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Chapitre 1



: Everybody wants to rule the world - Tears for tears




Été 2016


Je n'avais que seize ans lorsque tout avait commencé. Depuis toujours, j'avais grandi à Busan, une ville aimée par tout le pays pour ce côté dépaysant qu'elle pouvait offrir, mais aussi, pour ces nombreux restaurants délicieux, pour ces recoins banals et féeriques à la fois. En fait, c'était une ville comme les autres, mais pour moi, elle était aussi mon foyer.

Je n'avais jamais eu l'envie de la quitter, et cela n'était pas seulement dû à ma petite vie d'ado parfaite sur les bords. J'avais une famille normale, une sœur plus jeune que moi qui faisait mon bonheur et celui de mes parents, qui eux, travaillaient dans un restaurant près de la mer. Nous n'avions rien d'exceptionnel, si ce n'est que mes parents avaient ce don de faire croire à n'importe qui qui passait les portes de leur commerce qu'ils étaient chez eux. Je pense que c'était ça, le pouvoir de ma famille.

Nous n'avions rien de plus à offrir que notre amour, notre respect et la passion qui pouvait animer nos cœurs.

Du moins, à cette époque, c'est ce que je pouvais ressentir mais ce n'était pas ce que je laissais voir. J'étais un adolesent qui cherchait à s'affirmer au travers d'un look différent, d'un comportement un peu badass avec cette idée que mes cheveux noirs et mes boucles d'oreilles faisaient de moi un petit caïd. Au lycée, je travaillais assez pour ne pas subir la colère de mon père, mais je ne faisais que le minimum alors que souvent, je me répétais en secret que j'étais capable de mieux.

Je ne détestais pas l'école, mais ce que j'aimais le plus, c'était de pouvoir m'y rendre pour rencontrer mes amis, ceux avec qui j'avais grandis et avec qui j'avais fait les quatre cents coups. Jimin était l'un d'eux, certainement le plus proche de tous mes amis, et lui, était un véritable casse-cou qui n'avait peur de rien. Il ne vivait qu'avec sa mère, et cette dernière était bonne copine avec la mienne, un vrai miracle pour nous. De ce fait, on se comportait comme des frères, dans l'idée que quelque part, le destin ou je ne sais qui avait réellement voulu qu'on vive absolument tout, ensemble.

A cette époque-là, c'était aussi le début des premiers amours, et l'été juste avant mon anniversaire qui allait marquer mes 16 ans, il avait fait la rencontre d'une fille qui était originaire de Sokcho.

Qui dit jeunesse dit aussi insouciance, et jamais, au grand jamais, je n'aurais pu imaginé une seule seconde que cette fille peu banale venue de loin changerait notre vie, à tous.

*

L'été à Busan rimait avec liberté, encore plus pour trois jeunes garçons un peu idiot rêvant d'aventure.

Nous étions en plein dans notre première année de lycée, et après quatre premiers long mois de dur labeur, nous avions embrassé l'arrivée de nos grandes vacances comme si elles nous avaient été dues.

Le mois de juillet avait d'abord été assez mitigé, puisque malgré notre jeune âge et nos envies de dépendance, nos familles ne nous avaient pas lâcher et avaient insisté pour que nous suivions notre bonne lancée, nous forçant presque à suivre des cours de perfectionnement autrement dit de supplice, enfin, c'est comme ça qu'on les avaient appelé. Nous avions donc pris sur nous, travaillant le jour comme des étudiants (presque) modèles, et en fin de journée, nous nous retrouvions pour arpenter les parcs et les arcades avec nos amis.

Je dis presque, parce qu'au fond, je n'étais ni bon, ni mauvais en cours. Ce n'est pas que je n'aimais pas apprendre, puisque quelques matières savaient retenir mon intérêt, mais plutôt qu'à cette époque, je reliais école et amis ensemble. Au final, me rendre au lycée pour moi revenait à profiter du temps qui m'était accordé avec mes amis, tout en ayant des temps réservés à l'apprentissage.

Au début du mois d'août, après avoir supplié nos parents de nous laisser un peu de leste, Jimin et moi avions fini par avoir gain de cause et nos journées commencèrent à ressembler à nos vacances de rêves. A seize ans, on ne s'attendait pas à voyager aux quatre coins du monde ou bien même de traverser le pays, le seul fait de nous balader ici et là ou bien encore de manger à l'heure souhaitée nous suffisait.

Comme mes parents tenaient un bon restaurant, nous les aidions parfois, le soir, à servir les clients qui étaient devenus un peu comme une seconde famille. Nos journées, elles, étaient assez répétitives mais elles nous plaisaient comme ça. D'abord, nous nous retrouvions dans notre parc favoris, si ce n'était pas Jimin qui se trouvait dans mon salon le matin même et ensuite, nous allions parfois à la plage, souvent aux arcades ou bien même dans ces karaokés stupides que nos amies aimaient fréquenter.

Mais il fallut qu'un jour soit différent des autres, pour que quelque chose finisse par changer.

La veille, Jimin et moi avions travaillé avec mes parents et ces derniers nous avaient récompensés avec un peu d'argent de poche. Comme la mère de Jimin était une bonne amie de la mienne, cette dernière avait accepté que Jimin reste dormir chez nous.

Au matin, il avait été le premier à se lever et me l'avait fait comprendre en me jetant un verre d'eau à la figure, cela l'avait fait rire comme jamais, et je m'étais vengé en l'aspergeant d'eau froide dans la salle de bain. Après avoir déjeuné avec mes parents, nous avions longuement hésité quant à notre programme du jour et j'avais été celui qui avait opté pour une après-midi à la plage.

