Le chemin de la vie
J’ai longtemps lu l’amour sans jamais l’écrire.
J’ai un jour vu l’amour sans même le traduire.
J’ai pourtant vu la mort sans jamais la cueillir.
J’ai un jour lu la mort sans moi-même l'écrire.
De nombreuses fois j’ai lu Icha Icha,
Mais jamais je n’y ai traduit les mots qui chantent quand je pense à toi.
Et pourtant me voilà, perché sur ton toit,
A gratter le papier pour traduire ce qui chante en moi.
C’est une langue étrangère que je ne connais pas.
Et pourtant je suis sur d’y entendre ta douce voix.
La complainte d’un Shinobi commence ainsi.
Elle parle d’un homme qui eut peur de la vie.
Cette dernière lui avait tout prit.
Sa famille.
Ses amies.
Sa patrie.
Il ne restait en lui,
Qu’un profond mépris.
Envers la vie, son pays, et les Shinobi.
Rien ne le montrait et pourtant oui,
La mort lui parut comme seule porte de sortie.
Il entreprit alors de devenir un autre lui.
Ainsi l’appela son pays :
L'impitoyable shinobi.
Il ne rêvait que d’y laisser la vie.
Et cette chance qui s’offrait à lui,
Apparaissait à chaque ennemi.
Mais il subissait son génie,
Et en ressortait toujours en vie,
En laissant derrière lui,
Le cadavre de ses ennemis.
Devant une librairie,
Il trouva la réponse à ses ennuis.
Ainsi en lui, la volonté de lire naquit.
Car il avait trouvé ici,
« Comment mourir comme un Shinobi. »
Il avait lu ces lignes toutes les nuits.
Mais jamais ses soucis,
Ne l’avaient trahi.
Ils étaient toujours là, même endormi.
Et sur sa peau se reflétaient les conséquences d’un Chidori.
Hanté de cauchemars, il se réveillait toutes les nuits.
Les remords le grignotaient petit a petit.
Et le rouge sur ses mains n’avait jamais blanchi.
Il était le sang d’une âme endormie,
Que rien ne pourra effacer pas même le temps de la vie.
Se perdre hors du chemin de la vie,
Son père l’avait choisit.
Et lui avait alors apprit,
Que le chemin vers la mort avait un raccourci.
Pour rejoindre ceux qui fussent ses amis.
Puis même sa famille.
Et sa patrie,
Alors que son sensei lui aussi lui fut prit.
La complainte d’un shinobi,
Pourrait terminer ainsi.
Il lui suffirait de subir son propre Raikiri.
Mais au détour d’un couloir,
Il aperçu une brune sans le vouloir.
Elle avait le sourire défunt d’un avatar.
Celui de l’amour et du désespoir.
Il se souvint lavoir déjà vu.
Dans les vestiaires de l'anbu.
« Restez pour mon fils… » avait il entendu,
Des lèvres de celle qui soudain disparu.
Il ne l’avait ensuite jamais revu.
Ainsi le chemin de la vie réapparut.
Il avait un objectif ma foi saugrenu,
Celui de rester pour le fils d’une disparue.
Qui il était il ne l’avait jamais su.
Jusqu’à ce qu’il ne croise le sourire d’un homme perdu.
L’homme était sous la pluie vêtu d’un anorak,
Sur un vieux banc familier du parc.
Sur ses épaules semblaient peser un tracas
Sans pour autant gâcher son jolie minois.
Son sourire était le même que celui d’une voix,
Celle qui lui avait dit de surtout rester là
Sur le chemin de la vie pour guider cet homme là.
De nombreux jours il l’accompagna.
A prendre des décisions il l’aida.
Mais souvent camouflé, de ses sourires et il se berça.
Et Il apprit à le connaître perché dans Konoha.
Sous la lumière des crépuscules maintes fois il l’observa,
Il lui enviait ce qui lui manquait, la joie.
Alors même qu’à lui non plus la vie ne lui avait pas laissé de choix.
Il l’admirait pour sa force et son dont de soit,
Et son désir de mourir s'évapora.
Et son désir de vivre l'influença,
Même son désir de haïr soudain se mua,
En désir d’aimer le fils d’une âme de l’au-delà.
Et le chemin de la vie soudain se transforma.
La complainte d’un shinobi se termine là.
J’aimerais la terminer mais pour cela j’ai besoin de toi.
Tu t’en doutes maintenant mais cet homme c’est toi.
Cette langue étrangère, que je connais pas,
Je la soupçonne être celle de l’amour, que j’espère tu m’apprendras.
En attendant, même si pour l’instant tu ne me connais pas,
Puisses tu apprécier ce que j’ai écrit pour toi,
Car s’il y a bien 100 façons de t’aimer, Iruka,
J’espère que tu en trouveras une pour moi.
KA K A S H I 𒊹︎︎︎ H A T A K E
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Yo !
Il y a un fait caché dans ce poème.
Indices :
1- C'est par rapport aux rimes
2- Elles changent à chaque phrases en gras.
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