Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

... Et perdre la manche.

Sélenne

Nous reprenons notre souffle difficilement. Lui affalé dans son fauteuil en cuir, une main sur ma nuque. Moi, essoufflée et bouleversée par la puissance de mon plaisir solitaire.

- Tu es très motivée à rembourser la dette de ton frère, je vois.

Sa voix rauque me tire des brumes bienfaisantes de mon orgasme, ses paroles me font grincer des dents. Quel con, au lieu de se réjouir, non, il faut qu'il me malmène et m'humilie.

- Oui, j'ai fait le premier pas, mais être forcée à coucher avec toi, ou être violée par tes hommes ne me tente absolument pas. Autant me faire une raison et trouver un peu de plaisir dans l'acte.

Je me redresse et me détourne. Les poings serrés contre mes flancs, je me retiens de lui balancer ma main à la figure. Ça me fait mal de retomber sur terre. La réalité est brutale, j'ai pris mon pied en essayant de le manipuler par le sexe. Et il me rembarre en se moquant. Foutu Russe.

- Avec ton enthousiasme, je peux t'affirmer que je vais te garder pour moi seul. De toute manière, je suis assez possessif, je n'aime pas partager.

Les bruits derrière moi m'indiquent qu'il s'est levé et qu'il se réajuste. La fête est finie. Je n'ai plus envie de jouer. Il me faut une bonne excuse pour me barrer. Même le soulagement de savoir que je ne passerai pas par d'autres mecs que lui, n'arrive pas à me faire changer d'état d'âme. Il a eu ce qu'il voulait, il peut aller se coucher maintenant. Et moi, je dois ranger mes illusions de normalité et revenir à la réalité. Ça fait mal, j'aimerais pour une fois qu'on me considère comme une personne qui compte. Et ne pas être juste un jouet bon à jeter après utilisation.

- Tant mieux, je lui balance sèchement.

De mes mains fébriles, je remets ma jupe en place, la tirant vers le bas inutilement au vu de sa pathétique longueur, défroisse mon haut et cale une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Voilà... bon, je vais y aller. Le service n'attend pas.

Sans le regarder, je me dirige vers l'entrée de son loft, priant qu'il ne se vexe pas de mon départ précipité. Mais bien entendu mes souhaits sont vains.

- Où crois-tu aller ? Glupaya malen'kaya devochka ! ( trad : stupide petite fille)

Il gronde dans sa langue natale, je ne le comprends pas, mais j'imagine que ce ne sont pas des compliments. Rien à battre, je me barre. Mais sa main vient me bloquer, stoppant net ma fuite. Il resserre ses doigts autour de mon coude et je dois me retenir de gémir.

- Je vais bosser, faut bien payer le loyer, vous savez.

Je lui réponds en lui offrant un visage lisse d'émotions, pas question qu'il sache que j'ai peur de lui ou que je suis déçue par ses propos. La douleur dans mon bras est un brusque rappel de ma situation. Je n'ai aucun choix, aucune voix au chapitre. Je dois la fermer et lui sourire.

- Je n'en ai pas terminé avec toi, ma belle. On ne fait que commencer.

Il me pousse contre le mur, sa main vient se nicher contre ma gorge en signe d'autorité. Sans serrer, il marque son territoire. Sa bouche se promène entre mon oreille et ma mâchoire.

- Qui a dit que tu avais le droit de te vexer de mes paroles ? Tu n'es ici que pour me servir.

Sa voix rauque teintée de son accent de l'Est me donne le frisson. Ce qu'il insinue me met en rage, ce foutu bâtard pense que je lui appartiens et veut que je lui obéisse au doigt et à l'œil. Cette menace au-dessus de ma tête, comme une épée de Damoclès va me pourrir la vie.

- Tu crois que je vais rester ici à m'humilier devant toi ?

- Tu viens de le faire avec brio, ma jolie Suka.

Je me raidis et tente de me libérer, mais Anton est bien plus fort que moi. Il sourit, heureux de sa domination.

