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Chapitre 2 - « Oui, c'était vraiment une journée terrifiante. »

Les couloirs d'Harvard grouillaient de monde, certains habitués qui les parcouraient depuis plusieurs années déjà et d'autres qui l'étaient moins et qui étaient, par conséquent, impressionnés et légèrement perdu. En tout cas, c'était mon cas. Cela faisait deux jours que la rentrée était passée et aujourd'hui était le premier jour de cours. Moi qui était d'habitude très organisée, je me laissais complètement submergée par les événements et je ne savais même pas dans quelle direction aller pour rejoindre mon premier cours.

« Dis-moi Silena, tu ne saurais pas où est le bâtiment R ? » Lui demandais-je en marchant à ses côtés et en retournant le papier que j'avais dans les mains sous toutes les coutures. « Cet endroit est un vrai labyrinthe et la carte qu'ils fournissent n'aide vraiment pas. »

Cette dernière avait plusieurs livres dans les mains et un sourire amusé glissé sur les lèvres. « Désolé de te dire ça comme ça Annabeth, mais c'est de l'autre coté du campus alors, si tu veux arriver à l'heure, tu vas devoir te dépêcher. »

Je me retournai vers elle avec de grands yeux alors qu'elle prenait la carte et la retournait tout en montrant un point du doigt. Sans même ajouter un mot, je récupérai la carte et partis en courant dans la direction opposée, celle qu'elle m'avait indiquée.

Durant les deux jours précédents, j'avais appris à connaitre Silena et Clarisse. Toutes deux habitaient à Long Island, non-loin de New York et se connaissaient depuis l'enfance. Alors que Silena se spécialisait en lettre comme elle me l'avait dit le jour de la rentrée, Clarisse, elle, était étrangement en management. Je ne la connaissais pas encore vraiment, mais je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse s'intéresser à ce genre de sujets.

D'ailleurs, elles étaient très différentes l'une de l'autre. Silena était la romantique qui aimait tout ce qui brillait et qui s'entendait avec tout le monde, et Clarisse était la brute qui détestait tout et qui effrayait quiconque s'approchait un peu trop d'elle. C'était une drôle de combinaison, mais j'étais très bien placée pour savoir que la différence de personnalité n'empêchait rien. C'était même plutôt un avantage.

Lorsque j'arrivai enfin vers ma salle après avoir traversé plus de la moitié du campus en courant, je ralentis le pas et eus le soulagement de voir que je n'étais pas la seule à arriver à la dernière minute. Une dizaine d'étudiants passait les portes de l'amphithéâtre, se pressant pour avoir les meilleures places qui restaient.

C'est avec une timidité nouvelle que j'entrai moi aussi dans la pièce, impressionnée par le monde qu'il pouvait y avoir. Je n'étais pas vraiment le genre de personne à se laisser facilement intimider par une foule importante, après tout j'avais grandi entourée des New Yorkais les plus riches, mais c'était different cette fois-ci.

Toutes les personnes se trouvant devant moi avaient la même ambition que moi, réussir dans l'architecture. De plus, s'ils avaient été acceptés à Harvard, c'était parce que leurs résultats le leurs permettaient. La plupart étaient certainement bien plus intelligents que je ne pouvais l'être et c'était ce qui était impressionnant. Il s'agissait des meilleurs éléments de tout le pays.

Et puis, j'étais seule. Je n'avais personne pour me rassurer et pour m'aider à surmonter cette angoisse qui montait un peu plus en moi chaque seconde qui passait. J'avais toujours eu l'habitude d'être entourée par tous mes amis, mais cette année nous étions tous dispatchers aux quatre coins du pays.

Respirant un grand coup pour essayer de faire redescendre mon stress, je montai les marches le plus rapidement possible tout en évitant de croiser le regard de quelqu'un, mais gardant tout de même la tête haute, et m'assis à la première place que je trouvai. Je n'étais pas placée aux premiers rangs, les places idéales pour travailler correctement, mais encore une fois, nous étions à Harvard. Si les étudiants avaient choisi cette université, c'était pour travailler.

J'étais en train d'observer anxieusement ce qui m'entourait quand mon téléphone vibra dans ma main, résultant à me faire sortir de mes pensées.

- Tu penses que si j'étouffe mon coloc avec ses propres peluches ça compte comme un homicide ?

Je levai les yeux au ciel en rigolant légèrement.

- Arrête un peu de te plaindre Percy et va travailler. Ce n'est que le deuxième jour, évite de faire exploser la fac maintenant.

Percy avait commencé les cours un jour avant moi, mais même ceci ne l'empêchait pas de se plaindre de son colocataire qu'il trouvait non seulement étrange avec tous ses sacrifices de peluches, mais également très irritable. Autrement dit, il ne l'aimait pas.

Bien sûr, j'avais quand même réussi à le faire parler de ses cours et, pour l'instant, il était émerveillé. Même s'il y avait beaucoup d'informations qu'il connaissait déjà grâce à son père et à l'aquarium, il semblait ravi de pouvoir apprendre de nouvelles choses, ce qui suffisait à moi-même me motiver.

- Allez, tu sais très bien que je ne suis pas comme ça. On se voit ce soir ?

Je répondis par un rapide oui puisque le cours allait bientôt commencer et sursautai lorsque quelqu'un s'approcha de moi pour me demander quelque chose. C'était un garçon de mon âge environ avec un nez pointu, des yeux bleus et des cheveux blonds. Ce qui ressortait le plus chez lui, c'était sa petite taille, pas plus d'un mètre soixante.

