvant le son de la pluie, apaisant. Une éclaire bleuté vint zébré le ciel et produisit un fracas. Le ciel jouait du tambour, tandis que la pluie dansait.

   Anabeth s'éloigna de la fenêtre et regagna son lit. Celui-ci bien vide dû à l'absence de son mari, parti au château pour parler au roi. La duchesse tira sa couverture jusqu'à ses oreilles, une habitude qu'elle avait depuis enfant. Elle ferma les yeux, tentant de trouver le sommeil, mais rien. Elle avait bien beau faire le vide dans son esprit, se tourner dans tous les sens, se créer un scénario dans sa tête, mais rien. Le sommeil ne venait guère. Elle se redressa et posa ses mains sur son ventre. Pourquoi n'arrivaient-ils pas à concevoir ? Pourquoi Dieu ne voulait pas leur offrir cet enfant ? Elle secoua la tête et se redressa dans son lit. Le regard perdu dans le néant, elle ne put s'empêcher de compter. Était-elle enceinte au final ? Elle leva chacun de ses doigts, calculant les jours où elle avait eut ses menstruations à aujourd'hui. Trois semaines de retard fut le résultat de son équation. Elle passa sa main dans ses cheveux et se demanda si elle pouvait réellement se fier sur cela. Elle avait déjà eu d'autre grossesses, finalisées sur des fausses couches. Elle vérifia que personne la regardait et posa une main sur son sein gauche. Ils étaient visiblement plus durs, plus volumineux et plus douloureux au toucher. Autre signe qu'elle attendait peut-être un enfant, mais elle ne se sentait pas nauséeuse. Elle resta mitigée. Tous ces signes s'agissaient probablement de coïncidences. Même si elle l'était, elle avait perdu tout espoir, elle ferait une nouvelle fausse couche.

   Trois coups frénétiques la firent sortir de ses pensées. Anabeth déposa ses pieds nues sur le plancher et se leva. Elle sortit sa tête du cadre de porte, vérifiant si quelqu'un allait ouvrir la porte. Lorsque son regard croisa la porte en face d'elle, elle constata qu'Edmond faisait la même chose.

— Décidément, nous ressemblons à deux enfants qui ont peur d'ouvrir la porte, lança Edmond toujours endormi.

— Bien évidemment, tout les membres du personnel dorment. Je vais descendre.

— Non ! En attendant le retour de mon frère, c'est moi l'homme de la maison. Je vais y aller.

   Il fit un pas à l'extérieur de la chambre, au même moment un éclair vint accompagné le tambour de l'orage et les coups se répétèrent et de manière davantage insistants.

— Pardi ! C'est le diable qui tambourine à notre porte ?

   Edmond fronça les sourcils et descendit les escaliers à la hâte. Plus vite il ouvrait cette porte, plus vite ils allaient être tranquille. Au moment où sa main se posa sur la poignée, la flamme de sa bougie qui l'aidait à l'éclairer jusqu'ici s'éteignit. Une alarme sonna dans sa tête. Une sensation de froid le parcourut de la tête aux pieds. Il s'affola !

— Ce ne sont que des coïncidences... n'est-ce pas ?

   Il parlait avec un débit saccadé. Il n'osait pas ouvrir la porte. L'effroi c'était emparé de lui. Et s'il ouvrait la porte et découvrait qu'il s'agissait du corps en décomposition de Marie Wood ? Elle secoua la tête se disant qu'il lisait trop de livres des frères Grimm et il se résigna à ouvrir cette fichue porte. Une nouvelle lumière vint zébré le ciel, révélant la silhouette de l'homme. Un jeune homme, plutôt grand, habillé d'un long manteau et d'un chapeau se trouvait devant eux. Il était trempé jusqu'aux os et fixait le sol.

— Que pouvons-nous ? questionna le jeune Hilton.

— Excusez-moi de me présenter à une heure pareille. Je me présente, Lord Nicolae. Mon carrosse à perdu une roue et nous nous retrouvons coincés sur ce chemin.

— Entrez, nous replacerons votre roue lorsque le temps nous l'accordera. Bienvenue à Hilton comte Nicolae. Je me présente Edmond Hilton.

Les deux hommes se serrèrent la main, tandis que je m'affairait à éclairer un minimum la maison.

— Votre femme ?

Hilton jeta un rapide coup d'œil à Anabeth et secoua la tête en signe de négation.

— Il s'agit de la Duchesse, la femme de mon frère.

— Mille excuses, pardonnez-moi mon impolitesse !

Il effectua une révérence, afin de saluer la jeune femme. Celle-ci afficha un léger sourire, sentant ses joues rougir. Elle n'avait pas l'habitude qu'un homme s'incline devant elle. Anabeth était la femme la plus discrète et ne parlait que très peu à d'autre personne.

— Nous avons une chambre de libre. Passez la nuit ici et demain nous nous occuperons de votre carrosse, proposa Edmond.

— Je ne voudrais pas vous déranger. Si vous n'y voyez aucun inconvénient, j'irai bien dormir dans la grange.

— Dans la grange ? Et bien si vous le souhaitez, mais n'hésitez pas à rentrer si vous avez trop froid.

L'homme les remercia d'un signe de tête et sortit de la demeure. Les deux occupants se considèrent ne comprenant pas ce qu'il s'était passé. Anabeth haussa des épaules et remonta à l'étage bien décidée de se reposer.

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Qu'avez-vous pensez de ce chapitre ? Qu'a-t-il à modifier ? Comment penser vous que tout cela va se terminer ? Arrivez-vous à imaginer les personnages ? Quelles descriptions je devrais retravailler ? Quelles actions je devrais retravailler ? Quelles émotions je devrais retravailler et comment ? L'intrigue est-elle correcte ou il faut la retravailler ?

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