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CHAPITRE 4

           

Je me réveille en sursaut quand la porte de ma chambre s'ouvre brutalement, et je relève la tête de mon oreiller, les cheveux devant les yeux.

Thalia, dans l'encadrement de la porte, éclate de rire en me voyant, et s'exclame :

-          Moi qui croyais que ton silence était synonyme d'études, je me trompais lourdement !

Elle jette un œil à mon bureau, vide, ainsi que mon sac toujours à son pied et encore fermé, et elle rajoute :

-          Tu n'as pas eu envie aujourd'hui ?

Je me redresse, aillant un peu de mal à émerger de cette sieste imprévue, et puis je sors de mon lit en répondant :

-          Apparemment, j'étais fatigué.

Le regard de ma sœur se pose sur mon avant-bras droit, et elle indique :

-          Tu as des marques rouges de ton visage d'ailleurs...

-          Je ne te connaissais pas si attentive, je rétorque en haussant les épaules.

Thalia sourit, et puis fais demi-tour pour se diriger vers la porte.

-          Je venais juste te prévenir que je pars. Je rentre vers 19h30/20h à peu près.

-          Ton cours dure combien de temps ? Je demande.

-          Une heure et demi aujourd'hui. Romain veut que je travaille piano et chant à la fois, et les échauffements prennent plus de temps.

-          D'accord... Eclate toi bien alors.

Thalia me sourit, et puis s'efface en refermant la porte derrière elle.

Une fois seul, je soupire.

Il est presque dix-huit heures, et j'ai la maison pour moi tout seul jusqu'au retour de Thalia puisque nos parents rentrent toujours après vingt et une heures.

J'aime être seul, mais pas trop longtemps, même si je supporte bien mieux la solitude plutôt que la présence de mes parents.

Je remercie parfois le destin d'avoir fait que nous ayons été deux dans le ventre de ma mère. Si Thalia ou moi avait dû supporter nos parents tous seul, cela aurait été invivable.

Au moins là, nous nous avons, et c'est sûrement pour ça que nous sommes aussi proches alors que tout nous oppose.

Thalia a construit sa vie adossée à moi et j'ai bâti la mienne avec sa joie de vivre. Nous fonctionnons à deux, pas tous seuls.

Et c'est peut-être idiot, mais dès que l'un de nous part sans l'autre, nous sommes tous les deux tout de suite moins heureux.

J'aimerai parfois ne pas être autant attaché à ma sœur, je préfère être volage plutôt que sensible aux gens, mais c'est comme ça et je ne peux rien y faire.

Même si Thalia m'agace parfois, je la trouve plus attendrissante qu'autre chose. En revanche, je me demande souvent quelles qualités peut-elle bien me trouver.

C'est avec un soupir que je me dirige vers mon bureau, saisis mon sac, l'ouvre, et commence avec ennui mon travail.

Je m'y mets pendant deux heures non stop, une fois lancé dans quelque chose j'ai souvent du mal à m'arrêter.

Que ça passe par les maths, l'histoire, l'économie, le français ou les langues, je préfère le faire du mieux que je peux plutôt que de bâcler mon travail.

Alors que d'autres seraient au contraire bien plus aptes à boucler leurs devoirs le plus rapidement possible histoire d'être débarrassés, comme Thalia par exemple.

Je sors mon portable de ma poche, mes cahiers encore ouverts, et le déverrouille aussitôt. J'ai besoin de le couper pendant que je travaille parce que je sais parfaitement que sinon je ne travaille pas, comme beaucoup d'autres adolescents je crois.

Les notifications sur notre groupe Snapchat coulent à flots, et je décide d'ouvrir la conversation, sachant pertinemment que je m'apprête à rire un bon coup.

JP : LES ENFANTS

Avril : Vu ta taille, c'est plutôt toi l'enfant gamin

Val : JP raconte ta blague et Avril ta gueule !

Avril : Vas y dis moi ça en face qu'on voit si tu fais la même tête

JP : Chut !

Amy : Je suis chez le médecin et je reçois vos notifs !

Val : Et alors coupe ton tel salope

Amy : Oh comment tu parles ?

Avril : Il n'aura pas de pipe ce soir lui

Val : Ah non hein !

JP : ECOUTEZ MA BLAGUE !

Simon : On t'écoute.

Amy : Coucou Simon !

Avril : Ah Sim ! Tu peux me filer un coup de main en français ? Je galère avec ma question de corpus.

Simon : ça dépend, t'as ton plan ?

Avril : Oui.

Simon : C'est quoi ta problématique ?

Avril : En quoi ces extraits de roman prouvent que la place de la femme dans la société au XVIII siècle est remise en question ?

Simon : T'as des textes de Voltaire et de Laclos non ?

Avril : Yep

Simon : C'est quoi ton plan ?

Avril : Oui, non, j'men tape

Des smileys morts de rire accompagnent la réponse d'Avril, et JP enchaîne :

JP : Je disais donc, qu'est ce qu'un bras sur la route ?

Amy : Je n'en sais rien

Val : Un bras ?

JP : Oui un bras

Avril : Qu'est ce qu'un bras fait sur la route ?

JP : C'est la question justement !

Val : Elle est bizarre ta blague

JP : Alors ? Vous ne trouvez pas ?

Avril : Nan et j'ai autre chose à faire

JP : Un lépreux qui fait du stop !

Amy et Val mettent des smileys morts de rire encore, tandis qu'Avril commente :

Avril : Si tu continues de lâcher des blagues aussi pourries c'est toi qui va te retrouver à faire du stop pour trouver un endroit où des gens te supporteront

JP : Moi aussi je t'aime Avril❤️

Avril : Enlève ce cœur tout de suite si tu ne veux pas te retrouver avec un œil au beurre noir demain matin.

Amy : Calmez vous les enfants

Val : Faîtes l'amour pas la guerre

JP : Ou des crêpes. C'est bon les crêpes.

La discussion s'arrête là, et le dernier message date de 20h03, et il est 20h04.

Quand mes yeux se posent sur l'heure soudain, je réalise que Thalia devrait déjà être rentrée.

Intrigué, je regarde si elle a vu les messages échangés sur notre groupe, et je remarque que le dernier message qu'elle a vu date de 19h58.

Je me lève, sors de ma chambre, et tout en rejoignant le rez-de-chaussée je tape son nom dans mon répertoire.

Je porte mon téléphone à l'oreille, et attend qu'elle décroche.

Deux sonneries passent, puis trois, puis quatre, sans réponses.

Je rappelle tout de suite derrière, mais Thalia ne décroche pas.

Je laisse un message pour lui demander si tout va bien, et puis je jette un coup d'œil dehors.

La nuit commence à tomber, le soleil a beau se coucher plus tard, on y voit plus grand-chose dehors.

Je pose mon téléphone sur la table de la cuisine, attendant que Thalia me rappelle, et puis ouvre le frigo pour tenter de décider quoi manger.

Nous n'attendons jamais nos parents pour dîner, déjà parce que souvent il se révèle qu'ils mangent au restaurant en tête à tête, et puis parce que c'est d'avantage source de conflit que de convivialité.

Alors évidemment, Thalia et moi passons la plupart de nos soirées en tête à tête, sans jamais pourtant s'ennuyer.

On pourrait penser qu'avec toutes nos différences nous ayons aucun intérêt commun, mais si. Parce qu'elle s'intéresse de près à ce que j'aime et vice versa.

Et puis nous avons le groupe... Ce groupe qui nous est vraiment précieux.

La première base c'est Thalia et moi, parce que nous étions deux et qu'à deux, tout est plus facile.

En sixième, Amy a été la première à nous rejoindre parce qu'elle est devenue proche de Thalia a une allure fulgurante. De mon côté, j'ai sauvé la mise à Valentin lors d'un contrôle d'histoire, et nous sommes immédiatement devenus amis.

Et puis JP s'est de son côté immédiatement rapproché d'Avril quand il a constaté de son tempérament rebelle, il commençait lui-même sa période contradictoire avec ses parents et il a estimé que la meilleure manière de débuter était de se rapprocher des mauvaises fréquentations.

Même si en soit, Avril est très loin d'une mauvaise fréquentation, elle est même extrêmement intelligente. Elle a sans doute le QI le plus élevé du groupe, même si je sais très bien que tous les autres diront que le plus intelligent, c'est moi. Alors que c'est faux.

Avril a juste besoin de s'exprimer, et de se rebeller contre tout et tout le monde. L'une des nombreuses répercussions d'une situation familiale compliquée je pense.

Simon s'est rapproché de nous que l'année suivant lorsque Val et lui sont devenus proches. Val l'a intégré au groupe, et notre petite bande est née.

Nous nous sommes vus grandir ensembles, et nous partageons de nombreuses choses depuis longtemps maintenant.

Nous sommes tous proches de chacun à notre manière, il n'y a pas de réel différent entre certains d'entre nous même s'il est évident que certains partagent plus avec certains qu'avec d'autres.

Je ne suis par exemple pas très proche d'Amy, mais ce n'est pas pour autant que nous n'aurions rien à nous dire si nous nous trouvions seules.

Au contraire, je suis assez proche d'Avril, même si son côté rebelle s'éloigne totalement de moi, elle a ce côté réaliste que j'aime bien et que je ne retrouve pas chez les autres. Je l'aime beaucoup.

N'ayant rien trouvé dans le frigo, je me mets à réfléchir sur ce que nous pourrions manger ce soir, quand mon téléphone sonne.

Je lis sur l'écran s'afficher le nom de Thalia, et je décroche immédiatement.

-          Salut, je dis.

-          Salut... Désolée je... Je suis restée un peu plus tard.

La voix de Thalia tremblote un peu, et je comprends immédiatement qu'il se passe quelque chose d'anormal.

Je demande aussitôt :

-          Thalia ? ça va ?

-          Oui oui, je suis sur le chemin du retour.

Pourtant, je n'entends pas son souffle saccadé ni ses bruits de pas dans le combiné, alors je demande :

-          Tu n'es pas à l'arrêt plutôt ? Je ne t'entends pas marcher...

-          Ah si, je me suis arrêtée pour te répondre et faire mes lacets.

Je ne la crois pas.

Mais comme je sens qu'il se passe quelque chose, je préfère ne pas insister pour le moment.

Je la questionnerai quand elle rentrera.

-          Bon, t'es là dans combien de temps ? Je demande.

-          Euh... Dix minutes ?

-          Qu'est-ce que tu veux manger ? C'était bien ton cours ?

-          Comme tu veux, et je te raconte quand je rentre.

Sa voix est assez pressante, elle n'appelle pas à une réponse et ne veut pas discuter avec moi.

Je n'insiste pas, elle me parlera quand elle aura envie, je n'ai pas à la forcer et je le sais.

-          Ok... A toute alors.

-          A dans dix minutes, me dit-elle, et je sens à sa voix qu'elle me sourit.

Je souris aussi, et raccroche, en me demandant bien ce qu'on va manger.

Je finis par me dire que je verrais quand Thalia sera là, et que de toute façon on n'est pas à dix minutes près.

En attendant je réfléchis à ma journée du lendemain.

Le jeudi est toujours une grosse journée, je fais du huit heures/dix-sept heures trente et comme tout adolescent normal je déteste ça.

Mon seul point positif dans cette journée c'est qu'au lieu d'une heure et demi j'ai deux heures et demi pour manger, ayant une heure de trou au milieu. Sinon, c'est boulot sans relâche, et en ce moment j'ai de plus en plus la flemme.

Je commence à me relâcher, nous approchons de la fin d'année et je sais que je suis censé rester concentré, sauf que je m'essouffle.

Alors je ris de plus en plus aux blagues de JP, et je me laisse aller à discuter avec Val des filles les plus jolies du lycée, et de la classe.

Le bruit de la porte qui s'ouvre attire soudain mon attention, et je me retourne immédiatement vers l'entrée.

La porte se referme assez précipitamment, et je découvre alors Thalia, dans son jean et son haut blanc flou arriver dans la pièce.

Ses cheveux sont un peu ébouriffés, ses joues rosées et une lueur étrange miroite dans ses yeux dorés.

Je m'approche, interpelé, et appelle :

-          Thalia ?

Elle sursaute, et lève les yeux sur moi.

Elle me sourit instantanément, et s'approche en retirant ses petites chaussures.

Et puis soudain elle me serre dans ses bras.

Thalia se plaque contre moi et me sert fort contre elle, en enfouissant son visage dans ma nuque.

-          Tu vas bien ? Je demande, les bras en suspens au-dessus d'elle.

-          Oui, me dit-elle et sa voix est étouffée dans mon cou. J'avais juste besoin d'un câlin.

Un peu surpris, je finis par refermer mes bras autour d'elle, et puis je lui caresse la tête en commençant à la bercer.

-          Il s'est passé quelque chose ? Je demande doucement.

-          Non... Mais... J'ai chanté une chanson vraiment triste... Sur une petite fille qui vivait dans l'ombre de ses parents et n'avait personne qui l'aimait... Du coup j'ai réalisé que j'avais vraiment de la chance de... De t'avoir...

Elle me serre un peu plus fort, et conscient alors que ma sœur se retrouve dans un profond mal-être, je la rassure :

-          Mais tu n'es pas cette petite fille. Et des gens t'aiment. Tu n'es pas seule Thalia.

Elle ne répond pas alors je dépose un baiser sur sa tête, et puis redresse son menton vers moi.

-          Et puis comment tu crois que le monde tournerait sans Thalia Scavo et ses maladresses ?

Elle rit d'un air léger, mais ne répond pas.

Je ne suis pas idiot, j'ai bien compris qu'elle me mentait. Même si son explication tient la route et correspond à sa sensibilité, Thalia a oublié qu'elle était dans mes bras au moment de m'expliquer.

Et que j'ai donc parfaitement pu être en mesure de sentir son cœur s'accélérer au moment du mensonge.

Et c'est toujours ce qu'il se passe quand on ment, je le sais car j'ai appris à le contrôler moi-même pour ne pas me faire prendre, je sais parfaitement que la police se sert souvent d'appareils permettant de détecter les battements de cœur.

Un détecteur de mensonge en fait, et je suis sûr que mon apprentissage me sera utile un jour.

En revanche, je ne compte pas tirer les vers du nez de Thalia. J'ai le sentiment que la raison pour laquelle elle est dans cet état a un rapport amoureux.

Je me trompe peut-être, mais à chaque fois que Thalia manque d'amour c'est lorsqu'on la rejette sentimentalement parlant, et souvent elle ne m'en parle qu'après la rupture.

Je ne m'inquiète pas pour le moment, et me contente de bercer ma sœur tout en caressant sa tête, déposant un bisous sur son front de temps à autre.

***

HELLO BONSOIR

Je suis anormalement de bonne humeur, un peu euphorique donc techniquement bourrée, je vous préviens au cas où je dirais des choses encore plus bizarres que d'habitude.

Je préviens simplement que je n'ai strictement aucune idée du rythme de publication de cette histoire, je pense je ferais au feeling quand j'aurais écris un chapitre comme ça je publie hop, je fonctionne pas trop comme ça d'habitude mais les gens changent avec orange.

Je risque de manquer de temps et de motivation pour écrire puisque comme vous le savez tous la rentrée c'était début de semaine donc (sans dec captain obvious).

AHAHAHHAHA et puis pour les L qui passent par la vous même vous savez 8 heures de philo pour semaine ahahahhahahahahahhahahahahahahhahahahahahahahhahahahahhahahahahahahahahahhaahhahahahahahahahahhahahahahahahhahahahahahahahhahahahahahahahahahahhahahahahahahahahahahhahahahahhahahahahahahahahhahahahahahahahahahhahahah

(3000 "ahahahah" plus tard)

Bref autant de dire que j'entre dans un univers différent, le monde intelligible comme d'autres diraient et que non seulement je risque de disparaître de Wattpad (pas totalement puisque vous avez du comprendre que je ne suis pas une élève très assidue) mais en plus mes écrits risquent de devenir chiants s'ils l'étaient pas déjà donc...

Je parle beaucoup trop bordel

BREF POMME DE TERRE

À bientôt, jvous aime toujours  autant virtuellement (gneu) et désolée si parfois jvous réponds de manière très brève en commentaire (ils me font toujours autant plaisir n'arrêtez jamais ou ma vie s'arrête)

Allez je vous fais des petites tapes sur l'épaule et BONNE SOIRÉE AHAHHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHAHHAHAHAHAHAHA...

*se reçoit une babouche dans la gueule, tombe et meure*

Clarisse 🥀🦊🍃

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