« Est-ce que je peux m'asseoir ici ? » Répéta-t-il quand il remarqua que je ne l'avais pas entendu la première fois tout en montrant la place libre à côté de la mienne.

Je clignai des yeux pour me remettre les idées en place et hochai la tête. « Oh euh, oui bien sûr. »

Il sourit et s'assit alors que je continuais à l'observer. Son attitude me rappelait beaucoup celle de Will Solace, le petit-ami de Nico. Même physiquement il lui ressemblait beaucoup.

« Je m'appelle Michael Yew. » Commença-t-il en me tendant la main. « Je t'aurais bien demandée en quoi tu te spécialises, mais si tu es ici je suppose que c'est parce que tu es en architecture. »

« Ça aurait été une question stupide en effet. Annabeth Chase. » Me présentais-je avec un sourire amusé.

Il plissa les yeux en me dévisageant, tout en sortant ses affaires et en les posant sur la table qu'il y avait devant nous. « Laisse-moi deviner, à ton accent tu viens de Californie non ? »

Étrangement, ce n'était pas la première personne à me faire cette remarque. Même si j'avais passé une grande majorité de ma vie à New York, je n'avais pas pris l'accent typique de la ville et tout le monde pensait que je venais de Californie, certainement à cause de mon look.

« Pas vraiment non. » Répondis-je en secouant la tête. « Je viens de New York enfaite. »

Son expression s'éclaira et un grand sourire apparut sur ses lèvres. « C'est vrai ? Moi aussi ! Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais persuadé que tu venais plutôt de la côte ouest. » Il finit tout de même par pencher légèrement la tête sur le côté et m'observa suffisamment longtemps pour me mettre mal à l'aise. « C'est étrange, j'ai l'impressions de t'avoir déjà vu quelque part. »

Évidemment, s'il venait de New York, il savait pertinemment qui était ma mère et il savait aussi qui j'étais. Seulement, je n'avais pas spécialement envie qu'il fasse le rapprochement alors je me contentai de hausser les épaules. « C'est vrai, c'est vraiment bizarre car tu ne me dis rien du tout. »

Cette réponse le fit rire, mais il n'eut pas le temps d'enchainer puisque le silence se fit quand le professeur entra dans la salle et s'empara du micro. S'en suivit tout un speech sur l'importance du travail ici à Harvard et le niveau d'excellence qu'il était demandé pour pouvoir réussir son diplôme. Bien sûr, en tant que professionnel dans ce domaine, il avait l'obligation de vanter les mérites de la filière et tous les métiers qui s'approchaient de près ou de loin à l'architecture.

Pendant toute la durée du cours, Michael ne pouvait s'empêcher de faire des remarques sur la façon dont pouvait se comporter le prof ou sur ce qu'il pouvait dire. Je ne savais pas trop quoi penser de lui pour l'instant, mais il me rappelait beaucoup le côté humoristique de Léo et l'arrogance légère dont je pouvais moi-même faire preuve. Je ne savais pas trop quel était son objectif, mais il était plutôt de bonne compagnie.

Une fois que le speech fut terminé, le prof enchaina directement sur son cours, soit l'histoire de l'architecture antique. La vitesse à laquelle il pouvait aller, le nombre d'informations qu'il pouvait donner à la minute avaient de quoi mettre encore plus de pression que le speech en lui-même. Ce n'était donc pas étonnant que lorsqu'on sortit de la salle, nous étions déjà tous épuisés par ce rythme soutenu.

« Tu penses qu'on finira par s'habituer ? » Demandais-je à Michael avec qui j'avais tout de même pu sympathiser.

« J'espère bien sinon je peux déjà déclarer forfait et m'isoler au fin fond du Texas pour élever des vaches. »

Cette remarque nous fit rire alors que nous nous arrêtions dans le couloir puisque nous n'avions pas les mêmes cours par la suite.

« Ça a été un plaisir de te rencontrer Annabeth, » dit-il en se tournant vers moi avec un grand sourire, « j'espère que nos chemins se croiseront plus souvent. »

Je mimai son expression et hochai la tête. « Moi aussi, à plus tard. »

Il me fit un signe de la main et commença à s'éloigner dans un couloir qui grouillait déjà de monde. Je le regardai partir dans la direction de son prochain cours, sachant apparemment où aller alors que je ne savais moi-même pas où était ma prochaine salle et que j'étais à nouveau perdue. Décidément, un peu d'aide et de compagnie n'aurait pas été de refus.

Oui, c'était vraiment une journée terrifiante.


Nombre de mots : 1641

Bonjour tout le monde !

Personne ne s'y attendait à celle-là hein ?

Alors comme vous pouvez le voir, je fais mon grand retour ici, mais avec quelques précisions, la première étant que les chapitres seront bien plus court que ce que j'ai pu faire jusqu'à présent. Ceci s'explique par mon inspiration qui n'est pas à son meilleur pour cette histoire et que je suis par conséquent incapable d'écrire des chapitres de plus de 3000 mots. Donc, s'il vous plait, ne venez pas me prendre la tête sur la longueur des chapitres, merci.

Ensuite, je publierai assez rarement car je préfère me concentrer sur Partners in Crime et Private Highschool où mon inspiration dépasse même mon imagination (cette phrase n'a aucun sens, je sais). Donc, encore une fois, merci de ne pas m'harceler pour avoir la suite.

Voilà.

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