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Deuxième Partie

« 𝐿'𝑜𝑐𝑒́𝑎𝑛 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑚𝑜𝑛 ℎ𝑎𝑣𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑖𝑥. 𝐼𝑙 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑢 𝑚𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑎𝑢 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑓𝑜𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛'𝑒𝑛 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑟𝑎𝑖𝑠, 𝑑𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑚𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠, 𝑒𝑡 𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡𝑠.

𝑆𝑖 𝑡𝑢 𝑠𝑎𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑗𝑒 𝑟𝑒𝑔𝑟𝑒𝑡𝑡𝑒. »

Extrait de "𝑳𝒆𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒎𝒊𝒆", recueil de lettre de Kim Hongjoong (Années 2510 à 2515 ap J.C)

▪︎ ▪︎ ▪︎

Jisung était retourné chaques jours dans la salle vide et noir. Quittant les couloirs blancs et épurés pour venir se réfugier dans l'obscurité, toujours avec l'espoir de revoir le mystérieux inconnu, sans jamais la certitude qu'il pourrait un jour reposer ses yeux sur lui. La population de la cité était conséquente, la probabilité pour qu'il tombe sur lui était de 6,754 % arrondi au millième près. Il le savait car il l'avait calculé durant une de ses nombreuses insomnies.

Pourtant, l'homme ne quittait pas son esprit. Lorsqu'il mangeait, lorsqu'il travaillait, lorsqu'il faisait du sport, lorsqu'il dormait : il pensait à lui, tout le temps. Il n'arrivait pas à se le sortir de la tête. Dans le monde presque millimétré à la seconde près de Jisung, il représentait l'imprévisible, l'inconnu, le changement.

Il n'en a parlé à personne. Ce n'est pas compliqué car il ne parle jamais de ce à quoi il pense. Son impulsivité lui a déjà joué des tours à de nombreuses reprises lorsqu'il était petit, alors maintenant il tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de dire ce à quoi il pense. C'est pour ça qu'on l'aime tant Han Jisung. Parce qu'il n'a jamais un mot plus haut que l'autre, parce qu'il est plein d'humour, mais jamais en étant désobligeant, parce que lorsqu'on discute avec lui, on sait qu'on aura des discussions intéressantes qui ne partiront pas dans des directions insoupçonnées. On aime Han Jisung parce que Han Jisung arrive à se restreindre.

Un soupir s'échappe de ses lèvres et il observe la buée projetée sur la vitre qui se forme peu à peu. Son doigt vient se poser dessus et dessiner un petit soleil. Ses lèvres se remontent un léger instant, mais le sourire est éphémère. Le soleil a disparu, la buée n'est pas éternelle.

Attristé, il laisse sa tête reposer contre la vitre, les yeux fermés. Il ne dort pas, il s'est juste mis en veille, laissant libre cours à son esprit de vagabonder où bon lui semble.

Cette fois-ci, ce sont des montagnes enneigé qui prennent forme devant ses paupières closes. Elles se dessinent dans son esprit : leurs pics tendant vers le ciel blanc de nuages, un tapis de neige repose sur les combes en pentes toutes douces, les quelques pierres noires qu'on voit saillir dans les endroits abrités sont comme des points sur une page vierge.

Il s'approche d'elles, admirant leur majesté dans ce monde plat, elles qui se dressent plus haut que tout, vaillantes, invincibles, inébranlables.

- Han Jisung...

Il grogne, dérangé dans son rêve éveillé. Son esprit caresse un dernier instant les montagnes enneigées, gravant dans sa mémoire leur beauté forte et naturelle. Et il ouvre les yeux.

Il sursaute quand son regard tombe sur quelqu'un accroupi juste devant lui. Un quelqu'un aux cheveux noirs dont il rêve depuis deux semaines et qui le regarde fixement.

- Vous êtes revenus, murmure-t-il.

- Je t'ai manqué ?

- Non.

- Tu mens mal, Han Jisung.

L'inconnu bascule sur ses talons et penche la tête sur le côté. Il est bien plus près qu'il ne l'était la dernière fois, laissant à Jisung l'opportunité d'enfin pouvoir observer son visage. Ses yeux se promènent sur son nez droit, descendent sur son menton taillé comme du diamant, remontent le long de ses joues pour venir se planter dans ceux de l'homme. Dans ses yeux noirs qui l'observent tout autant, sans rien dire et sans qu'aucune émotion ne semble le traverser.

- Qu'est-ce que tu as fait pendant que je n'étais pas là ?

- Comme d'habitude. Pas grand-chose de plus, pas grand-chose de moins.

Jisung hausse les épaules et s'arrache à sa contemplation silencieuse pour appuyer son dos contre la vitre.

- Et vous, qu'avez-vous fait ?

- Un peu plus que de moins.

Il sourit et se lève, enfouissant ses mains dans les poches de son uniforme et fixe son regard sur quelque chose derrière Jisung. Ses yeux semblent briller et ses lèvres se redressent légèrement, alors Jisung se retourne et sa bouche s'entrouvre sans même qu'il en ait conscience face au spectacle qui s'offre à lui.

Des dizaines de méduses dérivent devant ses yeux ébahis. Leur surface transparente luisant d'un éclat doré surnaturel.

- Des mastigias...

Jisung s'arrache à sa contemplation, se tournant vers l'autre qui se tient toujours debout, la lueur des méduses se reflétant dans ses yeux noirs.

- Elles ne descendent pas aussi bas généralement, dit-il en baissant la tête vers Jisung. Je me demande bien ce qui les a poussées à passer par là.

Jisung ne dit rien et se retourne pour continuer d'observer le ballet qui s'offre à lui. En tailleur, les mains sur les genoux, il les observe dériver. Elles sont des dizaines, voir des centaines à se succéder devant l'immense hublot. Elles sont tellement nombreuses qu'elles en illuminent la pièce, la sortant de son habituelle noirceur. Si Jisung se laisse à rêver un peu, il peut presque se dire que cette lumière jaune est celle du soleil qui vient réchauffer sa peau.

Il sursaute lorsqu'il sent une main se poser sur sa joue et tourne la tête vivement vers l'inconnu qui s'est accroupi à ses côtés. Il peut sentir la chaleur humaine se propager d'un corps à l'autre, et jamais son rêve d'extérieur ne lui a paru si vrai.

- Ce soir, murmure l'homme en plantant son regard sombre dans le sien. Je serai devant le huitième jardin à partir de neuf heures. Je te dirai mon nom si tu m'y rejoins.

Il se redresse et la main de Jisung vient se poser presque par automatisme sur sa joue pour tenter de garder en lui la chaleur que l'autre ne lui procure plus.

- Reste avec elles, profite de la lumière tant qu'elle est là.

Il tourne les talons, refermant la porte derrière lui, sans un bruit, et laissant Jisung seul avec les méduses.

- Vous ne savez pas qui il est n'est-ce pas ? murmure-t-il à leur intention.

Son corps se recule alors qu'il étend ses jambes devant lui, se tenant sur ses poignets, le visage levé vers la déambulation doré.

Il ira à ce rendez-vous.

▪︎ ▪︎ ▪︎

Je suis amoureuse de Minho voilà.

J'espère que ça vous plaît :)

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