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Chapitre 1 : 

Hermione Granger descendit rapidement les escaliers de sa maison. Elle embrassa une dernière fois sa mère, avant de rejoindre son père dans la voiture. Pendant le trajet, elle essaye vainement de s'attacher les cheveux. 

-Je déteste la génétique ! s'écria-t-elle. 

Son père ricana légèrement, en la regardant. Il était très souvent amusé par le comportement de sa fille. 

-Tes cheveux sont magnifiques, chérie. 

Hermione lui jeta un coup d'œil, en haussant un sourcil. Un sourire s'installa doucement sur ses lèvres, alors qu'elle s'apprêtait à lui donner sa réponse. 

-Tu n'es pas objectif. Si je possède ses cheveux, c'est uniquement de ta faute, tu as bien fait de te raser la tête ! Merlin... Les gènes des Granger... soupira-t-elle. 

Son père ricana légèrement, en passant une main, sur ses cheveux inexistants. C'était facile de dire à Hermione, qu'elle avait ses cheveux. Les autres Granger étaient tous décédés, alors il n'avait eu cas se raser la tête. 

-Alors... Qu'est-ce que tu penses qu'il va se passer cette année ? demanda-t-il pour changer de sujet. 
-Absolument rien, dit-elle avec joie.

Elle mentait. 

C'était clairement visible, pour quelqu'un qui venait de son monde.  Le monde des sorciers était de plus en plus menacé. Voldemort montait en puissance. Elle le savait parfaitement, parce qu'elle était presque directement concernée. Hermione Granger est la meilleure amie d'Harry Potter, la meilleure amie du survivant. 

-Tant mieux ! J'espère, que tu passeras une bonne année. Sans professeur démoniaque, sans dangers, sans... commença-t-il à énumérer. 
-Cette année sera merveilleuse, papa, coupa-telle avec un doux sourire. 

C'était encore un mensonge. Elle savait, que cette année serrait sûrement terrible. Elle était réellement consciente de ce qu'il se passait. Elle savait, qu'il y aurait une guerre. Elle savait, qu'il y aurait des morts dans les deux camps. Mais, elle ne voulait pas inquiéter ses parents.

Son père gara la voiture, ils sortirent rapidement. Il lui descendit sa valise, avant de la prendre dans ses bras.  

-Je t'aime, ma chérie, dit-il en caressant légèrement ses cheveux. 
-Moi aussi, papa. 
-Passe une bonne année. 
-Vous aussi, dit-elle avec un sourire. 

Après une dernière accolade, elle attrapa sa valise et marcha jusqu'au passage. Elle regarda autour d'elle, croisant quelques regards familiers. Elle continua sa route, jusqu'aux moments où elle rencontra l'un de ses meilleurs amis, Ronald Weasley. Il était accompagné de sa petite soeur, Ginevra Weasley surnommée Ginny. Ils s'enlacèrent, puis commencèrent à parler avec excitation. 

Après des minutes de discussion, ils décidèrent d'aller dans l'un des compartiments. Harry les rejoindrait plus tard, de toute façon. 

-Comment vont tes parents, Hermione ? demanda poliment Ron. 

Ronald et Harry avaient rencontré ses parents, il y a quelques années déjà. Bizarrement, Jeanne ne voyait pas cette amitié du bon œil, elle avait même demandé à sa fille de s'éloigner d'eux. Ce qu'elle n'avait évidemment pas fait. 

-Ils vont très bien, merci, répondit-elle avec un sourire. Et les tiens ? 
-Bien. Papa casse les pieds à maman, pour faire un voyage Moldus, ricana-t-il. 
-Tu rigoles mais quand il prendra ta baguette, pour que tu rentres parfaitement dans ton rôle, tu cesseras de rire, dit sa soeur avec une légère grimace. 
-Sûrement, avoua-t-il. 

Ils continuèrent de parler, Harry arriva rapidement. Il semblait perturbé, ce qu'Hermione remarqua tout de suite. 

-Qu'est-ce que tu as ? lui demanda Hermione quand Ron et Ginny sortirent se changer. 
-C'est... Une prophétie... 

