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*Sélenne.* Proposition.

C'est le petit matin, je me lève et il me retient par le coude, m'obligeant à rester couchée.

- J'ai ta confiance maintenant ?

- Oui, Anton.

Je n'ajoute rien de plus, pas besoin.

- Alors, pour que celle-ci soit partagée, tu n'as rien à me dire ?

Sa voix rauque résonne sourdement à mon oreille, se détachant dans la semi-obscurité. Il se place au-dessus de moi, les mains encadrant ma tête. Son regard dérive vers mon cou. Merde !
Son pouce entame une caresse tout sauf innocente sur les traces de doigts de Rick. Avec nos ébats, le fond de teint a probablement disparu. J'espérais naïvement qu'il ne remarquerait rien. Je me redresse, le repousse et entoure mes genoux de mes bras. Il me laisse faire et vient se placer à mes côtés. Ma position proclame mon manque de certitude, mon besoin de réconfort. Le comprenant, il me masse le cou légèrement et attend que je parle.

- Alors ?

Comme rien ne sort de ma bouche, il insiste finalement. Il ne lâchera pas l'affaire. Je crains les conséquences de ce que je vais annoncer. Il est possessif. Comment réagira-t-il ?

- Hmm... en fait, je me débrouille. Je n'ai ni l'envie ni le besoin de me confier à toi.

Son doigt suit ma colonne vertébrale et entraîne dans son sillage un flot de frissons.

- Tu m'appartiens, quiconque te maltraite sera puni.

- Je quoi ? Ah non ! Je te dois du fric, je couche avec toi, mais jamais tu ne me possèderas.

- Si ! Même si tu le refuses, un jour tu seras consciente et même heureuse d'être à moi. Je t'ai choisi, je te désire, tu m'appartiens. Tu n'as pas le choix, c'est comme ça.

Il est d'un sérieux, putain ! Il croit absolument ce qu'il me déclare. Calme, posé, certain de son bon droit. Ce mafieux me veut et donc il s'empare de ma personne. Je secoue la tête et ricane.

- L'esclavage a été aboli, tu sais.

- Pas partout, et pas dans mon monde, mais arrête de changer de sujet, ma belle. Dis-moi qui a osé s'en prendre à toi.

- Non !

Simple, nette et directe, ma réponse a fusé. J'aimerais tellement que Rick paie pour ses actes, mais si je raconte sa tentative de viol, je serai certainement responsable de sa mort ou plus probablement d'un déclin physique très violent. Il n'aura pas de procès, pas d'avocat, juste les hommes de main d'Anton et du sang. Vu comme ils voulaient couper le doigt du connard au bar au seul motif qu'il m'avait touché, que feront-ils à mon pervers et très tordu collègue ?
La mafia russe ne s'embarrasse pas d'un simple flic. Et c'est ce qu'ils pensent que Rick est. Ils ignorent que c'est un agent du FBI, s'il disparaît tous mes efforts pour rester dans le droit chemin auront été vains. De plus, qui sera suspectée ou au minimum mise à l'écart pour son implication ? Le directeur Martinez trouvera certainement quelque chose à me reprocher. Et il n'aura pas tort.

- Que feras-tu si je te raconte ? Tu me laisseras gérer mes problèmes ou tu t'en mêleras ?

Je ne nie pas, il sait, il a vu les marques sur ma peau. Je ne le prends pas pour un imbécile.

- Il aura ce qu'il mérite. Donne-moi son nom, exige-t-il en grognant presque.

Sa voix me donne envie de me blottir contre lui et non pas de fuir. Je suis folle, c'est confirmé.

- Non !

Il attrape ma nuque, me projette sur le matelas de façon à ce que je me retrouve sur le dos et sous lui. Ses prunelles bleues glacier me transpercent. Elles brillent de colère.
Ma réponse le met en rogne.

- Tu me désobéis ! Tu me donnes accès à ton corps, tu affirmes me faire confiance, mais tu refuses de parler. Upryamyy !

- Oui, je...

- Tais-toi ! Tu m'appartiens. Je décide. Mais tu ne daignes pas partager tes problèmes avec moi, tu Refuses.

Il fulmine, il faut que je l'apaise. Anton me surplombe et bien que sa fureur lui donne un aspect terriblement menaçant, je sais viscéralement que je ne risque rien de sa part. Je souffle et lui avoue la voix tremblante :

- Anton... écoute-moi.

Mes mains se posent sur son torse nu et mon esprit combat mon corps qui a encore soif de lui. Je me retiens de planter mes ongles dans ses pectoraux, de le caresser et le parcourir comme je rêve de le faire. Ça pourrait le calmer, l'apaiser, mais on doit finir cette conversation. Avec un effort de concentration, je continue :

- Si je t'en parle, j'ai peur que tu fasses une bourde. Que sous l'effet de la colère, tu le fasses tabasser ou pire.

- Et alors ? C'est mon privilège, personne ne te fait souffrir.

A part lui. Le russe se réserve le droit de tout sur ma vie.

- Je sais de qui il s'agit. Il me suffit d'une confirmation et ce sera la preuve que tu me fais confiance.

- Je ne veux pas retourner en prison.

Mon dernier argument. Que dire d'autre ? Ne lui fais pas de mal à ce salopard, c'est mon collègue ? Non, je ne crois pas qu'il goûterait la plaisanterie.

- Tu ne seras jamais suspectée, je peux te l'affirmer.

Il me cajole tendrement et remet une mèche de cheveux derrière mon oreille. Le contraste entre cette douceur et la promesse d'agression me retourne. Je ne devrais pas apprécier ses attentions. Je devrais être choquée qu'il trouve normal de régler les différends par la violence. Qu'il veuille « venger » mon honneur et que sa première solution soit d'éliminer toute menace même potentielle.
Mais non, un sentiment de bien-être, la sensation de compter pour quelqu'un pour une fois, s'épanouit au creux de mon ventre. Une chaleur douce m'envahit. Jamais personne n'a eu de gestes pareils, sauf mon frère, la tentation de me laisser faire, prendre pour acquis est trop forte. Je passe la main derrière sa nuque et le tire vers moi. Fixant son regard, je lui murmure :

- Je ne te dirais rien... Mais ! J'insiste sur le mot pour l'empêcher de me couper. Je te remercie. Savoir que ma sécurité te tient à cœur est très important pour moi. J'arriverai à résoudre mes problèmes. Seule ! Et je te promets, en échange de ta patience, que si j'ai de nouveaux soucis je te préviens directement.

Cette concession paraît le détendre. Il observe mon cou et pour couper court à ses réflexions qui assombrissent son regard, j'humidifie du bout de la langue mes lèvres en soupirant. Ce simple geste le ramène à moi, diminuant encore la distance entre nous juste à quelques millimètres et j'effleure sa bouche de la mienne, entremêlant nos souffles en le questionnant :

- Deal ?

Il se jette sur ma bouche, l'envahit pour apposer ses propres marques en mordant et en léchant.

- Deal, me répond-il en écartant mes cuisses et en s'immisçant entre.

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