Citation

C'est difficile de partir quand on veut rester, de rire quand on veut pleurer. Mais surtout de faire une croix sur les personnes qu'on a tant aimé.

Karol

On jouait sur le toboggan avec Harry, Arthur, Ruggero, Maëlle et Eva. On voyait de loin marraine, parrain, tonton et tatie qui avaient l'air inquiets. J'avais un mauvais pressentiment.

Harry : Tout va bien mon papillon  ? Tu as l'air inquiète ?

Karol : Oui, enfin non... regarde ton père et ta mère ont l'air inquiets et Ambre et Simon aussi. J'ai peur de ce qu'il se passe. Ta mère était très tendue et bouleversée ce matin . J'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose à nos parents.

Ruggero : Ne t'inquiète pas sœurette , je suis sûr que ça...

Nina accouru vers nous et coupa Ruggero.

Nina : Les enfants ! Venez vite ! Nous devons aller tout de suite à l'hôpital !

Karol : Quoi ? Pourquoi ?

Nina : Je ne peux pas vous en dire plus là maintenant. Je laisserai vos parents vous expliquer, allons-y.

On monta tous en quatrième vitesse dans nos voitures respectives, direction l'hôpital. Arrivés, ils nous emmenèrent dans una chambre d'hôpital où se trouvait nos parents. Maman était sur un lit branchée à une machine et papa lui tenait la main. Ruggero et moi nous regardions choqués.

Papa : Mes trésors. Venez. Il s'est passé quelque chose de grave et vous devez être au courant... Gastina, Simbar merci de les avoir emmener. Laissez-nous un instant.

Parrain : Pas de souci. On vous attend dans la salle d'attente.

Parrain, marraine, tonton et tatie s'en allèrent avec leurs enfants. On s'approcha de nos parents, main dans la main en appréhendant la nouvelle que papa avait à nous annoncer.

Papa : Maman a un problème respiratoire assez grave. On va devoir rester un mois à l'hôpital pour que Maman puisse guérir.

On couru vers Maman et on lui sauta dans les bras en pleurant.

Ruggero : Maman... ce n'est pas juste, tu ne mérites pas ça

Karol : Tu vas nous manquer... non... on ne peut pas passer un mois sans papa et maman à nos côtés.

Papa : On n'a pas le choix malheureusement, je suis désolé les enfants... et encore plus désolé de ce que je vais vous dire maintenant.

Ruggero : Tu nous fais peur papa... qu'est-ce qui se passe ?

Papa : Les médecins vont vous faire des tests. Après ce qui est arrivé à votre mère ils veulent savoir si vous n'êtes pas touchés par la maladie.

Karol : Quoi ? Mais je ne veux pas perdre mon frère et Maman !

Ruggero : Quoi ? Mais je ne veux pas perdre ma sœur et Maman !

Maman : Calmez-vous les enfants, on ne va perdre personne d'accord. Vous allez tous les deux tranquillement faire des tests avec les médecins et une fois fait, si vous êtes touchés on vous soignera rapidement et si vous n'êtes pas touchés alors tout ira bien.

Je commençai à pleurer en pensant à Maman.

Karol : Et toi Maman ? Tout ira bien pour toi ?

Maman : Oui je ferai tout pour que ça aille bien...

Ruggero commença à pleurer également. Maman nous serra dans ses bras. Le câlin était parfait mais il manquait quelqu'un.

Karol : Papa vient s'il te plaît

Il s'approcha et nous enlaça tous les trois très fort. Les médecins arrivèrent et nous prirent moi et Ruggero pour faire des tests. Je préférai être touchée par la maladie plutôt que ce soit mon frère. J'avais peur... notre famille avait perdu son bonheur en l'espace d'une seule nuit...

Luna

Les enfants étaient partis faire les tests avec le médecin. Je priais pour que nos enfants ne soient pas touchés. Je me sentais tellement mal pour eux. Je me sentais mal de leur faire vivre une telle souffrance. Je versai une larme avec Matteo.
On pleurait beaucoup lui et moi. Certains diraient que nous sommes faibles, et moi je dis que nous sommes simplement humains.
Matteo prit ma main et l'embrassa.

Matteo : À quoi tu penses mon coeur ?

Luna : À nos enfants et à toi. Je me sens tellement mal de vous faire souffrir...

Matteo : Luna, ce n'est en aucun cas de ta faute. Je t'interdis de te proclamer responsable de cette maladie ma chérie.

Luna : Je suis désolée mais tu ne m'enlèveras pas cette culpabilité de faire du mal à tes enfants et à toi aussi. Je suis vraiment désolée mon amour.

Matteo prit ma tête entre ses mains. Il me regarda dans les yeux. Il embrassa mon front, ma joue, mon menton, mon nez puis m'embrassa sur les lèvres. Il se détacha quelques secondes après.

Matteo : C'est ce que tu ressens et je ne peux malheureusement pas t'enlever ce sentiment injuste que tu ressens. Mais sache que moi je pense que ce n'est en aucun cas de ta faute et que je n'accepterais pas tes excuses parce qu'ils sont inutiles. Je t'aime et tu n'es pas responsable de ce qui t'arrive, ni de ce qui arrive à nos enfants. Je t'aime.

Il me serra fort dans ses bras. Je collai ma tête contre son torse. Lui il jouait avec mes cheveux et moi je caressais sa nuque délicatement. Je me retirai doucement de l'étreinte pour l'embrasser doucement. Je me retirai quelques secondes plus tard.

Luna : Merci, merci vraiment pour tout. Merci d'être là, de m'écouter, de me réconforter, de me donner tes câlins et tes baisers merveilleux. Merci parce que je ne saurais pas ce que je ferai sans Matteo Balsano alias mon mari alias l'homme de ma vie alias ma raison de vivre. Je t'aime de tout mon coeur et je ferai tout pour rester, tout. Je t'aime tellement mon amour.

Matteo m'embrassa à nouveau avec tout l'amour qu'il avait en lui, et je lui rendis le baiser en y mettant tout mon amour. On s'embrassa passionnément et amoureusement. Puis on se détacha quelques minutes plus tard.
Le médecin entra accompagné de Karol, Ruggero, toute la famille Gastina et Simbar, mes parents et mon grand-père.

Matteo

Quand le médecin entra avec toute la famille. On savait Luna et moi que c'était le moment de verdict. Nos enfants étaient-ils touchés ? Et si oui les deux ? Ou un seul ?

Le médecin : Nous avons fait les tests. Personne ne connaît encore les résultats à part moi et j'ai préféré réunir tout le monde pour vous l'annoncer ça vous va ?

Luna : Oui dites-nous s'il vous plaît !

Le médecin : J'y viens.. alors. Selon les résultats obtenus. Un de vos enfants a été touché.Et cet enfant va devoir rester avec vous ce mois-ci pour se faire soigner. 

Luna était anxieuse. Je lui tenais la main et elle la serrais fort. Nos enfants nous rejoignirent. Je serrait la main de Ruggero et Luna serrait la main de Karol. On avait tous peur. Eva et Harry qui étaient les petits amoureux de nos enfants avaient peur également tout comme Maëlle et Arthur aussi. Nos meilleurs amis avaient peur. Alfredo, Monica et Miguel avaient peur. Vous même vous avez peur, vous qui lisez cette fiction. Qui a été touché ? Et est-ce celui ou celle qui sera touchée va guérir ?

Le médecin : C'est votre fils... Un de ces poumons a été touché par la maladie mais nous pouvons le soigner efficacement en même temps que vous madame Balsano. Pour lui ce sera plus facile de guérir, il n'est pas en crise. Je suis vraiment désolé... En revanche, votre fille n'a rien du tout, ses poumons sont intactes, et nous pouvons faire en sorte que ceux de Ruggero et les vôtres madame Balsano redeviennent intactes.

Karol était dans un état de tristesse, et s'en voulait beaucoup.. Elle ne voulait pas que son frère soit touché par cette maladie. Elle s'approcha de son frère et lui fit un câlin.

Karol : Je suis désolé Rugge... je... je ne voulais pas que ça t'arrive à toi... je suis tellement désolé. Je ne veux pas que tu me laisses. Je veux que tu guérisses !

Ruggero : Ne n'en fais pas. Tu as entendu le médecin je peux guérir rapidement. Je t'aime petite sœur et je ne t'abandonnerai pas maintenant. Je te le promets.

Toute la famille fit un câlin à Ruggero. Puis vint le tour de son amoureuse.

Eva : Tu vas me manquer pendant ce mois. Je t'aime Rugge et je t'enverrai tout mon amour et tout mon courage.

Ruggero : je t'aime aussi Eva. Merci pour tout.

Eva et Ruggero s'embrassèrent. Un baiser enfantin bien sûr. C'était tout mignon.

Le médecin : Bien évidemment, Karol a le droit de rester avec vous pendant ce mois d'hôpital en tant qu'accompagnateur, comme Matteo. Elle va rester ici ?

Luna : Bien-sûr, nous n'allons pas la laisser seule à la maison. Tu es d'accord Matteo ?

Matteo : Oui bien-sûr que oui. Au moins on sera ensemble dans cette épreuve.

C'est la famille. On avance ensemble. On est là les uns pour les autres peu importe ce qu'il se passe. On espérait vraiment que quelqu'un n'allait pas partir... et tout le monde avait peur que Luna ou Ruggero nous quittent d'un jour à l'autre...

Voilà, nouveau chapitre. Suite au chapitre 6. J'espère que ça vous a plu. Donnez-moi votre avis et laissez un commentaire. Bisous ❤️