Chapitre 20 : Inquiétude
Frisk regardait par la fenêtre du bureau de Sans. Ce dernier, qui était entrain de terminer quelques papiers assit à son bureau, l'avait gardé près de lui pour la journée. Ses hommes étant partis rechercher Valsius, elle aurait fini seule dans la grande salle, bien qu'il lui avait conseillé de rester au loft elle avait insisté pour venir une fois de plus, lançant qu'elle ne voulait pas être seule. La jeune fille était perdue dans ses pensées, soucieuse, Tony avait été souvent horrible avec elle mais ce n'était rien à côté de Valsius et elle avait vraiment peur de se retrouver entre ses mains malgré les efforts de Sans.
- « J'te trouve bien silencieuse » demanda Sans, peu habitué à ce qu'elle soit aussi muette.
- « Quatre jours... » murmura Frisk, bras croisés devant la fenêtre, le regard vague.
- « Excuse-moi ? »
Elle se retourna pour faire face à Sans qui la dévisageait.
- « Quatre jours ! » répéta-t-elle plus fortement « Quatre putains de jours qu'on le cherche et rien ! Pas une trace ! Pas un témoin ! »
La colère de Frisk se fit ressentir par Sans.
- « Calme-toi mon ange, on va le retrouver »
- « J'en doute, Valsius est de loin le monstre le plus discret de tout l'Underground »
- « Si tu pouvais me dire où est situé son bar on le retrouverait plus facilement »
Elle lui jeta un regard noir.
- « Tu m'as déjà posé cette question, ma réponse n'a pas changé, je n'avais pas le droit de sortir du bar, Valsius venait rarement et souvent à la fin de mon service, si je savais où était son bar je te l'aurais déjà dis ! »
- « Hé ! T'énerve pas ! »
L'humaine serra les poings, le fixant avec colère avant de soudain se rendre compte à qui elle parlait et essaya de se calmer.
- « Excuse-moi c'est juste que je... » Elle retient ses larmes « Je vais pas supporter ça très longtemps Sans »
- « Frisk, ça va aller »
- « Non ça ne va pas aller, ce type est un malade ! Tu...Tu peux pas savoir à quel point ! A côté Tony était un ange et pourtant il me frappait ! »
Sans ne haussa pas le ton, il voyait bien qu'elle avait peur. Elle avait beau essayé de le cacher, il le voyait bien, trop bien même.
- « J'au...J'aurais jamais dû le gifler...Il va...Il va me tuer... »
- « Non ! Il ne te touchera plus jamais ! »
Elle lui jeta un regard désespéré et, ne pouvant plus résister, il la prit dans ses bras bien qu'il savait qu'elle détestait qu'il fasse ça quand elle se sentait vulnérable mais elle ne le repoussa pas.
- « Je te protégerais »
- « Il te tuera »
- « Je le tuerais avant »
Ils restèrent ainsi jusqu'à ce que Frisk lui chuchote.
- « Sans... »
Il la regarda.
- « Oui ? »
- « Promet-moi...Promets-moi que je ne retournerais plus jamais dans un bar en temps que pute, promets-moi je n'aurais plus jamais à revivre ça »
Il lui embrassa le front.
- « Je te le promets »
On frappa soudain à la porte et Sam entra sans invitation. Quand il les vit soudain enlacés.
- « Oh je... »
Frisk se tourna vivement vers lui avant de s'éloigner de Sans pour l'approcher.
- « Alors ? Vous l'avez ? »
- « Eh bien... »
- « Oui ou non ? C'est pourtant clair ? » s'énerva la jeune fille, à bout de nerfs.
- « Pas exactement... »
- « Merde ! »
Elle s'éloigna se tenant la tête.
- « Ils n'ont rien trouvé ? » questionna Sans en s'approchant à son tour.
- « On n'a fouillés tous les bars de la ville, des plus fastueux aux plus mal famés, rien pas une trace »
- « Je suis sûre qu'il est sous votre nez et qu'il se marre en ce moment-même ! Je vais le buter ! L'écorcher ! Je vais tellement le faire saigner comme un porc ! »
Sur ces mots, elle prit une chaise et la balança contre le mur, la brisant en milles morceaux. Sans la regarda faire d'un air désinvolte tandis que Sam la fixa avec des yeux exorbités.
- « Il le fait exprès ! Je suis sûre qu'il le fait exprès ! Il sait que je vais tout faire pour te protéger ! Il sait aussi que tu vas essayer de me protéger ! Il est sans doute devant la Manoir à l'instant où je te parle juste pour voir si tout se déroule comme prévu ! » cria Frisk, déchaînée.
- « Frisk calme-toi »
- « Que je me calme ? Ce connard veut te tuer, réduire ton gang en cendres et m'enlever ! Et tu voudrais que je me calme !?! »
- « Vous inquiétez pas Mademoiselle, mes potes et moi ont le laissera pas vous approcher » affirma Sam.
- « Mer...Merci Sam » bafouilla Frisk, surprise par l'intervention.
Ce dernier lui sourit puis changea brusquement d'altitude en voyant le regard meurtrier que Sans lui jetait.
- « Sans arrête » râla-t-elle en le voyant faire.
Le squelette ne s'exécuta pas tout de suite puis ordonna à son Second.
- « Dis aux gars de fouiller la moindre rue suspecte, il ne peut pas disparaître comme ça »
- « Si tu crois ça, c'est que tu le connais mal » lança la jeune fille.
Sans ne releva pas et Sam fila sans rien dire.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro