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Partie 2

Mark se tenait à côté de la fenêtre, observant le quartier à travers l'interstice du rideau. On était en milieu de journée et la plupart de ses voisins avaient soit tenté d'évacuer, soit d'aller dans des abris souterrains. Mark et Sean n'étaient pas partis, décidant que c'était plus sûr. Les grands rassemblements de gens faisaient généralement plus de mal que de bien. Ils ont eu raison. Juste avant que le réseau électrique ne plonge l'Etat dans le noir, ils avaient entendu dire que les refuges et les frontières avaient été pris d'assaut par ces « Zombies ». En regardant par la fenêtre, il en observa un marchant nonchalamment dans la rue. Il ne savait pas comment les autres les appelaient, mais il appelait celui-là un « Cracheur ». Il était mince et avait l'air dégingandé avec un ventre rond et un long cou qui lui donnait des airs de serpent. Il en a vu vomir sur des gens et les infecter. Mais comment les gens étaient infectés semblait varier. Certains devenaient des Cracheurs, alors que d'autres devenaient quelque chose d'autre. Le virus semblait muter différemment d'une personne à une autre. La seule chose dont il était sûr après les avoir observés, c'était qu'ils étaient bien plus malins que dans les films et jeux qu'il avait pu voir ou jouer.

Ces zombies chassaient comme des prédateurs. De jour comme de nuit, ils chassaient sans relâche. Ils étaient attirés par le bruit et les mouvements. La moindre chose pouvait les attirer. Sean s'approcha silencieusement près de lui, chuchotant doucement :

-Est-ce qu'il est encore là ?

Mark hocha la tête, regardant toujours en direction de la créature. Sean jura à voix basse, marmonnant dans sa barbe :

-Super... Tu penses qu'on devrait quand même tenter le coup aujourd'hui ?

-On n'a pas le choix. On a besoin de nourriture. Je n'ai pas vraiment fait de réserve pour ce genre de situation, lui souffla Mark.

Sean jeta un coup d'œil dans l'obscurité de la pièce. Ils avaient fermé tous les rideaux et caché tout ce qui pouvait faire du bruit. Même les jouets de Chica avaient dû être modifié pour ne plus faire de bruit. Mark détourna finalement le regard de la fenêtre.

-Où est Chica ? demanda-t-il avec curiosité.

-Ton bureau, répondit discrètement Sean, en pointant du doigt le couloir.

Mark hocha la tête, un sourire soulagé sur le visage. C'était la seule pièce insonorisée de la maison. Retournant à son observation du quartier, il dit à Sean, avec espoir :

-On va sortir par derrière. Si on fait attention. On peut se glisser dans la maison du voisin.

Sean lui toucha l'épaule, lui signalant qu'il avait bien entendu, et demanda à voix basse :

-Les armes ?

Mark s'éloigna de la fenêtre, marchant sans un bruit dans la maison. Il ne savait pas à quel point l'ouïe de ces zombies était bonne, mais aucun d'eux ne voulaient la tester. Il avait pu rassembler plusieurs choses du garage, quand le quartier était encore en train de se préparer à évacuer. Puisqu'ils avaient décidé de rester, il avait rassemblé tout ce qui pouvait leur être utile. Se déplaçant vers la boite qui se trouvait dans le salon, il sortit des sacs d'école qu'il a dû utiliser une ou deux fois. Il prit une bat de baseball en métal, qu'il avait utilisé pour son sketch sur Author, et la tendit à Sean. Sean s'en saisit et porta un des sacs vides sur son épaule. Il remplit son sac à bandoulière de quelques fléchettes Nerf et de l'arc qui allait avec. Il enfila ensuite son sac à dos sur les épaules, avant de prendre « Becky », sa pelle multifonction. Les gens l'avaient questionné sur le pourquoi de son achat à l'époque. Il n'avait pas prévu de l'utiliser de cette manière... mais il était content de l'avoir acheté. Elle était l'arme et l'outil de survie ultime. Il ne pouvait pas quitter la maison sans elle.