- Eh bien, c'est la dernière fois que je m'abaisserais devant toi.

Quel con, ce moment était magique avant qu'il ouvre sa grande gueule ! J'avais réussi à ne pas penser à la réalité crue de la situation et à y trouver du plaisir. Qu'il vient de gâcher avec ses paroles sales et machistes.
Anton se colle contre moi, appuyant de tout son poids, sa main libre se pose sur ma hanche. Il frotte son entrejambe contre mes hanches et essaie de m'échauffer. Je n'ai pas envie de lui montrer l'effet qu'il me fait, son ego est déjà bien trop grand. Mon corps est toujours bouillant et sous le coup des hormones du plaisir. J'aimerais tant avoir un homme dans mon lit, mais ce russe n'est pas et ne sera pas le meilleur choix.

- Si tu ne veux plus être en dessous, on peut inverser sans problème... Je ne suis pas contre de donner aussi de ma personne.

Il me souffle cette proposition surprenante en me mordillant tout le long de mon cou. Ma respiration se bloque sous le choc. Le ferait-il vraiment ? Me laisser avoir la main ? Aurais-je réussi à lui retourner le cerveau seulement en me mettant à genoux devant lui ? Et accessoirement lui offrir une gâterie.

- Qu... quoi ? Tu veux me donner du plaisir ?

Je lui jette un regard par-dessous mes cils, la bouche boudeuse laissant dépasser l'extrémité de ma langue. Ses yeux se fixent dessus, ardents et virils. Ses pensées sont lisibles, tel un miroir où elles s'y reflèteraient, je peux les décrypter et elles me donnent encore plus la fièvre.

- Oui, je peux très bien m'occuper de toi et de tes désirs.

- Mhh, je ne suis pas certaine de ça. Toi, le grand chef mafieux... qui ne sait pas partager, et qui ne peut sûrement pas faire passer le plaisir de sa partenaire avant le tien... tu t'abaisserais à vouloir me faire grimper au rideau ?

Je suis consciente que je joue avec le feu, en insinuant qu'il n'en est pas capable. Le défier pour le manipuler, le garder sous mon charme et éventuellement qu'il oublie de vouloir me tuer, me démembrer ou me donner à ses hommes.

- Tu vas voir de quoi je suis capable.

Anton m'entraîne à travers l'appartement, me dirigeant vers sa chambre à reculons. Il m'embrasse de façon agressive, mais sensuelle. Pour chaque pas vers la pièce voisine, il déboutonne ma jupe, fais glisser une bretelle de mon épaule puis l'autre. Ses doigts s'insinuent dans mon décolleté, plongeant entre mes seins serrés et engoncés dans le haut de ma tenue de travail.
Mon futur amant défait lentement mes boutons un à un, découvrant ma peau et la parsemant de baisers chauds et sexy. Ses doigts me tiennent, me caressent, me poussent et me retiennent. Il décide de la marche à suivre. Je bute contre la table du salon, il me cale un instant entre lui et le meuble en bois pour faire tomber ma jupe. Je me tortille pour qu'elle descende et la lance vivement au loin d'un coup de pied.
Anton revient vers ma bouche, l'envahissant de sa langue. Il bataille pour prendre le dessus. Je gémis et lui mords la lèvre inférieure, tirant vicieusement avec mes dents. Il gronde et enfonce ses doigts dans mes hanches.

- Sélenne...

Il détaille mon corps dénudé, semble apprécier mes courbes mises en valeur par mon ensemble de dentelle noire. Juchée sur mes talons aiguilles, mes jambes gainées dans une paire de bas de soie décorée de petits nœuds coquins, je me sens diablement perverse et sexy. Son visage tendu de désir et de convoitise me promet des heures de plaisir.

- Viens, je te veux allongée sur mon lit dans moins de vingt secondes.

****

Une main frôle mes épaules, me donnant la chair de poule. Je sens les draps glisser vers le bas de mon dos, la fraîcheur de l'air contrastant avec le souffle qui suit le mouvement du tissu. Je reste le plus immobile possible et garde les yeux fermés. Je cache mon sourire dans l'oreiller. Anton serait trop content s'il le voyait.
Sa main se fait plus insistante quand il atteint mes reins. Sa bouche me mordille le haut des fesses et je ne peux pas retenir les petits sursauts qui m'agitent. J'étouffe mes cris involontaires dans le coussin. Tant pis pour l'indifférence que je voulais afficher. Il m'empoigne la taille et me déplace. Je sens une de ses mains descendre vers ma cheville gauche, il la masse et remonte en caressant la peau à l'arrière du genou. J'écarte les cuisses pour lui donner libre accès, sa main folâtre continue et atteint mon entrejambe brûlant et humide. Ses doigts tournent, contournent et jouent. Et il repart vers ma jambe droite. Arrivé au pied, il le chatouille et s'amuse avec mes orteils, passant entre et les cajolant. Il monte finalement et recommence à me taquiner. Mes fesses se lèvent de leur propre volonté. Il s'approche de mon clitoris puis s'en éloigne pour mieux revenir. Il me torture. Je suis ses mouvements de mes hanches pour maintenir le contact.
Je frémis de frustration et de plaisir mélangés. Son rire satisfait résonne contre ma colonne.

- Si tu veux quelque chose, tu dois me le demander.

- Tu sais ce que je désire, je lui réponds d'une voix rauque.

- Bien sûr, nous le savons tous les deux. Mais j'exige de l'entendre.

- Et si je ne veux pas, tu t'arrêteras ?
- Mmm, c'est possible.

Je sens ses doigts qui me taquinent, l'un d'eux me pénètre.

- Vas-y, s'il te plaît, Anton, gémis-je.

- Quoi ?

- Fais-moi jouir, pitié !

Depuis que je suis dans son lit, il m'a donné tant de plaisir que je peux me permettre de lui laisser les rênes de cette manche. Perdre une bataille n'est pas perdre la guerre.
Il introduit un second doigt. Je me crispe autour d'eux, mes mouvements s'accélèrent. Je me laisse entraîner sur cette vague de volupté. Ses dents reprennent le chemin de mon dos et arrivent aux épaules. Sa barbe naissante me brûle la peau. Je sens son poids à moitié sur moi, sa main entre mes jambes et son sexe tendu contre ma hanche. J'adore cette sensation. Il dégage ma nuque et dépose des petits baisers tout du long. Il se frotte contre mon flanc. Je frissonne en continu. Il augmente le rythme et me laisse crier ma jouissance dans le coussin.
Au loin, j'entends qu'il déchire un emballage de capote. Les spasmes de mon plaisir me traversent encore quand il me pénètre par-derrière. Anton m'entoure de ses bras et se plaque contre mon dos, me bloquant contre le lit. Son étreinte est lourde. Il est si grand par rapport à moi que je ne sens plus rien d'autre que lui.
Autour de moi, sur moi, en moi.
Il commence ses va-et-vient, sa bouche rivée à mon cou. Je respire difficilement, le plaisir revenant à nouveau. Je le sens au plus profond de moi. Il se frotte, il me caresse. Il accélère et se redresse sur ses mains, décollant son torse de moi. Ses mouvements se font plus rapides, plus brusques. Je tends les mains pour me retenir. Anton tremble, il est sur le point de jouir.

- Attends-moi, je lui crie.

- Maintenant ma belle, je ne peux plus tenir, bordel !

Et il se tend, se met à donner des coups de boutoir tellement fort que je m'en souviendrai demain. Mais je m'en fous, le plaisir me prend, le cœur fébrile, la respiration bloquée. Je ferme les yeux et je vois des flashs de lumière sur le fond de mes paupières.
Anton s'effondre sur mon dos en sueur, le souffle court. Il m'entoure de ses bras et nous fait rouler sur le côté. Il s'endort ainsi, coincé en chien de fusil derrière moi.
Moi, je regarde les premiers rayons de soleil s'infiltrer dans la chambre, en tentant de reprendre mon souffle.
Je reste encore cinq minutes et je me casse, c'est décidé.

