- « Bonjour, je te sers à boire Skeleton ? »

- « Non merci, j'aimerais plutôt avoir une de tes filles »

- « Ah ? C'est Sam qui t'y a fais prendre goût ? Je comprends, laquelle tu veux ? »

- « Je veux celle que j'ai eus la nuit dernière, l'humaine »

- « Ah the Rose »

- « Je sais juste son prénom et c'est pas celui-là »

- « Je n'ai qu'une humaine ici et c'est une pute de luxe alors je vois très bien de qui tu parles, the Rose c'est juste un petit surnom que je lui donne, toutes mes filles en n'ont un »

- « Oui bon, je la voudrais »

- « Navré, elle est occupée à distraire d'autres personnes et ils m'ont payé cher pour qu'elle vienne dans leur petit salon privé »

- « Je te paye le double si tu me la ramène ici »

- « Tu es sûr d'avoir les moyens ? Je peux toujours t'en appeler une autre sinon »

Sans sortit une très grosse liasse de sa poche et la jeta sur la table, en signe qu'il ne plaisantait pas.

- « Je ne veux qu'elle et à partir de maintenant je voudrais qu'elle me soit réservée ! »

Frisk pendant ce temps, était sur les genoux d'un des quatre contrebandiers qui l'avait payé. Il avait insisté pour avoir la plus jolie pute de luxe du bar et M. Staurn l'avait choisit elle, elle était maintenant entrain d'attendre qu'il termine leur conversation pendant qu'il avait sa main sur sa taille la baladant de ses fesses jusqu'à sa poitrine. Tout à coup au toqua à la porte et M. Staurn entra.

- « Toutes mes excuses messieurs mais the Rose n'est plus disponible, elle a un autre rendez-vous »

Puis il fit signe à une femme d'entrer.

- « Mais je suis sûr que celle-ci va vous plaire tout autant qu'elle »

Une ravissante gazelle entra et le contrebandier qui avait Frisk sur les genoux en resta bouche bée.

- « Allez ma rose viens ! » ordonna Tony en faisant signe cette fois à l'humaine de venir.

Sans un mot, elle s'en alla et la gazelle prit sa place sans qu'il n'y ai de scandale. Quand le patron referma la porte, elle le questionna.

- « Quel rendez-vous ? J'en n'ai pas souvenir »

- « C'est un imprévu »

- « J'veux bien le croire, il a dû bien payer « l'imprévu » pour que tu sois obligé de me remplacer en pleine heure de travail »

- « Ça tu l'as dis ! »

Le patron longea alors le couloir où était les chambres de prostituées, suivit de Frisk puis ils traversèrent un petit rideau pour finir dans le bar.

- « C'est ce gars là-bas, qui termine de boire son verre »

La surprise fut grande quand elle reconnut le squelette.

- « Ne le déçois pas, je risque de perdre gros sinon et ta paie de la semaine te sera supprimée »

- « Tu ne vas pas m'apprendre à faire mon métier »

Sur ce, elle partit vers Sans avant de s'asseoir à côté de lui. Le squelette posa son verre vide et la regarda.

- « Ok, quand j'avais dis « à plus tard » je pensais pas deux heures après »

- « Vous voulez un verre ? »

- « C'est toi qui décide mon chou, mais personnellement je n'ai pas soif »

- « Bien, allons-y alors »

Il se leva et elle en fit de même avant de sortir tous les deux et de marcher tranquillement dans la rue.

- « J'aimerais bien savoir comment tu as fais pour m'avoir en plein rendez-vous ? Enfin si tu veux bien me le dire »

- « J'ai payé le double de ce qu'on avait payé pour vous »

Frisk fut abasourdie et s'arrêta.

- « C'est...C'est une blague ? »

- « Non »

- « Co...Comment... ? »

- « J'ai de l'argent, autant m'en servir »

Il continua de marcher et elle accéléra pour se mettre devant lui.

- « Ok, tu vas faire quoi de moi cette fois ? J'ai quoi de spécial pour débourser autant ? Je suis si bonne que ça au lit ? »

- « Je...Je vous en prie... » fit Sans en bleutant devant la dernière question.

- « Réponds-moi s'il te plaît »

Le squelette souffla avant de donner ses réponses.

- « Bon, j'aimerais juste me balader avec vous, vous me plaisez bien et pour la dernière par pitié ne m'obligez pas à répondre...Surtout dans la rue »

Frisk fut encore plus qu'abasourdie puis il la contourna et marcha à nouveau, elle le suivit alors.

- « Et...T'as fais autre chose ou tu t'es juste contenté de payer ? »

- « Je lui ai aussi dis que je voulais que vous me soyez réservée »

- « Et...Il a accepté ? »

Sans hocha la tête.

- « Je ne te crois pas, M. Staurn n'aurait jamais dis oui à ça, je suis trop précieuse pour lui pour qu'il me réserve à un seul client »

- « Il a dit oui »

Frisk n'arrivait pas à le croire alors il ajouta.

- « Quand on n'est quelqu'un comme moi, on peut facilement tout avoir »

- « Alors ça veut dire que je suis à ta disposition ? »

- « Nuits et jours si je le souhaite et aucun droit à ce qu'un autre vous prenne »

- « Loin de moi l'idée de casser ton ambition, j'adorerais être à ta disposition nuits et jours...Enfin je crois...Mais encore une fois pourquoi moi ? »

Sans se tourna vers elle.

- « Ok je suis jolie, je te plais, j'ai saisis mais il doit y avoir autre chose, j'veux dire t'es pas mal, t'es riche, tu peux avoir toutes les filles que tu veux à tes pieds alors pourquoi tu te fais chier à acheter mes services si tu peux en avoir gratuitement en te tapant une autre ? »

- « Peut-être parce que vous êtes différente ? »

L'humaine n'y croyait pas, ils marchèrent quelques temps avant qu'il ne l'invite au restaurant, imposant une petite règle, chacun son tour de choisir le programme de la journée et de la soirée. Il lui montra tous les endroits qu'il trouvait magnifique à New Home puis à la nuit tombée, elle le remercia pour la journée et s'en retourna au bar, bien que le squelette aurait préféré qu'elle dorme chez lui mais il l'avait payé pour la journée, la nuit n'était pas comprise.