Se redressant, il fit un signe de tête à Sean pour lui dire qu'il était prêt. Sean tendit la main pour saisir la lanière qui passait sur son torse et tira légèrement sur le sac. Mark haussa les épaules en réponse, écoutant Sean lui chuchoter sur un ton sévère :

-C'est quoi ce bordel ? Pourquoi des fléchettes Nerf ?

-Ça s'appelle une distraction. Et on peut en avoir besoin pour s'enfuir rapidement. Ne me juge pas, répondit Mark d'un air satisfait, tapotant la joue de Sean.

Sean leva les yeux au ciel. S'avançant vers la porte vitrée, Mark ajusta ses vêtements tout en disant discrètement à Sean :

-On va dans la maison de droite. Il avait l'habitude de beaucoup camper. Il doit y avoir des choses qu'on peut utiliser.

Sean se rapprocha et Mark vérifia de nouveau le jardin, avant d'ouvrir la porte lentement et prudemment. Mark sortit par la porte et se dirigea vers la clôture en bois. Sean suivit, quelque peu en retrait, balayant le jardin du regard à la recherche de quelque chose d'inhabituel. Mark glissa le bout de sa pelle entre les planches de bois et écouta attentivement le moindre bruit. Il y avait un silence de mort. Retenant sa respiration, il commença lentement à scier la planche transversale.

Le processus était lent, mais il ne voulait pas faire plus de bruit que nécessaire. Desserrant les planches, il ouvrit un passage et s'y glissa. Il s'assura que le jardin du voisin était libre, avant de repasser sa main dans l'ouverture pour faire signe à Sean de le suivre. Lui retenant les planches, Sean se mit à passer. Mark pointa du doigt les vélos qu'il pouvait voir contre le mur de la maison et Sean hocha la tête. Ils pourraient en avoir besoin à un moment donné. Mark était troublé de voir la porte arrière ouverte. Sean pointa le portail avec sa bat. Il était ouvert. Mark attendit près de la porte arrière, restant alerte tandis que Sean s'avançait lentement vers le portail. Sean jeta un coup d'œil aussi discrètement que possible par-dessus la clôture, avant de tirer le portail très lentement vers lui, pour pouvoir le verrouiller. Il valait mieux ne pas le laisser ouvert. Ils ne voulaient pas que quelque chose les surprenne par derrière. Quand Sean revint, Mark prit une grande inspiration avant de s'aventurer dans la maison. La porte donnait quasiment sur la cuisine. Mark indiqua alors les placards. Sean ne posa pas de question.

Il partit chercher les placards. Mark continua dans le salon. L'agencement était légèrement diffèrent du sien, mais il était certains de réussir à s'y retrouver. Gardant les oreilles et les yeux grands ouverts, il chercha tout ce qui pouvait être utile. Il resta au rez-de-chaussée. Il ne voulait pas laisser Sean seul en bas. Il ne pouvait pas se permettre de perdre son ami maintenant. Pas quand ça faisait un moment qu'il n'avait pas vu un autre être humain. Mark fit le tour du rez-de-chaussée, et retourna dans la cuisine. Le rez-de-chaussée était libre. Sean empilait rapidement de la nourriture dans son sac. Mark, ne voulant pas le distraire, décida simplement d'aider en sortant la nourriture en haut des placards. Une fois finis, Mark se dirigea sans un bruit vers la porte qui menait au garage. Sean secoua la tête, mais Mark hocha la sienne. Il devait aller voir. Ouvrant lentement la porte, il vit que la porte de garage était ouverte. Son voisin c'était empressé de partir Dieu sait où. Descendant prudemment les escaliers en béton, Mark avança lentement vers les étagères. Jackpot. C'était exactement ce qu'il voulait. Il y avait du matériel de camping partout.

Son voisin adorait la nature et a toujours acheté du matériel supplémentaire pour ses amis et sa famille. Il manquait certaines choses, il supposa alors que son voisin avait préparé des sacs de survis à emporter à tout moment. Enlevant son sac, il commença rapidement à le remplir de tout ce qu'il pensait leur être utile. Il prit une hache multifonction qu'il pensait, pouvait plaire à Sean. Il saisit des jumelles et des couteaux de chasse. Il attrapa le kit d'urgence qu'il aperçut et un sac qui avait l'air prêt pour une randonnée. Il regarderait ce qu'il y avait dedans plus tard. Il ne vit aucune arme à feu, mais il trouva une arbalète avec de tout nouveaux carreaux. Il transporta les sacs jusqu'à la porte, et Sean les emmena dans le jardin. Il voulait ramener un maximum d'affaires de leur premier voyage. Plus ils en avaient, et moins ils devraient risquer de sortir. Mark attrapa même un sac de plongé du haut d'une étagère. Un sac waterproof pourrait leur être d'une grande utilité. Il allait presque en arrêter là lorsqu'il aperçut un petit sac du coin de l'œil. C'était un sac remplit d'équipement de randonné tout neuf... pour chien. Son voisin avait prévu d'adopter un chien qu'il aurait pu emmener lors de ses sorties, mais tout de suite... c'était lui qui avait un chien pouvant en bénéficier.

Sean le retrouva à la porte pour prendre les différents sacs, et lui chuchota sur un ton stricte :

-C'est assez. Il faut qu'on reparte. On pourra toujours revenir une prochaine fois.

-Juste un de plus. Quelqu'un pourrait venir et voler ces trucs. On doit en prendre autant que possible maintenant, lui répondit Mark en pointant du doigt le sac.

-Mark... grommela Sean, ayant l'air frustré.

Mark l'ignora et avança rapidement sur la pointe des pieds vers le sac. Il venait juste de poser la main dessus, lorsqu'il entendit un grognement inhumain. Mark se figea, écoutant attentivement d'où il venait. C'était juste à côté de garage et ça se rapprochait. Se déplaçant rapidement, il se colla au mur du garage. Levant une main, il fit signe à Sean de se cacher. Sean se glissa derrière la porte, mais la laissa entrouverte. Mark leva Becky, prêt à frapper si besoin. Mark l'entendit s'approcher. Sa respiration irrégulière lui donna la chair de poule. C'est alors qu'il vit le bout d'une longue langue s'enrouler autour du coin du mur.

La langue se déplaça contre le mur comme un serpent, forçant Mark à lever un de ses pieds. La langue s'arrêta juste en dessous de son pied, goûtant le sol. Mark ne pouvait plus respirer. L'ombre se rapprochait de plus en plus du garage. La langue se mit à lécher le mur de plus en plus haut. Tendu et vertigineux, Mark serra les dents. Lorsqu'il vit un museau en décomposition, dépasser de quelques centimètres près du mur, les yeux de Mark s'agrandir et son sang se glaça. Il pouvait voir les dents tranchantes tachées de sang du chien zombie tandis qu'il haletait. La langue du chien zombie toucha la cuisse de Mark et il vit son corps se tendre. Il essaya de rester immobile alors que la langue s'enroulait lentement autour de sa cuisse. Mark resserra sa grippe sur son arme. Il ne savait pas quoi faire, soit il restait immobile, soit il essayait de se battre. Soudain, un bruit de verre se cassant retentit de l'autre côté de la rue, brisant ce sinistre silence, et causant au chien zombie de rétracter sa langue rapidement. Mark entendit le chien zombie émettre un grognement, avant que le bruit de ses griffes ne résonne sur le bitume. Mark n'attendit pas, il attrapa le sac et se précipita vers la porte du garage aussi rapidement que possible.

Il passa par la porte avant de la refermer et fut surpris de voir que Sean n'était plus là. Traversant la maison en courant, il bondit hors de la porte arrière et trébucha sur ses genoux, terrifié, en voyant une ombre du coin de l'œil. Sean se pencha vers lui pour l'aider à se relever, haletant fortement lui aussi. Mark le regarda d'un air douteux, mais Sean le poussa simplement vers la clôture. Se glissant dans l'ouverture, ils retournèrent dans la maison et refermèrent la porte. En la fermant, Mark se retourna et remarqua que toutes les affaires étaient dans le salon. Sean avait ramené toutes les affaires, seul, jusqu'à la maison. Ce n'était pas DU TOUT le plan ! Le plan était de les emmener dans le jardin avant de les faire passer, ensemble, par la clôture jusqu'à la maison. Sean haussa les épaules de manière nonchalante, et ramassa un sac de nourriture avant de se diriger vers la pièce insonorisée. Mark sera les poings avant d'attraper un des sacs et de le trainer jusqu'à la pièce. En rentrant dans le bureau, il ferma rapidement la porte avant que Chica ne se mette à gémir de manière excitée. Toutes ses affaires et son ordinateur avaient été enlevé et les matelas des chambres, mis par terre pour étouffer les bruit de pas tonitruants de Chica.

Se laissant tomber sur le matelas pour caresser Chica, Mark demanda à Sean d'un ton normal :

-Ok. D'abord, tu n'étais pas supposé ramener toutes les affaires sans moi. Et deuxièmement, est-ce que t'as jeté quelque chose à cette fenêtre de l'autre côté de la rue ? Imagine si tu t'étais fait repéré ?

-TU es celui qui s'est presque fait repéré ! Je t'ai sauvé ! Si je n'avais pas jeté ce cailloux et ramené les affaires, on aurait été foutu. Tu as été trop gourmand, répondit Sean d'un ton sec, soufflant d'un air sarcastique tout en pointant Mark du doigt.

-J'ai dit qu'on prendrait tout ce qui pouvait nous être utile. Je ne voulais pas prendre le risque de revenir plus tard pour voir qu'il n'y avait plus rien. On va avoir besoin de tout ça si on décide de voyager plus loin, répondit Mark tout aussi sérieusement, câlinant Chica pour la calmer.

-Je voulais commencer petit... je savais que tu ne m'écouterais pas... marmonna Sean sur un ton sévère. Se laissant tomber dans un des coins de la pièce.

-Désolé d'avoir pensé qu'on devrait être préparé, grommela Mark, soufflant, l'air légèrement offensé.

-Là n'est pas la question, Mark ! répondit Sean, la voix se cassant. Il lui jeta un regard noir, les yeux brillants.

Mark haussa les épaules, ne comprenant pas quel était le problème de Sean. Sean se blottit un peu plus dans le coin, ne le regardant plus tandis qu'il marmonna :

-Mark... tu es tout ce qu'il me reste... je ne peux pas faire ça tout seul.

Le cœur de Mark sombra dans sa poitrine. Alors qu'il avait encore espoir de revoir Amy et sa famille en vie dans un refuge. Sean était à l'agonie émotionnellement parlant. Sean ne savait pas si sa famille était en vie, et les chances de les revoir semblaient... impossibles. Il était complètement isolé d'eux. Il était tourmenté par la dernière émission d'infos qui avait déclaré que l'Europe avait aussi contracté le virus. Mark soupira lourdement, se voulant réconfortant lorsqu'il lui dit :

-Je ne vais nulle part, Jack. Toi et moi, on va s'en sortir.

Sean le fixa, d'un air fragile, par-dessus son épaule. Il avait l'impression que ça faisait des années qu'il n'avait pas appelé Sean par son surnom. L'expression sur le visage de Sean, lui fit comprendre, sans un mot, qu'il était tout aussi surpris que lui d'être de nouveau appelé de cette manière. De se retrouver coincé, ensemble, de cette manière allait être un challenge, mais Mark devait admettre... Ils avaient besoin l'un de l'autre. Ils allaient donc devoir trouver comment fonctionner.

A suivre... 

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