Hermione fronça légèrement les sourcils. 

-Harry, nous en avons déjà parlé... 
-Ce n'est pas la même prophétie, coupa-t-il. 

Elle ouvrit la bouche, sans comprendre. 

-Quelle prophétie ? 
-La prophétie de la dernière Gryffondor. 
-Oh... Et bien... On a le temps... Nous sommes des centaines de filles Gryffondor. 
-Hermione... Je parle de la famille Gryffondor, pas de notre maison, dit-il avec gentillesse.
-Tu veux dire que... 
-Il y a une famille... Ouais... 
-Qu'est-ce que dit la prophétie, demanda-t-elle très curieuse. 
-En gros ? 

Elle acquiesça rapidement.

-Que cette fille me sauvera la vie, une bonne centaine de fois... 

Hermione sentit une petite pointe de jalousie et de déception. Elle avait toujours sauvé la vie d'Harry. C'était un moyen de se rendre utile, d'utiliser tout son savoir... Mais... Apparemment, cette fille allait lui prendre sa place...

-Oh... 
-Mais... Tu restes la numéro one, Hermione, dit-il en sentant la tristesse de son amie. 

Elle lui sourit légèrement, puis ils allèrent se changer. Ils arrivaient bientôt à Poudlard. 

*Ellipse de plusieurs jours*

Elle referma violemment un centième livre de la bibliothèque. Hermione était frustrée. Elle avait cherché pendant des heures, la moindre information sur cette mystérieuse fille, sur la dernière Gryffondor. Et elle n'avait absolument rien trouvé. Rien. Cette fille était un véritable fantôme. Elle n'avait aucune preuve de l'existence même de cette fille. 

-Tu viens ? 

Elle releva la tête, en acquiesçant. D'un coup de baguette, elle rangea son livre est rejoignit Harry et Ron. 

-Hermione... Tu sais, ce n'est pas important... Si, cette fille doit apparaître dans nos vies... Elle apparaîtra, dit Ron en soupirant. 
-Je n'aime pas ne pas savoir. 
-On se demande vraiment pourquoi, tu n'es pas à Serdaigle. 

Hermione haussa une épaule. Elle non plus, elle ne savait pas. Elle aurait fait une très bonne Serdaigle... C'était sûr... Ils arrivèrent dans la Grande Salle, assez rapidement. Ils commencèrent à petit-déjeuner, en riant et discutant, comme à leurs habitudes. Seulement, le silence qui commença à s'installer dans la Grande Salle, les fit taire. Ils se tournèrent donc, d'un même mouvement. Le professeur McGonagall était derrière eux.

-Professeur, nous n'avons rien... commença Ron. 
-Je le sais. J'aimerais discuter avec Miss Granger. 

Les trois amis froncèrent les sourcils. C'était très inhabituel. 

-Euh... Oui... 

Elle se releva et accompagna sa directrice de maison, en se demandant ce qu'elle lui voulait. Harry et Ron se regardèrent, alors qu'Hermione sortait de la Grande Salle avec le professeur McGonagall. D'un même mouvement, ils se levèrent. Ils manquèrent même de tomber tellement leurs précipitations était grande. 

Ils s'installèrent dans un coin assez isolé, pour qu'Harry invoque sa cape d'invisibilité. Ensuite, ils marchèrent ensemble jusqu'au bureau de leur directrice de maison. 

-Installez-vous, Miss... 

Hermione s'installa, en regardant autour d'elle, légèrement gênée.

-Miss... Hermione... Ma demande d'entretient avec vous n'a rien de joyeux...
-Oh... dit-elle encore sous le choc de l'utilisation de son prénom. 
-Écoutez... Hermione... J'ai dû faire cette... J'ai dû... Annoncer cela à plusieurs élèves, depuis que j'enseigne ici... Et... C'est toujours difficile... Surtout quand, je dois annoncer ce genre de chose à mes meilleurs élèves. 
-Professeur... J'ai... Vous commencez à me faire peur. Expliquez-moi. 

Elle contourna son bureau, puis elle posa une main rassurante sur son épaule. 

-Vous parents ont été attaqué... Ils sont morts.