Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

4. La vérité des gens

Fay et moi, nous nous sommes retrouvés ensemble pour le travail. Vous savez quand la fille que vous aimez est par un hasard mise en équipe avec vous, tels les films romantiques d'adolescent. Je me sens comme ça, les papillons dans le ventre et les gouttes de sueur qui perlent sur mon visage. Je l'observe sans pouvoir penser à autre chose, que : « Sa beauté est incroyable ». Le temps s'arrête pendant quelques secondes pour faire profiter d'une éternité avec elle.

Je suis devant mon personnage, Layla. C'est probablement la chose la plus incroyable de ma vie, peut-être encore mieux que tomber amoureux. Même si je suis conscient que je me suis inspiré d'elle pour la faire, je reste toujours aussi éblouie par elle. Elle est le style de femme qui attire l'attention dès que nos yeux se posent sur sa peau blanche de poupée avec quelques cicatrices. Elle est belle même avec son côté enfantin.

Deux jours, c'est la période qui a passé depuis notre mise en équipe surprise parce qu'elle a la meilleure moyenne du groupe et j'ai la plus faible. Elle a décidé qu'on devrait se retrouver aujourd'hui pour commencer ce travail. Elle a l'air d'avoir un horaire chargé, surement à battre des monstres pour la paix sur la Terre. Elle est arrivée à ma porte. Ses cheveux sont en une couette haute qui fait comme si elle a un papillon sur la tête avec ses élastiques. Son regard change souvent de direction de gauche à droite sans me regarder dans les yeux en faisant son entrée. Ses bras sont en croix pour soutenir un livre de philosophie qui ne rentre pas dans son sac. Elle est habillée avec un t-shirt rouge avec un chat dessus et des jeans noirs. Son expression est neutre sans signe de joie ou de peine. Elle se prépare pour le pire, je crois. Je voudrais prendre mon cahier et continuer à écrire. Ce serait un manque de respect pour elle, même si c'est sur elle. Après un instant installé à ma table, elle m'a demandé :

– Tu comprends l'histoire de la caverne là ?

Vous connaissez surement cette histoire d'hommes qui observent des ombres et, quand on en sort un, il voit les vraies choses de la vie. Le truc triste est le moment où il revient pour l'annoncer à ses amis que la vraie vie n'est pas les ombres ; il se fait tuer. Je me dis que quand on y pense ; on a fait la même réaction avec les scientifiques au moyen âge. Je lui fais un signe que oui et je lui réponds :

– Il y a une chose que je ne comprends pas en fait ; pourquoi ses amis finissent par le tuer ? Au final, c'est juste qu'il n'a pas des bons amis.

Elle fait un faux sourire juste pour démonter que le sujet l'embarrasse. Je ne sais pas pourquoi elle est comme ça. Surement, le principe de l'amitié est compliqué pour elle. Elle est toujours avec des personnes à l'école. Au fond, elle est seule. Je le vois bien dans son regard. Ses airs de fille joyeuse et énergique camouflent une profonde tristesse. Elle reste les yeux sur le texte et elle a répondu :

– Les gens ont une crainte de l'inconnu ; ils ont peur aussi des opinions qu'on leur dise que tout est un mensonge. Quand tu ne ressembles pas au troupeau, tu vas te faire traiter comme un moins que rien parce qu'ils sont dans l'ignorance. Le but pour survivre est de ne pas montrer d'individualité. L'homme blanc a souvent eu plus de chance que la masse.

– Si tu crois ça, pourquoi tu es comme, toi ? Tu es tellement unique en ton style. Tu n'as jamais caché comment tu es et tu es un peu différente des autres filles.

Son visage qui a commencé à afficher un sourire s'efface et revient sérieux. Les mots non réfléchis font, à de rares exceptions, mal. Elle sourit en fermant ses yeux pour que je voie ses belles dents blanchâtres.

– Il y a des questions qu'on ne doit pas poser.

Elle change directement de sujet :

– Alors tu penses qu'on doit le présenter comment, celui-là ?

Le travail est qu'on doit montrer et expliquer une histoire philosophique. On a songé à allégorie de la caverne. Elle a voulu prendre celle-là. Je n'ai aucune idée du pourquoi. Elle fixe son téléphone, de temps en temps, le regard vide. Je remarque quelques notifications texto rentrées sans, vraiment, porter attention aux messages. Elle semble nerveuse comme si elle est en retard pour quelque chose ou qu'elle a peur. Elle m'avoue :

– Ce n'était peut-être pas une bonne idée de venir chez toi. De plus, ce n'est pas mon fort de resté seul avec un gars que je connais à peine.

Je regarde ma cuisine pour ne plus la scruter. Mes comptoirs sont remplis de vaisselles. Je devrais la faire, mais bon je n'ai pas envie. Je n'ai pas lavé le plancher depuis les quatre semaines que je vis ici. J'ai oublié de sortir les poubelles. Je dois aller porter mes canettes à l'épicerie. Du corridor de la cuisine, si elle tourne sa tête, elle peut voir ma chambre. Une porte ouverte montre un lit défait et un tapis de mon linge. L'environnement mal propre doit la mettre un peu mal à l'aise. Le problème, je ne fais que le ménage le vendredi sinon je n'ai pas le temps. Je me demande si c'est ce qui la rend dans cet état. Elle fixe toujours son téléphone et elle annonce :

– Je dois y aller ! Il y a un bris avec l'eau de mon appartement.

Elle a pris son sac pour finir par s'enfuir en quelques secondes. Je voulais lui attraper la main et l'obliger à rester avec moi. Je l'enfermerais dans la grotte pour qu'elle ne voie que mon ombre sur le mur. Elle me raconterait ses histoires d'ombre pour que je les écrive. Il y a un espoir qui brille sur mon carrelage entouré par la poussière. Dans sa course, elle a encore laissé tomber son cristal d'un bleu clair comme ses yeux et ses ailes. Je le saisis par la chaine et je lui dis :

– Toi, tu m'intrigues beaucoup.

Je suis arrivé pour le toucher du bout du doigt, mais son contact me brule la peau. Dans le contact, j'ai la vision : une enfant kidnappée de force par des gens d'apparence normaux. Je suis sûr maintenant, le cristal est magique. Je le dépose sur la table avant de prendre une canette pour me retrouver seule avec mon fantôme.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro