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Correction 2: "Darren Cross"

Hey everybody! Voici la deuxième correction!

Pseudo: Julinha-D

Genre: Mystère/ Thriller


Un vent coléreux souffle sur wall street, une petite rue située au sud de l'arrondissement de Manhattan. Alors que le soleil a laissé place à la lune depuis déjà de nombreuses heures, les rues sont toutes aussi bondées qu'un samedi après-midi.

Planqué dans une allée sombre où quelques clochards rodent, j'observe ce fameux bar branché avec attention, en espérant que ma cible en sorte bientôt. Je le surveille depuis quelque temps, cinq jours pour être exact et je sais déjà quelles sont ses habitudes. Tous les soirs par exemple, il fuit le foyer conjugal pour retrouver ses amis et faire la tournée des bars. Du haut de ses 38 ans, il aurait pu, comme beaucoup d'autres, être un mari fidèle et un patron respectable, mais son parcours vacille sans se concrétiser, le laissant ainsi seul face à ses échecs.

Pendant cette attente qui semble indéterminable, deux femmes s'arrêtent prés de moi. Elles sont habillées légèrement et ont un maquillage bien trop fantaisiste pour leur âge. L'une d'elles rajuste ses atouts pour les mettre en valeur avant de s'adresser à moi.

- Salut mon beau, qu'est-ce que tu fais dehors à une heure pareille ? Tu cherches quelque chose ?

Mon regard sombre et perçant fait en général fuir bon nombre de personnes. Mais ces dames, bien qu'elles soient trop mûres à mon goût, persistent à rester devant moi. Heureusement, il m'en faut plus pour me déconcentrer sur mon objectif. L'autre renchérit, ses yeux à la limite de sortir de leur orbite.

-Tu veux un peu de compagnies ?

-'' Bougez ! '' Fut le seul mot qui sortit de ma bouche en les voyant s'approcher de plus belle.

-Tu ne sais pas ce que tu rates chéri...

J'arque l'un de mes sourcils en entendant sa réponse qui ne me surprit guère. Finalement, ce regard, plus menaçant que jamais les fit fuirent à grandes enjambées. Elles ont beau être deux pour se protéger et veiller l'une sur l'autre, elles ignorent sur qui elles peuvent tomber à une heure pareille. Elles auraient pu être l'une de mes cibles et dans ce cas, j'aurais mis fin à leurs minables jours, ou bien, elles auraient pu tomber sur un psychopathe, sans règles de vie, qui prend plaisir à se mouiller les mains du sang de leurs victimes. Je jette un rapide regard à ma montre et constate que l'heure fatidique approche.

Bingo. 02H35, ils sortent enfin. Cet homme est réglé comme une horloge, du moins, il l'était. L'un de ses amis a préféré rester au bar, ne se sentant pas en mesure de rentrer seul, il attend qu'une jeune femme lui fasse de l'œil. Les trois autres partent chacun dans leur direction en se souhaitant bon retour à la vie réelle. Pendant ce temps, je l'observe et le suis à distance raisonnable, il lui arrive quelquefois de tituber et de manquer de tomber. Sa barbe datant d'une semaine montre un relâchement évident. Vêtu d'un jean troué beaucoup trop large pour lui, ainsi que d'une veste de costard froissée qu'il transporte sous le bras, je constate que cet homme manque cruellement de style.

Enfin, il finit par tourner dans une ruelle peu éclairée, celle où j'ai prévu de mettre fin à ses jours. Non pas parce que j'en ai envie, mais parce que je n'en ai pas le choix. Même si sa triste vie me supplie d'en finir au plus vite, je ne prends jamais de plaisir à faire ça. Je vérifie autour de moi que nous sommes bien seuls avant d'enfiler mes gants et de sortir de ma poche intérieure la fine lame qui me sert d'arme. L'acier du poignard est froid et produit en moi un frisson que je refoule aussitôt. Le fait qu'il soit papa d'une petite fille âgée de deux mois aurait pu me retenir, mais qu'est-ce qu'une vie parmi tant d'autres ? Pour moi, c'est un travail que je me dois d'accomplir, et peux m'importe ce que les proches de cet homme pourront ressentir par la suite.

L'homme prend appui sur l'un des murs et vide le contenu de son estomac. L'odeur est infecte et me provoque un haut-le-cœur. Instinctivement, je porte ma main à mon visage et me tourne pour éviter le spectacle. Il finit par repartir quelques minutes après, en essuyant d'un revers de main, les restes de dégueulis qui lui contournent la bouche. Un coup de pied suffit à le faire tomber au sol. Pris dans un moment de panique, l'homme se retourne, croise mon regard et comprend qu'il ne s'en sortira pas en voyant le couteau dans l'une de mes mains. La lame transperce le tissu de sa chemise blanche et pénètre dans sa poitrine avec facilité pour finalement finir sa route au cœur de toute vie. Sans se débattre, l'âme du bon monsieur quitte son corps comme un oiseau quitte son nid à maturité. Aussitôt, une mare de sang recouvre ce corps vide qui gît au sol. Je prends la peine de prendre son porte feuille, pour faire croire à une agression commise par un sans abri. Dans tous les cas, sans preuves ni témoins, l'affaire serra classée sans suites dans les deux jours qui suivront. En temps normal, j'aurai pris la peine de faire toute une mise en scène pour faire croire à un accident ou à un suicide, mais dans certains cas, une mort rapide et logique à la vie qu'il menait, surtout à une heure pareille, suffisait amplement.

                                                                             *

                                                                        *        *

Mon réveil se met à sonner et me sort de ma courte nuit. Dehors, les klaxons des taxis ainsi que des voitures retentissent dans toutes les rues. J'ai beau habiter dans un quartier chic, au sixième étage d'un immeuble, à New York, on n'est jamais à l'abri des bruits quotidiens. À la longue, on s'y fait, on finit même par s'y habituer. Je me dirige vers la salle de bain et constate qu'on est lundi, une belle journée pour aller en cours. Je passe une main dans mes cheveux et la fais glisser jusqu'à mon dos pour m'étirer. Je frôle ainsi les vingtaines de petites cicatrises qui recouvrent mon dos et note qu'il en manque une. J'ouvre le placard à miroir qui se trouve devant moi et en ressort un bout de miroir brisé, très sentimental à mes yeux, je l'observe un moment, avant de finalement me faire une nouvelle entaille bien précise. Une larme de sang coule le long de mon dos. Alors qu'un filet d'air vient picoter ma plaie, je décide de prendre une douche bien méritée.

L'université se trouve à environ 40 minutes à pied de chez moi, étant donné que je suis né avec le syndrome de la fainéantise, je décide donc d'y aller en moto. Comme à mon habitude, j'arrive en retard et me le fait rappeler par le professeur des sciences humaines.

-Monsieur Cross, c'est la quatrième fois cette semaine que vous arrivez en retard ! Quelle excuse allez vous me sortir cette fois ci ?

-Aucune, étant donné que l'on débute une nouvelle semaine, répondis-je avec un total contrôle de moi même.

Certaines personnes se mirent à rire, mettant le professeur de plus en plus en colère. Il tapa de son énorme bouquin sur son bureau tout en réclamant le silence avant de reprendre.

-Ne commencez pas Monsieur Cross, ou sinon, c'est direct en salle de retenue !

-Pas la peine de me le redire deux fois, allez au revoir !

Sans le laisser prononcer un nouveau mot, je quitte la salle de cours et parcours les vastes couloirs de l'établissement. L'université est immensément grande, elle possède un nombre incalculable de salles, toutes différentes les unes des autres. Mais l'endroit que je préfère se trouve à l'extérieur de ces murs, le campus est bordé d'arbres qui dégagent une sensation agréable.

Je me dirige finalement dans cette unique pièce où tous les élèves perturbants y sont réunis avant de passer devant la proviseure pour un rappel à l'ordre. Nous ne sommes qu'en début de matinée et déjà six élèves y sont regroupés. Parmi eux, un homme plutôt rondelet engloutit à une allure impressionnante un sandwich fait maison, ou de la mayonnaise s'échappe pour venir engraisser son pantalon. Une adolescente aux cheveux violets mastique un chewing-gum comme une vache mastiquerait sa nourriture sans se préoccuper de son entourage. Elle a installé ses pieds sur sa table et porte un casque sur ses oreilles qui laisse échapper une musique assez rock. Les autres sont des habitués, l'un n'a pas ses cours, l'autre, s'est permit d'insulter son professeur, et le suivant ne sait même pas ce qu'il fout là. Je m'installe à l'une des tables et me rend compte que le visage de cette dernière personne m'est inconnu.

-Salut, tentais-je d'articuler.

La jeune fille daigna me décrocher un regard de ses yeux bleus perçants sans laisser échapper de mots. Son teint légèrement métissé lui donne un air sublime à regarder. Ses fines lèvres bien dessinées son rosées par un léger rouge à lèvres que je me surprends à vouloir goûter. Elle possède de longs cheveux bruns corbeau rattachés en deux nattes collées bien symétriques. Cette fille là paraît froide au premier abord, mais je suis persuadé qu'à l'intérieur d'elle se cache un petit cœur tendre. Je renchéris tout de même, peu convaincu du résultat.

- Tu es nouvelle si je ne me trompe pas. C'est ta première journée et tu es déjà en heure de retenue, j'aurais jamais pu faire mieux.

-Il paraît mmh, finit-elle par répondre.

Sa douce voix m'emporta, je me tourne dans sa direction pour lui faire face et ne lui laisser aucune échappatoire possible. Ses yeux croisèrent les miens de nouveau et pour la toute première fois, je ressentis une véritable attirance pour cette fille là.

-Moi c'est Darren et toi, tu es ?

-Lévina, dit-elle froidement.

-Très beau prénom, disais-je en essayant de détendre l'atmosphère. Tu es toujours aussi... froide ?

-Seulement avec les personnes que je ne connais pas.-

Dans ce cas, il faut y remédier.

J'eus beau lui faire mon magnifique sourire qui fait en général craquer toutes les filles, que celle-ci fuit de nouveau mon regard et abaisse la tête pour éviter un sourire risqué au creux de ses tendres lèvres. L'attirance que j'éprouve pour cette fille se concrétise un peu plus au fil de notre discussion. Lévina débarquait des îles, d'où son teint caramel. Ses parents venaient de divorcer et elle avait décidé de suivre sa mère aux États-Unis accompagnée de sa petite sœur âgée seulement de cinq ans. Elle se confia à moi, mais resta tout de même très discrète sur sa personne. Ses yeux fuyaient sans cesse les miens, ce qui m'assura une victoire gagnée d'avance.

-Mademoiselle Morales ? C'est votre tour, interrompit la proviseure.

Elle se leva et entreprit un dernier petit mot que j'écoute avec attention.

-C'était sympa, à la prochaine Darren, fit-elle avec un exquis sourire.

-Avec grand plaisir Lévina Morales.

Quand ce fut mon tour, la proviseure me sermonna sur mon comportement et me menaça de me renvoyer une semaine si je ne faisais pas des efforts. Je lui fis '' oui '' de la tête comme pour lui faire comprendre que j'avais compris, mais en réalité, j'avais juste envie qu'elle écourte ce rendez-vous et me laisse m'en aller.

La journée défila aussi vite qu'elle avait commencé, sous un soleil de plomb. Quand la sonnerie retentit pour annoncer la fin des cours, je me dirige vers mon casier pour y déposer les bouquins que les professeurs de la journée nous ont conviés à étudier pour la semaine. Quand je revis cette fille à quelque pas de mon casier, j'entrepris d'aller la voir et pourquoi pas l'inviter à sortir boire un verre.

-Lévina, c'est bien ça ?

-Je suis ravie de voir que tu as bonne mémoire, Darren, répondit-elle plus décontractée que ce matin.

-Je peux en dire autant de toi.

-Ce n'est pas parce que je suis nouvelle ici que je dois oublier les prénoms des personnes intéressantes, déclara-t-elle tout en étant surprise et gênée d'avoir lâché ça comme ça.

Lévina se tourna et fit mine de reporter son attention sur ses manuels de géométrie. Je souris de plus belle en voyant son attitude gênée et ses joues s'empourprer.

-Alors comme ça je suis intéressant ?

Elle sourit de nouveau mais, ne put répondre, car une étudiante, que je connais plus en profondeur, vint interrompre notre discussion. Alyssa, m'embrassa sur les deux joues tout en déposant d'agréables et douces caresses le long de mon corps.

-Salut chéri, tu viens toujours chez moi ce soir après ton entraînement ?

Ses yeux me dévoraient littéralement, elle avait coiffé ses longs cheveux blonds en de belles boucles soyeuses et s'était vêtue d'une jupe bien trop courte pour ne pas attirer l'œil. Je me sentis piégé entre la raison et la tentation. Se sentant de trop, Lévina claqua la porte de son casier et partit sans m'adresser un regard. Je la regarde partir avant de me retrouver face à Alyssa et de ressentir une terrible envie de m'amuser avec elle, là, maintenant. Je prends sa main et l'embarque dans un large placard à balais peut éclairé, connu de nous seul, puis verrouille la porte derrière moi. Alyssa se jette sur moi et commença à me déshabiller tout en me dévorant la bouche. Elle avait un goût particulier dû à son gloss, mais cela ne m'empêcha pas de la déshabiller à mon tour, de la soulever et de la claquer violemment contre le mur. Je profite de ce moment de plaisir avant que ma nouvelle cible ne me soit dévoilée, après tout, ça pourrait bien être elle, ce serrait tellement jouissant !

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