Bien que ce choix avait étonné mon meilleur ami, il avait accepté en souriant et avait même tenu à prévenir Hoseok. C'est comme ça que nous avions fini par nous rejoindre à notre point de rendez-vous habituel, pourtant, contrairement à eux, mes pieds ne touchèrent pas l'eau une seule fois.

Allez savoir si c'était parce que j'avais voulu me donner un genre avec cette tête de merlan frit et ces vêtements qui me donnaient l'air d'un punk (comme disait ma mère).

Mon enthousiasme monta en flèche lorsque nous finîmes par nous rendre à mon arcade favorite. Là, tous mes sens furent en éveil et comme toujours, je mis une raclée à Jimin dans tous les domaines, ne cessant de le faire râler à droite à gauche jusqu'à en inventer des excuses bidons. Mais, à ma plus grande surprise, alors que j'étais encore en plein fou rire, une fille arriva vers nous et me lança un regard plein de défi.

— Moi t'arrivera pas à me battre le caïd, me dit-elle en lançant son menton dans ma direction.

— Tu me parles à moi ? demandais-je, les sourcils froncés.

— Ouais, vas-y, on pari quoi ?

— Hein ? Mais t'es qui toi déjà ?

— Oh allez Kook, t'as peur d'une fille ? me chuchota alors Jimin, tout près de moi.

La fille en question me regarda avec un petit sourire en coin, et même si j'étais galant, il me parut impossible de lui laisser croire que je pouvais être vaincu.

Pourtant, quelques minutes plus tard, elle finit par croiser les bras après avoir tapé fièrement dans la main de mon ami, ce traître, qui l'avait presque bénie pour m'avoir fait perdre pour la toute première fois.

Cette fille resta avec nous jusqu'au soir, et lorsque nos chemins durent se séparer, Jimin osa enfin lui demander son prénom.

Elle s'appelait Hayun et il en était tombé raide dingue.

C'est comme ça que Hayun avait fini par se trouver une place particulière dans notre petit groupe, jusqu'à en devenir une pièce maîtresse, en si peu de temps. Ces deux là devinrent vite inséparables, au point où Jimin passa la plupart de son temps à ses côtés, mais je ne l'avais pas mal pris. C'était mon meilleur ami, mais j'avais intégré depuis longtemps le fait qu'il ne m'appartenait pas.

Je crois qu'au fond, je n'avais jamais vraiment été quelqu'un d'exclusif, contrairement à lui qui tenait beaucoup à notre lien. Attention, je ne dis pas que je l'aimais moins que lui, mais j'étais plutôt heureux pour ami, de le savoir sur son petit nuage d'amoureux transit avec cette fille qui cassait les codes.

Parfois, il arrivait qu'on en rigole Hoseok et moi, quand on se rejoignait à la plage.

– C'est drôle de te voir seul tu sais, dit Hoseok en me tendant la bière qu'il avait jusqu'alors caché dans son sac.

Comme il était plus vieux que moi, il en profitait pour avoir accès à ces petits privilèges qui m'étaient encore inconnus. Malgré tout, même avec ce style avec lequel j'essayais de me donner un air, j'avais toujours une gueule de bébé et j'étais tout simplement incapable de mentir à la vendeuse du 7eleven.

Je savais que mon ami avait toujours une fausse carte d'identité avec lui, un truc un peu bidon qui était parfois cool lorsqu'on avait envie de boire une bière, rien de bien méchant, ici là face à l'étendue bleu que nous offrait l'océan.

– Pourquoi tu dis ça ?

– D'aussi loin que j'me souviennes, je t'ai toujours vu avec Chim, vous êtes de vrais inséparables.

– Toi aussi tu fais partie du groupe Hobi...

– Ouais pas faux, dit-il avec un petit sourire, alors qu'il venait d'ouvrir sa bière.

– Et puis je suis content pour Jimin, je sais qu'il aime beaucoup Hayun. Ma mère m'a dit que c'était pas si mal en fin de compte, qu'on sache aussi vivre un peu par nous même sans toujours se courir dans les pattes.

– Yeojin à raison, tu verras quand tu finiras par tomber amoureux.

Ca me faisait toujours bizarre lorsque j'entendais Hoseok prononcer le nom de ma mère aussi facilement, mais cette fois-ci, je ne fis pas la grimace à cause de ce détail. Le fait de m'imaginer un jour aimer quelqu'un aussi fort que Jimin pouvait aimer Hayun me rendit étourdit.

– Fais pas cette tête idiot, ça arrivera tu verras, dit-il en me donnant un coup d'épaule.

Nous avions fini notre soirée après avoir partagé quelques anecdotes futiles, puis j'avais fini par rejoindre ma maison adorée avant de m'endormir sur mes deux oreilles.

Les derniers jours de nos vacances défilèrent si vite que je n'eu pas le temps de dire "ouf", et le paradis de mon ami avec elles.

Pour tout dire, je m'étais moqué de lui, parce que Jimin, c'était plutôt le genre à se dire indépendant, alors qu'il n'avait cessé d'être mielleux et tendre avec Hayun, qui, peu de temps avant la rentrée, nous avait fait ses adieux.

Jimin avait tout fait pour ne pas me montrer qu'il avait été affecté par son départ, et surtout, par leur rupture, et nous avions fêté mes seize ans sans avoir l'ombre d'un doute que deux mois plus tard, le destin ferait son grand retour.

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