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Chapitre 7: le silence est d'or, la parole d'argent

La pause de la récréation vient de sonner, plus que deux heures de sport et les vacances commenceront.

Comme d'habitude, je me dirige vers le CDI, rendre le livre que j'ai emprunter et en prendre un pour les vacances.

- Bonjour madame...dis-je en entrants.
- chut ! Dit elle.

Toujours aussi aimable..
Je soupire et pose le livre sur son bureau, me dirigeant ensuite vers les étagère du cdi.

- Mmh...

Je regarde les livres, quand je remarque Evan assis à une des table.

- Toi aussi tu fuis le cours de sport ? Je lui demande, essayant de pas parler trop fort.
- Je..quoi ? Non ? Dit il avec un rire.

J'hausse les épaules et m'assois à côté de lui.

- Mmh..désolée, pour tout a l'heure. J'aurais pas dû te foncer dessus, je-
- Chut !!

Oh la vie, elle va bouffer mon poing.
Je sort une feuille et un stylo, et je commence à écrire au lieu de parler.

"Je disais donc, j'aurais pas du faire ça, je m'en excuse. Seulement..tu m'as vraiment manquer ces derniers temps. C'était fade sans toi, enfin, je comprends que tu te sois absenté, évidemment. Mais, je tiens à te le dire, tu comptes énormément pour moi, je tiens à toi comme jamais et..te savoir loin, ça faisait mal. J'ai sûrement l'air d'une égoïste, et c'est ce que je suis. Mais voilà..vraiment heureuse de ton retour, et encore désolée."

Je lui passe la feuille, et il la lis, ses joues devenant rose petit à petit.
Je sourit, il est vraiment adorable.
Il prend le stylo et rédige une réponse, que je m'empresse de lire.

"C'est rien Mariane. Je voudrais te remercier, de ton soutien, j'attendais ton message tout les soirs, ça m'as fait vraiment plaisir que tu pense autant à moi. Tu m'as manqué aussi, tu as vraiment une place importante pour moi, j'espère que tu le sais."

Cette fois, je crois bien que c'est moi qui a les joues rouge. Je compte tant que ça pour lui ?
Il reprend le stylo et continue.

"Je suis pas doué pour sortir les mots, mais..je suis vraiment heureux que tu sois de nouveau amie avec nous. Ton départ a toujours laissé un vide au près de nous. Peu importe les excuses qu'Émilie pouvait dire, je refusait d'y croire. J'ai toujours voulu venir te parler, faire quelques chose. Mais la timidité prenait le dessus chaque fois, j'ai bien compris qu'il y avait eu un problème bien plus important que ce qu'Émilie nous faisait croire. Et je m'excuse de pas avoir était la quand j'aurais dû. J'ai vraiment été pitoyable sur ce coup la. Mariane, sache que pour moi tu seras et tu as toujours été incroyable, tu es une personne superbe, et je remercie le destin de nous avoir réunis à nouveau."

Mon cœur bat à mille à l'heure, je relis son mot encore et encore, il ne peut pas être sérieux..si..bien sûr que si il l'est.

"Tu as pas besoin de dire quoique ce soit, mais franchement. Je pourrais faire une liste de 15 pages sur pourquoi tu es la fille la plus incroyable que je connaisse. Je me sens si bien avec toi, comme si tout disparaissait à la seconde où je pose mes yeux sur toi. J'ai envie de te serrer dans mes bras tout le temps, je veux t'avoir près de moi, sentir ta présence à côté de moi est une chose dont je ne peux pas me passer, peut être qu'en lisant ça, tu me prend pour un fou, et peut être que je le suis un peu quand ça te concerne."

Je ne sais plus quoi dire, je le regarde, si je m'attendais à ça.
Je ne peux rien faire d'autre que le regarder, son air concentré sur la feuille, je ne sais même pas si il est encore conscient de ma présence avec lui.

"Honnêtement, Mariane, tu me fais me sentir comme un idiot chaque fois que je te regarde, chaque fois que tu me rend le regard, mon cerveau devient une vraie bouillis et mon cœur bat plus vite, trop vite. Mariane, j'espère qu'après ça tu comprendras que tu es la plus importante à mes yeux. Car "je t'aime" ne serait même pas suffisant pour décrire tout ce que je ressens pour toi tellement c'est fou."

"Je t'aime."
Il l'a dit..enfin, écrit. Je t'aime.
Cela résonne en moi, comme mille tambour dans mon être entier.
Il faut que je lui réponde. Je ne peux pas le laisser sans réponse, surtout pas quand c'est totalement réciproque.

- ...Je...je t'aime. Dis-je.

Le son s'échappe de mes lèvres, comme un murmure, un soupire ou que sais-je.
Evan se tourne vers moi, le temps s'arrête. Il me prend la main et la caresse de son pouce, tout d'un coup, nos respiration sont les bruit les plus fort de la pièce. Il n'y a nous. Que nous. Je me lève de ma chaise et entraîne Evan au fond du cdi, derrière une des étagère. Je prends une grande inspiration et me lance.

- Je t'aime. Depuis des années, je me vois ne faire ma vie qu'avec toi, j'ai rêvé un nombre incalculable de fois du jour où ça serait réciproque...et...c'est aujourd'hui...et ça..ça me rend goofy. Euh...enfin..non, je sais plus ce que je dit, au secours...c'est...tellement..tellement fou.

Evan rigole légèrement, ses joues sont rouge comme deux tomates, son rire est comme la plus belle des mélodie à mes oreilles. Il me regarde, je le regarde, ce n'est qu'une question de temps avant que l'un de nous cède le premier pas et nous entraîne dans un précipice sans retour. Et finalement, je m'agripe à son col et pose mes lèvres sur les sienne, les papillon dans mon ventre s'envole et me retourne complètement l'estomac, il n'hesite pas une seule seconde et répond au baiser, comme si nous avions attendu ça toute notre vie, comme si rien autour ne comptais. Lui, moi, notre baiser et seulement ça. Une vague de chaleur se repend dans tout mon corps alors que le baiser continue, je ne sais plus où je suis ou ce qui j'y fais, mais je sais que j'apprécie le sentiment en moi en ce moment.

- Non mais j'y crois pas !! Jeune gens !! Le CDI est un lieu de travail, aller faire ce genre d'activités ailleurs !!! S'ecrie la voix de la dame du CDI.

Je sursaute et lache Evan, avant de lui prendre la main et de l'entrainer à l'extérieur et partir en fou rire.

- Je...je...oh non j'en peux plus...Dis-je entre les rires.
- Je....je ne sais pas si c'était le pire ou le meilleur moment de ma vie. Dit Evan, un sourire gêné sur le visage.

Je le regarde, il me regarde et nous commençons à rire.
Le sentiment d'euphorie est présent partout dans mon âme, j'en ai oublié tout le reste.





Approuved by the Evan's fan club president.

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