chapitre 4: sa voix résonne encore en moi
Mh. Arrête d'y penser.
Je...mh..
C'est infernal. Je peux pas être concentré dans ses conditions, pourquoi, mais pourquoi...argh, je déteste les souvenirs de ce genre. C'est juste la pire des choses sur terre, derrière le fait de ne plus avoir de réseau, évidemment.
"Et joyeux Noël, Aumont." Ugh. Sortez moi cette phrase de la tête, je vous en supplie.
La vie a décidément un truc contre moi, c'est plus sûre aujourd'hui que ça ne l'as jamais été. Sa stupide voix, son sourire, ugh. Vraiment une vipère cette fille. Ça me dégoûte.
- Maaaaaaariiiiiiaaaaaaneeeeee. M'appelle ma sœur avec une voix fantomatique.
- Qu'est ce que tu veux encore ??? C'est toi qui a rendez vous avec Reiko et Nora, pas moi ! Pourquoi j'suis là ??
Elle lève les yeux au ciel, avant de me regarder d'un air disant "tu te fout de moi ?".
- C'est toi qui m'as suivi, tout ça pour les crêpes gratuites de leur parents ! Me repond elle.
Ah oui. C'est vrai.
Pas de ma faute si leur crêpes sont délicieuse aussi la, en plus elles sont gratuites pour moi, pourquoi m'en privé ?
- En tout cas, j'te laisse, elles sont là ! Essaie de pas te perdre !!
- Eh !!! J'ai plus six ans Tiff !
Trop tard, elle était déjà partie, sans même m'écouter.
Je soupire, et finit par me diriger vers la crêperie, l'odeur me mettant l'eau à la bouche.
Sérieux, je vendrais mon téléphone si ça voulait dire pouvoir manger tout les jours.
- Bonjour ! Vous allez bien ? Je demande.
- Oh, Mariane ! Ça fait longtemps ! Me dit le père. Ça va et toi ?
Je sourit, hochant la tête. Je connais ces gens depuis que je suis enfant, et ils ont eu une très grande importance dans ma vie, je sais honnêtement pas comment j'aurais fait sans leur intervention à un moments.
- MARIANE !! Crie soudainement une voix me faisant sursauter.
Je me retourne, apercevant la personne qui m'as appelé. Marion, en compagnie de son frère.
Ah bah super. C'est quoi cette force suprême qui me pousse vers lui h24 la ?
- C'est dingue, même des années après t'es coller à la crêperie des Jeanne-Ananas ! Rigole Marion.
- Mh. Vrai.. qu'est-ce que vous faites ici ?
- Oh, j'ai rendez-vous avec des amis ! Evan lui il va à la librairie !
Un rire se fit entendre derrière moi, madame Jeanne-Ananas était arrivée.
- Comme quoi, peu importe les années, rien ne change. Dit elle.
- Si..Si, beaucoup de chose ont changé...bref.. Dit-je. Euhmm...vous voulez des crêpes ?
- J'aurais trop aimé, mais je vais devoir y aller !! Bye ! Dit Marion.
Je hoche la tête, alors qu'elle part, me laissant seule avec son frère.
- Euh..ouais, ça me dit bien..dit Evan.
Moi c'est toi qui me dit bien.
Euh, pardon, je m'égare.
- Okay..deux crêpes s'il vous plaît !
- Vous aller les manger sur les balançoire, comme quand vous étiez petiiiit ? Rigole Monsieur Jeanne-Ananas.
Je sens mes joues chauffer, mmh, les connaître depuis toujours n'as pas que du positif.
Après..ça serait pas une si mauvaise idée..mmh..
- Mh, pourquoi pas..dit Evan. Enfin, si tu veux bien, Mariane ?
Oh.
Woh.
- Euhm...oui..
C'est en arrivant devant les balançoire qu'une vague de nostalgie me prit. On y passer notre temps, il y a quelques années, c'était notre sortie du mercredi, crêpes et balançoire, on était totalement inconscients du futur à ce moment la, personne ne se serait douter de la suite.
Je soupire, me laissant tomber sur une des balançoire, avant de croquer dans ma crêpes.
- Ça faisait longtemps..dit il.
J'hoche la tête difficilement, je ne sais pas quoi dire, quoi faire, je suis une menteuse, je mérite peut être pas de resserrer les lien...pourquoi je fais ça, je le mérite clairement pas.
Qui voudrait d'une fausse personne comme amie ?
- Tu sais..on a jamais compris ton départ.
Je degluti, cette discussion devait bien arriver.
- Émilie nous avait dit que t'avais arrêté de nous parler car t'avais pas aimer son cadeau du père Noël secret...c'est pas vrai, n'est ce pas ?
Je relève la tête, les sourcil froncé.
Elle n'avait vraiment aucune limite pour arriver à ses fins. Évidemment que je ne l'avais pas aimé, il était horrible son cadeau.
- Mh, c'est faux, évidemment. C'est..compliqué. Dit-je, entre le mumure et le ton normal.
Evan hoche la tête, regardant les gerbera à ses pieds.
- Je...Je suis désolée, Evan. J'aurais pas dû arrêter de vous parler, c'était un choix stupide..mais...j'ai eu..peur. Peur de ce que Émilie pouvait faire. Elle..enfin...je...bref.
- Je..comprends si tu veux pas en parler mais..sache que tu..m'as manqué, ça faisait bizarre de plus t'avoir avec nous...je suis heureux que tu sois de retour.
Je tourne la tête vers lui, et nos regards se croisent. En cet instant il n'y a plus de problèmes. Toute mes inquiétude se sont envolé, toutes mes incertitudes ne sont plus que poussière, son regard posé sur moi était l'une des chose les plus précieuse, à travers ses yeux, j'ai l'impression d'être la chose la plus importante de l'univers.
Nos yeux ne se lâche pas, nos regards sont accroché l'un a l'autre, comme si il n'y avait que nous actuellement, que le temps ne passe plus, les moments de nous enfants, assis sur ces mêmes balançoire, le temps avait passé, nous avions grandi, pourtant, au fond de nos yeux, la même lueur, la même douceur qui abrité nos cœurs que quand nous étions enfant.
Il me tend une gerbera de couleur rose mes yeux passe de ses yeux à la fleur.
Mon cœur s'accélère, déjà petits, il m'offrait une gerbera chaque fois qu'on venait ici..
- Mh ? Elle est plus "jaune comme mes cheveux et le soleil" la fleur ? Je demande avec un sourire.
- Eh bien...on a grandi, on a changé..donc, elle aussi..
Je prend la fleur entre mes mains et me la cale dans les cheveux, finissant ma crêpes.
- Encore désolée pour tout...
- C'est rien Mariane..le plus important c'est que tu sois de retour.
J'entrelace mes doigts avec les siens, mon cœur bat à mille à l'heure, ses joue virent au rouge mais il ne dit rien.
En cet instant, il n'y a rien de plus important que ce moment.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro