Un. Enlèvement
Tout était en proie des flammes... Des flammes que j'avais créés. Hommes, femmes, enfants, animaux, végétations, habitations, tout disparaît dans les cendres... La destruction de la vie est inéluctable avec moi. Je suis celle qui détruira mon peuple et je serai la dernière parce telle est ma destinée... Je serai damnée à jamais. Je les entends hurler mon nom. Je pleure. Je ne peux pas empêcher mes pouvoirs d'exploser. Je suis la mort d'une nation. Les larmes redouble, mon nom est toujours là, dans leur bouches. La bouche de ceux qui meurent à cause de moi...
"Elay... Elay... Réveilles toi... Ce n'est qu'un cauchemar...
_Quoi? Oh c'est toi..Elana. Qu'y a t il ?
_Tu as fais un cauchemar. Je t'ai entendu hurler de ma chambre.
_Oh... Merci.
_Veux tu me le raconter ?
_Plus tard peut être, lorsque j'en aurai compris la signification.''
Je regarde ma petite sœur aux boucle d'or partir se recoucher dans sa chambre. Je ne lui parlerai pas de mon cauchemar. Car je doute que s'en aie été un... Je crois que c'était une prédiction de mon avenir. Je vais être un monstre. Le suis-je peut être déjà sans le savoir...
Non ! C'est impossible ! J'ai écouté les conseils que mère m'a donné cent ans plus tôt. Je suis toujours restée égale à moi même, j'ai toujours fait attention à mes actions et au bonheur des autres ( souvent au détriment du miens) et j'ai toujours aimé mon peuple même si beaucoup d'elfes m'ont fait souffrir... Je ne peux pas être un monstre... Ça ne devait être qu'un simple rêve... Je tente de me persuader de cela mais... Rien y fait. Je passe donc la nuit éveillée en me noyant dans mes sombres et tristes pensées jusqu'à ce que j'entende un gros bruit sourd provenant de la chambre d'à côté.
Directement je bondis hors de mon lit et me rue vers la chambre d'Elana.
La porte est fermée à clé. C'est inhabituel de sa part. J'en conclus que le bruit que j'ai entendu n'est absolument pas anodin. Une vague d'angoisse me serre le cœur. Je défonce la porte d'un coup de pied brutal.
La scène qui se joue devant moi me glace d'effroi. Trois hommes saccagent la chambre de ma petite sœur et un quatrième la maintien attachée et bâillonnée aux sol. Malgré la pénombre je distingue les silons qu'ont tracés les larmes sur les joue de ma petite Elana. J'entends ses gémissement.
Quelques secondes se passent dans le silence le plus total jusqu'à ce que les trois individus et moi réagissions presque simultanément.
Le premier se jette sur moi en me plaquant contre le mur. Je lui donne un coup violent dans l'entrejambe et alors qu'il s'écroule le deuxième lance son poing dans ma direction. J'arrive à me baisser au dernier moment. Je cours vers le troisième assaillant qui tente de s'enfuir avec le quatrième en portant ma sœur qui se débat du mieux qu'elle peut.
Soudain je me retrouve à mordre la poussière. Le premier assayant qui était allongé sur le sol m'avait attrapé les chevilles me faisant donc tomber. Entre temps le quatrième homme assomma ma sœur qui ne bougea plus.
Je n'arrivais plus à me relever car le deuxième assayant avait son pied sur ma nuque. En étant ainsi réduite à l'impuissance et les voyant commencer à emporter ma petite sœur par la fenêtre, je me rends compte que j'ai oublié la chose la plus essentielle : alerter le plus de monde possible pour qu'on me vienne en aide. Quelle idiote je suis ! J'ai complètement oublié les deux règles de base que l'on m'a apprise dans ces cas là qui sont : crie et fais le plus de bruit.
J'essaie de prendre une grande bouffée d'air avant de me mettre à hurler de toute mes forces. Sauf que mon cris a été interrompu par par l'homme qui me tenait en respect. Il me donne un coup de pied au niveau de ma tempe et je lutte du mieux que je peux contre le voile noir.
Dans un dernier murmure je souffle : Elana...
Puis mes yeux se referme et l'inconscience s'abat sur moi
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