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Première Partie

« 𝐴𝑣𝑒𝑢𝑔𝑙𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜̂𝑙𝑒, 𝑙𝑒𝑠 ℎ𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑛'𝑜𝑛𝑡 𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑟𝑒́𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠. 𝐿𝑎 𝑝𝑟𝑒𝑚𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑙𝑎𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑢 𝑙'𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑐𝑙𝑦𝑠𝑚𝑒. 𝐴𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑚𝑒𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑝𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑠𝑠𝑒𝑧 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢𝑒.

𝐿𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑠'𝑎𝑙𝑙𝑖𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑚𝑚𝑎𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑖𝑟𝑟𝑒́𝑝𝑎𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑢𝑥𝑖𝑒̀𝑚𝑒 𝑑𝑒́𝑓𝑙𝑎𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒́ 𝑠𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑔𝑒, 𝑛𝑒 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑦𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑒𝑟𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑑𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑟𝑣𝑢 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒. »

Extrait de "𝐻𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑅𝑒́𝑣𝑜𝑙𝑢𝑒 ", un livre de Kim Hongjoong

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Dans un espace-temps différent du notre, à quelques centaines de mètres au fond d'un océan, entouré de la vie aquatique presque rendue invisible par le manque de luminosité, se trouve la cité Neo Libertae. Tirée d'un langage tellement ancien que plus personne ne sait d'où il vient ni s'il a réellement existé ou s'il veut dire quelque chose, cette ville promet une "nouvelle liberté", et elle s'apparente plus à une prison qu'autre chose pour Jisung.

Assis à même le sol, il a la tête appuyée contre une vitre, les yeux clos et les genoux ramenés contre son torse. Il paraît si petit à côté de l'immense fenêtre donnant sur le rien. Cette fenêtre par laquelle on peut parfois apercevoir quelques poissons attirés par la lumière et qui s'en vont aussi vite qu'ils sont apparus.

De la buée se forme sur la vitre à mesure que le souffle de Jisung se fait plus régulier et qu'il s'endort paisiblement contre cette paroi de verre à la quadruple épaisseur. Son esprit s'éveille et s'envole vers d'autres mondes. Des mondes où le ciel bleu n'est pas un mirage, des mondes où l'on pourrait sentir le parfum des fleurs et pas juste celui du désinfectant, des mondes où l'on pourrait courir où l'on veut, rire autant qu'on le souhaite, sans jamais s'arrêter. Des mondes dans lequel il se sent si libre que des ailes lui poussent dans le dos et qu'il s'envole vers le soleil.

Lorsqu'il se réveille, il n'est plus seul dans la grande salle où personne ne vient jamais car il n'y a ni livre, ni jeu, ni écran, ni rien du tout.

Jisung sent ses joues rougir alors qu'il croise le regard de l'inconnu.

- Un écureuil sous l'eau, dit l'homme d'une voix grave. Voilà quelque chose d'inhabituel.

- Qui êtes-vous ? bredouille Jisung.

Ses yeux se plissent alors qu'il tente de discerner la personne assise en tailleur à quelques mètres de lui.

- C'est vraiment important ?

- Je ne sais pas. J'aime bien savoir à qui je m'adresse.

- Si je te donne mon nom, tu sauras donc à qui tu t'adresses ?

- Et bien oui. Je suppose.

L'homme sourit sous ses cheveux noir de jais. Jisung aimerait pouvoir l'apercevoir un peu plus, savoir à quoi il ressemble. Tout ce qu'il peut voir dans la pénombre ambiante, ce sont les vêtements bleus réglementaires et ses cheveux aussi noir que l'océan crépusculaire derrière eux.

- Je sais que tu t'appelles Han Jisung, dit alors l'homme et l'intéressé se fige. Pour autant, je ne sais rien sur ta personne.

Jisung sent son cœur tambouriner dans sa poitrine.

- Un nom ne dit rien. Ce n'est qu'une suite de sons qu'on a décrété comme étant la suite de sons nous représentant.

- Vous êtes étrange.

Jisung plaque sa main contre sa bouche. Il a encore parlé sans réfléchir. Mais l'homme ne semble pas s'en formaliser et secoue la tête, ses épaules s'agitant légèrement comme s'il riait sans bruit.

- On me le dit souvent.

Voilà qui n'est pas rassurant.

- Qu'est-ce que tu fais ici tout seul ?

Jisung ne sait pas vraiment quoi répondre. Il était avec ses amis quand il avait soudain eu l'envie de se retrouver seul. Sans autre distraction que le vide et quelques poissons.

Peut-être qu'il était simplement fatigué. Il avait dormi après tout. Est-ce que l'homme l'avait regardé dormir ?

- Qu'est-ce que vous faites ici avec moi ?

- Je n'avais pas prévu que tu sois là.

- Pourtant, vous n'êtes pas parti quand vous m'avez vu.

- Je me suis dit que la salle était assez grande, non ?

Il ne peut lui enlever, c'est vrai.

- J'avais envie d'être un peu tranquille, reprend l'homme. Les autres m'oppressent.

Jisung ne s'attendait pas un aveu comme cela, mais il n'en est pas vraiment surpris. L'homme en face de lui est différent des autres. Plus honnête, plus calme, l'esprit moins étriqué par les diktats de leur société sous-marine dans laquelle le moindre faux pas est réprimandé.

- Moi aussi. C'est pour ça que je suis venu là.

Jisung ne sait pas vraiment pourquoi, mais cet homme lui donne envie d'être honnête. De parler sans retenue. Un coin de son cerveau lui rappelle qu'il doit être prudent, qu'il pourrait être un envoyé de la milice venu pour tenter de démasquer les quelques résistants au régime, même s'il n'y en a plus beaucoup, et ce, depuis longtemps. La dernière révolte date d'avant la naissance de sa grand-mère, alors que leur société était encore toute jeune.

- Si je ne peux pas savoir votre nom, est-ce que je peux au moins vous poser des questions ?

- Je t'en prie.

- Comment connaissez-vous mon nom ?

- Tout le monde connaît ton nom, Han Jisung.

Jisung ne dit rien.

- Tout le monde connaît ton nom, mais personne ne te connaît réellement n'est-ce pas ?

- Je ne me connais pas moi-même.

- Tu es jeune.

- Pas vous ?

- Oh si. À peine moins que toi.

Un son de carillon se fait alors entendre et Jisung se redresse péniblement.

- Il faut que j'y aille, dit-il d'une voix morne. Je suis attendu pour ma remise des prix.

- Et il ne faudrait pas que tu la loupes, n'est-ce pas ?

Jisung fronce ses sourcils. L'ironie dans la voix de l'inconnu est à peine dissimulée.

Il ne fait définitivement pas partie de la milice.

- Je vous reverrai ?

- Peut-être. Qui sait ?

Dans la pénombre Jisung ne peut que deviner des lèvres qui se remontent en un léger sourire et son cœur se tord. Une part de lui aimerait pouvoir rester là et continuer leur conversation à demi-mots ; l'autre sait qu'il lui faut partir.

- Je reviendrais, murmure-t-il.

Il quitte la salle, sa robe de cérémonie froufroutant autour de ses chevilles et le sang battant dans ses veines.

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Oui au final je post à 20h, ne m'en voulez pas j'ai... j'ai aucune excuse lol

Comment vous trouvez le début ?

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