Cinq minutes ! Oui, bien sûr. Bravo ma fille. J'ai dormi au moins deux heures !
Je me lève, me coulant doucement en dehors du lit et pose les pieds à terre. Je suis furax, quelle perte de temps !
Je jette un regard à mon amant. Il est toujours dans les bras de Morphée. Sur le ventre, les fesses à l'air. Mmm, et quelles fesses ! Elles sont rebondies et musclées, on y mordrait. Ça y est, je bugge. Faut que je parte avant de remettre le couvert. Comment ai-je pu me laisser à apprécier ces moments avec lui ? Pourquoi y prendre du plaisir ? Suis-je folle ou tordue pour avoir aimé partager son lit ou ne suis qu'une femme qui profite des instants volés avec le premier venu sans penser au lendemain ? Et surtout oublier tous les mensonges, menaces et autres joyeusetés qui règlent ma vie.
Je retrouve mes vêtements où je les ai semés hier. Comme le petit poucet, je refais le chemin inverse jusqu'au salon et je me rhabille. Son loft est grand, luxueux et moderne. Mais je n'ai pas le temps de faire du tourisme.
Je rejoins le rez-de-chaussée. C'est vide depuis quelques heures. Les seuls bruits que l'on entend sont ceux des verres que l'on range et de l'aspirateur. Je me faufile dans les vestiaires pour récupérer mes affaires. J'y laisse le haut et la jupe et je reprends mon bon vieux jean et le t-shirt de la veille. Je suis en train de passer mes cheveux par-dessus le col quand je me sens attrapée et poussée contre les casiers.

- Alors tu me quittes déjà ? Sans un au revoir ? Tss-tss... Vilaine fille.

Anton murmure à mon oreille, ses mains trouvant le chemin de mes seins.

- Je ne voulais pas te réveiller.

Je dépose ma tête sur son torse et me laisse aller contre lui. Il pétrit ma poitrine et joue avec mes tétons, qui pointent depuis que je l'ai entendu avec son accent si viril. Il me retourne et je vois qu'il a remis son pantalon et sa chemise, qui est non boutonnée. Mes doigts me démangent, ils voudraient repartir à l'aventure et explorer ce territoire. Ma langue aussi... J'attrape chaud tout d'un coup. Il faudrait que j'arrête de le mater et que j'écoute ce qu'il a à me dire.

- Ce soir, tu mettras une robe sexy, mais classe, pas de vulgarité surtout.

- Ok, je lui réponds d'un ton traînant, tu veux Ava Gardner, mais pas Marylin...

Il me coupe et se colle contre moi. Je lève la tête et il m'embrasse. Son baiser est autoritaire et chaud. Je lui rends caresse pour caresse. Je le mordille, lui suce la lèvre, me retire puis reviens. Nous finissons à bout de souffle. Il a passé une jambe entre les miennes et je me frotte dessus à la recherche de sensations. La couture de mon jean appuie au bon endroit et me rend fébrile. Une de ses mains est sur mes fesses pour m'inciter à y aller plus fort. Il me relâche et me dit haletant.

- Le chef des Italiens, Joseph Balisteri, vient dîner ce soir, je veux que tu écoutes, que tu manges. Tu ne lui parles pas business, tu dois le distraire pendant que je place mes pions.

- Donc je fais un numéro de pétasse, mais avec classe ?

Sa main remonte et il tire mes cheveux en arrière. Son regard se fixe dans le mien.

- N'oublie pas ta situation ma belle, tu fais ce que j'ordonne, jusqu'à ce que je récupère ton frère.

Il me plaque un baiser brutal sur la bouche et me laisse là comme une cruche. Il faut que je retrouve Élias au plus vite. Je dois savoir ce qu'il s'est passé et comment sortir de cette embrouille.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro