Partie 6
Lorsqu'ils approchèrent de la maison, Mark serra ses jambes et donna un petit coup de talon dans les côtes de Barney en lui demandant de trotter. Dans un premier temps, Barney résista mais Mark persévéra et Barney fini par obtempérer. Il voulait accélérer le rythme. Ils devaient partir d'ici avant qu'ils ne se fassent repérer. Derrière lui, Sean avait l'air terrifié. Il se tenait à la poignée de sa selle et semblait à deux doigts d'être malade. Bien que Sean ne donnait aucun ordre à son cheval, elle suivait Barney d'un pas vif. Une fois la maison dépassée, ils étaient presque hors de vue de l'écurie, Mark retint sa respiration et déplaça sa main sur la gauche de la poignée de sa selle. Barney se décala assez sur la gauche pour laisser le champs libre au cheval de Sean. Plaçant ensuite ses mains devant la poignet, il tira légèrement vers lui et Barney ralenti assez pour arriver à côté du cheval de Sean. Sean secoua la tête en marmonnant :
-Je ne peux pas faire ça, Mark... la dernière fois que je suis monté sur un cheval j'étais enfant ... et ça ne s'est pas bien terminé.
Mark regarda attentivement le cheval de Sean. Le cheval avait ses oreilles couchées sur sa tête, écoutant Sean, mais penchait sa tête d'une manière qui donnait l'impression que la jument était... mal à l'aise par rapport à Sean. En tendant sa main libre, Mark lui dit sérieusement à voix basse :
-Ok, monte rapidement avec moi.
Sean saisit la main de Mark d'une poigne de fer tout en s'ajustant maladroitement pour monter derrière Mark. Il passa les rênes de la jument par-dessus sa tête avant de dire à Sean par-dessus son épaule :
-Accroche toi.
Gardant une marge assez confortable pour la jument, il passa les rênes autour de la poignée de sa selle avant d'encourager Barney à repasser au trot. La jument tressauta, surprise, mais garda le rythme aux côtés de Barney alors qu'ils trottaient en direction de la route. Ils pouvaient entendre des voix résonner derrière eux et quelqu'un hurler :
-Il nous manque deux chevaux ! Allez les chercher ! Trouvez-les !
Les bras de Sean se resserrèrent autour de sa taille lorsqu'ils arrivèrent sur la route principale mais Mark resta concentré sur ce qu'il faisait. En faisant tourner Barney sur la route principale, il donna un petit coup de talon dans les côtes de Barney et souffla un « YA ! ».
Il n'avait fait ça qu'une seule fois avec Barney et il priait pour ne pas se ramasser sur ses fesses. Barney s'élança dans un galop et Mark retint sa respiration. Chica gémit bruyamment, mais Mark garda les yeux rivés sur la route. Il n'était pas un mauvais cavalier mais il était tout de même nerveux. Barney et lui n'avaient pas créé de liens assez fort pour entreprendre un voyage comme celui-ci. Il ne pouvait qu'espérer que Barney ne lui en veuille pas trop. Mark guida Barney entre quelques voitures abandonnées, légèrement déséquilibré, mais réussit à les dépasser. Mark s'en voulait mais il poussa les chevaux à continuer à ce rythme pour aussi longtemps qu'ils le pouvaient. Il ne savait pas à quel point les cavaliers du ranch étaient expérimentés, mais il voulait essayer de mettre le plus de distance possible entre eux. La seule chose qui jouait en leur faveur était la rapidité à laquelle le soleil se couchait. Au bout de quelques heures, il senti le souffle chaud de Sean contre sa nuque lorsqu'il demanda, un peu inquiet :
-Mark... il commence vraiment à se faire tard. Il faut qu'on se trouve un abris. Et je dois aller aux toilettes.
Mark ralenti l'allure de Barney en jetant un coup d'œil autour d'eux à la recherche de quelque chose qui pourrait les abriter.
Ils étaient sur une route déserte qui ne semblait proche de rien peu importe la direction dans laquelle il regardait. Mark encouragea Barney à continuer de marcher tout en soufflant doucement à Sean :
-Je ne vois rien. On serait en sécurité si on campait tout simplement ici cette nuit.
-Je n'aime pas ça, marmonna Sean en resserrant ses bras autour de sa taille
Mark remarqua un panneau au loin et entraina Barney dans un trot pour l'atteindre plus rapidement. Se rapprochant assez pour le lire, Mark essaya de ne pas être trop optimiste lorsqu'il dit :
-Il y a un relais routier un peu plus loin. Ça sera risqué... mais on pourrait y trouver de l'eau pour les chevaux.
-Ça fera l'affaire. Allons-y, grommela Sean en ajustant sa position derrière lui, inconfortable.
Mark encouragea Barney à continuer de marcher d'un pas vif. Il voyait bien que Barney était fatigué à la manière dont il haletait, mais il lui dit gentiment :
-Tiens bon, Barney. Encore un petit effort et on s'arrêtera pour la nuit.
Mark caressa le cou de Barney pour le réconforter. Il tendit ensuite la main pour caresser un peu la jument. Derrière lui, Sean demanda avec curiosité :
-On aurait pu essayer de discuter avec les gens du ranch... Peut-être même rester avec eux ?
-J'y ai pensé, mais je ne voulais pas prendre le risque. Les chances sont qu'ils auraient gardés les chevaux pour eux-mêmes. Les chevaux ont désormais plus de valeur que l'or. En plus, je ne pense même pas qu'ils soient les vrais propriétaires de cet endroit. Tu as vu comment les portes de la maison principale étaient grandes ouvertes ? Non. Il s'est passé quelque chose et mon instinct m'a dit de partir d'ici, répondit Mark d'un air sombre en tapotant la cuisse de Sean.
Sean gloussa contre son épaule.
-Tu me surprends Mark... lui dit-il gentiment à voix basse.
-Pourquoi? Tu pensais que je nous ferai tuer ? Parce que ça peut toujours arriver, demanda Mark en jetant un coup d'œil par-dessus son épaule, l'air un peu confus.
-Quand le monde est parti en vrille... Tu as tenu le coup. Je ne sais pas comment tu fais ça... répondit Sean dans un rire, son sourire s'élargissant.
Mark s'éclaircit la voix.
-Je ne fais rien. Je refuse juste de mourir sans me battre. Pour aussi longtemps que je le pourrais... Je continuerai de me battre. Même si tout espoir disparaissait et que je n'avais plus rien à protéger. Je continuerai. Parce que ça sera toujours mieux que de rester assis à me morfondre sur tout ce que j'ai perdu. Si je dois mourir... Je veux que ça soit parce que je n'avais pas peur de vivre, admit honnêtement Mark.
Sean passa un bras par-dessus son épaule pour le serrer contre lui.
-Tu ne te sentirai pas seul ? lui demanda amicalement Sean.
Mark souffla.
-Bien sûr que si. Tu me connais. Je pleurerai probablement tous les soirs en m'endormant ou lorsqu'un souvenir me reviendrait en tête pour me rappeler quelque chose... Je suis humain. Mais je ne pourrais pas vivre la conscience tranquille si je décidais de juste abandonner. Je pourrais tout perdre, mais je pourrais aussi sauver quelqu'un en chemin. Quelqu'un qui, petit à petit, pourrait changer tout ça, répondit-il sérieusement.
Sean posa sa tête sur l'épaule de Mark, à moitié endormi.
-Tu es tellement têtu, chuchota-t-il d'une voix fatiguée.
-Ouai... mais j'espère que ça sera assez pour te garder en vie, répondit Mark en riant légèrement. Il avait un petit sourire en coin.
-Moi ? Et toi ? demanda Sean en relevant la tête, un peu surpris.
-Je n'ai pas encore perdu espoir. J'espère toujours revoir ma famille. Et j'espère pouvoir te garder en vie. Pour le moment... C'est assez pour continuer à avancer, répondit Mark très sérieusement en gardant les yeux sur la route.
Mark soupira profondément pour cacher à quel point son cœur battait vite.
D'avoir le bras de Sean par-dessus son épaule le distrayait. Il voulait retirer sa main, mais il était trop fatigué pour faire cet effort supplémentaire. Alors que le relais routier apparaissait à l'horizon, Mark se redressa sur sa selle. Le relais routier semblait être en plutôt bonne condition. Sous une des pompes se trouvait un gros camion avec une remorque bétaillère. Mark conduit prudemment Barney autour du camion. Le bétail qui s'était trouvé dans la remorque avait été... relâché. Les portes étaient ouvertes mais elles n'avaient pas l'air d'avoir été forcé. Sean resserra soudainement son emprise sur le torse de Mark et lui dit d'un voix tremblante :
-Mark, là-bas.
Mark arrêta Barney pour regarda dans la même direction que Sean. Le large corps d'un homme était étendu dans l'herbe à quelques mètres du camion. Mark tapota la cuisse de Sean, avant de tenir la main de Sean pour l'aider à descendre. Une fois descendu, Sean saisit l'intérieur de ses cuisses et gémit de douleur. Mark attendit qu'il se force à se redresser pour lui passer Chica avant de descendre à son tour. Mark avait tout aussi mal qui lui après avoir chevauché aussi longtemps, mais il prit sur lui.
En passant la paire de rênes à Sean, il lui dit à voix basse :
-Reste ici. Je vais aller voir.
Sean secoua la tête mais Mark se dirigeait déjà vers l'homme. Il sorti Becky de son sac à dos, se tenant prêt. Cependant, alors qu'il s'approchait, il la baissa. L'homme était étendu avec le bout d'un fusil sous le menton. Il s'était suicidé. Mark s'agenouilla à côté de lui, fixant du regard le médaillon ouvert dans la main de l'homme. Une femme et une petite fille. Mark s'éclaircit la voix avant de dire à Sean de là où il se tenait :
-Tout va bien. Il est parti à sa manière.
Laissant l'homme tranquille, il commençait à revenir vers Sean lorsqu'il trouva les clés du camion sur la route.
-Ça te dirait de dormir dans le camion.
-Est-ce qu'il y a assez de place dedans ? marmonna Sean après avoir cligné des yeux.
-Bien sûr. Il doit y avoir une cabine couchette, répondit Mark avec assurance en hochant la tête.
Sean fit un geste vers les chevaux.
-Qu'est-ce qu'on fait d'eux, demanda-t-il nerveusement.
Mark pointa du doigt la remorque bétaillère.
- On les met là-dedans. Ca les gardera en sécurité pour la nuit et ça les empêchera de s'éloigner, lui dit-il calmement.
Mark reprit les rênes de Barney et fit le tour de la remorque pour arriver devant la rampe qui était étendu. Il ouvrit un peu plus la porte avant de commencer à faire entrer Barney. Mais Barney s'arrêta au bout de la rampe avant de se cabrer légèrement et de tirer sur ses rênes. Sean rapprocha Chica de lui tout en disant à Mark :
-Il n'aime pas ça Mark...
Mark fit redescendre Barney de la rampe pour le faire marcher un moment. Pour le calmer, Mark se mit à lui parler gentiment :
-Aller mon grand. Le plus tôt tu rentres. Le plus tôt je pourrais aller te trouver de l'eau. Sois un bon garçon s'il-te-plaît.
Barney renâcla lorsque Mark lui fit remonter la rampe. Mais encore une fois, il s'arrêta en haut de la rampe avant de laisser échapper un hennissement effrayé et de reculer. Jurant, Mark enleva son sac à dos et refis marcher Barney en cercle. Sean traina ses pieds par terre tout en lui disant :
-On a qu'à juste les y attacher. Il ne veut clairement pas rentrer dedans, Mark.
-Ça va. Je gère. J'ai regardé quelques western... Je vais essayer quelque chose, répondit obstinément Mark en enlevant son t-shirt.
Recouvrant les yeux de Barney avec son t-shirt, Mark se tint proche de lui pour lui parler à voix basse.
Au bout d'une minute, il commença lentement à avancer et Barney le suivit prudemment. En y allant doucement, Mark le guida le long de la rampe et dans la remorque. Félicitant Barney, il enleva son t-shirt de ses yeux et ressortit. Alors que Mark descendait le long de la rampe avec un grand sourire, Sean lui dit, quelque peu impressionné :
-Bien joué, cowboy.
