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Chapitre 9 - « Je faisais ce que je voulais. »

J'étais plus impatiente que jamais. C'était peut-être stupide, c'était certainement stupide, mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Après tout, c'était une réaction tout à fait normale et je n'avais pas à me retenir uniquement pour éviter de me faire juger par les autres. Je faisais ce que je voulais, peu importait ce que les autres pouvaient penser.

Dans quelques jours, j'allais fêter mes un an avec Percy, notre premier anniversaire ensemble. Rien qu'à y penser j'avais déjà envie d'y être et même si je savais que c'était complètement niai de ma part, je m'en moquais un peu.

Percy avait toujours été là pour moi, dans n'importe quelle situation. Il m'avait aidée sur tellement de points que je n'étais même pas sûre de pouvoirs me souvenir de tous, mais je savais que sans lui, il y aurait plein de choses qui n'auraient pas changées et qui serait même allées en empirant. La relation avec ma mère en était un bon exemple.

Mais même s'il y avait eu des des moments difficiles entre nous, je savais qu'il n'hésiterait jamais une seule seconde à m'aider si j'en avais besoin et je savais que j'en ferais de même pour lui. Plus le temps passe et plus je tombe un peu plus chaque jours amoureuse de lui alors que je ne savais même pas que c'était possible. Mais si on m'avait dis il y a un an de cela qu'il allait autant compter pour moi, je ne l'aurais probablement pas cru.

Un jour, Lamartine a écrit Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, et bien je n'avais aucun mal à y croire. Ne pas avoir cette personne s'y chère à ses yeux près de soi était un peu comme se sentir coupé en deux. On continue à vivre sa vie comme on l'entend, mais il y a quand même cette petite part au fond de soi qui nous rappelle chaque jour que quelque chose manque. Et ce manque restera jusqu'à ce que la personne réapparaisse dans notre vie.

Mais le problème dans la société d'aujourd'hui est que le véritable amour se perd. Beaucoup pense qu'aimer véritablement signifie être dépendant de cet amour. C'est ce que transmet en tout cas tous ces films à l'eau de rose et qui me donnent envie de vomir. Mais je ne suis pas d'accord. Le véritable amour c'est pousser l'autre à dépasser ses limites tout en voulant le garder près de soi. C'est continuer à vivre sa vie et faire ce qui nous plait en toute liberté sans pour autant laisser cette personne à qui on tient tant sur le bas côté. Il s'agit enfaite de combiner les deux.

Sa propre volonté et l'amour.

C'est pourquoi je n'avais pas spécialement peur de m'enticher davantage de Percy car je savais que jamais il ne serait un frein dans mon futur et que je garderais toujours mon indépendance et mon ambition. Tout comme je le soutiendrais peu importe les décisions qu'il décidait de prendre pour son propre futur.

Je soupirai tandis que mon esprit se remplissait de toutes sortes de pensées et de réflexion, attirant ainsi l'attention de Michael sur moi. Il se tourna complètement vers moi et pencha légèrement la tête en essayant de deviner ce qui pouvait bien se passer dans ma tête.

« Dis-moi Annabeth, » fit-il par dire en reposant son stylo, « est-ce que tu voudrais bien enfin me dire ce qu'il t'arrive ? »

« Qu'est-ce que tu entends par là ? » Demandais-je d'un ton le plus innocent possible.

« Et bien, » commença-t-il avec un sourire malicieux, « ça fait quelques jours que tu es constamment perdue dans ton monde et que tu sembles prête à exploser de joie à chaque seconde qui passe. Alors qu'est-ce qui se passe ? »

Je le fixai un instant avant de secouer la tête. « Je ne te le dirais pas. »

« Quoi ? Mais pourquoi ? » S'indigna-t-il en posant les mains sur la table.

« Parce que je ne veux pas passer pour une niaise. » Rigolais-je en prenant une gorgée d'eau.

« Donc déjà il s'agit de Percy. » Assuma-t-il en mimant un détective et j'haussai un sourcil en signe de question. « Je n'ai pas besoin de te connaitre depuis longtemps pour savoir que tu réagis comme ceci uniquement quand tu penses à lui et quand la niaiserie est invoquée, il ne peut s'agir que d'une relation amoureuse. »

Je levai les yeux au ciel, mais hochai tout de même la tête. « C'est vrai, il s'agit de Percy. »

Il se pencha un peu plus en avant, sa curiosité désormais attisée au maximum. « Un événement spécial peut-être ? »

Je commençai à rougir, mais fus dispensée de répondre quand Percy lui-même entra dans le café dans lequel nous nous trouvions et se laissa tomber avec un bruit sourd sur la chaise à côté de la mienne.

« Bon, ben je vais vous laisser moi. » Déclara tout de suite Michael en rassemblant ses affaires. « On se voit plus tard ! »

Et sur ces bonnes paroles, il sortit du café en trottinant.

Je me tournai vers Percy qui semblait épuisé. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Il haussa les épaules pour me dissuader, mais je ne lâchai pas pour autant l'affaire. « Percy, je te connais par coeur. Dis-moi ce qui se passe avant que je ne t'arrache moi-même les mots de la bouche. »

Il me lança un regard méfiant, mais se redressa légèrement. « J'ai été sélectionné pour partir faire un stage dans un aquarium à San Francisco. »

« Mais c'est génial! » M'exclamais-je avec un grand sourire puisqu'il voulait absolument avoir l'occasion d'en faire un. « C'est quand ? »

Il grimaça. « Dans trois jours. »

Ne voyant toujours pas où était le problème, je fronçai les sourcils. « Pourquoi est-ce que ça ne te fait pas plaisir ? Tu m'en as parlé pendant des semaines de ce stage. »

Il soupira et se passa une main dans les cheveux. « Je ne reviens pas avant les vacances de Noël. »

Mon sourire tomba immédiatement. « Oh. »

« Ouais, oh. » Répondit-il en me fixant avec un regard d'excuse. « Ça veut dire que je ne serais pas là pour notre anniversaire et ça gâche absolument tout ce que j'avais prévu. Je suis vraiment désolé. »

« Non, ne le sois pas. » Répliquais-je en secouant la tête et il me regarda sans comprendre. « C'est une opportunité que tu ne peux pas laisser passer, on se fera quelque chose à ton retour. »

« Tu es sûre ? » Me demanda-t-il, sceptique.

J'hochai la tête avec véhémence. « Bien sûr. Nos études sont plus importantes que tout et ce stage va t'ouvrir des portes. C'est bien trop avantageux pour ne pas en profiter. »

Il ne semblait pas convaincu, mais se contenta de m'embrasser sur la joue.

Bien sûr que j'étais déçue et que ça me faisait quelque chose, mais je ne pouvais pas me permettre de l'empêcher de faire ce stage. C'était bien trop important et s'il n'y allait pas, je m'en voudrais toute ma vie.

J'en étais sûre.


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