Mark leva les yeux au ciel avant de prendre la jument. Faisant la même chose avec elle, il la fit grimper dans la remorque. Mark était plutôt fier de lui. Caressant les chevaux avec tendresse, il leur enleva leurs brides en leur disant gentiment :
-Tenez bon encore un moment. Je vais aller voir si je peux vous trouver de l'eau.
En sortant, il ferma les portes en métal et y glissa les tiges en métal pour les garder fermées. En se retournant, il commença à dire à Sean avec assurance :
-Je vais aller voir si je peux trouver des seaux et de l'eau à l'intérieur. Il va leur en falloir beaucoup. Alors on va devoir boire quelque chose d'autre... mais ça sera...
Mark s'arrêta de parler en remarquant que Sean regardait son torse. Relevant son t-shirt pour couvrir un peu son torse, il s'éclaircit la gorge, l'air gêné.
Sean détourna soudainement le regard en marmonnant :
-Désolé... j'ai quand même entendu ce que t'as dit.
Mark se rhabilla rapidement en sautant de la rampe pour prendre son sac. Sean se précipita anxieusement à ses côtés en tendant la main pour saisir son bras et lui dire rapidement :
-Mark, tu peux attendre une minute ? Il faut vraiment que je fasse pipi.
Mark déglutit, mal à l'aise, mais reprit la laisse de Chica.
-Ok. Fais vite, marmonna-t-il.
Sean trottina jusqu'au coin du bâtiment le plus éloigner et Mark le suivit pour s'appuyer sur le mur du coin opposé. Il essaya de se distraire de ce que faisait Sean en regardant la manière dont l'horizon se colorait d'un magnifique orange et de gris. Ca faisait un moment qu'ils fonctionnaient comme ça. Ca permettait à l'un d'entre eux de faire le guet et d'être au moins là s'il se passait quelque chose. Derrière lui, Sean grommela anxieusement :
-Tu vas finir par dire quelque chose ou quoi... Tu rends ça gênant.
-On a le beau temps, hein ? déclara Mark à moitié convaincu en soufflant d'un air sarcastique.
-T'es con. Sois sérieux, râla Sean sur un ton tout aussi sec.
Mark laissa tomber sa tête contre le mur de briques.
-Qu'est-ce que tu veux que je dise, Jack ?
-Ne m'appelle pas comme ça s'il-te-plaît... répondit Sean d'une voix terne.
Mark détourna son regard pour fixer l'horizon dans la direction générale de Sean en lui demandant à voix basse :
-Pourquoi ? Tu adorais quand je t'appelais comme ça avant.
Sean ne répondit pas pendant un moment.
-Parce que ça... ça a une signification particulière pour moi, lui dit-il, blessé.
Mark baissa son regard sur la route.
-Sean... Je suis désolé. Mais il faut que tu comprennes, je... lui dit-il doucement.
-Il n'y a rien à comprendre. Je t'ai très bien entendu la première fois, le coupa Sean sur un ton un peu strict.
Sean sorti soudainement de derrière le mur, ses yeux bleus reflétant sa douleur se fixant sur les siens lorsqu'il ajouta d'une voix dépourvue d'émotion :
-Tu ne ressens rien pour moi. C'était une blague pour toi. Qu'est-ce qui ne serait pas clair ?
Sean reprit la laisse des mains de Mark avec plus de force que nécessaire, et s'efforça de dire par-dessus son épaule en s'éloignant :
-Allons-y. Les chevaux ont soifs.
Mark resta figé sur place quelques secondes, ayant l'impression que Sean venait de le frapper. C'était douloureux de lui mentir. Prenant une grande inspiration, il suivit Sean sans un mot. Sean sorti une lampe torche de son sac, éclairant l'intérieur du magasin. Sean haussa un sourcil en disant à voix basse :
-Super. On dirait que les gens sont juste partis. Cet endroit est assez loin de tout pour que personne n'y ait touché.
Mark hocha la tête et se pencha par-dessus le comptoir pour voir le corps d'une femme avec un pistolet dans une main et la télécommande d'une télévision dans l'autre.
-Je ne pense pas qu'ils soient vraiment partis. On dirait qu'ils ont pris à cœur la nouvelle des refuges tombant les uns après les autres ou la mort de leurs proches, dit-il à Sean d'une voix légère en se redressant.
Mark traversa un rayon pendant que Sean continuait son chemin vers les boissons. En trouvant deux seaux propres, Mark lui dit avec enthousiasme :
-Ils feront parfaitement l'affaire. Qu'est-ce que t'as trouvé ?
Sean gloussa en pointant du doigt la grande quantité de boissons.
-Ce que j'ai trouvé ? dit-il gaiement.
Mark se dépêcha de prendre toutes les bouteilles d'eau qu'il pouvait trouver. En les empilant dans les seaux, il dit à Sean avec un sourire :
-Il était temps qu'on fasse une pause. Tu crois que ça sera assez pour eux ?
-Je ne sais pas. On les a plutôt bien épuisés. Et on a Chica, répondit honnêtement Sean en haussant les épaules.
-On va se débrouiller. On a besoin de ces chevaux. Je donnerai ma ration d'eau à Chica s'il le faut, déclara Mark en laissant échapper un lourd soupire.
Sean entassa quelques en-cas dans son sac avant d'emmener Chica dans le rayon pour chiens. Il n'était pas très grand mais il y avait quelques boites de nourriture pour chien. Il y avait même quelques jouets. Avant que Sean ne puisse l'en empêcher, elle attrapa un jouet en peluche de l'étale et s'allongea pour en mâchouiller un bout. Mark attendit qu'ils aient assez de nourriture avant de soulever les lourds seaux remplit de bouteilles d'eau pour les emmener dehors. Les chevaux renâclèrent avec agitation, reconnaissant qu'un seau voulait soit dire qu'ils allaient avoir de la nourriture ou de l'eau. Ils le suivirent jusqu'à la rampe en attendant patiemment. Mark déchargea les bouteilles et commença à les vider dans les seaux. Les chevaux hennirent doucement, forçant Mark à essayer de se dépêcher. Ils devaient être assoiffés. En soulevant les seaux à moitié remplient, Sean lui ouvrit légèrement les portes. En les plaçant à l'intérieur, il faillit les renverser lorsque les chevaux plongèrent leurs têtes à l'intérieur pour boire à grandes gorgées.
Caressant à nouveaux leurs cous, Mark sorti et reverrouilla les portes. Sean se mordit la lèvre en lui demandant quelque peu inquiet :
-Est-ce qu'on ne devrait pas leur enlever leurs selles aussi ?
-Non. Si on doit partir rapidement... ça rendrait juste les choses plus compliquées. Ça devrait aller pour l'instant, lui dit Mark en secouant la tête à contre-cœur.
Mark se dirigea vers la cabine du camion et ouvrit la porte déverrouillée. L'intérieur semblait propre et confortable. Redescendant après avoir jeté un coup d'œil prudent, il dit à Sean :
-Vas-y en premier. Je vais prendre Chica.
Sean se glissa à l'intérieur, passant entre les sièges pour accéder à l'arrière. Soulever Chica demanda quelques efforts à Mark et c'est en serrant les dents qu'il marmonna :
-Pourquoi est-ce que t'es aussi lourde... ?
Après l'avoir déposé à l'intérieur, il monta enfin et ferma la porte. Il passa entre les sièges pour aller à l'arrière, il y avait un lit une place et un autre lit une place se trouvait au-dessus. Il y avait même une télé montée au mur ainsi qu'un mini frigo. Ce n'était pas grand-chose, mais ils étaient au chaud et en sécurité. Sean s'assit sur le mini frigo et lui demanda avec un petit sourire malicieux :
-Au-dessus ou en dessous ?
-Qui fait le con maintenant ? Répondit sérieusement Mark en regardant suspicieusement Sean.
Le petit rire qu'ils partagèrent ensuite venait du cœur.
A suivre...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro